Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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#21
TerminéMar 31 Oct 2017 - 2:08
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Attrapez la vieille folle
Elle le connaissait par cœur et pourtant si peu, ils se connaissaient, elle aurait pu reconnaître sa silhouette n'importe où, dans le noir complet elle aurait su le retrouver, elle savait son odeur, ses habitudes sa taille, sa morphologie, son visage, ses mimiques, ses manières, ses habitudes, ce qu'il mangeait, comment il dormait, sa façon de bouger. Elle connaissait tout de lui sans tout savoir Elle savait qu'une partie de lui lui restait interdite tout comme une partie d'elle lui restait inconnue, du moins le pensait-elle. Mais elle savait également une chose, dans tout ce qu'il ne lui avait jamais dit il y avait une énorme souffrance, il y avait quelque chose qu'elle ne pourrait jamais guérir totalement, quelque chose sur laquelle elle n'avait aucune emprise. Mais tout comme elle n'était pas prête à lui révéler ses fractures et ses blessures de vivante elle était parfaitement consciente que malgré ses souffrances elle n'égaleraient jamais sa perte, ce qu'il avait perdu, ce qu'il avait vécu, ce dont il était mort. Et pourtant, pourtant, dieu savait ce qu'elle avait souffert de sa vie, de sa mort, de ses manques et de ses espoirs perdus, mais en Toulouze sommeillait quelque chose de bien pire, quelque chose auquel elle n'avait pas accès. Elle le laisserait venir, ça viendrait, ils en parleraient un jour, mais dans les cauchemars du grand zombie, dans les habitudes de son amour, dans sa façon de dormir au sol, de se comporter elle décernait cette immense fragilité qu'elle couvait comme une poule couve ses œufs.

Elle aimait tout en lui, même son caractère, même ses exigences et ses caprices. Elle aimait celui qu'il était, n'avait aucun doute qu'elle aurait aimé celui qu'il avait été et qu'elle aimerait celui qu'il sera. Elle doutait plus d'elle même parfois, parfois elle avait si peur qu'il parte et qu'il la laisse, mais il était toujours là. Elle le regardait descendre la brique de lait et tremper sa tartine dans le pot de confiture, elle essuyait le reste qu'il s'était collé sur la joue alors qu'elle même s'en foutait partout. Elle savourait ces moments comme volés au temps lui même, ce moment où il posait la tête sur ses cuisses, où elle caressait ses cheveux en le dévorant des yeux, elle le trouvait beau, même avachi tel un matin de dimanche, avec la flemme et a fatigue accumulée. Elle attaquait déjà le pain frais qu'elle dévorait comme un gremmlins alors qu'il se reposait sur elle, le calme revenu. La nécromancienne versait déjà du café dans un mug quand il écarquilla les yeux tandis qu'elle savourait sa tartine, s'étalant toujours plus de pâte à tartiner sur le visage comme une enfant fière de sa farce. Sauf que ce n'était pas une farce, elle avait réellement acheté la fameuse série et elle se délectait de sa réaction. Elle avait une autre surprise pour lui mais elle attendrait.

« Oui, l'intégralité Älskling, vraiment. »

Il clignait des paupières rapidement, elle riait doucement, heureuse. Ce n'était pas si évident de lui faire plaisir, il fallait le connaître, mais elle le connaissait et elle savait que les journées et les soirées canapé à regarder la série allaient commencer, si tant est qu'ils soient assez attentifs une fois la nuit tombée. Elle le vit cependant froncer les sourcils, elle savait ce qui allait venir et ça ne loupait pas.

« Tu n'es jamais satisfait... »

Il lui faisait déjà sa moue à laquelle elle ne résistait jamais, ce n'était absolument pas juste mais ça marchait à chaque fois, et elle n'avait pas réellement besoin de travailler, elle avait largement de quoi faire tout en sachant que Cassian s'occupait d'une partie de son business maintenant. Il pouvait la manipuler si facilement, c'était dingue.

« Si tu continues je ne te dis pas quelle est ton autre surprise... »

Elle jouait avec lui bien évidemment, elle allait annuler tous ses rendez-vous prévus et prendre deux bonnes semaines de tranquillité pour regarder la série avec lui et profiter de son temps libre, mais elle voulait le faire marcher un peu. Elle voulait qu'il s'interroge et ne la prenne pas totalement pour acquise, même si c'était déjà le cas. Mais sa moue l'avait déjà conquise.

« J'ai dit soirée ? Je ne suis plus sûre. »

Elle continuait à boire son café et à faire l'innocente comme si de rien était, il n'était pas le seul à savoir faire durer le suspense, et encore moins à savoir faire marcher l'autre, même si au fond il savait qu'il pouvait tout obtenir d'elle s'il le demandait et que c'était possible, Toulouze avait décidément un pouvoir certain sur Teodora.
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#22
TerminéMer 20 Déc 2017 - 14:44

Eusomatus
LET'S F*CK THIS F*CKING OLD B*ITCH

Mec, attends un peu avant de l'épouser steuplait.

