Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

❝Have a good death
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#11
Terminé18.07.19 8:02
Et tu reviens à la vie
Eh bien, Kyo était réellement prêt à tout, même à subir des effets secondaires pour cette potion qui lui permettrait, peut-être, de revenir à la vie. Alors il n’y a rien de plus à dire. Tu apprécies sa proposition de t’aider si tu en as besoin, mais pour le moment, ne sachant pas ce dont tu auras besoin, c’est difficile de lui répondre. Tu le contacteras une fois que tu auras pu trouver les informations. Votre discussion aurait pu se terminer à ce moment, échangeant vos numéros et vous disant au revoir. C’est ce à quoi tu t’attendais, mais la proposition de te payer un verre survient. L’hésitation est présente, mais pourquoi pas. Ce n’est pas au cours d’une seule sortie que tu risques de te lien. T’es une personne plutôt difficile d’approche, pour ce qui est d’une relation qui va plus loin qu’en surface. À cause de ce que ta mère te disait, que les étrangers ne sont jamais aussi fiables que les membres d’une même famille. Va savoir où elle est allée chercher ça, ou plutôt pourquoi. Ça fait partie des choses que tu ne sauras jamais. Une de plus. Décidément, ta mère mérite le titre de mère de l’année. Qu’importe, tu la chasses de tes pensées puisqu’elle t’amène des sentiments trop en contradiction, sentiment de peine, mais aussi de colère. Ça ne fait pas bon ménage.

Donc, tandis que tu conduis Kyo vers le premier endroit qui t’est venu en tête pour prendre un verre, une question s’échappe d’entre tes lèvres. Il faut dire que rares sont ceux qui sont à ce point décidés à revenir à la vie. En tout cas, tu en avais entendu parler, sans plus. Tu croyais à une crise passagère chez certains spectres. Mais lui, avec sa détermination sans faille, te remet en doute sur tes maigres connaissances. À ses premiers mots, tu l’observes du coin de l’œil, ne t’arrêtant pas de marcher. L’amour... Ça n’est pas très étonnant. Il faut quelque chose de fort et d’aveuglant pour désirer jouer les cobayes à potions qui ramènent à la vie. Tu es surpris de l’entendre rire avant de mentionner que c’est très fleur bleue. « Je ne suis pas là pour te juger », lui précises-tu directement. C’était vraiment juste une forme de curiosité, puis ça rend le chemin moins long d’avoir un sujet de conversation. Il poursuit ensuite, expliquant sa vie avant sa mort. Des amis, un copain... Ce que tu n’as pas vraiment eu, pour ta part. À la précision du mariage à Las Vegas, tu hausses un sourcil. C’est vrai qu’il s’agit d’une tradition bien ancrée dans la société japonaise, mais ayant vécu à l’extérieur du pays, ayant visité le monde, tu n’y es pas rattaché et n’envisages pas de te marier un jour.

Par contre, quand il évoque la douleur que les proches ressentent, ton visage redevient plus neutre. « Je peux comprendre, ma mère a perdu ses deux fils. Ça doit être assez horrible à vivre. » Il y a une légère culpabilité dans ta voix, bien que tu saches que tu n’y peux rien. Les séances avec Leone te l’ont fait comprendre. « En tout cas, j’espère réellement pouvoir t’aider à retrouver tes proches. » Tu penses sincèrement tes paroles. Tu as vécu l’enfer pendant que Rik n’était pas avec toi, pendant que tu croyais ne jamais le revoir. Puisque tu es une personne qui n’aime pas parler de ses sentiments, de son vécu, tu n’enchaînes pas plus que ça, tu ne parles pas de toi. À la place, tu t’assures que ton pouvoir restera secret auprès de cet homme, qu’il n’ira pas en parler. « Merci. » Ça n’empêchera pas ceux qui le savent de continuer d’en parler, mais au moins, ça ne pas pas en empirant.

Vous entrez, Kyo commande l’alcool, tu le remercies une fois qu’il est servi. L’idée de trinquer te paraît étrange, mais ton verre vient tout de même entrechoquer le sien, tandis que tu hoches doucement la tête. Que c’est bon l’alcool. C’était bête de t’en passer. Ainsi, après ce premier verre, tu en commandes un deuxième avec un pourcentage plus élevé, puis un troisième. Te voici rapidement au quatrième... « Kyo! » Plus bruyant qu’à l’habitude, plus expressif qu’à l’habitude. Tu voulais être sûr de capter son attention. En plus, t’as envoyé ta main proche de la sienne. Va savoir si ton but était de l’attraper et que tu t’es juste royalement planté... « J’ai jamais été amoureux de mon vivant. J’me demande si c’est pareil quand on est mort, si c’est les mêmes sensations. » Te voici lancé dans une réflexion à la con, regardant le plus sérieusement possible ton interlocuteur pour obtenir son avis. « C’est toujours le même amour que tu as envers ton petit ami ou il est différent? » Différent comment, différent pourquoi... Tu racontes vraiment n’importe quoi. « J’suis peut-être passé à côté d’quelque chose... » Une moue prend place sur ton visage. Ça serait triste, à ton sens, si c’est différent et que tu n’as pas vécu le premier. « Dis-moi comment tu aimes, toi. » Même avec trop d’alcool dans le nez, la curiosité ne disparaît pas.

