Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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#11
Terminé31.12.18 19:38
Peut être qu’il y était allé un peu trop fort sur les questions pour la pauvre jeune fille qui lui faisait face, qui semble d’ailleurs être légèrement perdue pendant un instant. Eh, si quelqu’un lui faisait la remarque, il répondrait que c’était pour tester sa mémoire. Mais qu’importe ! Il écouta ses réponses attentivement, curieux de savoir ce qu’il pourrait faire pour aider sa nouvelle amie, voir simplement mieux la connaître.

Il l’écouta donc répondre à ses questions dans l’ordre, hochant la tête régulièrement pour montrer qu’il suivait. Il avait les bras croisés, et ses yeux d’un bleu pâle étaient plongés dans les siens tandis qu’un large sourire, mélange de joie, de fierté et de curiosité, éclairait son visage. Elle devait avoir une bonne mémoire, malgré son air un peu tête-en-l’air. De plus, elle semble quand même avoir des bases : elle connait les différentes espèces, certains dangers potentiels, et des lieux intéressants. Elle n’est donc pas laissée à son sort, ce qui est plutôt rassurant. Elle ne parle certes pas anglais, mais qu’importe ? Avec un peu de pratique, ça viendra rapidement. Au moins, elle ne risque pas de devenir une chimère ou membre d’un groupe bizarre, si elle a des amis et connait un peu les lieux. Peter lui sourit donc à pleinement dent, visiblement heureux pour elle. Avec toutes les personnes malheureuses à cause de leurs morts ici, c’était un plaisir pour lui de voir quelqu’un d’aussi joyeux et innocent ! Tout ceci soulève la question de la mort de son amie, mais c’est clairement le genre de sujet qui demande de prendre son temps. Si elle est heureuse et n’y pense pas, il n’y a aucune raison de creuser le sujet !

-Des pains aux raisins super bons ?! Woooah, tu me le montreras ?

Il semblait tout excité par l’idée de manger une bonne pâtisserie moelleuse, et ce fut donc le seul point qui le fit réagir. Les priorités de Peter sont discutables, mais … Il n’était pas le genre de personne à écarter la possibilité d’avoir quelque chose de bon à manger, surtout que trouver des bons pains aux raisins était difficile. C’est non seulement pas une pâtisserie particulièrement populaire au Japon, mais pas non plus populaire dans les pays qui en font, car toujours éclipsé par son rival mortel : le pain au chocolat, tyran du petit déjeuner et du goûter.

Finalement, elle s’approcha de lui en le regardant dans les yeux. Elle était … Proche. Mais ça ne dérangeait pas Peter le moins du monde, et il arrêta de croiser les bras pour se pencher dans sa direction, prêt à l’écouter. Et, lorsqu’elle commença à parler, Peter fit une petite moue, retroussant sa lèvre inférieure comme s’il cherchait à contenir un rire ou un sourire. C’était son tic quand il voyait quelque chose de mignon. Il avait appris à plus ou moins contrôler ses tics, mais là ? Elle était… Définitivement adorable. Tellement adorable qu’il dû reprendre sa respiration avant de répondre. C’est que, malgré tout le temps qu’il a passé avec des enfants, il n’est toujours pas immunisé contre ce genre de personne, le Peter.

-Je… Bien évidemment ! Ce serait un honneur pour moi que d’accompagner et de fournir ma modeste aide à Miss Poppy, future faucheuse !

Puis, il éclata d’un petit rire cristallin et posa sa main sur son épaule, les yeux toujours plongés dans les siens. Bien évidemment qu’il souhaitait l’aider ! Quel genre de monstre pourrait lui refuser quelque chose ? Oh, s’il avait la tête reposée, il aurait pu penser à une manipulation de sa part ou quelque chose dans le genre. Mais là ? Il tombait en plein dedans. Il faut dire qu’il avait un bon présentiment sur elle. Ou plutôt, qu’il voulait croire en cet ilot d’innocence et de joie. De son autre bras, il commença à faire des grands mouvements.

- Poppy, c’est décidé, tu es mon amie ! Et ça veut dire que je ferais tout ce qui est dans mon pouvoir pour t’aider, que ça soit t’apprendre le japonais, te montrer tous les endroits cools aux alentours ou encore t’aider dans tes projets ! Il y a tellement de trucs à faire ! Je pourrais te montrer l’entrepôt, parce que c’est trop bien comme endroit, le parc d’attraction… Ou bien faire des crêpes ! C’est bon les crêpes. Et simple à faire. Tu as déjà fait des crêpes ? J’en mangeais souvent à une époque ! Oh, on pourrait prendre une glace ! ça te ferait pratiquer ton japonais ! Et pour le reste ... Même si je ne suis pas certain de comment, je t’aiderais dans ta quête, promis !

Une fois tout ceci évacué, Peter repris son calme en secouant la tête, secouant ses cheveux blonds comme le blé, envoyant quelques gouttes d’eau sur Poppy.

