heartaches
half a mind that keeps the other second guessing
Une question sur laquelle tu ne t'es jamais penché, c'est si les morts, aussi, peuvent ressentir le deuil. Principalement parce que tu t'intéresses rarement à ce que tu ne peux pas comprendre. Pour toi, c'est bien simple, tu n'as manqué à personne lorsque tu es mort, et inversement. Et ce n'est pas comme si tu étais ici depuis assez longtemps pour avoir vu un proche tomber en poussière. Tout ça, tu pensais que c'était loin de toi. Jusqu'à ce qu'un drôle de blondinet se pointe à ta porte, disant qu'il avait une demande un peu particulière - pas tant que ça, tu l'avais rassuré. Tu t'étais dressé un portrait mental de lui, alors qu'il n'était même pas la cible de cette demande. Un spectre d'une époque plus récente que la tienne, un éducateur qui travaillait avec pas mal d'enfants. Un monde auquel tu n'es pas habitué - tu n'as pratiquement jamais dessiné d'enfant. Ce qui t'a motivé à accepter sa requête, à première vue, c'est que ça pourrait te servir d'entrainement.
Une fois le premier croquis entamé, tu n'étais pas sûr de ton coup. Il y avait une étrangeté dans le regard, peut-être trop adulte. Et puis, tu t'étais rendu compte que tu ne savais même pas ce que ça veut dire, un regard "enfantin". Tu commençais à avoir peur de décevoir ton client - ce que tu mets sur le compte de leur inéducation, général. Tu es cet artiste qui préfère clamer que les gens "ne comprennent rien à l'art". Cette fois-ci, il fallait admettre que tu n'étais pas dans ta zone de confort. Et pourtant, tu étais décidé. Parce que apaiser les coeurs grâce au pouvoir de l'art, tu savais faire, et tu aimais te sentir utile. Cette commission était bien plus noble que toutes celles qui servaient à satisfaire l'ego de riches gens ou simplement à décorer des salons - il fallait que le client soit récompensé.
Tu as achevé tes derniers croquis ce matin même, sur un banc du parc. De simples retouches, des détails pour lesquels tu nécessitais un modèle - quelques enfants qui s'amusaient sur l'aire de jeux t'ont aidé sans le savoir. Tes affaires rassemblées, tous les dessins qui te seront utiles soigneusement rangés dans ta pochette, tu retournes vers l'Agence, cette fois-ci en direction d'un appartement dont tu n'as pas entendu parler avant. Tu frappes, un.e inconnu.e ouvres, tu expliques la raison de ta venue. Tu demandes un certain Alarick. La direction de sa chambre t'es indiquée.
- Monsieur Blum ? Tu frappes timidement. La dernière fois, il t'avait exprimé son besoin de façon... fragile. Tu ne sais pas trop comment t'y prendre, avec lui. C'est Avalon. Pour les... pour votre commande.
Tu ignores sa relation avec ses colocataires, s'il aimerait qu'iels sachent pour les dessins représentant un souvenir flou de sa fille, laissée chez les vivants. Tu échanges des regards polis, essayant de ne pas paraître suspect - alors qu'il n'y a rien de plus normal que d'essayer de retrouver ce qu'on peut d'un être cher qui nous manque. Curieux, tu lèves la tête pour observer la décoration de cet appartement. Pas ton style, mais tu devrais songer à te rendre chez tes clients plus souvent, tu pourrais y trouver l'inspiration.
Une fois le premier croquis entamé, tu n'étais pas sûr de ton coup. Il y avait une étrangeté dans le regard, peut-être trop adulte. Et puis, tu t'étais rendu compte que tu ne savais même pas ce que ça veut dire, un regard "enfantin". Tu commençais à avoir peur de décevoir ton client - ce que tu mets sur le compte de leur inéducation, général. Tu es cet artiste qui préfère clamer que les gens "ne comprennent rien à l'art". Cette fois-ci, il fallait admettre que tu n'étais pas dans ta zone de confort. Et pourtant, tu étais décidé. Parce que apaiser les coeurs grâce au pouvoir de l'art, tu savais faire, et tu aimais te sentir utile. Cette commission était bien plus noble que toutes celles qui servaient à satisfaire l'ego de riches gens ou simplement à décorer des salons - il fallait que le client soit récompensé.
Tu as achevé tes derniers croquis ce matin même, sur un banc du parc. De simples retouches, des détails pour lesquels tu nécessitais un modèle - quelques enfants qui s'amusaient sur l'aire de jeux t'ont aidé sans le savoir. Tes affaires rassemblées, tous les dessins qui te seront utiles soigneusement rangés dans ta pochette, tu retournes vers l'Agence, cette fois-ci en direction d'un appartement dont tu n'as pas entendu parler avant. Tu frappes, un.e inconnu.e ouvres, tu expliques la raison de ta venue. Tu demandes un certain Alarick. La direction de sa chambre t'es indiquée.
- Monsieur Blum ? Tu frappes timidement. La dernière fois, il t'avait exprimé son besoin de façon... fragile. Tu ne sais pas trop comment t'y prendre, avec lui. C'est Avalon. Pour les... pour votre commande.
Tu ignores sa relation avec ses colocataires, s'il aimerait qu'iels sachent pour les dessins représentant un souvenir flou de sa fille, laissée chez les vivants. Tu échanges des regards polis, essayant de ne pas paraître suspect - alors qu'il n'y a rien de plus normal que d'essayer de retrouver ce qu'on peut d'un être cher qui nous manque. Curieux, tu lèves la tête pour observer la décoration de cet appartement. Pas ton style, mais tu devrais songer à te rendre chez tes clients plus souvent, tu pourrais y trouver l'inspiration.
583 mots
HRP :
je suis kk pour commencer des RPs :> mais du coup dis-moi si ça te va