Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

News

Personnages attendus

Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

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#1
Terminé24.02.18 22:09
Peter était dehors, gambadant joyeusement sous la pluie fine. On était au milieu de l’après-midi, et Peter était ravi du temps dehors. Evidemment, il faisait un peu froid, et on en ressort trempés. Mais… Après, on peut se faire un chocolat chaud, avec de la crème chantilly, et de la cannelle, et un marshmallow, et tout et tout. Et durant, on peut sauter dans les flaques et se laisser caresser par la pluie ! Le début de sa journée a été assez banal, vu qu’il s’est occupé de « son » groupe d’enfant, c’est-à-dire qu’il jouait avec eux, s’occupait de leurs problèmes (et vu le profil de certains des enfants, ce n’était pas aisé), et participait à la vie du bar.

Bref, rien de bien passionnant.

Il se promenait donc joyeusement le long de l’allée des cerisiers, qui étaient moins fréquentés en hiver. Il faut dire que des cerisiers nus, c’était un peu triste. Alors, se promener le long des cerisiers nus sous la pluie, ça pouvait paraître glauque. Et pourtant… La pluie était légère et fine, et le soleil brillait à travers les nuages, donnant une ambiance joyeuse à tout ceux qui mettaient un peu d’effort dans le fait de trouver de la joie dans la vie. Alors, pour Peter, tout était pour le mieux. S'il y avait eu trop de monde, ça n'aurait pas été très amusant. Même si, actuellement, il aurait préféré avoir quelqu'un avec qui jouer. Mais bon, mieux vaut changer ses désirs que l'ordre du monde, comme disait l'autre vieux.

Peter ne portait rien de particulier pour se protéger de la pluie, si ce n’est pas un sweat-shirt duquel il ne portait pas la capuche, comme pour signaler qu’il n’avait pas peur de se mouiller. Il prenait d’ailleurs un malin plaisir à sauter dans chaque flaque qui passait sur son chemin, finissant entièrement trempé mais joyeux. Il sifflotait et chantonnait, comme s’il était seul, supposant que personne d’autre n’irait se promener sous la pluie en hiver.  Il fut donc un peu surpris, mais heureux de voir une autre personne que lui sous ce temps. Non seulement il n’était pas seul, mais la personne semblait profiter de la pluie de la même manière que lui. Peter s’approcha donc, ravi de trouver quelqu’un d’aussi enthousiasme que lui à l’idée d’une promenade sous la pluie.

- Attention !

Et il sauta dans la flaque juste a coté d’elle, avec un grand sourire enfantin.
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#2
Terminé26.02.18 15:04
Tu apprécies n'importe quel moment de la journée. Qu'il fasse beau, chaud, froid, noir, non, peut-être pas noir, parce que tu ne vois rien, venteux, brouillard, étoilé, constellé, ah oui, ça c'est mieux que tout noir! Aujourd'hui n'est pas une exception, même que tu apprécies encore plus ce moment de la journée. Il semblerait que les nuages se sont grisonnés et ont décidé de se regrouper ensemble afin de cacher le ciel bleuté du reste de la ville qui est sous eux. Ils prennent même l'audace de faire tomber des gouttelettes dans la direction de ceux marchant sur le sol qui est sous eux justement! De la pluie! Autrement dit, de la pluie! Quelle joie! Tu trépignes d'impatience, tu sautilles même en observant cette température morose à travers ta fenêtre de chambre aux rideaux à peine tirés.

Plus tôt dans la journée, tu avais opté pour prendre une pause dans tes recherches infructueuses concernant tous faits et gestes qu'aurait pu avoir la Faucheuse pendant les derniers jours. Tu t'es alors prélassé dans les appartements, tu as été visiter les animaux et tu t'es empiffré dans un des restants qui était disponible dans le frigo. En ressassant les éléments de ta journée jusqu'à maintenant, tu repenses à tes déboires envers ton enquête.

Dire que tu avais même pris la peine d'acheter un déguisement incognito, avec le long manteau beige, les grosses lunettes et la grosse moustache, afin de t'approcher de quiconque serait en contact direct avec la Faucheuse. Durant cette remémoration, tu jettes un coup d'œil en direction de ton petit calepin ayant des motifs de parts de tartes aux multiples saveurs sur la couverture. Il traine là, sur ton bureau au dessus immaculé. Tu as un mince sourire et tu laisses échapper un bref soupir de découragement. Malheureusement, tu n'as pas retenu grand information dans ton calepin. Même que tu as perdu ton stylo il y a de cela quatre jours, donc, tu n'as plus rien qui puisse t'aider à tout coucher sur papier. Tu n'oses pas demander à tes colocataires de te prêter un crayon, tu as trop peur de le perdre aussi.

Tu secoues la tête et tu frappes tes joues de tes deux mains, mais pas trop fort pour ne pas te faire mal. Tu te dis qu'il faudrait que tu changes d'air afin de retrouver ta motivation et ta bonne humeur. Tu te redresses, tu enfiles ton imperméable jaune, tu enfiles aussi tes bottes de pluie vertes. Tu ne croises aucun colocataire sur ton chemin vers la porte d'entrée, donc, tu crois qu'aujourd'hui sera une journée où tu seras seule, mais que tu trouveras du bien dans cette journée. Ha, est-ce bien de préciser qu'il n'est pas nécessaire d'apporter ton parapluie? De toute façon, si la pluie devient trop intense, tu as une capuche sur ton imperméable. Très typique, pourtant très pratique.

Tu te diriges vers l'allée des cerisiers que tu n'as jamais encore vu en fleurs. C'est normal, puisque cela fait seulement quelques mois que tu es arrivée ici et que lorsque tu es arrivée, eh bien, c'était pendant la période hivernale. C'est dommage. Quoique tu te dis que les fleurs vont probablement apparaitre bientôt, ce qui te revigore tranquillement. Après quelques minutes – peut-être plusieurs, voire énormément de minutes? Tu n'as pas compté –, tu es à destination. Pour autrui, les branches presque noires et dégarnies donnent une impression de solitude. Pour ta part? Tu n'en sais trop rien et tu t'en fiches, tu n'observes pas dans leur direction. Ta mission, actuellement, c'est de trouver de bonnes flaques d'eau. Une fois qu'elles seront trouvées, tu les attaqueras de tes coups de pieds rugissants et elles ne pourront t'échapper ROAAAAAAAAAR!!

Tu gardes ton regard sur le sol dans le but de dénicher la perle rare. Puis, sans crier gare, lorsque tes yeux heurtent ton reflet, ils heurtent aussi un éblouissement. Tu plisses les yeux, tu lèves ta tête vers le ciel et tu constates que des parcelles ensoleillées se pointent le bout du nez. Décidément, de la pluie et du Soleil dans le même paysage, il ne faut que l'arc-en-ciel pour te redonner un sourire rayonnant sur le visage…même s'il est déjà présent. Encore plus gonflée à bloc, tu serres le poing, tu arbores une attitude déterminée et tu continues ta grand quête.

