Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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起死回生

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#1
Terminé21.06.19 19:01
Bonjour, bonsoir  !

Aujourd'hui est un jour un peu particulier. 21 juin tout le monde pensera spontanément au premier jour de l'été. C'est aussi le jour d'un événement particulier, du moins pour mon personnage. Né le 21 juin 1919, il fête ce jour ses 100 ans dans le monde des morts ! Et quelle occasion pour s'amuser, dans ce monde dont c'est le leit motiv ?

Ceci est donc un mini-event lancé à titre personnel sans prétention ni règle astreignante à respecter. Le principe est une fête ouverte, un prétexte à rencontres, n'importe quel personnage peut venir, par hasard en passant devant la salle, parce qu'il a lu un flyer posé à l'accueil de l'agence Azazel... Parce qu'il connaît Merle (sans blague) ?! Vous êtes donc tous bienvenus !

Quelques petites précisions :
• Sauf mention dans le contexte RP, vous êtes libres de rajouter des éléments (décor...) qui ajouteraient un plus au RP. Les éléments significatifs pourront être rajoutés dans le contexte.
• Ce mini-event se déroulera sur le week-end (jusqu'au  dimanche 23). C'est court, mais je pourrai difficilement gérer plus. Selon la participation, il sera toujours possible de l'étendre en RP libre pendant quelque temps, sans doute pas au-delà d'une semaine.
• Le but est un RP fluide, assez rapide. Evitez les réponses fleuves et les pavés. Il n'y aura pas de décompte ni  de gages (pas de ma part en tout cas), mais essayez de respecter une limite comprise entre 120 et 200 mots (comme ça, vous avez tout de même de la marge).
• Amusez-vous !

Bon RP à vous !

Contexte RP a écrit:
Afin de fêter sobrement mais dignement son centenaire, Merle a loué une salle des fêtes dans un quartier branché de Tokyo. Divisée en réalité en plusieurs pièces, chacune est décorée différemment pour proposer un peu de variété aux invités.
• Gothique : Drapée de tentures pourpres et de nappes noires sur les tables, cette pièce offre presque un avant-gout d'octobre. Lumière feutrée et bougies donnent la part belle à quelques éléments de décoration éparses dont la découverte peut surprendre. La musique provient de bandes originales de films d'épouvante, vin doux et hypocras y sont servis.
• Salade de fruits : La chaleur arrive et avec elle son envie de fruits et de fraîcheur. Colorée, cette ambiance rappelle aisément la saison estivale, de même que l'ambiance sonore et les boissons proposées. Le 'tit punch est toutefois peu corsé pour éviter des débordements.
• Détente : Atmosphère tamisée et couleurs pastels sont propices au calme et à la créativité. Cette pièce est à vocation reposante, avec des fauteuils et des livres à disposition pour ceux qui le souhaitent. La musique de fond est douce et légère, bien souvent du classique ou des ambiances naturelles, type salon de thé.
• Terrasse et jardin : Comme son nom l'indique, ce lieu se trouve en extérieur, avec mobilier de jardin et tout le matériel nécessaire pour faire un barbecue (et pour l'éteindre). Il y a même une petite piscine ! Ca tombe bien, il va faire beau. Ca ne sentirait pas la côtelette par ici ?

Contrairement à d'autres fêtes, l'alcool ne coule pas à flot bien que présent, et sera renouvelé avec 'modération'. Le buffet est en libre service, les plats correspondant aux thèmes. A l'image de Merle, l'entrée se veut libre et chacun peut choisir de venir costumé (sans thème  imposé) ou non. Des invitations ont été distribuées dans l'Agence Azazel, dans les boîtes aux lettres des appartements et dans les bars des alentours... Vous pouvez choisir la manière dont vous avez eu connaissance de cette fête.

Ne soyez pas étonnés de la manière dont je commence le RP. Faites comme chez vous !


