Shisha no natsu matsuri (死者の夏祭り)

SHISHA NO
NATSU MATSURI

Une nouvelle journée de travail venait de commencer pour le jeune infirmier. Le soleil était à peine levé, mais Hyun-Su était déjà préparé pour partir à l'infirmerie. La nuit d'avant fut aussi courte que les précédentes, quelques cernes se dessinaient sous ses yeux pour démontrer de sa fatigue. Ce n'était pourtant pas ce qu'il allait l'arrêter. Il prit le déjeuner seul, ses colocataires étant toujours en train de dormir. Une fois que cela fut fait, il put quitter l'appartement le ventre plein et une boîte à bentō dans la main. De longues minutes s'écoulèrent et après une longue marche, le Coréen fut enfin arrivé à bon port. Toutes ses affaires furent rangé à leur place. Sans attendre, il alla se perdre dans l'armoire pour récupérer sa blousse qu'il enfila par dessus sa chemise. Le vêtement était frais et il sentait la fleur, elle venait d'être lavée. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Sa journée de travaille pouvait commencer.
De nombreux patients se succédèrent. Certains venaient pour trois fois rien, juste un petit rhume ou une petite brûlure, puis il y avait des cas un peu plus important. A la vue des fantômes qui attendaient dans le couloir, Hyun-Su savait qu'il en aurait jusqu'à très tard. Dans un soupire, il appela son nouveau patient, qui eut un petit rire. Quand le regard de l'infirmier croisa celui du malade, un sourire se dessina sur les lèvres de celui-ci. L'homme aux cheveux châtains clairs était un patient qui venait souvent pour cause d'allergie, mais il avait aussi confié beaucoup de ses problèmes aux jeunes Coréens. A force de ce voir, ils étaient devenus bon ami.

« Dites moi Sensei, vous pensez aller au festival ? »

L'interrogation fit pencher la tête au fameux « Sensei ». Dans un petit rire, son ami sortit une affiche pliée en quatre de sa poche et il la montra à l'intéressé. Sans se faire prier, Hyun se mit à lire la fameuse affiche du festival. C'est alors que ses yeux s'illuminèrent. Un festival ! Un vrai festival japonais ! Cela faisait des années qu'il n'en avait plus vu un alors que c'était un des truc qu'il préférait le plus dans la culture nippon.

« Merci de m'en avoir parlé ! Je pense que je vais y aller ! Enfin, je veux y aller! »

Le patient se mit à sourire face à la réaction de son médecin attitré, il était heureux d'avoir pu lui rendre service. C'est alors que le carnet du médecin se tourna une nouvelle fois vers le patient pour lui demander quelques choses.

« Et vous ? Vous y allez ? »

Un petit rire se fit entendre suivit d'une réponse immédiatement de la part de l'homme.

« J'aurais bien aimé y aller avec vous, Sensei, mais je dois travailler ce jour-là. »

Face à cette réponse, Hyun-Su fit un peu la moue, ce qui fit à nouveau rire son ami. Après une consultation un peu longue, les deux hommes durent se quitter et l'infirmier retourna à son travail. Comme il l'avait prévu, il eut fini tard.
Le lendemain, le Coréen prit le temps d'aller à une boutique traditionnel pour aller s'acheter un nouveau Kimono. Il savait parfaitement que pour un festival, il devait porter un Yukata mais il préférait largement les kimonos. De temps en temps, Hyun sortait comme excuse qu'il était Coréen d'origine et qu'il ne connaît pas la différence entre les deux vêtements, alors que c'était faux. Dans la boutique, le jeune nécromancien eut rapidement un coup de cœur pour un kimono blanc surmonté d'un Haori de couleur parme avec un motif floral. Pour accompagné les deux pièces, il opta pour un Obi de couleur rouge, qui possédait aussi un motif floral, et un Haori-himo de couleur rouge. Il n'y avait pas que ce kimono qui avait plu à Hyun-Su, mais c'était son préféré et il savait qu'il devait éviter d'acheter trop de chose. Une fois son achat effectué, le Coréen partit travailler. Le festival était le lendemain.


