8 janvier, tu déambules dans le couloir, le visage éteint, tu sembles plus ou moins perdue et ne sait visiblement pas vers où aller pour trouver le lieu inscrit sur ton petit papier, l’appartement “courchevel”, lieu dans lequel tu dois vivre…
Très peu de temps s’est écoulé depuis que tu as ouvert les yeux dans une salle d’attente… Tu ne sais pas encore où tu es ni ce que tu fais ici et tu n’as encore croisé personne pour répondre à tes questions et n’a même pas osé approcher quelqu’un. La seule chose que tu sais, que tu vois, c’est que tu as froid. Serrant fort le bout de papier dans tes mains, tu grelottes. La température, dans les couloirs, ne semble pourtant pas si basse, et pourtant… Tu ne parviens pas à te réchauffer, tu as l’impression d’être dehors sans la moindre couche de vêtement alors que tu te trouves bel et bien dans un bâtiment.
Au détour d’un couloir, ton regard se pose sur une longue chevelure rose que tu n’arrives pas à quitter des yeux. Sa démarche semble assurée, sûrement plus que la tienne et, ni une, ni deux, tu l’interpelles bruyamment pour qu’elle se retourne dans ta direction et finalement, tu lui fais mention de ta destination dans l’espoir qu’elle saura te répondre.
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Lolly, c’est le prénom qu’elle t’a donné quand tu lui as donné le tien. C’est bien la seule information qu’il te soit venue à l’esprit quand tu as réfléchi à toi-même ou à ta propre histoire. Une prénom sur visage, c’est déjà une bonne chose pour un départ dans un endroit qui te semble inconnu. Une bonne rencontre puisqu’elle a su te mener à bon port.
Seulement… Quand déjà tu as du mal à ressentir la moindre chaleur dans ton environnement normal, te voilà à devoir vivre dans un endroit qui te semble plus qu’original… Étrange pour ainsi dire au vu de l'aspect hivernal qui règne dans celui-ci… De quoi te faire pâlir dès ton arrivée…
Une présentation plus ou moins longue avec le reste des habitants de ton logement, avant de t’enfuir dans une chambre plus douce et chaleureuse, dans laquelle tu pourras t’enfermer sous une épaisse couverture afin de parvenir enfin à te réchauffer.
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10 janvier, tu entends du bruit qui attire ton attention, tu ressors la tête en dehors de ta couverture pour finalement reconnaître la voix de celle qui t’a guidé jusqu’ici ; elle était belle, vraiment belle et ses cheveux, magnifiques.
Ton regard s’anime d’une curiosité suffisamment forte pour te donner envie de quitter les couches qui enferment un peu de chaleur contre ton corps, pour venir affronter le temps froid qui réside en permanence dans les pièces communes de cet appartement.
Habillée d’un léger pyjama que l’un des résidents t’a fait cadeau et, venant enfermer le peu de chaleur qui te tenait chaud en t’enlaçant de tes propres bras, tu viens ouvrir la porte de ta chambre, discrètement, pour chercher du regard les personnes avec qui tu n’es pas encore très familières et surtout l’une d’elle qui, à ton plus grand regret, ne fait pas partie des habitants du lieu. Au centre de l'habitation, dans ce qui se trouve être le salon, un endroit qui, au milieu de cet environnement hivernal, semble plutôt cozy finalement. Des canapés habillés, ou plutôt recouverts de nombreux plaids plus ou moins épais, plus ou moins rembourrés, de quoi permettre à tout le monde de profiter d’un coin de rassemblement sans mourir de froid en dix minutes.
Tu n’es pas réellement timide, en général, pas spécialement en tout cas, c’est simplement que c’est encore tellement nouveau. Tu as appris que vous n’étiez là qu’après être mort, mais toi, tu ne te souviens de rien, si ce n’est un prénom et un nom… Ton corps a tout un tas d’automatisme provenant d’une vie passée, c’est certain, mais au delà de ça, il n’y a rien, c’est le vide total… Alors oui, tu es quelque peu hésitante lorsque tu viens les rejoindre.
“Je peux venir m’installer avec vous ?”, tu élèves suffisamment ta voix pour que ta présence assez discrète soit remarquée et te glisses assez rapidement sous une pile de plaid dans le but de cacher tout ton corps à l’abri du froid. Venant même replier tes genoux contre toi pour ensuite relever tes pieds nus et les coincer sous le plaid, tu t’installes tout en cachant la gêne qui t’habille à l’idée de t’imaginer en trop.
“Bonjour, Lolly !” précises-tu en direction de la jeune fille qui a sûrement rendu visite à une second habitant. Tu habilles ton visage d’un sourire, sincère bien qu’encore un peu timide, et tu en fais de même avec la ou les personnes présentes dans la pièce. Puis, tu redeviens silencieuse. Tu aimes à simplement écouter, parfois tu relèves et tu commentes les choses qui se disent lorsque plusieurs personnes te font face, mais tu viens à peine de sortir du lit dans lequel tu somnolais plus ou bien profondément, un peu avant. Tu as remarqué que tu étais bien incapable de t’endormir à un heure convenable, aussi, la journée, il t’arrive de te laisser happer par une fatigue parfois soudaine jusqu’à t’endormir.
Résumé
863 mots
Charlie vient de débarquer dans ce monde et se dirige vers l'appartement qui lui est indiqué sur un petit bout de papier. Elle rencontre Lolly qui lui indique le lieu et heureusement, car elle était perdue.
Deux jours plus tard, après une sieste, elle entend la voix de la même jeune femme et ça attire sa curiosité, elle finit par se relever pour rejoindre les personnes présentes dans le salon et vient s'enrouler de plusieurs plaids pour ne pas mourir de froid...
(je n'ai pas mentionné les pnjs pour ne pas faire d'erreur avec les résidents itou, je n'ai pas non plus mentionné le nombre de présent itou donc c'est assez libre ! Tu peux aussi inclure une ellipse au besoin !
Deux jours plus tard, après une sieste, elle entend la voix de la même jeune femme et ça attire sa curiosité, elle finit par se relever pour rejoindre les personnes présentes dans le salon et vient s'enrouler de plusieurs plaids pour ne pas mourir de froid...
(je n'ai pas mentionné les pnjs pour ne pas faire d'erreur avec les résidents itou, je n'ai pas non plus mentionné le nombre de présent itou donc c'est assez libre ! Tu peux aussi inclure une ellipse au besoin !