Centième été
Que la fête commence !
Sur la porte de la salle ouverte est attachée une pancarte faisant écho aux dépliants qui ont circulé alentours. Le 21 juin, c'est l'été, mais pas que ! Merle, que vous le connaissiez ou non, fête aujourd'hui son centenaire. Evènement qui n'est pas rare mais qui mérite d'être noté. Surtout quand la fête est ouverte à tous et gratuite ! Les costumes sont encouragés mais pas obligatoires, afin de ne pas décourager ceux qui passeraient simplement par là et auraient envie de profiter de l'occasion pour s'amuser.
Les premiers invités découvrent les lieux, et rencontre bientôt celui qui semble être le principal intéressé. Méconnaissable dans son costume qui à échelle humaine ne peut qu'évoquer son nom sous la forme d'un
tengu blanc. Un merle.

Soyez les bienvenus !
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#2
Terminé22.06.19 18:41

Centième été
Que la fête commence !
Ce soir, je profite des lumières de la ville et de la chaleur ambiante. C'est surtout si agréable le vent qui caresse mon visage alors que la nuit tombe doucement sur la ville. Je m'arrête soudainement devant une salle qui m'attire de par ses lumières partout. C'est comme des millions de lucioles flottantes. Un sourire se dessine sur mon visage et je rentre à l'intérieur du bâtiment. Il y a déjà plusieurs personnes que je ne connais pas et j'entends parler d'un anniversaire. Oups... Est-ce que j'ai le droit au moins d'être là ? Et puis j'ai même pas de cadeau c'est vraiment moche... OH J'AI UNE IDÉE !...

Je remarque rapidement l'homme qui semble être le point clé de la soirée. Ca doit être lui, Merle. Son costume ne fait que me conforter dans mon intuition.
Je tente de me faire discret, et j'avoue que je commence un peu à stresser mais l'ambiance un peu détendue me permets moi-même de me détendre. Même lorsque j'arrive devant cette personne.
- Bonsoir... Je m'appelle Kaori, il paraît que c'est votre anniversaire ! Je... Je n'avais pas de cadeau alors je me suis permis de vous faire un dessin... J'espère que cela vous plaira et que vous allez passer une bonne soirée ! Bon anniversaire, je répète avec un fin sourire.
Je ne connais pas cette personne, mais j'ai toujours aimé les anniversaires et les cadeaux "fait maison". J'espère qu'il aime cela autant que moi.


dessin :


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#3
Terminé22.06.19 22:28


ft. les autres invités

Centième été

Que ce soit avant ou après sa mort, Chiara en avait fréquenté des bals, costumés ou non, et autres fêtes en tous genres. Elle appréciait le mélange de musique, de danse et de rencontres. Elle appréciait moins les intrigues qui avaient rythmé les trop nombreux événements de la sorte auxquels elle avait assisté de son vivant, mais celles-ci n'étaient à quelques exceptions près plus qu'un souvenir dans ce monde post-mortem.

Tout ça pour dire qu'elle avait aperçu l'invitation affichée un peu partout dans l'Agence et qu'elle avait décidé de se rendre à l'anniversaire de cette étrange personnage qui conviait une foule d'inconnu à la fête de son centenaire. Elle s'était renseignée à l'avance, bien sûr, et de brèves recherches avaient révélé que l'homme tenait un cabinet de vétérinaire et était également actif en fauconnerie. Puisqu'il fêtait son centième anniversaire, il possédait sans doute tout l'équipement nécessaire dans ces deux domaines. Par contre, elle soupçonnait qu'il devait aimer les animaux. Elle avait donc opté pour un cadeau ayant un lien avec ceux-ci: un carnet contenant diverses aquarelles représentant des animaux des quatre coins de la planète. L'artiste, une connaissance de l'Italienne, ne jouissait que d'une notoriété modérée, mais avait un trait léger et un goût prononcé pour les couleurs pastel qui donnaient à ses scènes un air surréel. Elle espérait qu'elle avait tapé juste, tout en sachant que le geste importait plus que le cadeau en lui-même.