-Il faudrait que je te donne un moyen de me contacter, si je veux pouvoir t’aider en cas de besoin ! Voyons voir… Je pourrais te donner mon numéro. Ou mon adresse. Tu me diras, c’est pas bien compliqué, si tu veux m’envoyer une lettre, tu peux l’envoyer à l’entrepôt. Car, euh... J’ai pas du tout envie de te perdre de vue !

Les joues de Peter étaient légèrement roses, et un sourire traversait son visage d’un coté à l’autre. Malgré la pluie et le froid, la joie d’avoir une nouvelle amie (Et quelle amie !) lui réchauffait le cœur.

@Poppy Albert
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#12
Terminé02.01.19 16:29
Une bonne nouvelle dans tout ce que tu viens de déverser, c’est que Peter semble tout aussi émerveillé que toi qu’il existe un endroit où ils font des pains au raisin. Tu hoches furieusement de la tête quand il te demande de lui montrer une prochaine fois. Tu as alors des souvenirs très vifs de ta grand-mère qui t’apprenait sa recette et, une fois que vous aviez créé votre magnifique pain, elle prenait un thé earl grey et prenait le temps de t’écouter raconter ta journée. Tous ces souvenirs sont de l’époque avant que tu ne te retrouves à l’hôpital. Par la suite, ta grand-mère apportait de temps en temps du pain au raisin et buvait un thé earl grey dans un thermos. Son regard bienveillant, par contre, s’était échappé dans les longs couloirs du bâtiment hospitalier et il était plutôt remplacé par des yeux assombris, attristés, incapables de camoufler le désarroi que ressentait leur propriétaire. Néanmoins, malgré ces images gravés dans ton esprit, tu préfères conserver que le positif et le bon goût de ce genre de pain.

~ Revenons au temps pluvieux à l’extérieur, mais extrêmement ensoleillé dans le cœur de Poppy.~

Une fois que tu quémandes de l’aide de la part de Peter, il te répond par la positive. Il conclut même sa réponse en te nommant future Faucheuse. À ces mots, tu ne peux empêcher de serrer les poings, de lâcher un petit *gasp* et d’agrandir ton sourire au point de montrer tes belles dents propres. Le célèbre Peter Pan savait comment te parler, il faut croire, car dès lors, tu as l’impression que tout est maintenant possible. Que tu peux réaliser ce que tu veux. Que rien ne pourra t’arrêter. Tu te sens invincible, surtout lorsque tu sais que tu as un ami qui sait ce que tu veux et qui va t’aider à y aller jusqu’au bout. Le sentiment de joie qui déborde de ton cœur se dégage dans ton aura, puisque Peter rit, puis te déclare que tu es officiellement son amie. Ensuite, il parle d’une promesse de t’aider, comme une confirmation complète et rassurante, et il mentionne des crêpes et une glace. Tu as envie de saliver juste à y penser. Pouvoir partager de bons moments culinaires en compagnie de cette personne, c’est une excellente idée et tu as tellement hâte que ces jours arrivent.

Ah, le grand Peter Pan te parle de rester en contact pour que vous puissiez planifier ces journées d’aventure. Il n’a pas tort, il faut bien que vous puissiez vous revoir sans que cela soit constamment des coïncidences! Certes, tu apprécies beaucoup comment la coïncidence d’aujourd’hui s’est déroulée, mais tu ne peux pas toujours retourner parmi les cerisiers; d’autres lieux t’appellent! Donc, tu réfléchis au meilleur moyen de pouvoir garder contact. Voyons, as-tu un téléphone? Il te semble que oui, seulement, tu ne l’avais jamais réellement utilisé auparavant. La raison est que la majorité de tes connaissances se trouvent dans les appartements de l’Agence et tu te promènes tellement souvent qu’il n’est plus nécessaire de garder ton téléphone portable avec toi. Tu n’as plus ton numéro en mémoire, malheureusement, et cela te dérange légèrement. Comment faire pour qu’il puisse avoir ton numéro? Hmmm.

Soudain, tu as une idée, une solution plutôt. Pendant ta réflexion sur le portable, tout ton corps s’était mis en position réflexion (main tenant le menton, tête doucement penchée, yeux fermés, sourcils froncés, cordes vocales entonnant un « hmmmmmm » bien sonore). Sans crier gare, tu te redresses, tu rouvres les yeux et tu lèves ton index afin de montrer que tu as une ampoule qui s’est allumée dans ton cerveau. Tu déclares :

- J’ai un téléphone portable, donc, je peux te donner mon numéro. Je ne l’ai juste pas avec moi, donc, il va falloir aller à l’Agence pour que j’aille le chercher et que je puisse te le donner! Si cela ne te dérange pas! Mais, ne t’inquiète pas, nous n’irons pas simplement là-bas, j’ai une petite idée derrière la tête.

