Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

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#1
Terminé08.04.17 20:56


Soyons bêtes. #Asuma Paper-10

Je ne suis pas



un héro



« Petit, je vais t’apprendre une leçon sur la vie : si ça a un nez de renard, des pattes de renard, un sourire de renard, un air de renard, une queue de renard, je te parierai que c’est bel et bien un renard. » Voilà ce que dirait Pom s’il devait parler de lui-même au gentil Asuma. Il ne faut pas se leurrer, ses intentions sont mauvaises pour le jeune Asuma. Il ne faut pas croire que ce soit le but de Pom de faire du mal. Bien au contraire, la bonté était une des qualités qu’on pouvait lui admettre, mais il aimait le jeu. Et il trouvait ça distrayant d’envoyer des SMS au garçon. De lui demander des nouvelles. Lui parler technologie. Lui parler jeux-vidéos, informatique et technologie. Il trouve ça amusant ses échanges et il n’y pense pas à mal. Peut-être qu’il complimente parfois le garçon, peut-être est-il subtilement dragueur, mais peut-on lui reprocher de vouloir jouer.

Euh, ouais. Totalement, on peut lui reprocher. Seulement personne ne se permettait de le faire dans la vie actuelle à Tokyo. Peut-être est-ce qu’il restait ici, depuis quelques années maintenant, justement pour ça. Si Joshua était le roi, lui était surement le prince des voleurs. Si on excepté quelques coups d’Alex, rendus, et la mise au pied par Toulouze, ensuite devenu un protégé, et encore, Pom agissait à la vue, aux oreilles et à la connaissance de chacun. Personne ne lui disait jamais rien. Si sur ses dégradations, ni sur ses conquêtes, ni sur son ambivalence. Personne ne lui reprochait de tenir des propos controversés, personne ne savait – ou presque – qu’il était auteur d’un blog. Personne ne s’inquiétait de savoir s’il se piquait à l’héroïne, prenait des potions dangereuses, faisait des combats de rue ou se prostituait au coin des ruelles. Personne ne voyait s’il volait des clients, arnaquait des pigeons ou revendait des choses dangereuses pour la santé. Personne ne s’intéressait à savoir s’il était bénévole à l’orphelinat, aide à l’infirmerie ou enquêteur. Et tout cela il l’était.

Ce qu’il n’était sans doute pas, c’était une personne de total confiance ou une personne avec qui on pouvait devenir ami. Avec Pom, c’était tout et rien. Des SMS toute la journée ou un silence radio. L’impossibilité de se rendre à des rendez-vous ou être disponible tout de suite à la seconde immédiate.

C’était le second cas qui se présentait. Puisque deux tickets pour le zoo venaient de lui tomber entre les mains, gagner lors d’un pari, il se saisit de son téléphone, regarda un premier contact qui était occupé, composa le suivant sur la liste : Asuma et l’appela immédiatement pour lui dire :

« Un après-midi au zoo et finir la soirée chez toi pour le repas que tu m’as promis, ça te dit ? »


Là, on pourrait se dire qu’il est sympa, Pom. Il veut prendre soin d’Asuma. Sans doute, un peu. Il veut surtout le tester pour le patron et en apprendre plus sur sa relation avec Alex, Toulouze, et les autres. Il veut savoir pourquoi son nom lui est souvent envoyé sur les blogs. Et pour ça, il lui faudra être subtil.


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#2
Terminé08.04.17 22:50
Asuma n'avait plus entendu parlé de Pom, par contre voir son nom sur un blog lui avait paru très étrange. Il en avait des frissons qui était assez dingue pour faire ce genre de choses ? Sûrement un stalkeur de luxe vu qu'il était pas toujours concerné et heureusement d'ailleurs... La technologie avait ce désavantage. Celle d'ouvrir les portes à toutes sortes de choses dont il n'osait demander la signification ou encore des exemple. Ce monde-là était un univers où les loups sont maîtres. Il fallait être rusé comme un serpent pour éviter les pièges avec sa lenteur. Heureusement. Il tapait plus vite qu'un débutant, moins qu'un pro cependant. Mais ces types étaient souvent peu humains aux yeux du zombie...