Elle arriva à l'heure indiquée à l'endroit de la fête. L'invitation recommandait le déguisement, et la Florentine avait obtempéré... en un sens. De son point de vue, elle était habillée normalement, du point de vue de n'importe qui n'ayant pas vécu au quinzième siècle, elle portait un costume des temps anciens. Elle n'était pas la première à arriver, et elle mit un petit moment à trouver l'hôte de la soirée. Il était en compagnie d'un autre convive, mais ce serait sans doute le cas pendant toute la soirée. Elle s'approcha donc et profita d'un silence dans la conversation pour prendre la parole elle aussi.

« Navrée d’interrompre votre conversation, Signori. Il me semble que vous souhaiter un joyeux anniversaire est approprié. »

La deuxième phrase était adressée à leur hôte, tout de blanc vêtu. Elle lui tendit le carnet joliment emballé et esquissa une révérence comme elle l'avait fait des centaines de fois de son vivant. Après tout, elle en portait déjà la robe, autant jouer le jeu jusqu'au bout et adopter les manières de l'époque.


codage par Laxy Dunbar.


HRP :
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#4
Terminé23.06.19 2:59
Qu'est-ce que je fichai là ? J'avais envie de partir, mais dans un sens, c'était une opportunité rare. Oui, j'avais vu les flyers, et j'avais eu comme une boule de feu dans la gorge. Buffet à volonté, et pas mal de monde disponible. je m'étais dit que c'était le moment de faire une raffle, et taper un grand coup, mais pourquoi diable ai-je fait cela ?

Je ne pouvais pas entrer comme ça, il se pouvait que des gens me connaissent, et si tel était le cas, je risquai des ennuis. Regardant l'un des invités avec un demi-masque sur le nez, je lui pris en lui montrant la sortie, lui intimant le fait qu'il y avait quelqu'un le demandant. Je ôtai quelques dorures sur ce dernier, il était noir, parfait. Le positionnant sur mon nez, j'avais tout ce qu'il me fallait pour me fondre dans le décor. Oui, bien sûr, c'était sans compter sans mon accoutrement. Mais pour la forme, je décidai de prendre ce risque là.

J'étais relativement libre de mes mouvements, et le buffet, mes chers, valait à lui seul le déplacement. Soirée déguisée, quelle bonne idée. J'allais juste passer, prendre de quoi manger, sans avoir à payer quoi que ce soit, et puis c'est tout, regarder, captiver certaines probables victimes, que du bénéfice. Jusqu'à ce que je le voie. Là, abandonné sur le coin de la salle. Il devait faire partie du décor, et bon sang, que c'en était triste qu'il ne fut convié aux réjouissances. Vous pensez à quoi là? Je parlais du Shamisen qui était posé là sans propriétaire.

Cela faisait longtemps que je n'avais plus posé mes doigts dessus, et je me demandai si j'étais encore assez agile pour ce faire. Cependant, à peine eu-je le temps de faire un mouvement, qu'une personne me tira vers un lieu un peu plus sur élevé. C'est là, précisément là que je me posai la question: Qu'est ce que je fiche là!?Je m'éclairci la gorge, me souvenant que c'était une soirée d'anniversaire, pour les cent ans d'un vampire. Je ne connaissais ni le vampire, ni son entourage. C'était juste parfait. Deux autres personnes, un homme et une femme se posèrent à mes côtés. Ouf, je n'allais pas être seule. Que le diable emporte celui ou celle qui a abandonné son instrument. On me tendit un micro, brutalement, tout sourire.

Hum. Voici un petit récital, en guise de cadeau pour cet anniversaire..



Je voulais officiellement disparaître dans un trou de souris. Mais j'avais tellement envie de jouer de l'instrument, que je me laissai bien rapidement happée par les sonorités typiques du Shamisen. Ah que cela me faisait du bien de renouer avec celle que je fus de mon vivant. Finalement, c'est moi qui ait eu un cadeau. Autant en faire profiter tout le monde et faire une trêve d'une nuit. Ce soir, Amusons nous.
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#5
Terminé23.06.19 7:11

Centième été
Que la fête commence !
Les plumes descendant de mes épaules me donnent l'impression éphémère et délicate d'avoir réalisé un rêve. J'en suis loin mais mon humeur s'en ressent. Je profite simplement de la douceur de l'atmosphère et du duvet. Je sens mon visage détendu sur un sourire que je ne saurais feindre, et c'est lui qui accueille les convives.
Un à un, j'écoute le son de leur voix, m'inscris dans le thème de la soirée pour m'intéresser à leurs traits, ressent le prétexte pour toucher leurs vêtements. La plupart sont venus de manière fortuite, des inconnus. Cela m'importe peu. Autant de nouveaux visages à graver dans ma mémoire.