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#12
Terminé18.07.19 14:25
Et tu reviens à la vie

Pas une seule seconde il ne doutait de sa motivation. Le feu brûlait en lui, avec la même fougue que l’amour qu’il ressentait pour Seiya. De toute évidence, cette détermination était si visible et assurée qu’il était parvenu à convaincre Rizzen de tenter le coup. Même si la concoction allait sans doute prendre un peu de temps, il était ravi de voir que son projet avançait. Cela lui permettait de cesser de broyer du noir constamment et de se concentrer sur un objectif défini.

Humf. Fais ce que tu veux, tête de mule.

Il aurait très bien pu se contenter de donner son numéro au jeune homme afin d’être contacter au besoin, pour finalement lui fausser compagnie. Mais il trouvait plus naturel de l’inviter à boire un verre, pour le remercier et sceller leur future collaboration. Il fut ravi de savoir que son interlocuteur acceptait son invitation, bien qu’il n’avait pas la moindre idée d’où aller ensuite. Aussi, il laissa Rizzen les mener à bon port, non sans discuter au préalable durant le trajet. Il aurait pu esquiver le sujet, cependant, il avait l’intime conviction que cela ne servait à rien. Il avait envie, aussi, de parler de ses amis, de son amoureux. Il se sentait un peu idiot, en donnant la réelle raison. Dis ainsi, il avait l’impression de perdre tout son capital virilité. Pour autant, il ne faisait que dire la vérité. Mentir ne servirait à rien, même s’il devait avouer qu’une pointe d’inquiétude grandissait, quant à son homosexualité. De son vivant, peu de personnes étaient au courant. Obligé de jouer profil bas pour ne pas attirer l’attention, ne pas être victime de discrimination… Il en avait déjà assez à faire avec son profil de hâfu. Remarque, pour cette partie, le nécromancien devait lui aussi en avoir fait les frais… Rien qu’avec son prénom.

Pour autant, l’idée de ne pas être jugé lui fit un réel bien. Il offrit un sourire à Rizzen, enchanté de l’entendre dire. Il était vrai qu’il s’était mis seul la pression pour le coup. Il n’était pas habitué, non plus, à parler réellement de ses vrais sentiments. Mais face à cette situation, il était difficile de les nier. Ce fut ainsi plus sereinement qu’il aborda le sujet de Mira, de Seto, mais surtout de Seiya. Trois personnes, pas plus. Mais c’était bien assez pour qu’il désire les retrouver. Il était capable de déplacer des montagnes, pour eux. C’était, il le savait. L’expression était pourtant très proche de ce qu’il ressentait. Une moue légère dansa sur ses lèvres quand son interlocuteur évoqua sa mère. Perdre ses enfants, ça devait être une étape horrible à traverser, pour un parent. Même si Kyo ne connaissait pas réellement cette relation de parent-enfant, il en avait quand même vécu l’expérience. Et… Dans l’autre sens, ce n’était pas foncièrement mieux. Tout aussi douloureux. Ne sachant pas quoi répondre néanmoins, il se contenta de poser une main sur son épaule, se targuant d’un sourire compatissant. Un soutien physique rapide, pour lui qui manquait, pour une des rares fois de son existence, de répondant.

Tu préfères ne pas t’avancer sur le sujet, n’étant pas capable de te mettre à sa place. De ton côté, tu doutes sincèrement que ta mort ait impactée Makoto et sa femme… Quoi qu’un peu sans doute, pour Makoto.

Il eut vite fait de retirer sa main, bien qu’il fût pris par un peu de surprise par la sincérité dont le jeune homme fit preuve. Il espérait réellement l’aider, dans sa tâche. Un brin de rouge marqua l’espace d’une seconde ses joues –depuis quand tu rougis pour rien, toi ?- avant de s’armer d’un grand sourire à nouveau. Pas besoin de le remercier une nouvelle fois, son faciès parlant pour lui. Il ne regrettait pas d’être allé à sa rencontre. C’était vraiment quelqu’un de bien, ce type. Dommage qu’une fois revenu sur Terre, ils ne seraient plus amenés à se revoir. Il ne s’offusqua pas de ne pas en apprendre davantage sur le jeune homme, comprenant parfaitement que tout le monde n’aimait pas forcément se confier. Ils venaient à peine de se rencontrer, après tout. Parle de sa vie lui paraissait logique, puisqu’il était celui qui voulait revivre. L’inverse n’était pas forcément vrai. De ce qu’il comprenait, Rizzen n’était pas charmé par la possibilité de quitter ce monde. Il était bien plus ouvert que lui sur ce point, à évoluer ici.

Ce n’est pas forcément un mal, et puis tu ne sais même pas depuis combien de temps il est là. Ni pourquoi il est mort. Est-ce que… Est-ce que ça se pose ça, comme question ? Ou est-ce un manque flagrant d’éducation ?