C'est dans cet esprit un peu confus que Asuma recevait un coup de fil. Pas habitué qu'on lui sonne, il avait manqué de peu de faire tomber son téléphone dernier cri. Il rattrapait avec un soupir de soulagement.Il décrochait. La voix d'un homme se faisait entendre, au nom, c'était Pom. Ce denier avait un timbre légèrement différent derrière le combiné. Il l'invitait au zoo. Le japonais sautait sur place comme un gamin ou une puce. Qu'importe. Puis de manger ensemble...

« Oui, ça me dit... mais j'ai un peur qu'on m’embête lors que je cuisine. Je relève le défi de le faire... On se rejoint à l'entrée ? Je pense que je suis assez grand pour trouver cet endroit tout seul. Tout façon j'ai deathmap... »

Asuma roulait des yeux. C'était vraiment tout un monde ça. Voir la mort partout. Ils devaient trouver particulière amusant. Lui il trouvait ça un peu lassant. Comment voulait-on qu'on lui fasse croire que c'était un sujet grave en le martelant à ce point de ce mot dans un anglais parfois assez approximatif... Il s'en plaignait pas. Le sien n'était pas toujours mieux. Mais soit... Il remplissait ses poches de son porte-feuille remplis d'ossement pour s'acheter un souvenir comme le pigeon qu'il était... Il n'en pouvait rien s'il collectionnait les choses. Ce zoo n’échapperait pas à sa règle de l'amasage d'objet en tout genre. Il se procurait aussi des choses que des gens étranges vendait. Satisfait de tout ça. Il vérifiait son apparence dans le miroir. Il n'était pas un prix de beauté. Mais il n'était pas si moche. Il rigolait et marchait un peu près normalement vers la sortie. En vérité il courrait, mais vu sa lenteur... On va assimiler ça à de la marche normale...

IL arrivait bien plus tard au lieu de rendez-vous. Il s'agitait comme un gamin. Il avait les étoiles pleins les yeux. il voulait voir ça.
Il n'avait pas fait un tour. Car seul, c'était un peu nul...
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#3
Terminé09.04.17 14:26


Soyons bêtes. #Asuma Paper-10

Je ne suis pas



un héro



Le jeune Asuma dégageait une énergie folle et un enthousiasme débordant. Ce gamin n’avait clairement pas vieillit depuis sa mort. Il était un fantôme, un spectre errant, comme Pom Warren les appelait. Il voyait @Miu Nagareboshi également ainsi. Elle errait et ne bougeait pas, ne changeait pas, était égale à elle-même au travers des années. Ce n’est pas plaisant : d’être égal à soi-même. De revoir quelqu’un après dix ans et de lui dire : tu n’as pas changé. Visiblement, ça plait à certains. Pour d’autres, c’est juste un cycle, une répétition, on oublie de vieillir quand le corps n’y parvient pas. La personne qui avait marqué Pom, c’était un jeune lémure de plusieurs siècles qui continuait à chercher des nouvelles de ses parents et à être au lycée dans l’espoir d’obtenir son bac. Son cycle revenait, chaque année. Il échouait et recommençait. Un jour, il n’était plus là. Quelqu’un avait dit à Pom qu’ils avaient été trouvés en poussière sur la même chaise qu’il occupait depuis des siècles en salle de classe.

Les voilà l’un et l’autre face à face. Pom Warren est plutôt grand, avec ses yeux de chats brillant d’une nuance orangée, il a l’air d’un goupil qui prépare un mauvais cou. Ses cheveux sont relevés en une queue de cheval, dissimulé dans un bonnet en laine noire. Il porte un simple tee-shirt avec une tête d’ours et sans la moindre inscription. C’est assez rare pour être souligné. Il porte aussi un jean déchiré, des bottines noires et un nouveau gadget : un appareil photographique. Il a craqué, il l’avoue, sur un modèle un peu rétro qui fait polaroïd.