Puis un jeune homme m'aborde, hésitant. Très semblable à celui que j'étais. La main qu'il me tend est presque tremblante, et je la serre entre les miennes bien avant qu'il ne me remette son cadeau. Mes yeux ne mentent pas, je suis réellement heureux qu'il vienne me voir.


Merci d'être venu...

Puis mes doigts sentent le papier épais, le grain destiné à l'œuvre d'un artiste. Mes fossettes se creuses alors qu'ils l'ouvrent et que mes yeux découvrent le talent improvisé de mon visiteur. Je n'ai pas l'habitude de me voir. Encore moins par les yeux d'un autre. Je suis subjugué. Il ne le croirait peut-être pas, c'est mon premier présent. Je n'en attendais aucun.

C'est... superbe. Merci...

Sans y avoir réfléchi, je le serre déjà dans mes bras. Ma spontanéité n'est pas forcément la bienvenue, le pauvre semble extrêmement mal à l'aise d'un coup, même quand je garde un instant de plus mes mains sur ses épaules.
L'étreinte ne dure pas. Je le lâche tout à fait lorsqu'une voix féminine vient fort à propos interrompre mon effusion déplacée. Un souffle passé entre mes dents et ma langue. Bien que mon costume ne s'y prête pas, je réponds à sa révérence par un salut courtois, ma main gantée sur mon cœur battant. Un geste en provenance de ma propre époque.
Je me sens comme un enfant un soir de Noël, mais n'ai pas délaissé le jeune homme et son présent. J'ouvre d'une main fébrile le petit paquet, et découvre les esquisses à l'aquarelle. Mes yeux pétillent et je m'en rends compte quand ils se portent sur mon interlocutrice. Je frôle la peinture du bout des doigts, relief subtil et délicat.


Je vous remercie... En êtes-vous l'auteur ?

Un projet, une requête se dessine déjà dans mon esprit, quand le son pincé d'un instrument peu commun de nos jours remplace l'ambiance musicale de la pièce. Mes yeux se ferment un instant pour m'en imprégner, et le fin sourire qui orne mes lèvres ne fait que se creuser d'avantage. Que de talents. J'en suis reconnaissant.

HRP :
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#6
Terminé23.06.19 11:34

Centième été
Que la fête commence !
Je ne connais pas cet homme, mais je sens bien qu'il est heureux que je vienne le voir. Ces yeux ne peuvent pas mentir. Je me sens troublé et je rougis doucement et lui tend mon dessin. Je dois avouer que je m'incruste comme ça, tous le monde semble déguisés et moi je suis totalement normal... Mmmh au pire je suis déguisé en jeune Japonais (oui je sais, pathétique excuse...)
Le voilà qui regarde mon dessin et je me pince les lèvres, attendant son jugement. La soirée est si belle, peut être qu'il en aura rien à faire d'un fichu dessin fait à la va vite...

- C'est... superbe. Merci...

Soudainement il me prend dans ses bras et j'ouvre grand les yeux. Bon sang, je ne m'attendais pas à ca, mais j'ai l'impression que mon cœur va exploser. Un grand sourire se dessine sur mon visage et je lui rends son étreinte. Plus le temps avance, plus je me plais dans le monde des morts... Comment regretter de s'être suicidé quand je revis ainsi.

- Je... Je suis ravis que ça vous plaise. Le dessin est mon meilleur moyen d'expression et c'est merveilleux que cela vous touche.

