On en a gros !
ft. des clownsCe n’était un secret pour personne, Barthélémy travaillait beaucoup. Trop, même. Toute sa vie avait été dédiée à travailler. Militaire, puis mangemort et enfin prothésiste ongulaire. Il n’était que ça : du travail. Heureusement que sa fille était là pour lui rappeler de se reposer, même si depuis quelques temps, elle vivait sa propre vie, enfin, mort. Mais il ferait tout pour elle, ça, il n’y avait pas à en douter.
Mais malgré tout, il désirait pouvoir s’asseoir dans son salon, et se reposer tranquillement, en toute quiétude.
Aujourd’hui, c’était peut-être le jour de trop. La fatigue l’avait emporté. Il avait fait l’effort incommensurable : il était parti une demie-heure plus tôt. Inimaginable, choquant et honteux, je sais. Pourtant, le colosse l’avait fait.
Sa moustache dansait doucement avec le vent froid de février. Il se dirigeait vers l’appartement qu’il occupait avec d’autres personnes qui étaient, elles aussi, mortes. Lémures, vampires, nécromanciens, chimères et zombies se mélangeaient et tentaient de vivre ensemble du mieux qu’ils pouvaient, ce qui n’était pas toujours gagné. Mais Barthélémy, il avait confiance. Il savait que les habitants de Bozo pouvaient surmonter tous ces obstacles, qu’ils le feraient ensemble ! Car après tout, ne formaient-ils pas une sorte de famille ? Oui, il n’y avait pas de doute possible, ce sentiment était clair. Les clowns de Bozo, Barthélémy les aimait d’amour.
À cette pensée, il se sentit d’humeur joyeuse et se dit qu’une visite impromptue chez le pâtissier ne ferait pas de mal. Un ou deux gâteaux à se partager ensemble. Bien évidemment, il prendrait en compte les allergies ! Du mieux qu’il pourrait avec ce qu’il y avait bien sûr. Le mangemort se rendait bien compte qu’à cette heure-ci, le choix n’était pas le plus grand. Mais il était sûr que ça ferait plaisir à ses colocataires. Et, sans vouloir l’admettre, à lui-même. Même s’il ne trompait personne.
Au bout d’un moment, Barthélémy finit par arriver chez lui (il avait pris les escaliers, cette fois-ci). Bien qu’il fut parfaitement en forme, ces escaliers pouvaient être épuisants. Certains jours, il avait l’impression qu’ils se rallongeaient
1, juste pour embêter le chauve blond.
La porte de l’appartement n’était pas bien grande – ou plutôt, M. Croûton était bien trop grand pour beaucoup de choses. Avec ses clefs, il ouvrit la porte, un sac plein de pâtisseries, s’abaissa pour passer l’encadré et… vit le Capitaine qui pointait son révolver vers le petit nouveau, qui n’avait été rien d’autre qu’A-DO-RA-BLE.
Non, franchement, Wealdborn exagérait.
— “M. Wealdborn,” gronda le plus grand d’entre eux, “voulez-vous bien ranger votre arme ? Il me semble que nous avions déjà eu une conversation à ce sujet.”
Le colosse n’était pas content, mais pas content du tout. D’autant qu’il gardait toujours un petit chagrin envers les événements de la semaine dernière, avec Astard.
Et sinon ?
473 mots
1 Google doc me gave à essayer des corriger des mots qui ne sont pas des erreurs. Mais je n'ai pas cédé face à G-Docs ! Je tenais à ce que vous le sachiez