Soudain, un « Attention! » sort de nulle part. Non, ce n'est pas vrai, cela ne sort pas de nulle part, il provient de ta gauche. Tu n'as pas le temps de te retourner qu'aussitôt, tu entends un « SPLASH » et tu ressens de l'eau atterrir sur ton imperméable et un peu sur tes pantalons. Tu restes de glace pendant quelques secondes, tu bats des cils, tu tournes la tête pour croiser le regard amusé et le sourire d'un garçon qui semble du même âge que toi. Ou peut-être qu'il est plus jeune? Ou plus vieux? Pour l'instant, tu t'en fiches, puisque ton cerveau s'active à toute allure et ton propre regard devient illuminé. À 100%. Tu ouvres grand la bouche tout en formant un sourire et tu t'exclames vivement:

- T'as entendu ce splash?! C'était incroyable!! Tu as vu comment il y avait de l'eau dans la flaque??!



@Peter Pan
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#3
Terminé19.03.18 1:31
Bon.

D’habitude, Peter DETESTAIT considérer les autres personnes comme des petites choses trognonnes, en particulier ceux un peu enfantines. Parce qu’ils valent mieux que ça. Parce que ce sont des personnes généreuses, intelligentes et sensées. Comme lui. Parce qu’il est un enfant. Un jeune. Un être n’étant pas adulte, modèle de candeur, d’innocence et de chasteté.
Mais là, c’était dur. La fille en face de lui était rayonnante de joie, d’innocence, de candeur et de douceur. C’était comme de la barbe à papa pour l’âme, et ne fit que renforcer le sourire de Peter, qui la regardait droit dans les yeux. Le reflet se reflétait sur les boucles rousses de sa jeune ( ?) future camarade de jeux. Sa réaction à la « surprise » de Peter était parfaitement positive, et sa remarque conforta Peter dans sa première impression. Il avait en face de lui une boule d’amour et de joie, envoyée par le ciel, la providence ou une autre source de miracle. Il marcha dans l’eau pour se mettre en face d’elle, faisant rentrer encore un peu plus d’eau dans ses chaussures, qui n’étaient absolument pas imperméables.

« Il était hyper cool ! En plus, c’était une flaque bien remplie, donc j’ai pu faire une grooooosse éclaboussure ! »

Il regarda aux alentours, profitant du soleil brillant à travers les nuages, s’éblouissant légèrement sur une flaque. Il mit sa main au-dessus de ses yeux, pour se protéger du soleil, et approuva d’un hochement de tête la flaque, bien remplie. Il ne remarque plus, ni les branches sans fleurs, ni le froid, ni l’eau dans les chaussures. Pas plus qu’aux problèmes de l’Entrepôt, des problèmes d’amitié entre les uns et les autres, ou même qu’à la guerre ou la misère. Et pourtant, il s’y intéressait. Mais ce genre de moments le comblent totalement. Ils lui vident la tête, et lui permettent de se détendre un peu.

Il tendit donc l’index de sa main libre en direction de la flaque, l’indiquant à sa nouvelle amie. Clairement, une belle flaque. Evidemment, il n’y avait pas l’avis d’un flaquologue expert en matière de flaques, mais même un amateur pouvait décerner les flaques les plus optimales pour la pratique du splash à un niveau un minimum élevé.

« Tiens, regarde là-bas ! Il y a une bonne flaque, avec plein plein d’eau dedans ! Je te la laisse, mais fais un beau splash ! »

Peter parlait dans un anglais gamin mais irréprochable, avec un accent anglais qui semblait parfaitement naturel. Il faut dire que ne pas savoir faire l’accent anglais quand on est soi-même anglais serait un brin ironique. Et surtout, il le faisait pour mettre à l’aise la personne en face de lui, qui parlait un anglais lui aussi british.

Ses exigences pour le splash étaient de fausses exigences, évidemment. Qu’importe le splash qu’elle allait faire, il allait l’encourager. Parce qu’il n’y a pas de mauvais splash, quand on y met de la joie ! Et la fille en face de lui suintait la joie par tous les pores la peau.

Peter restait néanmoins curieux d’en savoir plus sur sa nouvelle partenaire de jeu. Surtout que c’est précisément le genre de personne avec qui il aimerait passer du temps, et de même pour pas mal de gens dans l’Entrepôt, il suppose. Autant lui demander directement, non ? Il l’observa donc tranquillement, jouant avec ses cheveux du bout des doigts, s’amusant avec une mèche mouillée de ses cheveux blonds, quasi-machinalement.

« Au fait ! Moi, c’est Peter Pan. Et toi ? Comment tu t’appelles ? Tu fais quoi dans la vie ? Parce qu’on pourrait être super amis tous les deux ! »

C’était peut-être un peu tôt pour dire ça, certes. Mais … Elle avait le profil idéal pour devenir une très très bonne amie. Voir même pour participer à l’Entrepôt, qui sait ?

« Ah, et si tu te demandes, oui, je suis le vrai Peter Pan ! »

Clin d’œil de sa part. Cette révélation avait souvent un certain effet sur les personnes autour de lui. Et vu le profil de la rousse … Elle allait probablement apprécier.
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#4
Terminé05.04.18 18:41
- Poppy! Poppy! Mais qu’est-ce que tu fais? Atte----

Je me retourne. Il est déjà trop tard. Aux yeux de ma mère, le mal est fait. En tout cas, moi, je trouve que ce n’est pas un mal du tout. En fait, j’adore même ce que je suis en train de faire! En voyant la température aujourd’hui, j’avais tellement anticipé le moment où on allait me débrancher un peu pour que j’essaye d’aller à l’école pour la troisième fois cette semaine. Je veux dire, il pleut dehors! Il pleut! J’habite dans un coin de l’Angleterre où il ne pleut pas nécessairement tout le temps, donc, je veux en profiter! J’adore ressentir les gouttes sur mon manteau et sur mes cheveux. J’aime ça essayer d’attraper l’eau gouttelée avec ma langue, puisque l’hiver, on me retient encore plus de sortir quand des flocons descendent doucement du ciel.

Donc, voilà. Je face maintenant face à ma mère, elle qui est à l’abri sous le petit toit menant à l’entrée principale de l’hôpital. Elle a les bras croisés, elle a les sourcils froncés, elle tape du pied. Elle semble attendre mon père, c’est lui qui a le parapluie, mais il l’a oublié dans ma chambre. Elle n’est pas comme moi; elle n’a pas l’air d’aimer la pluie. Je me demande bien pourquoi. En tout cas, elle renchérit, comme chaque fois que je peux sortir dehors et qu’il pleut.

- Poppy Albert, reviens ici, tout de suite!! Tu vas attraper froid!

Je lui réponds par un grand sourire et un ricanement. Je ne lui montrerai pas ma fatigue soudaine, je veux qu’elle me laisse faire!


***

Il est à comprendre, par ce souvenir, que tu ne t’es jamais souciée de l’opinion des autres concernant la pluie, pas même celle de tes parents. Alors, présentement, tu ne te soucieras même pas de la réaction qu’aura le jeune homme. Quoiqu’en réalité, en voyant sa réponse à ta question, tu espères que ton sourire peut devenir encore plus gigantesque. Tu es tellement contente de voir que quelqu’un partage ta passion des flaques que tu hoches frénétiquement de la tête à ces propos en faisant des « Uh-huh, uh-huh! ». D’ailleurs, par après il te propose d’aller faire un « Splash » toi-même dans une autre flaque plus loin.