Elle se jouait de lui, un peu. Le faisait mariner, tout en sachant très bien qu'elle ne résisterait pas très longtemps si elle l'attaquait. Comme elle savait pertinemment qu'il ne pouvait pas lui résister. Deux aimants qui s'attirent, se repoussent parfois mais passent plus leur temps à se rapprocher et rester collé qu'autre chose. Deux êtres qui savent très bien ce qu'ils font, bien qu'ils ne connaissent pas toute l'histoire, pas tous les détails mais qui s'en fichent pas mal et continuent de foutre du Nutella partout sur le matelas. Toulouze avait envie de sourire mais se retenait, gardait un regard un peu intrigué et désapprobateur alors qu'il n'en menait réellement pas large. Franchement, elle sortait d'où au juste cette nana ?

Son pouce vint essuyer instinctivement la pâte à tartiner qui maculait la peau de la nécromancienne, geste qu'elle avait réalisé avant lui avec la même aisance. Il l'observait avec cet air mi-curieux mi-ennuyé, ne souhaitant pas complètement tombé dans ses filets... pourtant, il y était déjà depuis longtemps et n'était pas bien parti pour s'en dépêtrer.

Enfin, encore faut-il que tu veuilles en sortir.

Trop de malice. Un sourire. Un regard en coin. Teo le tournait un peu en bourrique, riant sous cap. Elle avait déjà bloqué plus qu'une soirée pour regarder l'intégralité de cette série qu'il appréciait peut-être un peu trop. Elle avait déjà bien fait ses plans, juste pour lui faire plaisir. Juste pour lui. Et il y avait cette autre surprise qui titillait bien trop la curiosité du zombie qui sans vraiment le vouloir, se comporter bien trop comme un môme pourri gâté avec elle qu'autre chose. Mais n'était-ce pas normal de vouloir garder près de soi ce qui nous tenait le plus à cœur ? Pas du point de vue de Toulouze. Surtout qu'en plus de tenir énormément à la nécromancienne, bien plus que sa propre existence, il était particulièrement possessif. Extrêmement possessif même.

- Aller sois mignonne.

D'un geste souple, le basané attrapa la jeune femme afin de l'asseoir contre lui, son dos collant son torse. Ses yeux couleur marine avaient une vue imprenable sur la nuque de Teo qu'il avait fortement envie d'embrasser, son estomac grondant passant au second plan. Savoir ce que la suédoise lui cachait devenait une priorité de forte majeure. Et s'il le fallait, Toulouze en viendrait aux pires bassesses pour avoir ses réponses.

- Dis moi tout Princess.

Malice. Le zombie avait sa main placée sur le ventre de la jeune femme, prêt à la chatouiller plus que de raison si cela était nécessaire. Dans un même temps, son visage était parti se nicher dans son cou, par habitude, pour respirer son parfum, chose qui le tranquilliser. Avoir Teo dans ses bras, caresser ses cheveux, embrasser sa nuque, l'écouter parler, la voir le faire languir. Encore. Et encore. Toujours. Le basané sourit bien malgré lui, se penchant pour plonger ses yeux sombres dans les perles claires de la jeune femme qui avait toujours de la pâte à tartiner sur le visage. Même comme ça, elle était horriblement attirante.

- Sinon je te séquestre ici jusqu'à la fin du mois.

with Teo

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#23
TerminéDim 7 Jan 2018 - 21:51
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« More than I did yesterday »
Attrapez la vieille folle
Au final ce jeu ressemblait presque à un ballet entre eux, une fois il la faisait languir et l'autre fois c'était elle, globalement on pouvait dire que Toulouze et Teodora aimaient se chercher mutuellement, ce qui les rendaient en partie si accrocs l'un à l'autre. Il savait parfaitement comment la faire marcher et inversement mais ils savaient aussi comment faire craquer l'autre et le simple fait que le grand brun la colle contre lui avec sa main sur son ventre faisait comprendre à Teodora qu'à part le fait qu'ils passaient un agréable moment il pouvait à tout instant renverser les choses à son avantage et son ton malicieux malgré sa moue mi agacée mi amusée illustrait parfaitement ce fait. Elle aimait aussi le voir comme ça, parce que ça voulait clairement dire qu'il la connaissait bien maintenant et le sourire en coin qu'elle lui adressait en disait tout autant. Elle le regardait ceci dit, faussement outrée.

« Parce que je ne suis pas mignonne d'habitude ? »

Une fausse provocation qu'elle savait fausse mais elle voulait continuer ce jeu un peu plus longtemps, elle faisait mine de réfléchir, sans parvenir à échapper à la douce sensation du visage de Toulouze dans sa nuque, il savait réellement où taper pour que ça fasse mal le bougre. Elle riait déjà un peu, se penchant en vain pour échapper aux chatouilles qui finiraient par arriver sous peu. Elle profita du fait qu'il n'ait encore rien tenté qui risquait de faire tanguer le plateau pour le poser par terre en se penchant sans bouger réellement, ne pouvant ni ne voulant tout simplement se défaire du zombie. Elle l'écoutait la menacer d'une torture qui en serait tout sauf une en réalité, levant les sourcils de défi.