« Bonjour Asuma, j’espère que tu vas bien ? » Questionna Pom Warren, en tapant l’épaule du garçon, avant de se diriger vers l’entrée du Zoo. Au passage, il laissa un ticket dans les mains de sn camarade. Il sourit, - sympathiquement – à la femme de l’accueil et attrapa la main d’Asuma pour le faire pressé avant de la lâcher quelques secondes plus tard, occupé à ouvrir le plan que la femme avait eu le temps de leurs remettre.

« Je veux aller voir le Grizzly de Californie. Il a disparu en 1922, tu te rends compte ? Heureusement, le monde des morts a pu en réintroduire dans les forêts américaines. Je trouve ça sidérant à quel point le monde des vivants … »

Pom peut être un grand bavard et pendant dix minutes, dix longues minutes où ils ont le temps de passer dans le parc et de commencer à avancer dans les chemins. Parce qu’il est bavard, il n’est pas toujours évident de retenir ce qu’il dit. Tout juste parle-t-il du monde des vivants, de la disparition des animaux, de la tristesse de tout cela ! Que c’était dingue de s’en prendre à des êtres vivants.

Puis il se stoppa, brutalement, au niveau de la cage des huias dimorphes, un oiseau noir, pour se retourner : « Dis-moi Asuma, et toi que voudrais-tu aller voir ? Surtout n’hésite pas à me le dire, si je parle trop. J’ai tendance à être un vrai moulin à paroles. Le patron te le dira quand tu le rencontreras. »


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#4
Terminé09.04.17 16:09
Comme un gamin, il se faisait emporté. Le pire dans tout ça, c'est qu'il était consentant. Il souriait. Il allait voir le zoo. Avec un type un peu louche, mais gentil. Il n'avait rien à craindre. Le jeune homme sautait, il pouvait de là où il était quelques animaux. Il voulait tout voir. Ces animaux qui semblait n'être qu'ici. Par quelle magie. Il en savait rien. L'homme qui l'accompagnait d'ailleurs faisait la proposition de voir un ours. Il racontait des choses intéressantes, vraiment intéressante. Asuma écoutait attentivement. S'attendant presque à ce que son guide lui dise qu'il aurait droit un quizz à la fin de sa visite... D'ailleurs le jeune adulte s'était arrêté laissant le zombie observer le volatile dans sa cage. C'était beau... il regrettait de ne pas avoir su s'acheter un appareil photo. À la place. Il sortait son téléphone portable, il prenait l'animal disparu en photo. Cherchant le meilleur angle. Ce qui se soldait à une dizaine de photo de ce spécimen...

Pom lui avait demandé ce qu'il voulait voir... Asuma se mettait à réfléchir à toute vitesse. Avant de faire une liste dans sa tête. Puis des paroles semblaient étranges. Le patron ? C'était à lui que le zombie allait être présenté dans un avenir proche ? Va savoir...

« Non, le fait que tu parles ne me dérange pas. Tu en sais bien plus que moi sur ce genre de choses, tu arrives à le rendre passionnant à ta façon. Tu aimes ça, les animaux ? J'aimerai voir le loup de Hokkaido, mais aussi le dodo, mais il doit être l'attraction phare du musé, alors je crois pas que c'est une bonne idée. Je veux voir aussi les pandas, ils ont presque disparu on dit... Je suis parfois très bavard, ne t'en fait pas. Par contre, tu m'en voudra pas si je confirme le cliché du touriste japonais... »

Asuma riait avant de regarder les animaux qui était près de lui. Il y avait beaucoup d'oiseau. Il photographiait ces derniers. Impressionné par les regards, attendri parfois par leur bouille ou encore surpris par leur forme. Il s'amusait comme un petit fou.

« Merci de m'avoir amené, ça me fait très plaisir... »

Même si sa carte mémoire, elle ne remerciait pas cet homme. Mais ça c'était une autre histoire. Avec sa marche lente, il n'allait pas très loin de son guide.