Tu formes un rond parfait avec ta bouche ouverte, tu assimiles ce qu’il te demande. Immédiatement, tu le regardes avec un air semi-sérieux, tu hoches une fois de la tête comme si tu avais compris son ordre, tu esquisses un sourire déterminé. Tu te places en position de course et, sans attendre, tu t’élances. Une fois à la bonne distance, tu lances un « HEEEEERE I COME! » et tu sautes dans les airs. Si seulement tu pouvais faire un saut vertical de 240 cm; tu épaterais toute la galerie! Mais bon, tu te contentes d’un saut normal d’une adolescente de 16 ans et tu atterris à merveille dans la flaque. L’eau s’échappe sans crier gare du trou dans le sol et s’agrippe à tes bottes et à ton manteau. Tu rigoles beaucoup tout en observant, du coin de l’œil, le garçon qui revient en ta direction. Tu lui dis de ta voix éternellement trop forte :

- C’était géééééénial! Tu as l’œil pour ça!

Enfin proche de toi, le jeune homme se présente. À son nom, tu figes et tu écarquilles les yeux. Surtout qu’il a pris la peine de préciser que oui, c’est bien le seul et l’unique Peter Pan qui se tient devant toi. Tu lâches un souffle coupé (un gasp, en d’autres termes) bien ressenti et tu commences à regarder partout. Ça, ça veut dire que ton cerveau s’est activé à cent miles à l’heure et que tu essayes de formuler des phrases, des idées, des questions.

- Mais, mais, mais, tu es Peter Pan! Tu existes! Alors ça veut dire que tu, tu peux, huh, tu peux voler? Tu peux voler et toucher les nuages? Tu as rencontré Capitaine Crochet? Mais, attends, pourquoi tu n’es pas sur ton île? Que s’est-il passé? Es-tu perdu? Mais, huh, je eeeeeeeeeeeeeeeh ???

La pauvre, tu es tellement surprise par la révélation de ce jeune homme que tu as tout oublié le reste de la phrase de Peter, surtout ses propres questions. Il va falloir être patient, Peter. Car, en ce moment, tu ne fais que penser à l’histoire que tu as vu maintes fois en film (et aux suites qui ne valent pas vraiment la peine, sauf une ou deux) et qui met en vedette Peter Pan. C’est incroyable! Maintenant, tu veux tout savoir!


@Peter Pan
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#5
Terminé18.04.18 22:15
Peter regardait avec un grand sourire la jeune fille. Une véritable boule d’énergie et de joie, toute en sourire et en bonne humeur. Ses yeux pétillaient quand il parlait, et … Il aimait sincèrement ça. Ce mélange de candeur et joie, c’était précisément ce qu’il recherchait !  Principalement parce que c’est ce qu’il manquait à beaucoup, selon lui. Avec la curiosité. Ce qui ne veut pas dire qu’il allait snober les autres car ils ne le sont pas, non. Mais la présence de cette jeune fille lui apportait une certaine fraicheur. Même sa manière d’aller dans les flaques le faisait sentir. D’autres auraient préférés faire un petit saut dedans, pour ne pas le vexer vu que c’est lui qui a proposé, ou un simple plouf. Mais elle, tout son être semblait être dedans, corps et esprit. Elle prit de l’élan et courut avant de sauter dans la flaque, avec un grand cri. Avec sa détermination, elle aurait méritée de faire une vague, un tsunami, un tremblement de terre !

Mais il n’y eu qu’un splash. Un joli splash, malgré tout, que Peter regarda avec attention avant d’applaudir la prestation, avec enthousiasme, un peu trop longtemps même. Elle lui cria, même si sa voix ne semblait pas avoir d’autre volume possible, qu’il avait l’œil pour ça, ce qui lui fit pouffer légèrement de rire.

« Bravo pour ton saut, il était magnifique !  Eeeet… Qui sait, peut être que je suis un grand flaquologue ? »

Qu’est ce que cette boule d’innocence pouvait faire là ? Ici, il y avait plein de dépressifs, de traumatisés de leurs morts, avec une race de haineuses … Et elle était là, à respirer la vie ! Enfin.

Autant que puisse le faire une mort.

Comment a-t-elle pu mourir ? Et être assez malheureuse pour avoir une place ici ? Il pencha la tête, l’observant. Quelqu’un lui a-t-il fait du mal ? Est-elle morte dans un accident ? Il ne voulait pas vraiment savoir. Parce que … Et bien, ça lui faisait un peu mal rien que de penser qu’elle aille pu mourir une fois. Et pendant ce temps, elle respirait encore la gentillesse, l’émerveillement, la douceur. Rien que son nom avait suffit à lancer la machinerie de l’esprit de la jeune fille, lui coupant le souffle et lui relançant l’esprit. Pendant ce temps, Peter l’observait toujours, émerveillé par son émerveillement. Puis le flot de ses questions commença à se déverse pour ne pas s’arrêter. Il y avait bien une fin technique à sa phrase, certes. Mais on sentait qu’elles avaient simplement trop de question pour savoir lesquelles poser sur le coup. évidemment, il avait l’habitude de recevoir un flot de question sur son identité, après avoir révélé son nom. Mais il prenait à chaque fois un malin plaisir à y répondre, quitte à romancer un peu le tout. Un peu.

« Je peux voler ! Mais si tu te souviens bien du film, ou du livre, du saurait que j’ai besoin de poussière de fée pour faire ! Et pour avoir de la poussière de fée, j’ai besoin de … ? »

Il attendit une seconde ou deux la réponse, comme dans un dessin animé pour enfant.

« Clochette ! Elle existe vraiment ! Je te la présenterais bien un jour, mais elle est un peu timide. Mais elle vient parfois à l’entrepôt pour faire des cours et raconter des histoires avec moi. »

Il s’approcha d’un arbre, avec un grand sourire, et prit une branche par terre, la tenant comme une épée.

« Et pour le reste … Oui, j’ai déjà touché les nuages, et rencontré le capitaine Crochet ! Et même bien plus que ça ! »

Il fit quelques mouvements de branches dans les airs, comme s’il se battait contre des ennemis invisibles.

« J’ai combattu des pirates et des bandits ! »

Il escalada un cerisier qui lui semblait assez solide pour soutenir son poids en quelques mouvements, sans difficultés.

« J’ai vu des océans enragés et des montagnes paisibles ! J’ai exploré des cavernes, traversé des oasis et traversés des villes fabuleuses au quatre coins du monde ! »

Maintenant sur sa branche, il continua son combat contre ses ennemis invisibles, le visage ruisselant de pluie à cause des branches secouées au passage.

« Je ne me suis jamais perdu. Pour être perdu, il faut rechercher un endroit. Et tout ce que je recherche, c’est l’aventure, le nouveau, l’inconnu ! De l’Indonésie à l’Amazonie, de Paris à Taiwan, de Brazzaville à Cuba, j’ai cherché de nouveaux enfants à sauver, de nouveaux méchants à punir, de nouvelles choses à apprendre ! De nouvelles histoires à connaitre et à partager, de nouveaux sourires, de nouvelles lumières pour mes journées !»