« Tu n'oserais pas ! »

Pourtant ses yeux tenaient un tout autre discours, ses yeux disaient tout simplement que cette option serait sûrement loin de lui déplaire, elle plongeait ses prunelles iceberg dans les siennes couleur nuit sans résister plus avant, il avait déjà gagné de toute façon. Elle gigotait pour presque faire s'échapper son abdomen de ses grandes mains et le mettre plus en sécurité mais il l'avait déjà attrapée trop facilement.

« Et puis de toute manière ça ne te servirait à rien, j'ai libéré deux semaines déjà, donc tu vas devoir revoir ton plan, si c'est volontaire, ce n'est plus une séquestration, non ? »

Elle continuait de lui sourire, attendant de voir comment il allait réagir, regardant les moindres détails de son visage, dévorant des yeux l'être qu'elle aimait tant en entier. Fallait avouer que c'était rare, mais quand il souriait, il était impossible de résister à sa moue si souvent taciturne mais qui se fendait d'un sourire parfois, rien que pour elle. Et ces moments là faisaient encore plus papillonner son cœur qui s'envolait très haut, c'était à elle dans ses moments là d'aller se cacher un peu dans son cou, juste au dessus de sa clavicule, pour qu'il ne puisse tout de même pas trop profiter de sa faiblesse, à ce point là ça serait totalement déloyal.

« Tu veux savoir ? »

Elle le faisait encore languir un tout petit peu, le regardant enfin, embrassant tout doucement sa mâchoire tout du long, elle testait un peu jusqu'où il serait assez curieux pour ne pas s'énerver, même s'il s'énervaient moins l'un sur l'autre depuis un moment, le bout de ses doigts venant jouer à la naissance de ses cheveux courts sur sa nuque. Et puis elle finit par céder, comme c'était tout tracé depuis de longues minutes.

« Ok, mais pour ça je dois aller chercher l'indice que j'ai laissé planqué en bas parce que je ne pensais pas te le donner tout de suite, tu pourrais en profiter pour calmer ton estomac grondant en attendant. »

Elle se levait doucement, se dandinant presque jusqu'à la porte qu'elle ouvrit, réveillant d'un seul coup les cochons qui avaient abandonné l'idée de pouvoir rentrer et étaient repartis se coller à trois dans un panier individuel, rempli de surcroît par tout ce que Jambon arrivait à chaparder. Elle laissa la porte volontairement ouverte pour qu'ils puissent s'engouffrer comme des boulets de canon dans la chambre, basse vengeance pour l'avoir fait craquer tandis qu'elle descendait les escaliers et récupérait ce dont elle lui avait parlé dans le tiroir d'un meuble dans l'entrée avant de remonter en prenant tout son temps. Une fois en haut elle regarda un instant la scène avant de pouffer et lui lancer pour qu'il attrape au vol le petit objet qu'elle venait de récupérer.

« Tiens attrape. »

Une petite clef assez anodine en apparence, au bout encapuchonné dans du plastique noir, simplement estampillé BMW. Il faudrait qu'il se rende au garage pour pouvoir voir de plus près ce qu'elle avait fait livrer là bas il y a quelques jours.

Spoiler :
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#24
TerminéMer 10 Jan 2018 - 1:01

Eusomatus
LET'S F*CK THIS F*CKING OLD B*ITCH

Les plans changent souvent entre ses deux-là, parce qu'aucun ne cède vraiment à ce que l'autre tente de le soumettre. Pour la simple et bonne raison que leurs plans respectifs se fondent déjà dans ceux de l'autre. Sans le vouloir, ils s'étaient liés bien plus qu'ils ne l'avaient pensé, agissant de concert, réfléchissant en pensant plus à l'autre qu'à lui-même, en se demandant ce qui pourrait bien faire plaisir à l'être dans ses bras qu'à lui-même. Toulouze ne l'avouerait pas, comme il n'avouerait pas grand chose, même en présence de saints bien plus puissants que lui, qu'il agissait toujours en fonction de la jeune femme et qu'en conséquence, ses actions étaient bien trop liées à celles-ci. Ses caprices, ses demandes, ses chamailleries, ses câlineries, ses regards parfois plus durs et ses mots quelques fois acerbes. C'était toujours en fonction de Teodora. Très peu en fonction de lui et de ce qu'il pensait et ceux bien plus depuis qu'ils avaient passé les portes de ce grand appartement qu'ils partageaient. Bien plus que les disputes, les brimades et les silences qui dégoulinaient encore des murs de Van Gogh, loin là-bas dans l'agence où le zombie ne souhaitait en aucun cas retourner. Et où il n'y mettrait certainement plus les pieds. Il n'y avait plus rien à y faire de toute manière. Sa princesse était là, dans ses bras, dans ce grand lit. Où allait alors ?