Arrivés au bar, la commande ne tarda pas à être faite. Ils s’installèrent dans un coin, trinquant pour la réussite –manie qu’il avait piqué à Mira pour une raison obscure-. De toute évidence, Rizzen était bien motivé pour enchainer les verres. Le blond fut brièvement sceptique, mais il ne tarda pas à le suivre sur sa lancée, si bien qu’il était incapable de dire de quoi ils avaient parlés le long de la consommation des verres. Rapidement, sa tête vint à lui tourner. Pour autant, il se sentait particulièrement jovial, ayant généralement ce qu’on appelait communément un alcool joyeux. Il s’amusait du comportement de son interlocuteur. Quand il vint à prononcer son prénom avec force, comme si le monde en dépendait, il était tant noyé dans la boisson qu’il ne put que rire. « Rizzen ! » C’était tout aussi débile de répondre avec la même intonation, mais cela signifiait qu’il avait toute son attention. Ses yeux glissèrent sur cette main qui avait échoué à se saisir de la sienne… De ce qu’il comprenait. Qu’à cela ne tienne, il ne manqua pas de la saisir à sa place, comme un gamin le ferait. Toujours sourire et buvant une énième gorgée, il arqua un sourcil.

La discussion devenait un peu plus sérieuse. Il essaya de reprendre un peu ses esprits afin de pouvoir répondre aux questionnements de son partenaire de boissons au mieux. C’était un peu triste quand même, qu’il n’ait pas connu les affres de l’amour durant sa vie. Mais étant donné qu’il y avait une existence après la mort, y avait toujours moyen de se rattraper, sur ce coup-là. « Tu sais que c’est bizarre comme formulation ? » Ça le faisait beaucoup trop rire. Il fit un effort cependant pour calmer son hilarité, devenant pensif un court instant. « Alors, comment j’aime, hum… Comme un amoureux transis, je dirais. » C’était assez proche de la réalité, surtout avec Seiya. « J’ai été plusieurs fois amoureux, trois fois pour être précis. Je vais éviter de parler de mes deux premières expériences, sinon je vais déprimer. » Un nouveau rire alors qu’il se passait une main dans ses cheveux. C’était pourtant criant de vérité. « Avec Seiya… C’est… Naturel. On vivait ensemble et chaque matin, j’étais heureux de le voir dormir à côté de moi. En fait, j’étais simplement heureux d’être avec lui, quoi qu’on fasse. En son absence, je me languissais de lui et je n’arrêtais pas de penser à lui. » Il poussa un soupir, gardant un petit sourire. « Je dois avouer qu’à la longue, c’était un peu chiant d’être aussi dépendant de quelqu’un d’autre. J’ai toujours tenu à mon autonomie. Mais, avec lui… J’aurais renié tout ça rien que pour être avec lui. » Un brin de mélancolie dansa dans ses iris, alors qu’il vidait son verre d’une traite. Il ne tarda pas à commander un nouveau coup à boire, retrouvant néanmoins rapidement son sourire idiot.

Étonnement, parler de Seiya en ses termes ne te rendent pas si triste que tu l’aurais pensé. En fait, ça te fait du bien de parler de lui.

« Après, je ne crois pas que tu devrais t’en faire. T’as pas trouvé la bonne personne, encore, c’est tout. Mais t’es mignon et agréable, j’imagine que t’as d’autant plus de qualité à découvrir dont j’ignore l’existence. Et quand tu tomberas sur la bonne –ou le bon, d’ailleurs-, tu le sauras. Ça peut prendre du temps, mais je te souhaite vraiment de découvrir ce sentiment. On se sent… Invincible. »

Pas tant que ça, vu qu’il était mort. Mais c’était vraiment un sentiment doux et puissant. Il ne regrettait pas de le vivre, de le perpétuer, même dans la mort. En revanche, ses paroles perdaient sans doute un peu de leur superbe, étant donné qu’il avait toujours sa main sur celle de Rizzen. Si Sei était là, il l’aurait sans aucun doute affublé d’une jolie baffe des familles. Mais c’était de sa faute… Quand il était bourré, Kyo avait la sale manie d’être assez tactile, balayant toute inhibition. Il continuait de sourire en tous les cas, plus que sincère dans ses propos.
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#13
Terminé25.07.19 7:20
Et tu reviens à la vie
Peut-être as-tu cherché un contact physique avec Kyo à cause de celui qu’il t’a offert plus tôt, pendant que tu évoquais ta mère qui se retrouve seule, à devoir vivre avec la mort de ses deux fils. Peut-être aussi parce que tu aimes ça, la chaleur humaine. Bon, ce n’est pas tout à fait criant de vérité dans l’au-delà, mais ne chipotons pas pour des mots. N’empêche, un sourire amusé prend place sur tes lèvres quand ton interlocuteur te répond dans le même ton que le tien, et quand il se saisit de ta main suite à ton flagrant manque de précision. Ensuite, tu laisses ta curiosité parler. Son précédent discours sur l’amour t’a intrigué, alors c’est une bonne raison pour reprendre le sujet. Même sous l’effet de l’alcool, il est difficile de te faire parler de toi. Par contre, c’est plus simple de poser des questions embarrassantes. Tu ne sais pas vraiment à quoi tu t’attendais en retour, si ton interlocuteur allait prendre la peine de te répondre ou non. D’ailleurs, il ne manque pas de t’exprimer à quel point l’instant est étrange. « Ah. » Oui sûrement, tu ne le vois pas de la même façon. Mais avec son rire, ça passe bien. Ça doit être bon signe.