Il jeta sa branche haut dans les airs, avant de sauter de l’arbre en direction de Poppy, atténuant la chute avec une roulade, couvrant son haut de boue, et laissant une trace sur sa joue.  Et finalement, il arriva juste en face de Poppy, qu’il regardait avec un grand sourire. Il leva la main, sans regarder, et la branche atterrit dedans.

Avec ce genre de mise en scène, il faisait de son mieux pour être à la hauteur des attentes qu’on pouvait avoir pour LE Peter Pan.

« Et, pour me reposer, je rentre sur mon île, au large de l’Angleterre. Pas loin de l’ile de Man, tu connais ? J'ai remarqué que tu avais l'accent anglais. Et, en ce moment, je suis à Tokyo pour revoir des vieux amis, et avoir de nouvelles choses à faire. Et je m’occupe des enfants perdus d’un peu partout, en donnant parfois des cours. »

Il fit un clin d’œil à Poppy, avant de lui tendre la branche-épée.

« Et maintenant, à ton tour de parler. »

Se rendant compte qu’il pouvait être UN PEU intimidant de parler de sa petite vie après ce récit très romanesque, il l’encouragea un peu, posant sa main sur son épaule.

« Surtout, n’hésites pas, même si tu n’as pas grand-chose à raconter. Il faut bien une introduction à toute histoire ! Et puis, surtout, tu m’intéresses ! Alors raconte moi ton histoire. Et tout ce que tu voudras ajouter qui te semble important ! J’ai tout mon temps pour toi ! »

Si vous n’aviez pas compris, la jeune fille avait réussi à rendre Peter fan d’elle en quelques phrases.

@Poppy Albert
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#6
Terminé07.05.18 16:34
Le fameux, le célèbre, le mythique Peter Pan prend parole. Tu aimerais t’asseoir sur le sol pour l’écouter, mais tu sais que tu te retrouveras le derrière tout plein d’eau si tu décides de prendre place sur la terre qui reçoit actuellement toutes les gouttes d’eau de cette température qui jaillit des nuages au-dessus de toi. Plutôt, tu gardes toute ton attention sur ce qu’il te raconte. Il te parle de la fée Clochette, tu retiens cette information immédiatement, puisqu’il a parlé d’un endroit qui n’a jamais été mentionné dans les nombreuses versions de son histoire. Puis, il commence à te raconter des aventures et des prouesses qu’il sait faire. Tu ne peux empêcher un « woaaaaaaah » qui s’échappe de tes lèvres, entrouvertes par la surprise qui t’assaillit, lorsqu’il décide de grimper avec fluidité dans un arbre tout en continuant sa description orale de ses péripéties. Tu le suis du regard, tu ne peux pas fuir ni ignorer sa prestance, tu es subjuguée par ce qu’il explique avec si grande facilité. Tu es émerveillée, tu voudrais tant aussi toucher les nuages, et voler, et voyager partout dans le monde, et traverser des forêts amazoniennes, et sauver des personnes, et combattre des méchants, et bouger, et, et, et, et…

Il fait une roulade, il se redresse devant toi et rattrape aisément la branche qu’il a lancée dans les airs. C’est l’avertissement que son histoire est terminée. Aussitôt, ta réaction est d’applaudir frénétiquement tout en conservant ta bouche grande ouverte (étirée d’un sourire) et en continuant de faire un « Woaaaaaaaaaaaaaaaah ». Tu interromps cet onomatopée pour reprendre ton souffle et c’est au même instant que le très grand (pas en taille nécessairement) Peter Pan te parle de l’île de Man, de Tokyo et, enfin, de la proposition de te présenter à ton tour. Tu assimiles toute l’information qui défile dans ta tête; il semblerait qu’il faudrait secouer ta tête pour tout bien replacer! Tu évites de le faire pour ne pas arroser Peter Pan pour cause de tes cheveux mouillés…quoiqu’il a une trace de boue sur la joue, ça pourrait la nettoyer. En la remarquant, tu oublies pour un moment tout ce qu’il vient de te dire. Tes yeux s’arrondissent. Puis, tu ris de ton rire cristallin en fermant les paupières. Tu tends tes deux bras; avec le gauche, tu saisis le bâton et, avec le droit, tu essuies avec ton poing la trace qui réside sur le visage de Peter (tu ne le frappes pas, précisons-le, tu ne fais que mettre ta main en poing afin que l’action se fasse plus facilement!). Tu rajoutes :

- Quelle vie fantastique! Wouah! Et tu as même du maquillage pour conclure ton histoire avec brio, hihi!

Puis, tu te souviens de ce qu’il t’a demandé. Tu figes. Ah, oui, c’est vrai, tu dois te présenter. Tu n’as pas encore dit ton nom? Sacrée Poppy. Tu seras toujours incorrigible. Alors, sans crier gare, tu te tiens bien droite, tu déposes tes poings sur tes hanches et tu…en fait, tu gèles encore. Que peux-tu dire? Allons, allons, il doit bien y avoir une anecdote à raconter? Quelque chose qui ressemble à…un conte de fées? Parce que Peter Pan, c’est comme un conte de fées, non? À moins qu’il ne soit le personnage d’une simple histoire et non pas d’un conte? Tu n’as jamais su réellement la différence entre ces deux formes d’histoires. Tu te creuses les méninges pour te rappeler ne serait-ce qu’un seul souvenir. Enfin, tu as un éclair. Oui, tu vas lui dire ça! Donc, tu dégèles, tu as un sourire déterminé et tu lâches :

- Enchantée, cher Monsieur Peter Pan! Permets-moi de me présenter convenablement : Miss Poppy pour vous servir! Je n’ai jamais vécu de grandes aventures comme toi, mais je me dis que je pourrais être une très bonne aventurière! Quand j’étais plus jeune, je voulais être une pirate, mais, tu sais, pas le mauvais genre de pirate comme Crochet, mais, hm, plutôt comme, tu vois, heu, le bon genre, un peu comme Robin des Bois, c’est ça! Ou comme toi, en fait! Et, heu ----

Soudain, ta mémoire s’enclenche et te glisse à l’oreille le mot « Clochette ». Tu arrêtes ton flot de pensées (et ton monologue en même temps), tes yeux pétillants reviennent à la charge et tu sursautes en lançant un « Ah! » bien audible. Tu pointes le bâton en direction de Peter et tu t’exclames :

- Tu m’as dit que Clochette est là! Mais tu m’as parlé d’un entrepôt! C’est quoi, en fait? Et, ah, pendant que j’y pense, j’ai déjà été sur l’île de Man en voyage, mais juste une fois, hein, mais oui, je ne t’ai jamais vu! Tu y vas souvent? Existe-t-elle ici aussi, dans le monde où nous sommes présentement? Ou bien parles-tu de l’île sur le monde des…le monde des…Vivants?

Ton cœur se serre légèrement en prononçant ces mots, mais tu tentes de balayer ce sentiment hors de ton esprit.