La nécromancienne gigota un peu, riant d'avance aux futurs représailles si elle ne donnait pas plus d'informations. Le zombie n'était pas complètement fourbe pour la torturer éternellement, ilne ferait que pousser un peu le bouchon pour lui délier la langue mais la métisse préféra rire dans son cou, lui arrachant un sourire bien trop lumineux pour sa personne. Ciel qu'il adorait son rire, son sourire. Tout en fait. Tout de chez tout. Jusqu'à la racine de ses cheveux qu'il vint embrasser avec tendresse pendant qu'elle était contre lui, son odeur si familière et reposante montant lentement à ses narines. Bien qu'elle ne colle déjà à sa peau comme une couche protectrice. Comme une armure invincible. Un cocon protecteur qui faisait fuir bien plus de choses horribles et indicibles.

- D'habitude... t'es magnifique. Alors sois mignonne.

Paroles évasives murmurées d'une voix grave et tendre. Entre deux caresses et baisers qui valent bien plus que dix mille mots. Toulouze serra doucement la jeune femme dans ses bras, huma son odeur, s'abreuva de la douceur de ses cheveux, de sa peau, de son rire, comme à chaque fois qu'il pouvait profiter d'elle comme à cet instant. Moments volés et suspendus dans le temps, qui durent une éternité quand la jeune femme le veut bien et c'est dire qu'elle le veut bien. Mais alors que le zombie s'apprête à l'embrasser davantage comme punition, estimant que les réponses de la brune se font trop longues à son goût, Teo se fait plus malicieuse, attachante... et prévisible. Le basané ne cacha même pas sa victoire à l'entente des paroles de la nécromancienne, retenant son geste de triomphe quand il l'entend dire qu'elle a déjà bloqué deux semaines et restera avec lui pendant tout ce temps. Deux semaines de séries et de pizza, semaines durant laquelle il faudrait éloigner Nannie et son quinoa infecte ainsi que ses éternels discours sur le rangement et l'alimentation saine. Deux semaines collées à Teodora, à regarder sa série préférée et ne rien faire sur le canapé avec les animaux les entourant. Deux semaines de rêve et de pur bonheur.

Attends, y'a une autre surprise.

Les jambes de la précieuse se délièrent alors qu'elle affichait ce sourire bien trop attirant pour laisser le zombie de marbre, ses perles couleur océan suivant les pas gracieux de la jeune femme qui s'en alla presque en riant. Toulouze la regarda disparaître dans l'encadrement de la porte, ignorant trois secondes les deux cochons à nouveau bruyant qui vinrent foncer dans le plateau repas et en mettre la moitié par terre. Vile vengeance de la brune qui le fit tiquer, le grand zombie galérant pour récupérer ce qui n'était pas tombé pendant que Jambon piquait dans le pied sur la moquette et que Rosette tentait le tout pour le tout pour monter sur le lit et se caler contre lui. Agacé, Toulouze la poussa d'une main, la rappelant en silence qu'elle n'avait pas le droit d'être là et encore moins de le mordre. Lorsque l'éclat brillant d'un objet volant sous ses yeux. Par réflexe, l'africain attrapa ce qui ressemblait fort à des clefs, assimila l'instant, lança un regard à la jeune femme avant de reporter ses billes sombres sur l'objet dans sa main, le marcassin profitant de ce moment de confusion pour grimper sur ses jambes. Non mais... elle avait vraiment fait ça ?

Bah ouais mon pote.

Moment de silence. Moment de flottement. Souffle court. Toulouze n'y crut pas alors qu'il portait l'objet juste sous ses yeux, lisant les inscriptions sur le plastique noir d'un air complètement hébété. Non mais Teo était totalement tarée ! Elle venait de lui acheter l'un des engins les plus puissants au monde tout de même !

- Bordel... t'es folle...

Trois mots. Trois petits mots. Dits d'une voix un peu incertaine, presque tremblante mais surtout vibrante d'excitation. Teo venait tout de même de lui payer une BMW hors de prix, qui devait attendre gentiment dans le garage qu'il la sorte. Le zombie ne savait même pas si il allait monter dessus, ou même la sortir du garage. Si quelqu'un la touchait, l'effleurait, l'égratignait... il ne répondrait plus de rien. Puis rien que dans le garage, ce bijou n'était pas en sécurité. Surtout avec le tas de boue de la vieille à l'étage du dessus et le SUV pourri de la femme au foyer du rez-de-chaussé... non, il n'aurait même pas eu le temps de la voir qu'elle serait déjà dans un état lamentable, qu'il ne l'aurait pas touché, n'aurait pas pu l'admirer. Non ! Non et non ! Il fallait y remédier tout de suite.

- Dis moi que t'as le numéro du proprio sur ton portable !

Se levant presque d'un bon, le zombie se dirigea vers la métisse qu'il prit d'instinct entre ses bras, bousculant Rosette qui couina de mécontentement sous la boutade. Toulouze n'en fit cependant rien, embrassant la nécromancienne avant bien plus de douceur qu'on aurait pu le croire au début pour finalement lui lancer un sourire goguenard et assuré, cette idée qui faisait déjà un bon bout de chemin dans son cerveau s'imposant comme une évidence.

- Non parce que là va falloir que j'achète tout l'immeuble. Un con risque de me rayer ce bébé.