Au final, Kyo se prête au jeu et il te répond. Te voici rapidement pendu à ses lèvres, à ne pas comprendre réellement ce qu’il raconte, ne l’ayant jamais vécu. Ainsi, d’apprendre qu’il est limite dépendant de son petit ami te choque presque. Ça t’apporte une foule de questions que tu crèves d’envie de lui balancer à la suite, sans lien entre elles. En rafale qui ferait sûrement en sorte qu’il ne comprendrait rien. Il vaut donc mieux te taire et attendre qu’il finisse. En plus, le reste de sa tirade te concerne, donc ça aurait été con de l’interrompre. Une surprise passe sur tes traits suite aux termes mignon et agréable. Néanmoins, ton expression se renfrogne rapidement. C’est juste parce qu’il n’a pas vu l’étendue de tes blessures qu’il te dit ça. Son discours changerait sûrement, tu en es persuadé. Même sous alcool, le dégoût de ton corps est encore trop fort. Chasser cela n’est pas facile, malgré l’aide de ton psychologue.

Quand ta bouche s’ouvre, tes réponses sont toutes dans le désordre. « Tu m’trouves... mignon? » Ouais, il te fallait y revenir malgré tout. Pas sûr que tu évoqueras ton amputation ni la brûlure sur ton torse même si tu obtiens une confirmation. « Et je sais pas si ça pourra m’arriver. » Tu imagines cette personne fuir en voyant ton corps amoché. Ou avoir un regard de pitié que tu ne supporteras pas. Voilà de bonnes raisons de fermer ton cœur. « Ça fait un peu peur, de la façon que t’en parles. T’as pas peur toi? » Une question sérieuse, tandis que ton regard ne le lâche plus. « Changer à c’point pour quelqu’un, c’est déroutant. Mais en même temps, t’as l’air bien quand t’en parles. Vraiment bien. » Ça te laisse pensif pendant quelques instants. Ça ne devrait pourtant pas être si difficile pour toi de comprendre l’amour. Les sentiments fraternels que tu as pour ton frère sont très forts. Il est ton âme sœur platonique. C’est sûrement pour ça qu’il est si difficile de trouver une autre personne qui prendra la place d’âme sœur. Aie confiance...

« J’vais vraiment faire tout ce que je peux pour t’aider, parce que c’est vraiment beau. » Tes doigts resserrent la main de Kyo, avant de chercher doucement à rompre le contact qui a assez duré. Maintenant, tu te dis que tu dois t’arrêter de boire si tu veux rentrer et te mettre au travail dès le lendemain. « Faudrait que j’te laisse mon numéro, ou que tu m’laisses le tien. Ou les deux. » Avant d’oublier parce que trop alcoolisés, ça serait bête. Ta main fouille ta poche de pantalon pour sortir ton portable.

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#14
Terminé27.07.19 18:01
Et tu reviens à la vie

L’alcool a cette faculté de délier les langues.

Kyo ne s’était pas attendu à ce qu’ils soient tous les deux aussi éméchés. Mais comme cela se faisait dans la bonne entente et l’amusement, il n’y voyait pas le moindre mal. Au final, il s’entendait plutôt bien avec le jeune homme, ce qui rendrait leur future collaboration plus aisée. Il s’amusa du comportement de Rizzen, le voyant sourire lorsqu’il lui répondit sur la même intonation, tout comme il lui avoua que sa question était étrange. Son interlocuteur ne s’en formalisait pas, s’amusant à son tour. C’était tout ce qui importait, après tout.

Le blond chercha à répondre à la question, néanmoins. Il était plutôt compliqué de réfléchir sérieusement, mais parler d’amour, il savait faire. Nul doute qu’il était un cœur sensible à ce sentiment, si heureux lui-même de l’avoir découvert. Aussi, il essaya de déterminer ce qu’il ressentait avec des mots, avec plus ou moins de succès. Il n’était pas super attentif aux réactions qu’il récoltait, mais il se rendait bien compte que ses paroles étaient bu comme du vin béni. Il devait avouer qu’il trouvait ça plutôt amusant, même s’il n’était pas sûr d’expliquer correctement. Prendre l’exemple de sa relation avec Seiya lui paraissait le plus parlant. Durant sa tirade, il eut l’impression de voir un renfrognement de la part de son partenaire de boissons, mais il était bien incapable de déterminer la raison.

En tous les cas, Rizzen l’avait laissé parlé jusqu’au bout. Kyo se doutait bien que des questions naîtraient de son expression, mais il fut quelque peu surpris d’apprendre qu’il s’agissait de son compliment qui avait le plus marqué le jeune homme. Son sourire se fit plus grand alors qu’il serait sans s’en apercevoir la main de son acolyte dans sa main. « Clairement, oui ! Si je n’étais pas casé - ou fidèle- je tenterai assurément ma chance ! » Il y avait un peu trop d'entrain, d’honnêteté dans son attitude. Et il continuait de sourire comme un idiot, mais il ne pouvait pas être plus franc. Il arqua néanmoins un sourcil quant au défaitisme qui s’opposait à lui. Il ne comprenait pas la raison de cette phrase et il pensait qu’il allait avoir une explication… mais non. Au final, c’est une nouvelle question, le prenant un peu de court. Il répondait aussi à ce regard, se perdant quelque peu dans leur couleur singulière -pour lui, les yeux verts, ça ne courraient pas les rues, surtout au Japon-.

