Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.
起死回生
Le jeune zombie voyais tant de choses qu'il avait parfois bien du mal à ne pas avoir mal à la tête. Mais regarder son ami se régaler avec ses sandwichs était un spectacle dont il ne pouvait se lasser. Il souriait, il semblait manger à sa faim. Heureusement qu'il en avait fait un peu trop finalement. Parce que Haru n'était pas du genre à se priver. Bon à savoir pour la suite. Il ferait d'autres repas si jamais ce jeune homme l'invitait encore. Puis écrivait des compliments sur sa cuisine. Le japonais de l'an deux mille se mettait à rougir furieusement. Ne sachant pas du tout où se mettre. Il détournait simplement la tête.
Il respirait à fond, essayant de faire disparaître cette chaleur affreuse sur ses joues juvéniles. Il était concentré, pourtant, il voyait la question. Il s'arrêtait dessus, lui coupant le souffle... Mort ? Il avait du mal à respirer, il tentait de se souvenir des cours de zen qu'il avait pris. En vain. Il se sentait étouffé, et cette fois ce n'était pas grâce au câlin de l'autre garçon... Il tentait de se calmer. Il n'allait pas faire une crise devant lui. Il portait ses mains à sa joue, des larmes.
« Non, non, non, non, je ne suis pas mort ? Je ne peux avoir fait ça... Non. Pas possible. Comment ? Ils avaient raison, tout ce temps. Je me berce d'illusion. Mort ? Mais pourquoi je vis, pourquoi je sens tous ces sentiments ? La joie d'avoir une personne qui me comprends un peu. Une personne gentille... Non, il est mort lui aussi, mais comment ? Et les autres aussi... »
Il était trop tard, Asuma était en pleine crise. Il niait sa mort, depuis si longtemps, parfois il doutais, comme avec ses bras tordus. Ces personnes dotés de pouvoirs. Mais il ne pouvaient l'être. Il fallait des preuves plus solides que ça. Pour le convaincre lui. Il devait faire quelque chose contre ça. Tant qu'avoir mal. Autant avoir mal pour de bon et chercher la vérité. Celle de son décès. Même si c'était comme un couteau qu'on lui enfonçait dans le cœur.
« Pardon, j'ai paniqué... J'ai un peu du mal à m'y faire... »
Depuis seize années, mais pendant une dizaine d'année, il avait continue une vie, puis il avait rencontré le rouquin diabolique. Depuis tout se bousculait. Mort mais vivant une seconde vie. Il était le héros d'un roman maltraite par son auteur ? Non. Il pinçait pour le vérifier. Et même.
« Haru, s'il te plaît écrit un truc, n'importe quoi. Qui pourrait me faire peur, en dehors de ces mots... »
Il était trop tard pour reculer. Il était faible, mais il pouvait dépasser ses faiblesses. Pour s'affranchir de cette limite qu'était la mention de sa mort. Celle qui fuyait à corps et à cri. Il avait senti des bras s'enrouler autour de lui. Le zombie n'avait pas compris cette soudaine action, le calme qui en découlait. Il le regardait sérieusement alors qu'il écrivait ses mots sur le papier vierge encore. Il souriait en lisant. Il était vraiment gentil. Il râlait et lui criait dessus. Cela le rassurait un peu. Il signait de ses mains.
« Merci. »
C'était un des seuls mots qu'il avait appris. Il ne pouvait trouver plus sincère. Son cœur était encore submergé des vagues de sa tristesse. Il souriait un peu, mais c'était faux. Il le regardait alors qu'il écrivait, l'air préoccupé par ce qu'il écrivait. Il rayait des mots de façon rageuse. Ce qui rendait un vrai sourire à Asuma. Il lisait les mots, ne voyant que très mal ce qu'il avait marqué, même en fronçant les sourcils. Il avait une sœur, lui qui avait été un enfant unique, il était content de lire l'amour qu'il portait à son aînée. Douze ans, elle devait être quelqu'un de bien pour s'occuper de lui. Mais aussi une pauvre fille jeté dans le monde impitoyable des adultes. Quand il avait du chercher du travail. C'était devenu étrange pour le zombie. Alors qu'était-il pour une enfant de douze ans. Il ne voulait pas y penser. Il était content que Haru soit là, simplement.