Ah ouf ! C'est pas pour tout de suite le mariage !

with Teo

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#25
TerminéMer 24 Jan 2018 - 3:47
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Attrapez la vieille folle
Il y avait tout chez Toulouze qu'elle aimait, jusqu'à ses moues boudeuses et ses grognements, d'aucuns seraient incapables de comprendre, personne n'arriverait jamais à comprendre totalement tout ce qu'elle pouvait aimer chez lui, jusqu'au bout des choses, jusqu'au bout de ses sarcasmes et ses colères, il avait beau froncer les sourcils et tordre la bouche, il pouvait grogner et râler, elle aimait tous les aspects qu'il pouvait avoir, elle avait aimé toutes ses mimiques avant même de savoir qu'elle l'aimait, avant au moins de se l'avouer. Elle avait découvert encore plus, plus de facettes de lui depuis qu'ils étaient installés là, depuis qu'elle l'avait retrouvé, il était toujours le Toulouze qu'elle avait connu à ses premiers pas dans le monde des morts, celui qui ne faisait que l'éviter du regard et celui qui lui réservait ses pires colères, celui qui n'hésitait pas à serrer ses bras si fort qu'il y laissait des marques, mais il était également bien plus.

Il était devenu aussi indispensable à son existence qu'il lui était impossible d'exister sans respirer, Toulouze s'était lentement transformé en quelqu'un d'indispensable à sa mort, chaque instant à elle elle pensait à lui, à ce qu'il faisait, à là où il pouvait être, faire, avec qui. Ils vivaient une vie décousue, chacun à n'importe quel coin de Tokyo à n'importe quelle heure, mais là, à ce moment là elle ne souhaitait pour rien au monde être ailleurs. Elle regardait son air ahuri avec délice et savourait la vision du plateau et des vivres par terre avec une revanche non dissimulée, il l'avait cherché. Il lui rétorquait qu'elle était folle, elle haussait les épaules, son éternel sourire en coin sur les lèvres, elle découvrait puissance mille ce que c'était de lui faire plaisir à ce point, ça valait bien la folie, même si ce n'était clairement pour ça.

Elle le regardait toujours adossée dans l'encadrement de la porte, déchiffrer pour vraiment se rendre compte, oui il tenait bien dans les mains la clef d'une des motos les plus puissantes et résistantes de ce qui se faisait sur le marché, qui était sagement rangée sous une housse dans le garage, presque adossée à sa Mustang. Elle n'eût pas le loisir d'y penser plus avant avant que le couinement de Rosette ne lui indique un changement et que les bras protecteurs et confortables de Toulouze s'enroulent autour d'elle et qu'elle retrouve ses lèvre tendres, il prévoyait déjà d'acheter l'immeuble ! Elle le comprenait en un sens, ses voitures étant calmement rangées dans leurs box privés pour que personne n'y touche et n'ose les abîmer. D'un coup d’œil goguenard elle se résolut tout de même à lui adresser une boutade.

« Si tu achètes l'immeuble, je te préviens on fait une piscine sur le toit. »

Elle lui tendait déjà son téléphone déverrouillé où il pouvait admirer une superbe photo de lui profondément endormi bavant à moitié sur l'oreiller en fond d'écran, il saurait trouver le contact du propriétaire comme un grand. En attendant elle se dirigeait déjà vers son dressing où elle cherchait frénétiquement entre ses propres affaires une grande housse et un sac à peu près aussi gros qu'une tête, elle revint avec dans un cri triomphant, posant la housse et le paquet sur le lit.

« Je pense que tu auras quand même besoin de ça. »

A l'intérieur une grande veste de moto à manches longues et un casque intégral rutilants, elle savait qu'il avait l'habitude d'être tout aussi imprudent qu'elle lorsqu'elle prenait sa voiture et préférait prévenir.

« Enfin si tu trouves que c'est trop... Je peux toujours la ramener je pense ? »

Elle le taquinait, elle connaissait déjà sa réponse. D'un regard en coin et prenant Jambon qui couinait à ses pieds dans ses bras elle lui lançait déjà un regard amusé à travers ses longs cils couleur nuit sans lune, regard iceberg qui pourtant était en train de fondre comme neige au soleil.

« Ce serait dommage remarque, j'ai aussi acheté un pantalon, apparemment je n'ai jamais la tenue adéquate pour que tu m'emmènes. »

Elle ne lui dira peut être pas que ledit pantalon est de cuir assez fin pour la coller comme une deuxième peau et qu'au final il n'est pas bien plus dissimulateur que ses jupes et robes ultra courtes, elle attendrait avant de se faire gronder, au moins, elle avait un pantalon en réserve.
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#26
TerminéDim 11 Fév 2018 - 23:38

Eusomatus
let's fuck this f*cking old b*itch

Nier et mentir. Mystifier la réalité. Faire semblant de ne pas la voir. Mensonges illusoires parfois si proches de la vérité que par moment on  ne sait plus quoi croire. C'était un quotidien bancal et flageolant pour un spectre trop vieux et trop sombre dans cette ville où l'amusement et la joie étaient les fers de lance des plus fervents de cette idéologie fumeuse. Une vie basée sur les non-dits, les silences et la méfiance qui, pourtant, entre les quatre murs de cet appartement aux murs impeccables et au sol couvert de vêtements et d'objets en tout genre, ne trouvait pas sa place. Certes, il restait des non-dits et des silences, mais les mensonges et la méfiance restaient sur le pas de la porte, balayés par les mots et les sourires de cette femme au regard couleur de glace.