« C’est vrai que ça fait flipper, surtout au début. Je me sentais pas mal idiot, aussi. Mais, franchement… Face à tout ce que ça apporte, on laisse rapidement la peur de côté. Ou on l’affronte à deux. » La remarque quant à son ressenti lui faisait plaisir, répondant à nouveau par un large sourire. Il était bien, complètement bien oui, avec ses sentiments. Et c’était pour ça qu’il partageait son ressenti avec autant de passion.

« Je suis quand même curieux… Pourquoi tu semble si sûr que ça ne puisse pas t’arriver ? Je pourrais totalement craquer pour quelqu’un comme toi. »


Et tu te demandes encore pourquoi Seiya est jaloux comme un pou ?

Trop de franchise, dans ses paroles, beaucoup trop de naturel, aussi. Même s’il ne connaissait pas tout de Rizzen, pour celui qu’il avait devant lui, il savait qu’il pouvait craquer. Pour autant, il était attaché à sa fidélité et même s’il avait tendance à draguer -sans s’en rendre compte parfois- d’autres hommes, il fuyait lorsqu’on répondait à ses avances. Pour autant, il était bien incapable de prédire la réaction de son interlocuteur, tout comme le sien. L’alcool n’aidait en rien à mettre de l’ordre dans ses actions. C’était peut-être pour ça qu’il évitait de trop boire d’ailleurs, sur Terre… Au risque d’avoir une crise d’hystérie en rentrant chez lui. Et… En y réfléchissant honnêtement, il ne pouvait pas vraiment en vouloir à Sei.

Il sourit comme un damné face aux nouveaux mots. Il pourrait rejoindre son petit ami bientôt et cela grâce à son interlocuteur. « Ravi de t’avoir convaincu, alors ! Merci. Et tu sais, tout le monde n’aime pas d'la même façon. Moi je suis un amoureux transis, je suis beaucoup trop “intense”, si je peux dire comme ça. Mais Sei par exemple, il est plus… Discret, reservé. Moins expressif. Mais je sais que c’est pas pour ça qu’il m’aime moins. » Il lui paraissait important de le préciser, la pensée ayant tardé à émerger dans son esprit imbibé. Il ne voulait pas que Rizzen s’imagine que tous les hommes -ou femmes- était comme lui. Une légère moue dansa sur son faciès alors que son interlocuteur récupérait sa main, venant à parler d’échange de numéro.

«  Ah oui pas con ! Tu me donnes le tien comme ça je t’appelle pour que tu aies le mien ? »


Il était pas fichu de le retenir. Il en avait acheté un, pour il ne savait quelle raison, étant donné qu’il ne comptait pas rester ici. Mais au moins, il était joignable en cas de besoin. Il n’était pas mécontent, finalement, de l’avoir acquis.
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#15
Terminé31.07.19 4:43
Et tu reviens à la vie
Est-ce parce que vous avez bu tous les deux que vous parvenez à tenir une conversation de cette teneur? Difficile à dire. En tout cas, tu t’es montré réellement intrigué, et réellement surpris en apprenant que Kyo te trouve mignon et qu’il pense que tu peux tomber sur la bonne personne pour toi. T’y crois moyen. Même avoir des relations d’un soir, ça ne te parle pas trop pour le moment. Pour jamais, sans doute, à cause de l’aversion pour ton propre corps et de l’image que tu es persuadé de renvoyer. Même si Leone tente tout ce qu’il peut pour t’aider à aller vers le chemin de l’acceptation. Il n’y a bien qu’avec lui que les mots sortent de ta bouche sans gêne, puisqu’il est en mesure de te comprendre... Au moins, ça te rassure que le mot estropié ne soit pas écrit sur ton front, puisque ton interlocuteur ne semble pas avoir remarqué. Néanmoins, tu ne t’attendais pas du tout à obtenir une réponse si enthousiaste et si honnête après ta question. La surprise se peint sur ton visage, alors qu’il te faut un temps de réflexion. « Ah ouais, carrément. » Trop stupéfait pour parvenir à ajouter quelque chose de plus intelligent. Ça serait mentir que de dire que ça ne te fait pas plaisir, que ça ne te ramène pas en arrière, pendant ta vie d’athlète.