« Dis-moi d'autres choses passionnantes ! »
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#5
Terminé09.04.17 21:50


Soyons bêtes. #Asuma Paper-10

Je ne suis pas



un héro



Si ce gamin aimait écouter, il allait être servi avec Pom Warren. Autant ne pas le lancer sur le sujet. Il lui attrapa le bras, le crocheta avec le sien et se mit à avancer joyeusement au travers des allées. Ils s’arrêtent auprès de la volière des animaux tropicaux disparus, passèrent en direction des forêts où Pom pu enfin voir l’ours qu’il attendait. A cet instant, il se retrouva comme un enfant. Il attrapa son appareil photographique pour prendre son camarade. Il était motivé, et pour cause : Pom avait une vraie passion pour la nature. Ce n’était pas pour rien si son pouvoir s’exprimait souvent sous cette forme et si les émotions dessinaient souvent des plantes, des insectes ou des animaux. Il aimait ce qui constituait la terre. Il aimait ce qui faisait un tout. Il y avait un vrai sens de la réalité à observer ce magnifique ours, immense et impressionnant, exterminés par des hommes se croyants plus méritants qu’eux.

Les hommes sont cruels, les hommes sont stupides. Les hommes vivent leurs vies à leurs manières et ne pensent jamais si c’est la bonne. S’ils le font, c’est uniquement car ça les touche. La pollution est devenu un problème à partir du moment où elle a atteint complétement leurs capitales les empêchant de sortir et de se promener. Elle existait avant, mais n’était pas un problème. C’est pareil pour les guerres, la disparition des animaux, les fonds marins. Rien n’a changé depuis la révolution française, les gens étaient toujours aussi cruels. Toutefois, Pom voulait croire en l’avenir et aux hommes. Il voulait croire que du mieux, on fait le meilleur. Qu’en essayant, on arrive. Qu’il suffit de peu pour pouvoir atteindre beaucoup. Il n’était pas optimiste – il trouvait les optimistes très inquiétants et très enfantins – il était humaniste.

Du fait, enthousiasmé par la vision des animaux, il n’eut aucune difficulté à attraper une émotion de joie intense, de s’en saisir du bout des doigts et des alterner en une fumée ressemblant à deux ours colorés. Deux ours qui se mirent à grandir pour prendre l’apparence d’un ours en taille réelle, avant de disparaitre dans un nuage de fumée.

A dire vrai, Pom ne semblait pas s’être rendu compte de l’apparition, trop habitué désormais ou juste inconscient, il se saisit de la main d’Asuma pour l’entrainer rapidement vers les cages des loups – celles des dodos étaient trop submergés de monde. Ils leurs faudraient faire la queue. C’étaient des cages en permanence entourées par les touristes.

Submergé par la joie, Pom se stoppa près de l’enclos des prédateurs naturels des forêts et il sourit tendrement avant de montrer du doigt les bestioles, riant tendrement. « Vraiment, nous sommes dans un cycle infernal. Le monde des vivants se détruit et celui des morts se remplis. Je comprends, tu sais, que tu ne veuilles pas l’être. » Il s’était rapproché de la barrière, regardant les créatures trop éloignées et séparées de lui pour devenir un vrai danger.

« Je crois qu’on a besoin d’en rire en permanence pour ne pas se morfondre sous la même apparence d’années en années. Tu comprends ? Dans tous les cas, j’ai besoin de toi pour un boulot ! Tu te souviens, on en avait parlé ? »

Brutalement, Pom sursauta et regarda le ciel. Une trompe d’eau venait de leur tomber dessus. La pluie, imprévisible, surprenante, il observa Asuma pour dire : « On devrait peut-être aller s’abriter. »

Soyons bêtes. #Asuma Ein10



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#6
Terminé10.04.17 9:34
Asuma avait sûrement lancé ce garçon, car il l'emportait à sa suite. Le zombie riait un peu. Il avait l'habitude d'être traîné partout. Il avait une bonne expérience avec Alex. Il avançait plus vite que lui. Si bien que de ses petites jambes il courait plus qu'il marchait. Pom prenait même le jeune garçon en photo. Il se mettait à rougir après ça. Trop surpris sur le moment...