Une dame fait alors son apparition, dans une robe magnifique, elle semble venir d'un autre siècle. Peut-être est-ce le cas... Je me recule un peu, ne voulant pas trop déranger leur conversation, même si je ne sais pas trop où aller... Alors je reste là, à observer son cadeau qui est splendide. C'est peut-être une pensée égoïste, mais j'ai hâte de fêter mon anniversaire à moi aussi.
Pas le temps de penser plus que de la musique traditionnelle se fait entendre. Cela me rend mélancolique, et je souris de nouveau. C'est si doux aux oreilles... Quand cela se termine, je me mets à applaudir avec frénésie tellement c'était beau. Même si c'était difficile j'aime mes origines et mes racines. Je vois que je ne suis pas le seul à offrir des cadeaux venant du cœur, c'est magnifique.


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#7
Terminé23.06.19 13:31


ft. les autres invités

Centième été

En voyant la manière quelque peu exubérante que leur hôte avait pour remercier certains des porteurs de présents, Chiara s'inquiéta un moment de subir le même sort. Elle avait beau s'être considérablement assouplie depuis sa mort, elle n'appréciait pas pour autant qu'un inconnu prenne de telles libertés avec elle. Heureusement, il n'en fit rien. Elle fut aussi ravie qu'il semble apprécier son cadeau, même si elle devait le décevoir à propos de ses capacités artistiques.

« Malheureusement non, je n'ai jamais été très habile avec un pinceau. »

Elle était capables de dessiner des paysages corrects au fusain, mais ses compétences en la matière s'arrêtaient là.

« Contrairement à d'autres. Ce dessin est superbe. »

Elle avait remarqué que l'autre interlocuteur de leur hôte s'était mis quelque peu en retrait et s'en voulait de l'avoir ainsi repoussé sans le vouloir. Elle espérait qu'attirer l'attention sur son dessin lui permettrait de réintégrer la discussion.

« Chiara Vecchietti, ravie de vous rencontrer. »

Des notes s'élevèrent d'un balcon assez proche d'eux, lui faisant tourner la tête dans la direction du son. À croire que les beaux arts n'étaient pas les seuls à s'être invités à cette soirée. Elle joignit ses applaudissements à ceux des autres quand les musiciens furent arrivés à la fin de leur morceau.


codage par Laxy Dunbar.
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#8
Terminé23.06.19 16:22

Centième été
Que la fête commence !

Mes paumes frappent l'une contre l'autre, à l'unisson avec celles de mes voisins directs. J'ai gardé les yeux mi-clos jusqu'à ce que le morceau ne s'arrête tout à fait.

Mes compliments à l'auteur. Mes yeux gris ont à nouveau trouvé l'italienne, appréciant le lustre de ses lourds cheveux bouclés. Aurais-je le plaisir de le rencontrer ?

Par crainte de paraître trop direct ou ingrat, mes lèvres se scellent sur ces mots. Ces planches feraient d'excellents tableaux, que j'imagine déjà sur les murs pastel. Leurs couleurs sont apaisantes et j'en apprécie la douceur. Hommes ou animaux en seraient réconfortés. Mais c'est à mon hôtesse que je dois cette délicate attention, et je ne souhaite pas la négliger en mentionnant un projet lointain.
A ses mots, mes doigts placent le portrait du jeune homme au dessus du carnet. Étonnamment je n'ai jamais douté qu'il soit de lui. Je suis touché par ces petites intentions plus que je ne peux me permettre de le montrer. Mes yeux se plissent dans sa direction, sa gêne ne venait peut-être pas du contact que je lui ai imposé... Ma peau goutte les aspérités du papier et je me laisse un instant emporter.


Merle Blanc. Mes yeux se rouvre lorsque je réalise. Et devant mes lèvres, mes doigts étouffent un rire, incluant le jeune homme dans mon observation. Vous le savez déjà.

Mon geste fait voler quelques plumes, fragile agression de mes sens. Alors je déploie mes ailes factices d'un air théâtral.

