La discussion se poursuit et tu écoutes ce qu’elle te répond en remarquant que vos habitudes de vie ne sont pas les mêmes. Toi qui a cette tendance à préférer rester en intérieur, elle est beaucoup plus souvent dehors que chez elle. Tout comme vos habitudes vestimentaires, et son attitude bien sûre d’elle qui contraste avec le tienne. En bref, vous êtes toutes les deux bien différentes. Mais tu sens un interêt grandissant pour la jeune femme, une curiosité à son égard et une envie d’amitié qui nait de vos échanges. Parce qu’elle est gentille, mais aussi qu’elle est belle et qu’elle te donne envie d’en découvrir plus à son sujet.
“
AH bah oui, les vêtements ! “ réponds-tu presque automatiquement dans un ton aussi enthousiaste que si tu venais de répondre à une question sur un jeu télévisé.
C’est vrai qu’avec tout ce qu’elle a dans son armoire, elle doit beaucoup dépenser pour ça. Mais chacun fait ce qu’il veut de son argent et puis, si elle trouve son compte dans cette façon de vivre, ce n’est pas toi qui ira lui faire la morale. Peut-être que tu feras la même chose, quand tu gagneras de l’argent. Pour l’heure, tu n’as aucune idée de comment faire pour en gagner… Les gens normaux trouvent un travail et c’est certainement ce que tu devras chercher. Un travail.
. . .
De retour dans la chambre de la demoiselle, comme prévu elle te présente un grand sac, dans lequel tu peux mettre toutes les choses qu’elle te donne. Ou plutôt qu’elle te prête. Tu as encore bien du mal à l’imaginer te donner tout ça, c’est beaucoup trop après tout.
“
Encore merci. Mais tu n’es pas obligée de me raccompagner !! Je saurais trouver le chemin moi-même. Ne te sens pas obligé, hein !! “ insistes-tu en modulant ta voix pour appuyer là où tu désires appuyer.
Vous vous activez et tu t’efforces de l’aider à ranger, tu ne veux pas simplement la regarder faire, ce n’est pas du tout dans tes habitudes. Et quand elle te parle et t’explique son désir de faire des sorties avec toi, tu ne peux taire ta surprise et vient, dans un air surpris et content, lui répondre.
“
Oh !? Tu voudrais ?! Vraiment ? On pourrait sortir ensemble alors, oui, ça serait vraiment bien !!!! “ dis-tu en bondissant légèrement sur place, trop excitée pour le cacher avant de te rendre compte de ta bêtise et t’empourprer soudainement.
“
Je serai très contente en tout cas ! “ ajoutes-tu.
. . .
Non pas une, pas deux mais trois gros sacs, TROIS ?!?! Évidemment que tu ne peux pas porter tout ça et évidemment que tu acceptes avec plaisir l’aide de ta comparse qui insiste une nouvelle fois pour te raccompagner. Toutefois, tu tentes d’alléger son fardeau en voulant en porter deux, mais rien n’y fait, Lolly est bien décidée à vouloir t’aider et à faire plus que toi.
“
Désolée de ne pas être aussi FORTE que toi !! J’avoue que les sacs sont quand même lourds… J’espère que ça va aller pour toi ! Si… Si à un moment tu es fatiguée, on pourra échanger, hein… “
Tu t’en veux de la voir ainsi quand toi, tu n’en portes qu’un… Mais tu n’insistes pas davantage. Tu te contentes de la suivre en grimaçant dès que tu échanges le sac de bras.
“
Oh mais je l’aime bien cette couette, elle tient très chaud ! “ dis-tu en rigolant avec elle, “
Mais oui !! Je mettrais tes vêtements ! “ viens-tu alors préciser tout en soulevant le sac comme pour lui illustrer de quoi tu parles.
Lorsque vous parvenez devant ton chez toi, tu relâches le sac et te retourne en direction de la jeune femme. Et sans spécialement t’annoncer, tu viens gracieusement l’encercler de tes bras dans une étreinte que tu veux serrer. Tu tiens à la serrer dans tes bras pour la saluer comme il se doit, et tu as aussi envie de lui faire comprendre que tu as grandement apprécié son geste tout comme tu as apprécié ce petit moment avec elle.
“
Merci encore et encore et encore, Lolly !!!! On doit se dire au revoir là, comme ça. C’est toujours nul les au revoir mais… Je veux te revoir !! Faut qu’on sorte, comme tu me l’as dis, hein !! J’oublie pas ! “ dis-tu en laissant se dessiner un sourire sincère sur ton visage.
Finalement, tu desserres ton étreinte pour la libérer et recules d’un pas, l’air finalement un peu gêné. Tu viens agiter ta main droite doucement dans un signe d’au revoir.
“
Bon. J’y vais alors ! Rentre bien, Lolly. Et encore merci. “
Tu finis par ouvrir la porte et rentres chez toi après lui avoir laissé le temps de te répondre. Tu fais glisser les sacs à l’intérieur pour finalement refermer la porte dans une moue légèrement triste. C’est toujours nul de devoir dire au revoir, même en sachant que tu vas la revoir, même en sachant qu’elle n’habite pas si loin. Seulement, tu ne la connais pas suffisamment pour te permettre d’aller toquer à sa porte si tu en as envie. Alors tu attendras qu’elle revienne vers toi, ou de la voir ici, à Courchevel pour laisser le temps faire son travail. Que votre lien grandisse et se solidifie !