A force d'être traîné comme ça, il se retrouvait devant l'enclos des loups, il restait un moment silencieux, écoutant les mots de ce jeune adulte. Il râlait un peu sur ce que l'homme avait fait. Ils avaient commencé a pollué bien avant sa naissance. Puis vu qu'il se déplaçait pour la plupart du temps à pied, on pouvait pas dire qu'il était très polluant comme garçon. Il lançait même une réflexion sur la psychose de Asuma, il avait sur le moment un sourire forcé. Ne pas le remarquer serait être complètement aveugle. Pom savait où frapper où ça faisait mal. Comme toujours... Il se plongeait à nouveau dans son admiration des loups. Il les trouvait absolument magnifiques...

Le jeune adulte amenait ses théories, et Asuma lui avait envie de passer ses doigts dans le pelages de cet animal si majestueux et surtout dangereux. Le zombie ne se morfondait pas. Il avait toujours un peu de mal à accepter son décès. Il avait compris qu'il était passé à une autre état. Mais il fallait pas pousser sa chance et lui remettre ça sur le tapis. C'était un coup à le rendre morose. Et Pom n'aurait pas envie de voir ça. Il passait ensuite du coq à l'âne en disant qu'il avait besoin de lui. Il penchait la tête. Que lui voulait ce garçon ?

Puis la pluie venait les déranger, heureusement, il avait pris les loups en photos avant. Il pourrait les revoir à loisir dans son téléphone portable. Bien entendu, Asuma pas bien grand était rapidement trempé de la tête au pied. Rendant ses vêtements lourds...

« Oui, sauf si tu veux attendre que je me retrouve si trempé que j'aurai tout le mal du monde à me déplacer... »

D'ailleurs, le jeune homme se dirigeait vers un abri de fortune. Bien entendu, vu leur position dans le parc, il y avait quelques personnes au même endroit. Mais il pourrait parler de ce que Pom voulait confier comme mission à Asuma. Le zombie tordait un peu ses vêtements remplis d'eau. Il soupirait en voyant le regard assassin que lui faisait un adulte accompagné d'un enfant... Que faisait un enfant dans ce monde ?

« Ce que je trouve impardonnable, c'est de voir des personnes bien plus jeune que moi dans ce monde... Les hommes ont commencé à détruire depuis qu'ils sont sur la planète. Ils sont en partie responsable de la disparition des mammouths. Pareil pour l'attraction principale de ce parc. L'être humain est beau être intelligent, c'est l'animal le plus destructeur qui existe. Malgré mon attrait pour la technologie, j'en suis conscient. Avant cette soirée où tout a basculé... Il parlait à peine de la pollution que l'humanité faisait. Les états-unis semblaient pas très concerné d'ailleurs, ainsi que l'Afrique, mais on ne peut pas trop en vouloir au deuxième... »

Asuma s'installait sur le banc. Ses vêtement dégoulinant encore un peu, alors que ses mains avait fait ce qu'elles pouvait pour se débarrasser de cette eau. La force du zombie était limitée. Bien entendu, il était encore bien mouillé. Assis sur ce banc.

« Sinon c'est quoi ton travail ? »

Le zombie était un brin curieux tout de même...
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#7
Terminé10.04.17 22:28


Soyons bêtes. #Asuma Paper-10

Je ne suis pas



un héro



Les gouttes de pluie glissent sur les branchages et provoquent un vacarme qui plait à Pom Warren. Il aime entendre le mouvement des plantes et le bruit de chaque goutte sur le sol. C’est à ses yeux apaisants, et cela malgré ses mèches rouges de cheveux humides. Dans un rire, l’homme cherche des yeux un banc, s’asseyant sur ce dernier. Il ne prête pas attention à l’homme et à l’enfant. Il faut dire qu’il travaille régulièrement à l’orphelinat. Les enfants, il les voit arriver. Il voit les plus jeunes se changer rapidement en poussière. C’est souvent douloureux, mais le nécromancien ne raterait pour rien au monde les quelques jours dans le mois qu’il passe avec les enfants. Peut-être parce qu’il en est encore un peu un, sans doute parce qu’il était père. Parce qu’il était mère. Pom n’a jamais oublié ses enfants. Il refuse simplement d’en parler. Il ne peut pas. C’est trop douloureux. C’est trop dur. De ne pas les avoir vu grandir, vieillir, et de ne pas avoir vu sa descendance. C’est douloureux de savoir qu’il les a négligé et qu’il désormais trop tard pour rattraper cette erreur.