Wilkomme.*




* NdT : Ici, "Enchanté".
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#9
Terminé23.06.19 17:04

Centième été
Que la fête commence !
Lorsque la jeune femme me fait des compliments à son tour sur mon dessin, je ne peux m'empêcher de rougir tout en gardant ce sourire sur mes lèvres. C'est si agréable lorsque les gens sont gentils avec moi. C'est fou comme six mois peuvent détruire toute une vie.
Je me tourne vers elle et fais une légère révérence à mon tour. Je pense que c'est maladroit étant donné que je n'ai jamais eu à en faire avant. Je n'ai pu en voir que dans les films, mais j'espère qu'elle comprendra que je lui montre ainsi mon respect et que je la remercie pour ce si joli compliment.

- Chiara Vecchietti, ravie de vous rencontrer.

Se présente-t-elle.


- Merle Blanc. Vous le savez déjà.

Continue-t-il rapidement avec un rire qui réchauffe tout simplement le cœur.

- Euh... Je m'appelle Kaori Hirano. C'est un plaisir.

Ce qui est amusant, c'est que chacun de nos prénoms représente parfaitement nos origines. Que ce soit géographique ou alors ce côté animal et gracieux qui se dégage de notre hôte. Celui-ci déploie d'ailleurs les ailes de son costume et j'ouvre de grands yeux, totalement fasciné par le spectacle. Je me permets même de reculer et sort de nouveau mon carnet à dessin, faisant un croquis rapide afin de pouvoir le dessiner encore plus magnifiquement quand j'aurais le temps. Je pourrais en faire une toile magnifique avec le jeu de lumière et de couleur. Cet homme est fascinant, cet homme est beau même et il a une chance inouïe d'avoir autant de monde à son anniversaire. Peut-être que moi aussi je pourrais le célébrer et inviter tout le monde comme ça ? J'ai encore du temps avant de le préparer, peut-être qu'ils voudront bien venir. Mais en attendant je l'observe, cet homme, fasciné.

- On dirait un ange, je murmure sans vraiment m'en rendre compte.

Mince, mon filtre commence à ne plus marcher, ça m'a joué des tours lorsque j'étais vivant... Espérons que cela ne soit pas le cas ici [Event perso] Centième été 2929307098


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#10
Terminé23.06.19 20:35

Centième été
Que la fête commence !
Mes yeux clignent et se portent sur le jeune homme, Kaori, qui m'a adressé un magnifique compliment, presque malgré lui. Les mots ne comptent pas, l'air n'a fait que porter les émotions venant du fond de son cœur. Et c'est cela, que mes oreilles ont perçu.

Vielmols merci.* J'en ai perdu mon japonais. Les yeux plissés et les lèvres étirées, je me corrige. Vous me flattez.

Je n'ai jamais eu la prétention de m'identifier à un être céleste. Tout au plus un modeste animal, anomalie de la nature, et de profiter du toucher des plumes sur ma peau. J'écoute le son des traits qui apparaissent sur le papier, tantôt rapides et fins, tantôt longs et diffus. Immobile. Je mentirais si je niais être ému. J'ignorais pouvoir être la muse de quelqu'un, je savoure cet instant.
Posant une main de velours contre ma joue, mon seul mouvement si l'on exclut celui des plumes, je ferme les yeux. Différentes voix se détachent, différents corps me frôlent. La vie m'entoure, comme je l'ai souhaité. Le graphite s'estompe, et je laisse l'atmosphère s'insinuer en moi. Les bruits, les odeurs, les contacts. Délicieuses sensations. Si je suis présent pour chacun des convives, seuls deux sont venus me voir directement. Je ne les oublie pas.
Ma voix, embrun au milieu de la marée, soulève un sourire aveugle qui ne m'empêche pourtant pas de voir. Le souffle de mes pairs les rend plus proches qu'ils ne le seront jamais.


Je suis un bien mauvais hôte... Le salon de thé n'attend plus que vous.

Cette thématique m'est venue naturellement. Une ambiance calme et tamisée qui semble adaptée à la personnalité de mes deux interlocuteurs, discrets et sobres. A la mienne également. Je me ferais une joie de les accompagner si le devoir ne m'appelle ailleurs.




* NdT : "Merci beaucoup", en français alsacien.
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