Les choses se passaient toujours un peu de la même manière, bien que la situation soit différente, les propos changés ou les mimiques déformées par quelques émotions passagères et fugaces. C'était toujours un peu la même chose, même si par moment c'était lui qui jouait le rôle de l'être intriguant plein de surprise et elle l'enfant attendant de recevoir son cadeau. C'était toujours un peu pareil, jamais surjoué, toujours bien huilé. Une mécanique qui s'était mis en place entre eux et qui ne pouvait marcher qu'entre eux. Il n'y avait que Teodora qui pouvait surprendre Toulouze de cette manière et le faire sourire de cette façon. Et il n'y avait que le zombie pour arracher ces grimaces à la nécromancienne et la cajoler de cette manière. L'un n'allait pas sans l'autre, comme une équation seulement solvable en leur présence. Comme la Terre ne pouvait s'arrêter de graviter autour du soleil. Et alors que la jeune femme lui donnait cet appareil tant désiré avec cette malice sur les lèvres, c'était comme si en l'espace d'un instant, l'univers s'était remis à tourner autour d'elle. Et de personne d'autre.

Une grimace et un grognement. Une œillade ennuyée avant un air plus surpris. Toulouze n'était pas contre l'idée de la piscine sur le toit, si cela pouvait faire plaisir à sa princesse, il lui ferait même construire les plus beaux bains digne d'une reine égyptienne. Bien que la contemplation éclair de son faciès sur l'écran de la jeune femme éloigne cette idée énoncée avec malice. Changer son fond d'écran devint une priorité passant avant l'achat de l'immeuble jusqu'à ce qu'il ne voit la veste et le casque de trop bonne facture pour le porte-feuille du commun des morts. Parfois, l'étalage de la fortune qu'il pouvait se faire pouvait sérieusement être indécent. Vraiment, Teo lui achetait beaucoup trop de choses.

Tout comme toi hein.

Les cils battirent un instant, très court pendant que la métisse s'empare précieusement de l'animal comme blotti son cœur. Elle évoqua l'existence d'un pantalon qu'elle avait acquis spécialement pour qu'il l'emmène voir un tour, vêtement bien plus approprié que ses robes bien trop courtes et trop révélatrices de ces courbes qui n'appartenaient -du point de vue du zombie- qu'à sa personne pendant qu'à ses pieds, couinant plaintivement, l'autre cochon manque de lui mordre l'orteil en représailles de son manque d'attention. Mais Toulouze était trop captivé, trop concentré et perdu dans l'observation rêveuse de cette femme ayant débarquée un jour dans cet appartement au parquet usé et aux murs couverts de toiles, décor aux antipodes des lieux qui étaient devenus leur refuge quelques mois plus tôt. Réflexion à la fois lente et fulgurante d'un être qui d'un mouvement et d'un silence, s'approche de la métisse avant de l'enserrer de son bras libre et l'embrasser avec toute la douceur que portait ce monde à cet instant précis.

- Je t'emmène où tu veux, quand tu veux.

Sourire à la fois fier et enjôleur. Allié à un regard si tendre et les vibrations d'une voix rauque et basse désireuse de faire trembler de bonheur la petite princesse serrée tout contre lui. Un trop plein de bonheur inexpliqué et sorti de nulle part envahit alors tout son corps, lui arrachant un autre sourire pendant que la main détentrice du cellulaire se tend en l'air afin de prendre un cliché visant à  remplacer celui dérangeant que Teodora avait installé. Le zombie avait déjà l'application appareil photo d'ouverte, lança un coup d'oeil vers l'écran pour y voir leurs reflets et celui du petit Jambon bien trop content dans les bras de sa maîtresse puis s'en alla planter ses dents sans ménagement dans la gorge de la nécromancienne, son doigts appuyant sur le bouton d'enclenchement. Trois secondes plus tard et la photo fut prise, satisfaisant suffisamment le zombie pour qu'il la change avec celle où son faciès déformé par la fatigue figure et macule ses lèvres entrouvertes. Ne restait plus qu'à appeler le propriétaire, lui faire vendre son immeuble pour pas grand chose et virer les voisins emmerdants qui viennent sonner à pas d'heures.

Un beau programme de mec relou en somme.

Un regard et Toulouze couvait à nouveau la jeune femme de ses yeux couleur marine, océans tumultueux pourtant si calmes face à la métisse. Il contempla son visage, son nez adorable, ses lèvres, sa nuque et la marque naissante qu'il lui avait faite. Il la contempla, tel le trésor qu'elle était et lui sourit, à nouveau. Comme jamais il n'avait souri à personne d'autre. Comme il souriait toujours à Teo. À elle et personne d'autre.