Le nécromancien s’étire, comme un chat, s’asseyant de travers, en tailleurs. Il ébouriffe ses cheveux, mouillant les gens aux alentours qui s’éloignent prudemment. Il l’air d’un chien fou. Amusé, il dit brutalement :

« Dommage, que tu n’es pas pensé à prendre ton parapluie. »

Après tout, lors de leur première rencontre, Asuma avait acheté un parapluie auprès d’un marchand ambulant. C’est dingue le nombre d’objets utiles qu’on peut acheter, mais qu’on utilise jamais, faute d’avoir pensé de le prendre ou simplement car on a oublié qu’on le possédait.

Asuma pose des questions sur Pom et Pom ne sait pas quoi répondre. Il bosse un peu partout, tout le temps, souvent des jobs peu payés et peu valeureux aux yeux des autres. Ce n’est pas bien important aux siens. Il cherche principalement à gagner un peu d’ossements tout en s’amusant. Les boulots sérieux, c’était très peu pour lui.

« J’occupe de nombreux emplois. En fonction de mes besoins en ossements. Mais je crois que le principal dépend des demandes des clients de l’Izakaya Bchobiti. »

Explique-t-il, ses mains remuant au travers du ciel, alors que ses yeux observent tantôt autour d’eux, tantôt dans sa direction. Il prend le temps d’expliquer, différemment que lorsqu’il parlait des animaux. Il prend le temps de dire chaque mot, s’assurant que l’autre les entende. Peut-être qu’il n’avait pas eu une bonne idée. C’était sans doute une erreur de vouloir l’entraîner dans ses histoires.

« C’est un peu un mélange de tout, avec différents niveaux. On peut y retrouver des détectives privés, des receleurs du monde des vivants, des marchands de potions, des vendeurs de rêves, des joueurs souhaitant gagner et jouer gros, des paumés philosophant. »

Il s’oublie un peu, raconte les allées et venues, d’hommes différents. Des rires, de la bonne ambiance, des disputes. Des gens rentrant et sortant. Il parle un peu des clients habituels, s’amusant à les dépeindre un peu avant de continuer ses explications.

« Et des yeux. Des yeux qui cherchent à nuire ou à aider, en fonction de nos envies. De nos désirs. »

Il s’arrête. Dans le fond, il ne sait pas totalement toutes les missions du bar. Il se contente de faire les siennes. Les autres se mêlent peu de ses histoires, il ne se voit pas se mêler des histoires des autres.

« Moi, je cherche à aider. Que les gens connaissent le fun, le plaisir, l’énergie, l’émotion intense qu’on peut produire. Parfois, je fais juste ce que le patron me demande sans en savoir la raison ou la finalité, car j’aime ça le risque. »


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#8
Terminé11.04.17 10:15
Le zombie se fait reprocher de ne pas avoir pris son parapluie. Asuma a un rire amer. S'il avait tenu deux jours. Il criait fort. Bien entendu, le japonais s'en était servi. Et bien sûr, ce dernier s'était retourné sans aucune forme de procès. Laissant le jeune homme sous une pluie qu'il avait prévu dans un sens, car il avait emporté ce fichu parapluie.

« Je l’aurai pris, si ce dernier ne s'était pas cassé après deux jours. Du coup, depuis je préfère les capuches ou m'abriter. »