@Peter Pan
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#7
Terminé04.06.18 2:19
Pour raconter une histoire, il faut non seulement un bon conteur, mais aussi un bon public. Un public attentif, enthousiaste, qui fasse pleinement parti de l’ambiance de l’histoire. Et sa nouvelle amie était définitivement bon public, ce qui remplit Peter de joie. S’il avait l’habitude de voir des grands yeux émerveillés posés sur lui, cela ne rendait le moment moins appréciable, d’autant plus qu’elle semblait particulièrement innocente pour son âge. Ça le changeait des enfants traumatisés par les adultes, et par la vie en générale en fait, dont il avait à s’occuper tous les jours. Elle, elle est … Une sorte de grande enfant. Ou plutôt, une enfant qui n’a jamais grandi à l’intérieur. Et ça, ça lui faisait très plaisir.

Finalement, une fois ses cabrioles finies, il attendit sa réponse, ou plutôt ses réponses, espérant enfin en savoir un peu plus sur sa nouvelle amie. Il était heureux d’avoir fait bonne impression, avec le côté un peu héroïque voir cliché de sa présentation. Mais après tout, quant on est un personnage de conte, comment en faire trop ? Et son amie… éclata de rire, plutôt que de répondre à ses questions. Pas un rire moqueur, ni un rire forcé, mais un rire franc et pur qui fit apparaitre un grand sourire sur le visage de Peter, qui secoua la tête légèrement. Et voilà l’image de la légende sérieuse et supposée badass qui s’écroulait. Un badass, ça ne rit pas ! Mais quand on est Peter Pan, ça n’a rien de choquant de rire. Il n’est pas non plus le Capitaine Crochet ou Barbe Rousse. Son image, heureusement, n’allait donc pas en être dégradée aux yeux de la jeune fille. Evidemment, ça pouvait paraitre un peu futile, de vouloir préserver son image en face de quelqu’un. Mais Peter avait surtout peur de décevoir s’il n’était pas à la hauteur de son personnage. Et clairement, il ne pouvait pas se permettre de décevoir la personne en face de lui. Et celle-ci profita sournoisement de son moment de distraction pour non seulement lui prendre son bâton, mais aussi pour lui caresser la joue avec le poing, à la surprise de Peter qui se toucha la joue doucement juste après, un peu surpris et rougissant légèrement. Après une seconde, il comprit qu’elle lui avait enlevé de la boue de sa joue. Et lui qui voulait soigner son image, voilà qu’il se faisait nettoyer le visage. Il se permit un éclat de rire, remuant la tête. Eh, il avait essayé. Mais la fille n’en semblait pas moins impressionnée ou enthousiaste. Elle semblait même amusée. Il se permit donc un éclat de rire, se moquant de son propre ridicule en se frottant la tête.
Il fit donc un pas en arrière avant de faire une courbette exagérée, saluant son public, avant de répondre avec un grand sourire.

« J’espère qu’il m’allait bien ! »


Il avait probablement des traces de boue dans son dos et dans ses cheveux. Il commença d’ailleurs à jouer avec ses mèches blondes, rendues un peu plus sombre et compactes à cause de la pluie. Un tout petit peu de boue, mais rien de grave. Il préféra se concentrer sur la personne en face de lui, qui mit quelques instants avant de prendre la parole, prenant visiblement très à cœur sa présentation. Enfin, il était mal placé pour dire ça, au vu de son numéro d’escalade précédent.

Monsieur.

Monsieur.

Il tiqua sur le mot. Il n’était pas un monsieur, mais un enfant ! Admettons, un adolescent physiquement. Mais en aucun cas un monsieur ! Si l’usage du mot n’était évidemment pas sérieux, il leva malgré tout un sourcil sur le moment, par réflexe. Mais, évidemment, il n’allait pas non plus réagir dessus, d’autant plus qu’il avait enfin une opportunité d’en savoir plus sur elle, la dénommée Poppy. Elle semblait curieuse, vouloir partir à l’aventure, complètement adorable et être quelqu’un de profondément bon. Enfin, à première vue. Peter remercia mentalement Disney pour le film sur Peter Pan, qui lui a permis d’avoir une bonne image pour la jeunesse plutôt que celle un peu tordue du livre originel.

Peter pensa à répondre, mais elle eut d’un coup un regain d’énergie, pointant le bâton en sa direction, sans qu’il n’y aille rien de menaçant derrière. Et elle enchaîna les questions sur sa vie, sans faire de pauses. Curieuse, en plus de tout ça ! Que demander de plus ? Peter commençait vraiment à voir du potentiel en elle. Pas qu’il jugeait les autres enfants sans potentiel, attention ! Mais ils étaient pour la plupart renfermés sur eux même, à vouloir jouer les adultes et faire les grands sans s’intéresser aux choses autour d’eux … Mais Poppy, elle, elle avait le profil d’une aventurière. En fait, elle était un peu comme lui. Avec moins d’expérience, évidemment, mais… Mais elle avait l’innocence, l’ingénuité qu’il aurait aimé pouvoir garder pleinement et entièrement.

Alors, lorsqu’il sentit une once de tristesse dans le regard de Poppy, il se sentit personnellement touché. C’est qu’il est empathique, le Peter. Alors, il préféra s’occuper directement de ça. Par expérience, et par curiosité.

« Je parle de celle dans le monde des morts. Et… Est-ce que tout va bien, Poppy ? »

Il s’approcha, pour la regarder dans les yeux avec un grand sourire qui cachait difficilement qu’il se faisait du souci pour elle. Mais au vu du nombre de personnes dont il avait eu à s’occuper… Il savait à peu près comment réagir.

« Tu sais, si on arrive ici, c’est que… On n’a pas eu une vie très très drôle, sur terre. Bon, où qu’on a été mordu. Mais… Dans tous les cas, c’est toujours un sacré gros choc. Je peux comprendre que tu ne souhaites pas m’en parler, et je ne vais pas insister si tu me dis que ça va aller. Mais… Si t’as besoin d’en parler. Je parais peut-être un peu bête parfois, mais je pense pouvoir au moins t’aider un peu quand ça va mal. Alors si ça ne va pas bien, ou si tu as des problèmes avec ta nouvelle, du moins je suppose, condition… N’hésite pas. D’accord ? »

Maintenant, il faut lui redonner le sourire ! Il se pencha légèrement dans sa direction, avant de tapoter du bout du doigt le nez de sa nouvelle amie.

« Boop. »

Si ça pouvait aider à la faire se sentir mieux, il n’avait aucune raison de ne pas le faire ! Et, afin de tenter de la faire se sentir un peu mieux, il répondit aux questions ensuite, pour changer de sujet, bien qu’ayant été clair sur le fait qu’ils pouvaient en parler si elle le désirait.

« Alors… Pour répondre à tes questions, effectivement, Clochette est là ! Mais c’est une fille un peu solitaire, même si elle vient pour raconter des histoires à l’entrepôt quand je le demande gentiment. Mais, qu’est-ce que l’entrepôt ? Si tu veux, c’est un peu comme l’île des enfants, mais ici, au Japon ! Imagine un grand entrepôt, peuplé uniquement par des enfants, géré par des enfants ! Il y a des jeux, on peut dessiner sur les murs, faire du sport, faire tout ce qu’on veut ! Vivre là-bas, c’est comme vivre dans un parc d’attraction ! Et puis et puis et puis, t’as des toboggans partout, et des paillettes, et des balançoires ! Et tu peux y aller quand tu veux ! »


Sur le coup, il s’était un peu emporté, mais il était vraiment excité d’en parler. Après tout, c’est sa maison, une bonne partie de son boulot, et potentiellement l’un des meilleurs endroits pour vivre sur terre. Et s’il pouvait donner envie à Poppy de venir le voir de temps en temps là-bas…  Eh, ça ne pourrait pas faire de mal.