Matin tendre. Après l'esclandre avec la vieille peau qui allait virer rapidos une fois l'immeuble en sa possession. Son appartement servirait à quelque chose de plus convenable, comme l'emménagement de Nanny. Une très bonne idée !

- Si tu veux autre chose en plus de la piscine. Enfin, ta piscine. Je vais pas dans ses trucs. Je te regarderai.

Espèce de gros beauf va !

with Teo

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#27
TerminéMar 20 Mar 2018 - 1:29
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« More than I did yesterday »
Attrapez la vieille folle
Dans cet appartement on aurait pu s'attendre au pire comme au meilleur, c'était jouer à la roulette russe sans savoir combien de balles il y avait dans le barillet avant de se lancer et pourtant, pourtant ils avaient miraculeusement trouvé un équilibre qui leur collait dessus comme une seconde peau. Comme, même à l'époque de Van Gogh, Teodora avait toujours un peu l'odeur de Toulouze sur elle et vice versa, c'était pareil depuis qu'ils habitaient dans cet appartement, en plus fort, en plus fusionnel aussi, elle ne portait pas seulement son parfum partout, elle emportait toujours une partie de lui où qu'elle aille tout comme indubitablement dès qu'il passait la grande porte, qu'il s'en allait au dehors elle sentait une part d'elle-même manquante et c'était sans aucuns doutes qu'il l'avait emmené avec lui, quand il ne partait pas avec la trace de son rouge à lèvres imprimé quelque part sur sa peau ou ses vêtements. Et même si elle l'avait vu ou remarqué elle se serait bien gardé de le dire, laissant un sourire mystérieux et presque hilare sur son visage, tant pis pour lui dans ces cas là. Ils avaient en peu de temps construit une bulle qui au final ne reposait sur rien de très concret, juste leur désir d'être ensemble, le besoin pour elle de le voir, ils prenaient la porte mais revenaient toujours, ils gravitaient l'un et l'autre autour de leurs orbites semblables et rien ne les faisait dérailler jamais en réalité.

Teodora le fixait de ses yeux de glace polaire tandis qu'il lui faisait penser à un enfant et l'attendrissait au possible, grattouillant le cochon poilu entre ses bras presque pour lui communiquer le bonheur présent de le voir heureux, simplement. Il était déjà debout contre elle avec un bras entourant sa taille pour l'embrasser, et elle prolongeait le contact tant la douceur restait quelque chose de relativement nouveau pour eux qui avaient été si souvent dans l'affrontement. Elle se demandait encore parfois comment ils étaient passés aux antipodes ainsi, mais comme bien souvent elle ne poussait pas la réflexion plus avant et se contentait de sourire et de hausser les épaules, si on lui avait demandé de toute manière, elle préférait se faire embrasser que projeter contre un mur.

Et comme d'habitude, ils se connaissaient, et comme d'habitude elle avait prévu et acheté un pantalon, ce qui avait convaincu Toulouze de bien vouloir l'emmener faire un tour un jour, sur son nouveau bolide. Bon heureusement qu'il n'avait pas vraiment vu le pantalon avant de passer ce pacte parce que ledit pantalon, en cuir ultra moulant noir ne la couvrait pas beaucoup plus que ses mini robes et elle était à peu près sûre qu'il allait grogner mais qu'à cela ne tienne, c'était un pantalon et c'était apparemment la condition sin et qua non pour leur petite virée.

Elle était néanmoins surprise qu'il ne se soit pas rué au garage pour voir son nouveau jouet qui lui avait coûté plus ou moins le PIB d'un pays en développement, mais elle oublia rapidement toutes ses pensées quand un sourire plein étira les traits du basané, elle était un des rares privilégiés à voir cette expression sur lui, peut être la seule d'ailleurs, et à chaque fois elle le contemplait comme une petite fille devant une œuvre d'art, elle le trouvait toujours extrêmement beau, mais Toulouze qui souriait était un feu d'artifice qui explosait dans sa poitrine et qui faisait briller ses yeux, fondre la glace et palpiter son cœur comme un petit oiseau. Elle n'eût pas le temps de comprendre et le temps de lever les yeux vers l'écran tendu au dessus d'eux elle sentait déjà les dents du zombie dans son coup, lui tirant une moue étonnée, rieuse et surprise, pour le coup, il l'avait bien eue et le laissait savourer sa victoire, elle le regardait en coin, malicieuse, elle aurait bien d'autres occasions de changer son écran de téléphone, chose devenue son nouveau jeu et objectif, le temps passé ensemble lui laissant largement les moyens de le faire, elle imaginait déjà sa tête découvrant un nouveau fond d'écran tous les jours. Elle ne lui en dit rien cependant, il serait capable de se méfier.

Elle l'écoutait plus céder à ses caprices tout en gardant son côté boudeur et grognon, ben voyons, monsieur n'aimait pas les piscines, elle se demandait bien si ça allait durer longtemps une fois qu'elle serait dedans en maillot de bains mais retint la réflexion, un sourire en coin, elle ne parierait pas la dessus si elle était lui.

