T'es perdu ? Le guide zombie est là (ou pas)

Asuma avait la balade dans le sang. Ce n'était par hasard qu'il arrivait toujours à se retrouver à un moment ou l'autre à se retrouver ici. Près de la ville sans pour autant être à l'intérieur de celle-ci. Ce qu'il trouvait passionnant dans ce genre de lieux. C’est la tranquillité toute relative, tout dépendait de l'heure où y traînait. Même avant d'être cassé dans l'appartement, c'était comme ça. Il posait un regard sur le temps, quelques nuages gris, mais aucun signe de la pluie. Il avait beau présenter sa paume au ciel. Rien ne tombait. Mais l'humidité de l'air était palpable. Le froid et la pluie n'était gênante en soi. C'était juste que ces vêtements devenait lourds dans le second cas. Il était bien forcé de se mettre à l'abri. Il s'appuyait sur le mur. Il pouvait voir que la vie continuait pour les autres. La menace de ses trombes d'eau qui allaient s'abattre ne leur faisait ni chaud, ni froid. Certains s'en amusaient même. Il ne voyait pas ce qui était marrant d'être limité dans ses mouvements. Il haussait les épaules. Chacun avait son propre truc qui le faisait rire. Personnellement, c'était les moments avec Alex avec du recul. Il devait être devenu complètement fou. Ce n'était pas possible autrement. Le zombie lâchait un soupir. Il avait laissé ses pieds le conduire comme d'habitude. Il n'était pas perdu. Il ne pouvait pas l'être depuis le temps qu'il vivait ici. Il y avait toujours des endroits inconnus pour le jeune homme qu'il est. Mais connaître tous les recoins n'était possible pour personne, à moins de devoir se multiplier. Pire avoir des siècle devant soi. Ce qui était pas possible dans la tête de Asuma. Il s'écartait en voyant un rayon de soleil. Il préférait quand il faisait plus froid. Mais que pouvait-il faire contre le retour du printemps. Encore un de plus. Il pouvait voir les cerisiers en fleur. Il ramassait un pétale. Il avait un grand sourire. Bien sûr, il n'était pas le seul dans ces lieux. Toujours prompt à aider l'adolescent aidait une vielle dame à se relever. Elle semblait sur le point de défaillir, pourtant son mauvais caractère était bel et bien présent. Encourageait la dame à lui asséner un coup de sac. Il tombait sur ses fesses. Puis se relevait. Il haussait les épaules. Il n'avait rien à se reprocher. Il se mit sur le banc. Il regardait les nuages.

« Oh un lapin, qu'il est mignon. »

Voilà qu'il parlait tout seul. Son manque de raisonnement lui faisait croire que ce n'était pas si important. Il variait, voilà qu'il se mettait à chanter doucement en coréen. Vu que l'anglais venait polluer les paroles, certains mots étaient compréhensible. Pour avoir une chance de briller les idoles coréenne mettait le paquet. Il aurait bien voulu savoir danser comme certains d'entre eux. Mais vu sa lenteur, même les balades romantiques seraient trop rapides. Pourtant il y en avait tout un paquet de ce genre de style. Il riait. Il était ridicule.

Asuma avait beau regarder le ciel, il ne s'en laissait pas. Les nuances de gris les rendant menaçants aux yeux du jeune zombie. Pourtant il restait là. Sur son banc. Il avait un sourire sur ses lèvres. Il ne s'attendait à être abordé. Un signe de main qui ne lui appartenait pas, il identifiait qu'en effet, il n'était plus seul. Il se tournait pour voir à qui appartenait cette dernière. Il pouvait voir un jeune homme. Un peu plus âgé que lui-même. Il remarquait une feuille couverte de caractères. Des caractères typique de sa langue natale. Il les regardait avec attention. L’écriture était soignée, bien qu'on pouvait voir l'empressement de ce garçon dans un ou deux caractères. Il lui demandait son chemin de cette façon. Asuma, bien que d'une intelligence très moyenne, se disait que ce garçon était bien incapable de parler. Il avait un peu de peine pour lui. Mais le zombie n'était pas le genre d'homme à forcer les choses. Il souriait doucement, plantant sin regard azur dans celui de son interlocuteur, qui n'en était pas vraiment, mais soit, ce qui comptait vraiment, c'était sa possibilité d'aider cette personne.