« Tu sais, Poppy, t’as le profil parfait pour une aventurière ! Tu m’as l’air déterminée, courageuse, curieuse, et je n’ai aucun doute sur tes capacités à te faire des amis partout dans le monde ! Peut être que sur le plan physique, tu devrais t’entrainer un peu, à la limite. Mais ça, c’est plutôt facile ! De plus, on part rarement seul à l’aventure, donc tu peux toujours trouver des gens pour faire, bah… Tout ce qui est compliqué à faire quand on n’a pas beaucoup de force. Si tu te demandes, être pirate, c’est drôle au début, mais on se lasse rapidement du bateau. En plus, les pirates, c’est rarement gentil. En plus, sans vouloir te vexer, je ne suis pas un pirate. Enfin, j’espère. J'suis plus proche d'un ... D'un aventurier ! Ou d'un super-héros !»

Il marqua une pause. Dans le livre, il est EFFECTIVEMENT à un moment un pirate. Après avoir tué le capitaine crochet. Et commencé à devenir méchant. Définitivement, la version Disney le mettait plus en valeur.

« Dans tous les cas, je sens un graaaaand potentiel en toi ! Et je ne dis pas ça pour te faire plaisir ! Tu sembles avoir toutes les qualités requises. Tu disais que tu voulais l’être plus jeune… Mais aujourd’hui, est-ce que c’est toujours le cas ? Est-ce que, au fond, tu ne rêverais pas de la grande Aventure, avec un A majuscule ? De voir tout ce que tu n’as probablement pas eu le temps de voir, de ton vivant ? D’apprendre tout ce que tu n’as jamais eu le temps ou les moyens d’apprendre ? Et pas comme à l’école, hein ! Apprendre en s’amusant, en vivant des choses ! »


Il accompagna le tout de grands gestes avec les bras, lançant probablement des gouttelettes sur Poppy, ce qui ne changeait pas grand-chose avec la pluie. Il était peut-être un peu trop énergique, mais c’était clairement le genre de sujet qu’il aimait, et qu’il aimerait faire partager ! Après, évidemment, il n’allait pas la forcer ou quoi que ce soit. Mais ça serait bête qu’elle fasse comme tout ceux qui passent leurs vies à Tokyo, sans jamais sortir ou s’intéresser au monde autour d’eux. Peter savait convaincre, et surtout ouvrir les possibilités aux yeux de la jeune fille. Ses yeux pétillaient d’excitation, et ses bras restèrent en suspend quelques secondes en l’air, comme si sa phrase restait, elle aussi, en suspend dans l’air. Ou comme s’il demandait un câlin de la part de quelqu’un. Peut être de la pluie, qui commençait à s’intensifier un peu, tandis que les nuages se teintaient au loin de noir. Mais le froid de la pluie n’allait pas suffire à refroidir son enthousiasme !

@Poppy Albert
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#8
Terminé07.07.18 1:23
Le grand Peter Pan s’approche de toi. Uh-oh, il a remarqué que tu n’allais pas bien. Subitement, tu ramènes tes bras vers toi en tenant tes avant-bras. En fait, tu vas bien, mais, hum, disons que l’idée du monde des Vivants t’a attristé un bref instant. Ce qui n’aurait pas dû arriver dans la conversation que vous avez, toi et Peter. Tu veux qu’elle reste gaie, tu désires garder le sourire, tu ne veux pas que cela mène à une autre situation où tu auras à retenir tes larmes et à dire que tout va bien et que ce n’est pas nécessaire d’en parler. En plus, c’est vers cela que Peter se dirige avec ses paroles. C’est une bonne personne. Il s’inquiète pour toi, c’est gentil. Par contre, tu voulais profiter de la pluie aujourd’hui, moins rendre le paysage morose en t’amusant dans les flaques, comme c’était prévu. Au moins, il ne te force pas pour que tu lui racontes ce qui s’est passé dans ton…ton ancienne vie, oui, voilà. Il est compréhensible sur ce point. Mais bon. Tu ressens la retenue des larmes qui surgit. Ça y est, il va falloir que tu parles.

Oh. En réalité, tu n’as même pas à faire ou dire quoi que ce soit. Il te touche le bout du nez avec son doigt et sourit, tout en lâchant un petit « boop ». Il recule. Si tes bras pouvaient tomber, ils le feraient à cœur joie. Plutôt, tu les laisses pendre là où ils devraient se positionner en position repos. Tu entrouvres la bouche pour contenir ta surprise, tu attrapes le fixe sur le visage de Peter. Puis, en un éclair, tu éclates de rire. Alors là, tu lui es reconnaissant. Enfin quelqu’un qui comprend qu’il est mieux de rester positif et de ne pas apporter des éléments négatifs par une si belle journée! Enfin une personne qui sait comment te changer les idées! Un peu comme tes amis dans ton ancienne chambre. Vraiment, au risque de répétition, tu es reconnaissante envers ton nouvel ami.

Une fois ton rire calmé, tu écoutes attentivement ce que Peter Pan a à te raconter. Il parle d’un entrepôt où il y a pleins de jeunes et d’activités, il parle de la fée Clochette, il parle d’un parc d’attractions. Tu es fascinée par tout ce qui peut s’y retrouver. Ah bon? On peut y aller quand on veut? C’est génialissime! Tu rêvasses à ta visite prochaine dans cet entrepôt et tu espères faire de belles connaissances comme celle que tu viens d’avoir.

Enfin, il te propose l’impossible possibilité. Tu es émerveillée, tu sautilles discrètement sur place, tu suis des yeux les gestes de ton interlocuteur, tu participes même en serrant les poings et en bougeant aussi un peu les bras. Tu laisses les mots s’intégrer dans ton cerveau, tu imagines des tonnes de scénarios qui s’offrent à toi, tu perçois bien le potentiel, TON potentiel qu’il est en train de promouvoir. Tu es emballée par l’idée. Tu réagis directement lorsqu’il termine son discours en parlant de ta voix bien sonore :

- Woaaah! Merci! Le grand Peter Pan voit un potentiel en moi! Woaaaaaaah!

Tu poursuis en déposant ton index sur ton menton et en levant les yeux vers la droite en biais.

- Il est vrai que j’ai toujours voulu être une aventurière. Que l’aventure m’appelle beaucoup! Depuis que je suis toute petite que je me dis qu’un jour, je pourrai partir toute seule, ou avec mes parents, et que je pourrai explorer le monde. Maintenant que je suis ici, on dirait que je pourrais, justement, faire ce tour du monde sans problème. Absolument sans problème! C’est tellement génial! Seulement…seulement…

Tes yeux se dirigent vers le sol lorsque tes réflexions t’amènent au point principal de ta réponse. Que veux-tu réellement? Est-ce vraiment ce que tu veux devenir plus tard? Penses-tu sincèrement que c’est là où tu veux aller? Dans ton esprit, un gros « Non », noir sur fond blanc, fait son apparition. Tu cherches tes mots, tes yeux s’agrandissent. As-tu vraiment changé d’avis depuis? Depuis quand, en fait? Que s’est-il passé? Habituellement, les gens chercheraient longtemps pour la bonne réponse. Mais pour toi, c’est immédiat. C’est sans arrière-pensée. C’est instantané. Et tu en es heureuse. Alors, tu continues.