Le jour J était enfin arrivé. L'infirmier était impatient d'y aller, mais avant tout, il devait se préparer et aussi laisser un mot sur la porte de l'infirmerie pour expliquer qu'il n'était pas là. Une heure s'écoula avant qu'il ne fut prêt. Pour lui, tout devait être parfait. Son kimono ne comportait aucun plis, ses cheveux étaient bien coiffés, propres et aussi doux que le coton. Par contre, sa peau était toujours aussi pâle. Une fois les préparatifs terminés, Hyun-Su quitta l'appartement pour aller à l'infirmerie. Avant de partir, il avait quand même prit soin de mettre son appareil auditif et il avait glissé son portable dans son Obi.
Ce fut après de longues minutes de marche, qu'il put enfin atteindre son but. Sans attendre, il pénétra dans la pièce qui lui servait de bureau et il se mit à la recherche d'un papier. Sur le papier, l'infirmier expliqua qu'il n'était pas là mais qu'il restait joignable via son portable et il laissa son numéro en plus. Le papier fut scotché sur la porte. Tout était bon.

Dans une joie immense, le Coréen quitta l'infirmerie pour aller au festival. Pour le bien de son vêtement, il évita un maximum les transports en commun et se contenta de marcher jusqu'à l'aller des cerisiers. Un certain temps s'était écoulé entre son départ de l'infirmerie et son arrivé au festival, mais le plus important, c'était qu'il avait réussi à venir. Sans plus attendre, Hyun se précipita à l'intérieur du festival. Batifolant entre les divers stands, plus rien ne comptait pour lui. Même si quelqu'un qu'il connaissait se trouver en face de lui, il ne l'aurait pas reconnu, à moins que celle-ci se mette à lui parler. Le bonheur était présent sur son visage. Ses oreilles appréciaient les douces musiques traditionnelles, tandis que ses pas se transformaient presque en danse.

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SHISHA NO
NATSU MATSURI

Le temps semblait sur figer sur le festival. L'effervescence de la fête était presque à son paroxysme. C'était un mode coloré ampli de musique et d'un brouhaha ambiant. Tout le monde était heureux d'être là, qu'il soit habillé pour l'occasion ou non. Parfois les filles en profiter pour revêtir leur plus beau yukata et ainsi, elle pouvait se montrer sous leur plus beau jour à l'être aimé. Pour les garçons, l'histoire était différente. Dans un sens, il était même plus rare de les voir porter un yukata. Les temps modernes avaient changé beaucoup de chose, dont les traditions orientales qui se perdent énormément. Hyun-Su était heureux d'avoir appris la danse traditionnelle, car pour lui, c'était un art margeur et nécessaire pour ce genre d'événement, même si en vrai, il ne vient que pour voir et non pas participer.
Soudainement, une voix le sorti de sa contemplation du festival. Cette voix s'accompagnait de quelques signes de mains et bien-sûr de cheveux roses, son regard l'avait tout de suite reconnu. Parmi les nombreuses personnes du festival, il n'y avait qu'une seule fille comme elle. Ce n'était pas un être aimé dans le sens d'aimer pour aimer, mais dans le sens, aimer sa famille. Combien d'année avaient-ils passé ensemble ? A ses côtés, Ushio y était. Son jumeau qui ne lui ressemblait plus beaucoup mais qui faisait toujours la tête, certainement parce qu'elle l'avait sorti de ses jeux vidéos. Hyun ne put s'empêcher de laisser sortir un petit rire. Sans attendre davantage, le coréen lui répondit.

~ Tu es très jolie dans ce yukata, Ebiko. ~

Avant toute chose, les politesses.

~ Tu n'es pas obligé de signer, j'ai mon appareil auditif avec. Je veux bien de la barba-papa. ~

Sans lui laisser le temps d'avancer, sa cousine s'accrocha à son bras, laissant libre le pauvre prisonnier qui avait été forcé de venir. Un peu comme un vieux couple, les deux jeunes spectres avançaient parmi la foule pour trouver un stand de barba-papa Ce n'était pas le genre de stand qui manquait.
Takyoaki, yakitori, barba-papa, pomme d'amour, etc. De nombreuses sucreries, tous avec des parfums différents et des goûts différents. Hyun-Su avait vraiment l'impression de retomber en avance quand il marchait parmi cette foule. Les sucreries le faisaient un peu baver, mais il savait pertinemment que ce n'était pas très bon pour sa santé. Au bout d'un petit temps de marche, ils trouvèrent enfin un stand où l'infirmier avait envie de s'arrête pour prendre à son tour sa sucrerie.

~ Tu veux bien lui demander une barba-papa pour moi ? ~

Le nécromancien s'adressait parfaitement bien à sa cousine en langage des signes, mais lorsqu'il s'agissait de personne qu'il ne connaissait pas, les choses devenaient compliquées. Le langage des signes n'est pas une langue que beaucoup de personnes connaissent, c'est même très rare de voir des pratiquants et cela était plutôt décourageant pour l'infirmier. Le regard ambré du coréen en disait long, il était aussi suppliant que celui d'un chaton abandonné sous la pluie.

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