Néanmoins, ton discours reprend rapidement une teinte négative alors que tu affirmes que l’amour ne risque pas de te tomber dessus, déviant rapidement sur le fait que c’est quelque peu effrayant à entendre, comme tirade. L’idée de changer pour une autre personne, ça te semble fou et inconcevable. D’ailleurs, Kyo va dans ton sens avec sa réponse, précisant ensuite que face à tout ce que ça apporte, c’est un moindre mal. Affronter à deux, hein? Ça te fait un peu penser à Rik. La famille, c’est aussi là pour ça. « En tout cas, t’es à fond. » Quelque part, ça te fascine. Pour toi, ce genre de lien existe juste dans la famille, comme avec ton jumeau que votre relation est fusionnelle. Comment s’ouvrir à une personne extérieure à ce point? L’envie de demander de vive voix te traverse l’esprit. T’aurais pu, c’est si facile avec l’alcool. Trop facile. Mais non, le jeune homme s’exprime avant toi, laissant aller sa curiosité. Eh merde, t’aurais dû t’en douter. T’as trop parlé, ce qui n’est pas habituel... Voilà une situation qui te déstabilise. La suite t’attire un court rire, suivi d’un sourire amusé. Il pourrait craquer pour toi? Tu es certain du contraire. « Parce que mes vêtements cachent les lourdes blessures laissées par ma mort. » L’expression neutre revient sur ton visage, tandis que ton regard se perd sur un point inexistant. Ça ne t’enchante pas de le dire, et s’il te demande plus de précisions, il est évident que tu n’accepteras pas d’en donner. « Voir de la pitié ou du dégoût dans le regard de l’autre, c’est un parfait tue-l’amour. »

Un soupir. Un malaise. Les yeux fermés quelques secondes avant de reprendre, l’air de rien. Ramener le sujet de conversation vers ton interlocuteur constitue une excellente fuite pour toi. Pourvu qu’elle fonctionne et qu’il ne revienne pas plus tard sur le précédent sujet, ne sait-on jamais. Au moins, son sourire est quelque peu contagieux. La précision te fait presque rire. Tu t’en doutais, que cela va selon les personnalités, mais aussi en fonction de l’attachement à l’autre. C’est comme l’amour fraternel, encore une fois. « Ouais j’me doute. Ça serait bizarre de complètement changer d’personnalité ou de tous être pareils. Je pense pas que, si jamais ça m’arrive, je devienne le type le plus expressif qui soit. » Et encore, tu pourrais être surpris... Reste à voir comment tu te comporteras dans quelques mois. Et quand tu réaliseras ce que tu ressens. « De rien, j’vais peut-être devenir célèbre ici grâce à toi », mentionnes-tu en riant. « Ou pas, j’sais pas si j’en ai envie. » T’as tout le temps d’y réfléchir.

Il était désormais temps d’échanger vos numéros afin de rester en contact. Ça sera plus facile ainsi. « Ok. Ou SMS. » T’es pas très appel, sauf avec ton frère. Et pour tes rendez-vous avec Leone. Tes doigts ouvrent ton propre contact, là où se trouve ton numéro puis tu tends l’appareil vers Kyo pour qu’il puisse t’ajouter. Il ne s’agit pas de ton portable du monde des vivants. Puisque tu dormais et que tu es rapidement tombé inconscient avant ta mort, tu n’avais rien sur toi. Aucun objet ne t’a suivi... « Il faudrait que j’arrête de boire si tu veux que j’sois efficace dès demain. » Un rire franc s’échappe de tes lèvres. Rentrer ne te ferait pas de mal. Il doit lui aussi habiter dans un des apparts de l’Agence. « T’habites où? » Tant qu’à faire, aussi bien demander.

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#16
Terminé01.08.19 19:48
Et tu reviens à la vie

L’enthousiasme de Kyo n’avait pas d’égal. L’alcool y aidait beaucoup, d’ailleurs. Sans doute aurait-il dû se calmer avant sur la boisson, mais ils s’étaient laisser prendre au jeu. Il se demanda évasivement si un fantôme ressentait les gueules de bois, bien qu’il aurait la réponse le lendemain –spoiler : oui-. Face à la question timide de Rizzen, il n’avait donc pu que répondre avec son honnêteté légendaire. Peut-être qu’il serait bon, parfois, qu’il réfléchisse un peu à ce qu’il disait. Pour autant, il ne faisait rien de mal à son sens. Un peu de flirt, même lorsqu’on était casé, ça ne faisait de mal à personne. Ça redorait l’égo et c’était plaisant pour son interlocuteur à entendre. Ce dernier parut d’ailleurs surpris de ses mots, le blond continuant d’arborer un large sourire. Sa sincérité n’était pas à remettre en cause.

Pour sûr, Sei n’aurait pas apprécié de te voir comme ça.

Mais Sei n’était pas obligé de tout savoir, non plus. De plus, si la potion de vie fonctionnait, il ignorait quels en seraient les effets secondaires. Il ne préférait pas y penser, profitant plutôt de l’instant présent. Il était heureux, saoul certes, mais heureux. Il avait l’espoir de revoir ses amis rapidement et il s’avérait qu’il appréciait aussi la compagnie du nécromancien. Parler de son partenaire de vie l’encourageait aussi dans cette bonne humeur, puisqu’il avait hâte de le retrouver. En le sachant, il ne pouvait qu’y mettre toute son énergie… Ne se doutant pas une seconde qu’il se berçait lourdement d’illusions. Le commentaire de Rizzen le fit sourire de plus bel. « Ça t’arrivera aussi, un jour ! » Il en était persuadé. Pour savoir sur quoi il se basait pour ça eh bien… Il était simplement persuadé que toutes personnes en ce bas monde trouvait un jour ou l’autre son âme sœur. Peut-être était-ce idyllique ou naïf de le penser. Mais si ça lui était arrivé, il n’y avait pas de raison que ce ne soit pas pareil pour son nouvel ami.