« Je connais un peu le coin en effet, bien que je dirai qu'un abri ne serait pas mal pour la suite. Asuma Jyûzo, je serai votre guide pour cette fois que désirez-vous voir. Prennez votre temps pour écrire. Il ne va pas tomber des cordes tout de suite. »

Même si la pluie était parfois vache. Venant toujours au mauvais moment. Il tedait la main vers le ciel. Aucune goûte ne venait trempé cette dernière. Il invitait silencieusement le jeune homme à le suivre. D'un geste international. Il n'avait contre les gens à handicap. Il les respectait pour vivre leur vie malgré ça. Le courage de se tenir à cette vie pas souvent adaptée à eux.Il trouvait un abri. Mieux pour se prémunir de la pluie. Il était debout, le ciel s'assombrissait.

« On devrait être à l'abri. Ça serait dommage de rendre vos mots écrits illisible par un phénomène naturel. »

Asuma attendait patiemment qu'il finisse sa demande. Il s'attardait sur le temps qui se dégradait. Il avait une petite grimace. Dire qu'il faisait si beau. Maintenant, il ferait mieux de prévoir le coup. Guider quelqu'un, ça il pouvait le faire. Mais se traîner avec des habits lourds, il n'aimait pas trop. En soi, le jeune zombie n'avait rien contre l'eau. Elle avait juste été assez chiante suite à sa chute dans cette dernière. Il avait depuis une légère rancune contre.

Le zombie avait eu raison de s'abriter les premières goûtes ne tardaient pas à montrer le bout de leur nez. Il lisait rapidement le mot de ce jeune garçon, qui était plus âgé que lui. Sauf que c'était lui l'aîné dans ce cas. Il n'arrivais pas à comprendre cette sensation. C'était ça guider ? Si réconfortant, comme si la sagesse le touchait. Ahahaha, n'importe quoi. Il se mettait à rire doucement. Il ne se moquait pas de son handicap. D'ailleurs, il devait dissiper le doute.

« Pardon, je ne ris pas de toi, mais de moi et ma stupidité... »

Il apprenait ensuite sur le papier de ce garçon qu'il n'avait pas de destination particulière. Bien qu'il n'aimait pas les transports en communs, la pluie qu'il détestait un peu plus que ces choses roulantes. Il lâchait un petit soupir. Il ne pleuvait pas si fort. Il aurait du prendre un parapluie. Mais le jeune homme avait droit de voir la ville. Celle qu'il apprenait toujours à connaître.

« J'aime beaucoup marcher, je crois qu'on va se contenter de rester un peu ici le temps que la pluie se calme ou prendre le bus pour aller au musé. Certains artistes font des nouveaux tableaux. Je crois que le dernier n'a pas fait grand bruit. Sinon. Je ne connais pas trop d'endroits où se balader sous la pluie. L'allée des cerisiers pas loin d'ici est vraiment quelque chose que tu dois voir. Si en plus, il y a des arcs-en-ciel, ça ne sera que plus beau. Alors, dis-moi ce qui te tente le plus ? Haru, c'est comme la saison actuelle, c'est beau. Ce qui explique tes caractères soignés. Tu es un japonais. »

La pluie était là, mais elle ne durait qu'un temps, dix minutes p^lus tard, il n'en était plus rien. Ce qui laissait à Asuma le loisir de voir cet endroit couverts de quelques goûtes de pluies. C'était beau. D'un pas lent, il sortait de l'abribus un peu. Pas plus tenté que ça de faire ce tour dans ces machines de l'enfer. Où les odeurs putrides se mélangeaient et donnait au jeune zombie une envie irrépressible de rendre ses repas de la semaine. Déjà qu'il mangeait pas toujours à son appétit. Comme si tout était devenu différent. Sans sel. Il ne saurait l'expliquer.