- Seulement, maintenant que je suis ici, j’ai une autre idée en tête. Mon objectif d’aventurière n’est pas complètement disparu, mais j’ai trouvé autre chose. Autre chose qui fait battre mon cœur très fort, comme lorsque j’aime quelque chose énormément. Et je suis décidée à suivre ce but.

Un grand coup de vent s’élève en même temps que tu perds ton regard dans celui intrigué de ton nouvel ami, le célèbre Peter Pan. Les mèches rousses de ta crinière entourant ton visage se perdent dans la bourrasque qui vient de faire irruption dans votre conversation et s’envolent dramatiquement pour te cacher la vue. Serait-ce un signe quelconque pour ce que tu t’apprêtes à lui révéler ? Tu ne sais pas. Cette simple pensée te donne un sourire déterminé et mystérieux. Décidément, tu ne pensais pas que tu serais sérieuse de la sorte aujourd’hui. Bref, tu serres les poings et tu termines ta lancée de façon résolue :

- Je veux devenir la prochaine Faucheuse. Et je vais l’être!

Tu penches la tête sur la droite et tu fermes les yeux pour permettre à ton sourire contagieux de s’agrandir.

@Peter Pan
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#9
Terminé14.08.18 18:18
Finalement, elle ne parla pas de ses problèmes. Oh, évidemment, Peter était curieux à propos de cette fille : qu’est ce qui la rendait triste, et pourquoi ? Il aurait pu insister, tenter de trouver ce qui lui était passé par la tête pour la rendre triste en une si belle journée. Mais, si ça lui permettait de garder le sourire, Peter était prêt à mettre sa curiosité de côté. Après tout, ils pourraient bien en discuter à un autre moment, dans une autre ambiance : mais actuellement, le temps était à la pluie et aux rires, pas aux larmes. Et donc, Peter sourit simplement pour répondre à son éclat de rire.

Le terme « le grand Peter Pan » fit tiquer ce même « grand Peter Pan ». Il n’aimait pas ce genre de surnom, même s’il jouait beaucoup sur l’aura mythique que pouvait avoir ce nom sur les enfants. Après tout, il n’est pas un grand ! Mais il ne s’en offusqua pas, et répondis humoristiquement en mettant sa main au-dessus de la tête de Poppy, comme s’il voulait comparer leurs tailles respectives, puis en faisant volontairement passer sa main au-dessus de sa tête, comme si Poppy était plus grande que lui, avec son large sourire habituel.

« Eh, j’suis pas grand ! »

Puis, elle commença à réfléchir à haute voix sur sa proposition. Et la réponse apparu très rapidement, avant même qu’elle le prononce clairement. Non, elle ne voulait pas. Peter ne se vexa évidemment pas, et préféra écouter sa nouvelle amie avec attention. Qu’est ce qui pouvait bien lui refuser ce genre d’offre ? ça devait être quelque chose d’extrêmement important ! Il garda les deux oreilles grandes ouvertes, et les bonnes. Il mit même ses mains dans son dos afin d’éviter de jouer avec, c’est pour dire ! Tentative bien vite avortée, car il joua quand même avec. Mais l’intention était là !

Et finalement, la révélation tomba, et en même temps qu’un coup de vent qui fit s’envoler sa crinière rousse. En temps normal, il aurait été admiratif de ce moment particulièrement bien exécuté, de son regard droit et déterminé, bref, de cette mise en scène digne d’une héroïne de dessins animés. Mais ce fut plutôt le contenu de la révélation qui le fit réagir. La prochaine Faucheuse ? Mais … C’est possible, ça ?

Oh, évidemment, il n’allait pas briser ses rêves, d’autant plus qu’il n’avait aucune idée de comment pouvait bien fonctionner la faucheuse. Une entité surnaturelle ? Un nom cachant plusieurs identités ? On pouvait évidemment se faire des films. Mais personne n’avait visiblement rien de concret sous la main. Evidemment, il leva un sourcil en réaction à cette révélation, les yeux grands ouverts et la bouche en O. Mais sa bouche forma rapidement un rictus, tandis que son regard passa de la surprise à l’intérêt. Un objectif impossible, hm ? Il aimait ça. Et finalement, il lui répondit avec un grand sourire.

« Woaaaaaah ! ça, c’est une révélation ! Et un sacré but ! Néanmoins … »


Il se pencha en sa direction pour se mettre à son niveau, tout en la regardant dans les yeux. Il semblait un peu plus sérieux, même s’il gardait un petit sourire tout doux.

« Je pense que tu es au courant que ça ne va pas être facile, et que pour le devenir, ça va prendre du temps. Etre faucheuse, ça ne doit pas être facile tous les jours. Tu dois voir des trucs sacrément tristes parfois, et tu dois probablement savoir comment faire pleeeeein de trucs ».

Sur le coup, on aurait pu croire qu’il comptait briser son rêve. Mais Peter n’est évidemment pas comme ça. Oh, non. Peter, il ne perd pas le nord.

« Et donc, il ne faut pas penser à ça comme un objectif direct. J’veux dire, c’est pas comme si ça allait être demain, ou que tu avais une liste de connaissances spécifiques à avoir pour devenir faucheuse. Tu peux faire des recherches, et tu dois probablement en faire, sur comment fonctionne une faucheuse, mais … Je doute très sincèrement que tu trouves beaucoup d’informations sur comment ça fonctionne. Je veux dire, sans compter les légendes urbaines. Je me trompe … ? Bref, tu as du temps devant toi. Et donc … Ne considère pas que partir à l’aventure est une fin. Quelque chose qui te limite. Qui t’empêche de poursuivre ton but. Ça pourrait même être un moyen d’avancer dans sa direction ! Après tout, s’il y a des choses sur les origines de la Faucheuse, c’est probablement très très vieux, et donc dans des endroits mystérieux ! Et ça te ferait rencontrer plein de gens ! Et tu apprendrais plein de choses vachement importants pour devenir une faucheuse en voyageant ! »

Il redressa finalement, toujours souriant mais aussi pensif, les yeux regardant sur le côté. Puis, après une seconde, il commença à caresser une barbe imaginaire, montrant qu’il était en pleine réflexion. Il avait l’impression d’un peu trop pousser Poppy à faire ce qu’il ferait lui-même. Oh, évidemment, ce qu’il proposait pourrait lui plaire, et lui apprendre plein de trucs ! Mais elle pourrait aussi refuser pour d’innombrable raisons. Ou, encore pire, elle pourrait se forcer juste pour faire plaisir à un personnage sorti d’un film Disney ! Ce qui n’était pas du tout le but. Il doit l’aider dans ses projets, pas faire une projection. Et … Il s’était peut-être un peu laissé emporter aussi. Il devait donc peut être proposer quelque chose de plus modéré.