La curiosité fut plus forte que lui. Il se demandait vraiment pourquoi le jeune homme se dévalorisait ainsi. Il apprit ainsi que son corps était marqué par les évènements de sa mort, lui arrachant une moue désolée. Et ensuite, ce fut son tour, cette fois-ci, d’être surpris. Il eut la tendance à pencher la tête sur le côté, clignant des yeux ; en fait, il ne comprenait pas la logique du nécromancien. Il fronça les sourcils lorsqu’il entendit parler de dégout ou de pitié. Vraiment ? Il était triste de l’entendre parler ainsi. Il ouvrit la bouche, près à répliquer. Il se stoppa quelques courtes secondes, essayant de réfléchir avant de parler, pour une fois. Le sujet lui semblait délicat et il était inutile qu’il vienne tout saccager avec sa sincérité.

« Tu sais, quand on aime quelqu’un, le physique n’a pas grande importance. »
Ça jouait sur l’attirance en premier lieu certes, mais ce n’était clairement pas là qu’il voulait en venir. « Quand tu aimes quelqu’un, c’est pour sa personne. Son caractère, sa façon d’être… Un tout, quoi. Ses bons, ses mauvais côtés ect. Et tu ne choisis pas forcément qui tu aimes. »

Et sinon… Où est-ce que tu veux en venir ?

« Ce que je veux dire, c’est que je suis désolé pour ton corps. Mais ce n’est pas ça qui te définit. Si une personne t’aime et que tu l’aimes en retour, au final, ça n’a pas d’importance. Elle t’acceptera tel que tu es. »


Il se tut sur ce sujet, pour l’instant. Il ignorait totalement s’il avait réussi à faire comprendre son point de vue. Être concis et clair lorsqu’on était alcoolisé, c’était quand même difficile. S’il arrivait à faire changer ne serait-ce que d’iota la façon de penser de Rizzen, ce serait une victoire. Il aurait bien rajouté un commentaire sur cette histoire de pitié ou de dégoût, mais il craignait de faire une bêtise. Il savait juste que lui ne s’arrêterait jamais sur une différence physique. Il ne l’avait jamais fait, ce n’était pas maintenant qu’il allait le faire. Il ne chercha pas néanmoins à en apprendre davantage sur les blessures – elles relevaient d’un élément trop intime pour qu’il permette à sa curiosité de se manifester. En tous les cas, pour démontrer qu’il n’avait aucune intention de partir maintenant en sachant cela, il amorça une nouvelle pression sur la main du jeune homme, ressemblant un peu à ce geste sur l’épaule qu’il avait eu, lorsque son interlocuteur lui avait parlé de sa mère.

Bref. Le sujet s’enchaina sur une note plus positive, le sourire aux lèvres –en tout cas pour le blondinet-. Il s’exprima sur la différence des personnes et de vivre l’amour. Il rit légèrement quant à la remarque sur l’expression des sentiments. « On peut être surpris, des fois… » Il en était le parfait exemple, quand il avait rencontré Aiko. Lui qui était plutôt réservé à la base –c’est étonnant, n’est-ce pas ?-, il s’était découvert bien plus expressif qu’il ne l’avait jamais été. Depuis… Il était un peu resté dans cet état d’euphorie, lorsqu’il était en couple. Enfin… Surtout avec Seiya. Il rit plus franchement cette fois-ci à la réponse de Rizzen. « Je m’excuse par avance alors si je t’amène une célébrité non désiré. Mais… Ce serait l’occasion de se faire du fric. » Il était quelque peu pensif, lui qui pourtant ne courrait pas après l’argent. Néanmoins, ses conditions de vie dans le monde des vivants l’avaient fait souffrir d’un manque de confort, financièrement parlant. Sans doute était-ce pour cela qu’il voyait cette partie de l’équation.

L’idée d’échanger leurs numéros n’étaient pas mauvaises. Tant qu’il pouvait encore manipuler l’appareil, c’était mieux. Un SMS donc. Il acquiesça doucement, cherchant à rajouter son nouveau contact. Il tapota sur les touches, envoyant une emote d’un lapin –il le trouvait mignon, sans jugement-. « Parfait ! Comme ça t’as le mien aussi, du coup. » Il lui adressa un énième sourire, riant une nouvelle fois alors que son regard se perdait sur son verre. « T’as pas tort… » Et il le but cul sec. Il n’y avait plus grand-chose comme boisson, mais au moins, c’était terminé maintenant. « J’imagine pas la tête que je vais faire demain par contre, surtout si ça me tape sur le crâne autant que sur Terre… » Il se sentait un peu coupable, pour le coup. Néanmoins, il avait apprécié l’instant et c’était là-dessus qu’il souhaitait se concentrer. « A l’agence Azazel, j’ai pas cherché à déménager. Mon appart c’est le « Kiss ». Faut aimer le rouge et le noir, par contre. Et le cuir… » Sa phrase se perdit quelque peu en réalisant ce qu’il était en train de dire. Il pouffa quelque peu, alors qu’il lui retournait la question. Il n’avait pas eu le loisir de réellement profiter des lieux. Il passait plus de temps à broyer du noir dans sa chambre… Mais ces moments étaient résolus. Il n’avait plus l’intention de déprimer.