« Si je parle trop vite, n'hésite pas à m'arrêter aussi. Tu lis sur mes lèvres, non ? »

Asuma en grand curieux voulait en savoir plus sur ce monde fait de silence. Comme toute nouvelle chose, il restait comme un enfant. Voulant en savoir beaucoup. Même s'il finissait par oublier. Une chose en venant en remplacer une autre. Si bien que parfois, il se plaisait à revoir ces dramas favoris. Une piqûre de rappel qu'il avait plaisir à faire et refaire. Il entendait un peu ses jambes espérant qu'elle ne ferait pas trop traîner les choses. Il ne pourrait pas visiter beaucoup avec sa lenteur. Mais comment expliquer ça à ce garçon ?

« Je risque d'être lent et ne pas avoir le temps de tout te montrer. Même moi, je découvre des choses... »

Le zombie faisait face à un muet bien vivace. Il lui souriait. Il voulait voir l'allée des cerisiers. Il allait la voir. Elle était magnifique, même si les pétales roses faisaient un peu féminin. Asuma n'en avait cure. Il aimait bien y aller. Rien n'était plus beau que ces arbres en fleur à ses yeux. Il disait être de Nagano, il était loin de chez lui. Alors que lui-même...

« Je suis un pur gars de Tokyo. Je suis et ai vécu ici... »

Pour lui, c'était le même Tokyo. La ville avait changé, il l'avait vu de ces yeux. Mais son âme restait la même. Oui, une ville avait une âme. Il regardait Haru, ce dernier réfutait son hypothèse, il n'était pas sourd. Muet. Juste cet handicap. La boulette. Il apprenait aussi qu'il y avait une langue des signes en japonais. Ces yeux commencèrent à s'illuminer sous cette nouveauté. Il voulait en savoir plus...

« Une langue des signes, avec les mains, comme dans les films parfois, trop cool, ça s’apprend ? Même en japonais ? »

Il pouvait donc parler en marchant, c'est qu'il faisait le guidant à l'allée des cerisiers. On pouvait voir les arbres paré de rose s'approcher. Mais aussi un bel arc-en-ciel. La pluie avait laissé la place à un temps superbe. Il était content. Voir ça de ses yeux. Il sortait son téléphone portable et immortalisait le moment dans ce dernier. Il n'allait pas raté une telle prise de vue. Il avait déguster de son plongeon dans l'eau. Mais il allait bien à présent.

« Dès que je vois quelque chose qui me plaît beaucoup, je fais une photo... Je te montrerai si tu veux... ça te montrera un peu les endroits que j'ai vu. Mais avant profitons de cette allée qu'est que tu en dis Haru ? »

Il demandait l'avis de son touriste. Après tout un bon guide pouvait changer de destination sur l'envie de ce garçon. Lentement, il avançait. Les pétales vbenaient se loger dans ses cheveux. Il récupérerait ces derniers pour faire un pot pourri. Peut-être qu'il ne sentirai plus cette horrible odeur. Cette dernière avait du mal à partir de son odorat. Malgré les bains et les parfums qu'il mettait. Lui suivant à la trace comme un chien. Il se demandait même s'il ne devenait pas parano, à la sentir partout. C'était peut-être ça remarque. Il haussait les épaules, ne faisant plus attention à ça Laissant le jeune garçon profiter du paysage. Et parler sur ses feuilles. Il se renseignerait à l'école pour la langue des signes, afin qu'il puisse parler au genre de personne comme Haru devait passer par l'intermédiaire de l'écriture. Il souriait, le français ne serait pas seule distraction. Puis retourner en classe, bien que le mot mort revenait encore et toujours. Il finissait souvent par être agacé par ça. Mais c'était une façon d'apprendre. Même s'il niait encore sa mort. Ce qui lui avait valu une visite chez un monsieur étrange qui se prenait pour dieu. Ça se faisait appelé Psy.