« Pour autant, tu as peut-être déjà une idée précise de ce que qu’il faut faire pour avancer en direction de ton but. Ou que tu n’as simplement plus envie, pour le moment, de voir le reste du monde. Tu sembles être relativement récemment arrivée, donc … Si c’est le cas, ça se comprend totalement. Après tout, être ici, c’est déjà une aventure en soi ! Et il y a des trucs à savoir que tu ne connais peut-être pas encore, et qu’il est important de connaître pour n’importe qui, surtout une future faucheuse ! Donc déjà, est-ce que t’es au point sur comment les choses fonctionnent ici ? Les nécromanciens ? Les zombies ? Les vampires ? On parle anglais depuis tout à l’heure, mais tu maitrises les bases en Japonais ou … ? Oh, et qu’est ce que tu as visité à Tokyo, et à l’agence ? »


Peter C’était déjà beaucoup plus accessible comme questions, et les réponses pourraient permettre à Peter de l’aider. Car … Il ne fallait pas non plus trop lui vendre l’aventure comme un moyen d’obtenir des informations pour devenir faucheuse, au risque de la décevoir. Sur les dernières questions, cependant, Peter était certain de pouvoir compléter ses connaissances ! Et, évidemment, il comptait le faire d’une manière plus amusante qu’avec de longues explications.

«Si ce n’est pas le cas, on pourrait simplement chercher autour ! Après tout, il y a déjà pleeeein de trucs à voir ici. Et tu serais probablement plus à l’aise si on partait à l’aventure dans Tokyo, avec un logement et tes amis pas loin, qu’à l’autre bout du monde ! »


Ça ne serait pas le prochain Indiana Jones, évidemment. Mais ça pourrait être drôle ! Et c’était probablement plus adapté pour Poppy, du moins pour l’instant. Chasser les dragons au cure-dents, ce n’était pas pour tout de suite.

@Poppy Albert
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#10
Terminé19.12.18 3:10
Tu te sens bien. Tu as su révéler quelque chose que tu n’as jamais su réellement révéler à autrui depuis que tu es ici. Bien sûr, il n’est pas facile de pouvoir introduire ce sujet de conversation, surtout dans les circonstances actuelles pour lesquelles tu vis dans ce Tokyo que les Vivants ne connaissent pas. En effet, il est rendu très rare d’entendre quelqu’un poser la fameuse question « Que veux-tu faire lorsque tu seras plus grande? ». Si une personne te l’avait posé, tu aurais répondu comme tu venais de répondre à Peter. Et c’est pour cela que tu es heureuse que cette situation ait mené à ce partage de ton rêve, de ton objectif ultime. Surtout que c’est nul autre que Peter Pan qui connait, désormais, ton souhait le plus cher. Il est certain qu’il sera un allié hors pair!

Enfin, sa réaction surgit. Il semble intrigué par ta déclaration, puis il devient un peu plus sérieux que depuis le début de votre rencontre. Il te lance alors les mots que tu avais besoin d’entendre sans nécessairement savoir qu’il était nécessaire de les entendre. Il te dit que cela va prendre du temps, que tu devras affronter des moments plus durs, plus tristes, et qu’il faudra que tu récupères énormément d’informations afin d’être fin prête à devenir une remplaçante, sinon, une aide extrêmement utile à Celle que tu admires tant. Ainsi, tu l’écoutes te raconter toutes les phrases qui étaient essentielles pour toi. Tu assimiles toute l’information que ton cerveau peut capter et rajouter dans ta mémoire. Pendant que tu lui prêtes une oreille attentive, ton sourire s’est dégradé, mais il est encore là. Il survit aux mots qui pèsent sur ton cœur. Oui, Peter Pan a raison. Cela n’arrivera pas de sitôt. Oui, tu as besoin de comprendre cela.

Puis, il te propose de commencer doucement à recueillir les connaissances qui te seront utiles, et ce, en combinant ton désir de devenir la Faucheuse et ton désir de partir à l’aventure. Au moins, il te suggère d’y aller tranquillement, une étape à la fois, et cela commencerait avec le Tokyo où vous vivez tous les deux. Dès lors, il te pose plusieurs questions. Quand tu les réceptionnes, ton visage semble devenir abruti, un peu comme un otarie qui n’a pas l’air d’avoir les fils qui se touchent dans son crâne (devinez la référence). Eh bien, en l’écoutant, tu te confirmes intérieurement que tu vas avoir un long chemin à faire avant de te rendre à la ligne d’arrivée. Cela te fait rigoler légèrement. Ensuite, tu tentes de te souvenir de toutes les questions qui ont été balancées.

- Heeeeeeu, eh bien, jeeeee…Je ne sais pas encore parler le japonais, héhé…

Déjà, premier aveu lancé. C’est un bon départ. Tu te grattes le derrière de la tête en riant un peu bêtement. Tu conserves ton sourire pour continuer sur ton élan.

- Je sais qu’il existe des nécromanciens et des zombies, j’ai un zombie qui m’a très bien averti sur le sujet, je suis méfiante envers les nécromanciens, je ne dois pas me faire berner, ça je le sais. Quoique j’ai un ami qui fait des potions et il est très gentil…Pour les vampires, j’ai un grand frère, Lynel, qui est un vampire, mais il est très gentil et j’ai appris à ne pas avoir peur de lui! Et j’ai visité beaucoup, beauuuucoup d’endroits dans Tokyo, mais je n’ai pas encore tout visité. Je connais, d’ailleurs, un bon endroit où ils vendent du pain au raisin qui est vraiiiiment bon! Et je connais aussi un endroit où je peux chanter à tue-tête, le karaoké! Ah, et l’Agence, je la connais du bout de mes doigts…ou presque ; j’aime me promener de blocs en blocs pour pouvoir créer de nouvelles amitiés et je crois beaucoup de personnes, hihihi!...Mais pas tant la Faucheuse…

Bon, tu as encore évacué toutes tes idées tourbillonnant ton esprit. En espérant que Peter saura tout attraper à temps et qu’il ne sera pas trop perdu par ton flot de paroles. En y réfléchissant, tu te rends compte que tu as tout de même de bonnes bases. Peut-être pas là où c’est nécessaire, mais elles y sont. Tu regardes ton nouvel ami sans flancher et tu songes à l’apport qu’il pourrait amener dans ta quête. Pourrait-il faire partie de ton aventure? Tu aimerais beaucoup que cela soit le cas. Depuis tout à l’heure que tu ne fais que bien t’entendre avec lui. Il serait vraiment dommage qu’il disparaisse. Résolue, tu t’approches de lui, peut-être un peu trop près, et tu plonges ton regard saphir dans le sien. Toi aussi, tu prends un ton un peu plus sérieux et tu lui dis :

- Est-ce que tu voudrais m’aider à découvrir les lieux que je ne connais pas? Et d’apprendre les langues que je ne sais pas parler? Et les tâches que je pourrais compléter afin d’être une meilleure candidate pour être la Faucheuse? Est-ce que…est-ce que tu pourrais m’aider s’il te plait?

Tes yeux brillent par ta détermination, mais aussi par les gouttes qui continuent de tomber et de tapoter gentiment tes vêtements, tes cheveux de flamme, tes joues rosies, ton front de pêche.



@Peter Pan

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