Asuma s'était un peu défendu, il ne voulait pas passer pour ce qu'il n'était pas. C'est à dire un gars qui ne prévoyait rien. Alors qu'il était plus du genre à faire des plans. Le zombie écoutait Pom attentivement. Si ce dernier aimait la nature, ces boulots par contre le gênait fortement. Il se demandait bien ce qui pouvait l’embarrasser comme ça. Il finirait par savoir, car rencontrer sa colocataire avait marqué l'esprit du jeune homme. Depuis il voyait les gens qui l'entourait comme une occasion de savoir plus sur cette ville. D'une façon qu'il pourrait se sentir plus à l'aise. Au nom, le jeune homme penchait la tête, ça faisait à la fois japonais et slave. Il le sentait car il avait appris le russe à l'écrit. Il ne savait pas trop. Il haussait simplement les épaules. Il s'installe sur le banc. La gêne du jeune adulte le perturbe un peu. Le boulot lui rappelle un peu Alex dans sa façon de le décrire. Il criait que le danger était là. Il sentait une bouffée d'excitation monter en lui. Oui, il avait peur, mais il voulait participer à ce monde l'ombre. Voir le bon comme le mauvais côté de Tokyo. Son cœur en avait palpiter de plaisir. À force d'affronter les choses, il deviendrait presque aussi casse-cou que le diable. Tout ce que disait Pom lui donnait l'eau à la bouche. Il voulait en être. Il expliquait un peu la raison de ce travail pour lui. Il souriait, il se doutait que malgré ces mots parfois blessants, il ne voulait pas tant de mal que ça...

« Je vois, je te voyais mal nuire en le voulant vraiment. Bien que ça doit arriver. Je m'en doute... Ce que je cherche, moi, c'est bien entendu de l'argent, mais aussi de l'aventure et de l'amitié. Je ne veux pas non plus provoquer d'éventuel conflits par mes actions. Je m'en voudrai beaucoup... »

Asuma ne savait pas pourquoi il se confiait à cet homme si facilement. Comme si c'était naturel. Sauf que ça ne l'était pas. Le zombie finirait par regretter sa façon d'être avec ce garçon. Mais il n'arrivait pas très bien à lui mentir. C'était plus fort que lui, il devait lui dire la vérité. Peut-être était-il encore trop gentil pour mentir effrontément. Il ne voulait pas devenir méchant sous prétexte de se faire moins marcher dessus comme le faisait les gens de son appartement. Ils se débrouillerait sans lui bientôt, il avait demandé à l'agence de le changer d'endroit. Il n'en pouvait plus.
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#9
Terminé11.04.17 14:39


Soyons bêtes. #Asuma Paper-10

Je ne suis pas



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Avec sincérité, Pom n'aimait pas les têtes de turc. S'il avait su qu'Asuma l'était dans son appartement, il l'aurait sans doute aidé à se venger. Toutefois la journée n'était pas terminée, et Asuma avait deux alliés de poids. Alex et Pom n'étaient pas les Pipins et Merry de l'histoire, les frères Weasley, le démon et l'ange déchu, des histoires de tavernes simplement pour leurs couleurs grivoises de cheveux. Ils l'étaient surtout parce que peu importe la personne en face d'eux, ils refusaient d'abandonner. Ils pouvaient perdre un miliers de fois, qu'ils continueraient à se battre. Cela dit, Pom appréciait les êtres comme Asuma. Les fragiles et les naïfs. Les doux et les tendres. Il l'avait été, peut-être un jour, il ne s'en souvenait plus. Parfois, il s'en inquiétait. Parfois, il les trouvait insupportable, mais le plus souvent, il les trouvait adorable. Il aimait moins les voir stagner, demeurer sur un même niveau, être identique à eux-même d'années par années, comme devenus des spectres de l'agence. Il pensait encore à Miu. Pom pensait souvent à Miu.

L'orage tombait au-dessus d'eux, et Pom avait l'impression que la pluie ne voudrait pas cesser. Il n'était pas deçu de devoir attendre pour continuer la visite : le zoo, il le connaissait plutôt bien. Il y avait travaillé. Il avait travaillé dans presque tous les jobs d'intérimaire. Par contre, il n'avait jamais été à un poste très élevé. C'était logique après tout. Il ne faisait rien de plus que s'amuser et devoir travailler dans des bureaux ne l'étaient pas à son goût. Déjà que les rares fois où il avait du gérer des hommes, il s'en était mordu les doigts. Il n'aimait pas devoir quoique ce soit, et encore moins avoir la vie des autres entre ses doigts.