« Oh vraiment ? Que voudrais-tu alors ? »

Elle laissait un peu trainer les choses, pour le faire languir un peu tout en sachant très bien que quoi qu'il réponde elle ferait en sorte que ça soit possible, ils n'étaient jamais raisonnables et elle avait décidé que ce n'était pas morte qu'elle allait l'être, visage levé vers lui, ses doigts fins retraçant doucement les contours des traits de Toulouze.

« Enfin, je ne te garantis pas que quoi que tu demandes j'y serais en maillot de bain, c'est un truc assez réservé au piscines tu sais... »

Une moue innocente, elle voulait réellement voir sa tête et entendre ce qu'il avait à lui rétorquer. Mesquine.
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#28
TerminéMar 20 Mar 2018 - 12:08

Eusomatus
let's fuck this f*cking old b*itch

Teo, elle l'avait toujours mené en bateau. Depuis le début ! Et alors même qu'ils venaient de se rencontrer. Sûrement que le zombie ne s'en était pas rendu compte mais c'était Teo qui menait bien plus souvent la danse dans leur histoire, et lui ne faisait que suivre. Souvent maladroitement au début, souvent chaotiquement aussi. Mais il n'avait fait que suivre ou répondre, n'agissant que rarement en premier face à cette princesse au regard polaire. Il ne pouvait pas la défier réellement de toute manière, ce serait lui porter atteinte. Et on ne porte pas atteinte à Teodora. On l'adore, on la suit, on la cajole, on la fait chier parfois et c'était tout. Et on lui pinçait le nez aussi quand elle devenait relou.

Si les secondes avaient pu s'étirer pour devenir éternité, pour remplacer les heures, les jours et les années, afin de les laisser ainsi au milieu de la grande chambre à juste être l'un contre l'autre et parler, à ne plus penser à tout ce qui avait pu les déchirer ou les séparer, le zombie en aurait été plus que ravi. Une grande partie de lui appréciait chaque instant passé entre les quatre murs de cet appartement qui était devenu un véritable sanctuaire, un refuge vers lequel il revenait toujours, qu'importe la raison pour laquelle il le quittait. C'était le lieu où Teo revenait toujours, où il était sûr de pouvoir la trouver à un moment de la journée et où elle finissait toujours par revenir. C'était sa maison. Leur maison. Même si son véritable chez lui pouvait bien être n'importe du moment que la métisse y était. Un taudis, une piaule en plein milieu des quartiers chauds, un château ou même une cabane sur une île. Qu'importe l'endroit du moment que Teo y était. Bien qu'il n'était pas dit que la jeune femme change son luxueux appartement pour finir dans un deux pièces miteux à l'autre bout de Tokyo.

Surtout vu la bécane qu'elle t'a acheté.

Les lèvres toujours étendues en un sourire. Une odeur de malice. Une sensation cotonneuse. Dire qu'à leur début, c'était cris, disputes, chamailleries en tout genre, tension, passion et séparation douteuse. Là, quand on les voyait, on pouvait bien se demander ce qui avait pu se passer pour les choses deviennent aussi stables et tranquilles. Sûrement beaucoup de choses.

Le cellulaire de la métisse était toujours entre ses doigts, ses yeux couleur marine étant retournés fixer l'objet pour trouver le numéro de ce fichu propriétaire afin de lui soutirer son immeuble et accessoirement, faire virer la petite vieille et son clébard baveux. Il semblait par ailleurs que l'idée de faire construire une piscine était bien ancrée dans le cerveau de la brune, l'air faussement innocent qu'elle arborait tout en question le zombie le faisant sourire.

- J'ai déjà ce que je veux, tu devrais pourtant le savoir.

Il pouvait deviner la malice dans ses perles magnifiques, ce petit éclat brillant lui indiquant bien qu'elle était déjà prête à faire une autre folie s'il le lui demandait. Mais en réalité, Toulouze n'avait besoin de rien d'autre. Rien à part avoir la jeune femme près de lui. Rien à part pouvoir la prendre dans ses bras et l'embrasser. Rien à part Teo.

Mais avoues que ça te fait kiffer d'avoir tout ce qu'elle a pu t'offrir. Pff.

Une envie folle de l'embrasser. De la câliner. De déposer ses lèvres tout partout sur sa peau. Le propriétaire n'allait pas s'envoler, et l'immeuble non plus. Alors, le basané abandonna tout simplement le portable de la métisse quelque part sur le lit, attrapa le cochon pour le faire descendre de son perchoir – un peu trop bien installé cet animal – et prit la jeune femme dans ses bras, riant presque de sa dernière remarque. Et elle faisait l'innocente en plus. Encore. Allons bon.

- Là, tu me cherches.

Un sourire en coin. Un regard insistant. Et hop ! À nouveau allongés sur le lit. Prévisible.

- Et bien tu vas me trouver...

Un baiser. Et un deuxième. Et des dizaines d'autres. À cet instant. Une heure plus tard. Et même le soir suivant. Après tout, ils n'étaient pas partis pour bouger, ils avaient l'intégralité de PLL à regarder.

with Teo

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