Tu es une femme occupée et active, mine de rien. Être boolicière, ça prend du temps, surtout vu le nombre de dossiers à gérer dans une journée. D'une certaine manière, les vampires courent dans les rues (des vivants) et il faut les surveiller. Bon, tu es plus dans la partie "action" que "prévention", mais c'est un détail.
Ce qui n'est pas un détail, c'est que tu as autre chose à penser que de t'ajouter du travail. Surtout si l'on parle de ton ancien travail. Et par ancien travail, c'est celui quand tu étais vivante. Le "bon vieux temps" que tu veux absolument éviter de te remémorer. Joie.
Parce que quand le SMS vient "du gars de la Cama'" (oui, tu as son nom, tu notes ce genre de chose) que tu as aidé il y a des années pour la compta'… tu sens le fun d'ici. Tu lui réponds que tu arriveras quand tu arriveras, car le travail des autres est tout sauf ta priorité.
Et quand tu arrives "enfin", c'est pour être gratifié par un grand sourire et une humeur agréable. Il t'offre même le café, tient. Et tu as la furieuse envie de lui donner un coup de boule.
"Je peux repartir, si tu préfères." Si lui est "agréable", tu es glaciale. Qui a dit que tous les canadiens sont sympathiques ? Tu fais tout de même l'effort de l'écouter.
"Explique-moi un peu plus en détail s'il te plait ?" Que tu puisses au minimum estimer le temps que ça va te prendre. Le problème, c'est qu'il est difficile de refuser de rendre service à la Camarilla. Il a intérêt a coopéré.