« Merci pour ton histoire, on sent ton amour pour elle. Je suis sûr que c'est une personne tout aussi formidable que tu l'es Haru. Je n'ai pas eu de frère et de sœurs pour ma part. Ça n'a pas du être facile pour elle. J'avais du mal à jongler entre mes boulots et l'école, je me souviens bien... »
Il secouait la tête, il ne devait pas penser à ses moments où il n'avait plus été ui. Où l'enfant avait disparu pour être l'image de ce que ces parents avaient désirés. En bon garçon, il avait voulu leur faire plaisir. Il allait chercher la main de Haru.
« Je suis désolé et je te pardonne, on a été tous les deux maladroit dans cette histoire. Je m'excuse par ce que je n'ai pas à t'imposer cette crise. Ce n'est qu'un mot... Un mot horrible... Mais un mot... Je vais bien... Tu veux que je te racontes un truc marrant. Je n'étais pas si bon cuisinier à une époque et une omelette a fini sur le crâne de mon père, il n'a jamais autant crié que ce jour-là... »
Asuma c'était donc trompé niveau de l'âge, c'était bien connu, le zombie était très nul en math, sinon, il ne serait pas ici à l'heure actuelle. Sûrement ridée et épuisé dans le monde des vivants. IL souriait purement et simplement, voir son écriture soignée était un signe que Haru allait bien. Il préférait ça. Le jeune japonais sentait son cœur se réchauffer, ce n'était qu'une main qui serrait la sienne, mais ça lui faisait plaisir.
Il n'en fallait pas plus pour lui. Une main rassurante, il se sentait comme apaisé ou c'était le fait qu'il ai un ami qui se préoccupe de lui et essaye de pas trop de lui faire du mal qui était infiniment plaisant. Il pouvait entendre le rire étouffé de son ami. Il ne pouvait vraiment pas parler. Il avait un peu mal pour lui. Mais il était si heureux de le voir de bonne humeur, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Il pouvait le voir s'amuser à écrire à nouveau. Au moins, il avait gagné ça. Le zombie lisait et souriait. Il s'en voulait pour ce qu'il avait fait. Et que sa cuisine soit bien mieux qu'avant. Il pouffait à son tour. Il adorait parler des choses avec lui. Tout semblait teinté d'un second degré.
« Oh le chien s'est régalé, tu sais un petit chien, un bâtard que ma mère a gardé malgré elle. J'adorai cette bestiole, il me collait beaucoup et je lui rendais l'attention. C'était longtemps un bon soutient, il est … Bah... Mort... »
Il serrait doucement la main, essayant d'oublier ce qu'il venait de dire. Il espérait qu'il était bien dans le monde des morts. Ce que Asuma savait pas c'est qu'il était lui-même, dans ce monde. Il respirait à fond. Content que la chaleur de cette main l'aide un peu.
« On commence toujours un jour, j'ai d'abord cuisiné par nécessité, j'ai une allergie gênante. Puis j'y ai pris un certain plaisir, même si ça me fait des vaisselles monstrueuses. J'espère jamais finir sous ce tas d'ustensiles sales. Brr... Mes parents n'ont pas trop goûté ma bonne cuisine, mes colocataire à Van Gogh si. »
Et pour cause, il faisait le repas pour tous, se méfiant pour Cassian d'éviter la viande. Il savait que malgré sa malaise avec les résidents de cet appartement, ils avaient été de parfait petits cobayes pour ses test culinaires. Et tester sa progression, grâce à ses heures sur la toile. Les cuisinier pro sont des grands malins. Il était toujours surpris par eux et leur inventivité.
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