Pour peser tes mots, tu t’éloignes de lui en sautillant une dernière fois dans les flaques d’eau et en tourbillonnant sur toi-même. Tu ris un moment et, enfin, tu termines ta tornade en direction de Peter. Avec un regard amusé et un sourire accueillant, tu rajoutes :

- Et si nous commencions notre périple tout de suite? Je t’invite à la pâtisserie dont je te parlais tout à l’heure!

Tu lui tends la main sous ton imperméable jaune, cette couleur qui représente très bien les chauds rayons du Soleil imaginaire qui réchauffent ton âme actuellement. À présent, le monde t’est accessible plus grandement que jamais, et ce, grâce à la nouvelle amitié que tu viens de créer.


@Peter Pan
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#13
Terminé03.01.19 18:47
Peter regardait avec un mélange d’amusement et de fascination les expressions faciales de la jeune fille. Elle n’avait aucune retenue ou ironie, ni même jeu d’acteur. Ses expressions étaient à la fois exagérées et spontanées, sans aucun filtre : on pouvait quasiment lire ses pensées sur son visage, sans pour autant qu’elle soit stupide ou d’autres choses. Elle rayonnait simplement d’innocence. Peter l’observait donc avec un grand sourire, la tête légèrement penché et l’air un brin pensif, comme s’il avait en face de lui un curieux animal particulièrement amusant. Et, lorsqu’elle eut enfin une idée et le manifesta par un grand bond, il sursauta avant de rire à de sa propre réaction. Ce qu’il avait l’air stupide, à l’observer comme ça ! Mais on peut bien lui laisser ce plaisir. Malgré tout le temps qu’il a passé avec des enfants, il n’a que rarement eu l’occasion de voir des moments d’innocence comme ceux-là. Avec tous les enfants traumatisés qu’il y a ici, ce qui est parfaitement compréhensible vu qu’ils ont souvent perdu leurs parents, c’est logique. Et ne parlons même pas de ceux ayant eu une mort particulièrement sombre. Et d’autres … N’ont pas d’excuse, mais sont de véritables sadiques, des sortes de petits chats adorables prêt à tuer des souris pour le plaisir. Enfin, ici, il n’est pas possible de tuer grand-chose … Mais ils trouvent des alternatives, ces sales gosses.

Tout ça pour dire que Poppy est une véritable exception à ses yeux, une sorte de modèle vivant de ce que devrait être, selon lui, une âme d’enfant. Peter n’était pas aussi expressif qu’elle là-dessus, peut être par timidité et probablement par habitude, mais il avait une sorte d’admiration pour la personne en face de lui. Elle était quasiment un modèle pour lui, tout ça pour une chose dont elle ne se rendait elle-même probablement pas compte. Il se sentait partagé entre une envie de lui faire découvrir le monde et celle de la laisser insouciante : mais ce n’était pas à lui de faire les choix à sa place. Et, qui sait, peut-être qu’elle arrivera elle aussi à combiner les deux ?

Il écouta donc sa réponse avec attention, et fut vite rassuré : il allait pouvoir la revoir. Sa politesse le fit sourire : il avait promis de l’aider, et voilà qu’elle s’inquiétait du fait que ça aurait pu le déranger de l’accompagner jusqu’à l’Agence. Mais elle avait visiblement une idée derrière la tête, comme s’il avait besoin d’une justification pour l’accompagner ! Ce qui ne l’empêcha pas d’être curieux de ce qu’elle avait à proposer. Et elle s’éloigna avec un grand sourire, sautillant dans les flaques en tourbillonnant. Faisait-elle durer le suspense ? Ou souhaitait-elle simplement profiter encore une fois des flaques avant de quitter l’allée ? Qu’importe ! Il n’était pas là pour jouer les devins. La proposition de sa nouvelle amie lui fit faire un petit « gasp » avant de faire apparaitre un grand sourire sur ses lèvres. Non seulement elle lui donnait de quoi occuper le reste de sa journée, mais allait aussi lui permettre d’avoir une pâtisserie ! Et, après le froid de la pluie, l’idée d’un pain aux raisins craquant fraichement sorti du four suffisait à le faire saliver. Mais même sans ça, il serait venu, car voir la jeune fille en imperméable jaune soleil lui tendre la main avec un innocent sourire suffisait à le réchauffer du cœur à la tête.

Et donc, Peter sauta à pieds joints dans la flaque pour la rejoindre.

-Des pains au raisins et des péripéties ? Avec ça, je serais prêt à te suivre jusqu’à l’autre bout de la terre ! Je t’aiderais à faire la commande en japonais, pour joindre l’utile à l’agréable. Mais même sans, je t’aurais accompagné avec plaisir. C’est ce que font les amis, non ?

Et il lui fit un clin d’œil complice, avant d’attraper le poignet qu’elle lui tendait.

-Allons-y !

Et il commença à marcher en direction de l’agence, entrainant avec lui sa nouvelle amie en sautillant dans les flaques, la pluie ruisselant sur eux gaiement ; car aucun mauvais temps ne pouvait éclipser le rayon de soleil roux qui illuminait son visage actuellement.
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