« Tu auras de l'aventure et de l'amitié, et des missions à ta hauteur. Ne t'en fais, on ne te demandera jamais rien que tu ne puisses pas faire. Que le patron pense que tu ne puisses pas faire. » Cette affirmation était fondée sur sa propre expérience, les minots comme les surnommait Pom étaient toujours employés pour des tâches simples et sans chercher à les conduire dans des situations qui déborderaient. C'étaient les autres comme lui qui avaient d'autres tâches, d'autres dangers, d'autres mots.

« Attends ... » Lui attrapant son téléphone portable, quittant l'appareil photographique du garçon, il enregistra la numéro de son patron au nom d'Eden. Il tapa rapidement un message, un texto : « C'est Pom, j'ai donné ton numéro à Asuma pour que vous preniez contact ensemble. »

Puis, il rendit le téléphone à Asuma pour lui laisser voir le message en même temps qu'il disait : « Comme ça, il pourra te rencontrer, et ensuite, tu pourras avoir ton premier job. Ce ne devrait pas être long, il est plutôt concis. Dis-moi Asuma, sans vouloir me montrer - …. »

C'était quoi le mot exactement ? Le mot se bloquait dans sa bouche, il ne se souvenait du mot en anglais ou en japonais. Celui qui signifiait concierge.

« Sans vouloir me mêler de ce qu'il ne me regarde pas, tu connais Alex Fletcher et Toulouze, n'est-ce pas ? Je l'ai lu sur le blog. Là. »


Ouais. Enfin, il l'avait écrit. Il aurait bien le loisir d'en parler un autre jour de cette particularité de son existence.


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#10
Terminé11.04.17 16:53
Il aurait ce qu'il voulait avec ces boulots, Asuma était véritablement content de ça. Il aurait presque sauté, si l'eau n'était pas là pour le ralentir. Il souriait alors que Pom lui expliquait ces choses, il avait hâte. De quoi réveiller son côté courageux... Celui qui dormait la plupart du temps. Ce qui donnait de belles vocalises de sa part. D'ailleurs l'adulte lui piquait son téléphone. Il le fusillait du regard, autant dire que c'était totalement inutile vu qu'il récupérait quelques instants plus tard. Il avait un message à un personne inconnue, ce dernier se nommait Eden. Un nom qui avait l'air d'être anglais, ce qui expliquait son message dans cette langue... Il attendait la réponse de cet homme avec une espèce d'impatience. Alors que le garçon qui l'accompagnait lui parlait de son éventuel boulot pour lui et d'autre chose, qui semblait le gêner, car il ne trouvait pas le mot exact. Il penchait la tête. Attendant la suite. Il semblait bloquer bêtement. Puis il reprenait comme si rien n'était. Ce qui laissait asuma assez perplexe. Mais après tout, c'était mieux que Pom trouvent ces mots. Il lui demandait s'il connaissait deux personnes. Deux personnes qu'ils connaissait bien et pour cause...

« Alex m'entraîne dans des aventures, c'est souvent effrayant, mais je m'amuse souvent avec lui... Donc je ne lui en veut pas pour ça... Et Toulouze, c'est mon colocataire pour le moment. On vit dans le même appartement... Et disons qu'il aime m'embêter. Tu lis aussi le blog ? Je me demande qui se renseigne à ce point sur nos vies. Ça doit être une personne super curieuse. Homme ou femme d'ailleurs, qu'importe, je n'avais pas vu tant d'article sur ma personne, c'est bizarre. Je me sens un peu épié... »

Bien sûr les joues du garçon se teintait de rouge. Il n'aimait pas particulièrement être le centre de l'attention. Par contre il appréciait qu'on le remarque un brin plus. C'était complexe comme sentiment pour lui. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi son cœur était si complexe...

« Que voulais-tu savoir à leur propos et leur lien avec moi ? Sache que je n'ai pas provoquer cette bagarre... Que du contraire. Je voulais l'en empêcher. J'en ai eu pas la force.... J'ai du même aller encore chez le croqueur après... »

Il ne voulait pas de cette réputation de bagarreur. Elle irait plus à cet homme au nom de ville française. Comme d'habitude Asuma se confiait à Pom sans retenue. Alors qu'il devrait plus se méfier... Il avait quelque chose en cet homme qui donnait confiance au zombie. Que ces mpots seraient plus ou moins gardé.
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