Ces « instants » vont revenir plus rapidement que tu ne le crois.
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#17
Terminé06.08.19 6:50
Et tu reviens à la vie
Un haussement d’épaules est tout ce que tu trouves à répondre, quand Kyo mentionne qu’un jour, tu seras comme lui, à fond dans une relation. C’est déjà un peu le cas quand tu penses à ton jumeau. Mais il est de la famille, il est la personne en qui tu places une entière confiance sans craindre d’être déçu ou trahi, ou de te sentir jugé. Il a toujours été là pour toi, un pilier sur lequel tu pouvais compter et sur lequel tu es heureux de pouvoir continuer de compter. Évidemment, l’inverse est valable. Sinon, Rik ne serait pas là. Pour construire une telle relation avec une autre personne, il faudra du temps ou il faudra une sorte de coup de foudre. Ça existe, et ça arrivera. Ensuite, ce sera de le réaliser et de l’accepter... D’autres étapes difficiles pour toi. Bref, il n’y a aucune raison pour obstiner ton interlocuteur, même si tu y crois moyen. Voilà pourquoi le geste est plus parlant.

Puis, le sujet migre plutôt sur le pourquoi de ton pessimiste, sur le pourquoi de tes doutes. Révéler ce qui se cache sous tes vêtements ne te plaît pas, mais à cause de tes blessures, tu es persuadé de te prendre que des regards de dégoût ou de pitié. Qui serait capable de te regarder avec désir? Tu n’y crois pas une seule seconde. Il y aura du malaise, c’est évident. Rien de positif. Sans entrer dans le détail, c’est ce que tes mots expriment. Ton interlocuteur affiche quelques réactions faciales pendant tes explications. Il semblait même prêt à répliquer, ouvrant la bouche pour cela. Il va t’obstiner sans savoir de quoi il parle, c’est évident pour toi. La seule hypothèse valide, à tes yeux. Néanmoins, sa voix prend quelques instants supplémentaires avant de combler le silence. Tu l’écoutes tandis qu’une petite moue naît sur ton visage. Il n’a pas entièrement tort, mais il n’a pas entièrement raison, à ton sens. « Ça peut être vrai pour certaines personnes, mais pour d’autres, elles ne seront pas capables de passer par-dessus ces horreurs et ça mettra un terme à l’histoire. » Toujours des mots durs pour parler de tes blessures. L’acceptation n’y est pas, bien que le chemin soit entamé. « Ça augmente la difficulté de trouver une personne, même si j’imagine que ça signifiera qu’elle sera réellement la bonne. » Tu ne crois pas entièrement ce que tu dis, ce qui peut se ressentir dans ton intonation ainsi que dans l’attitude affichée. L’avenir n’est pas tracé, tu verras bien ce qu’il te réserve.

C’est étrange de parler de tout cela en continuant de tenir la main de Kyo, d’autant plus qu’il a serré la tienne dans un signe de soutien, au cours de cette précédente conversation. Qu’importe, l’envie de t’y attarder plus n’y est pas. Il vaut mieux passer à la suite avant de laisser l’alcool dire des bêtises. Une nouvelle fois, un haussement d’épaules survient en guise de réponse. Ça fait beaucoup trop d’hypothèses pour toi, de savoir si un jour tu es amoureux et si jamais ça changera ton comportement et ton tempérament. Inutile de spéculer. Néanmoins, t’es touché par son histoire à lui et tu manifestes le désir de l’aider, pour vrai. Même si ça peut t’apporter des complications dans ce monde. « Avec une boutique ça passerait bien. » Un sourire, te disant que ça ne serait pas une si mauvaise idée, au final. Avec une boutique, tu contrôlerais les heures pendant lesquelles tu serais dérangé dans ta routine. C’est tout de suite mieux.

Ensuite, tu as des élans de lucidité malgré la quantité d’alcool ingéré. Avoir un moyen de le contacter c’est quand même plus simple. Un hochement de tête de ta part quand tu reçois le SMS avec cette tête de lapin. Choix douteux de ton point de vue, mais que tu gardes pour toi. Ce n’est pas un animal qui t’attire particulièrement. Maintenant, il vous faut arrêter de boire et rentrer chez vous. T’as un sourire amusé en voyant Kyo terminer cul sec le contenu de son verre. « C’est possible que ça te tape pas pareil, mais j’y compterais pas trop si j’étais toi », termines-tu sur un rire. Mais bon, ce monde est plein de mystère, à commencer par le comment un certain psy a pu récupérer sa jambe alors que la tienne a dû être amputée... Pensée que tu ne partages pas, évidemment. La chasser en posant une question paraît être une meilleure idée. « Ah, j’en ai entendu parler. Fan du groupe Kiss quoi. » La remarque sur le cuir attire une expression plus taquine sur tes traits. « Ça fait un an que je suis à Brossard, un autre appart de l’Agence. Dans mon cas, c’est de l’herbe, des arbres et des lions empaillés. Chacun son truc. » Soupir. Un jour, tu finiras bien par déménager.

Quand tu te lèves, tu réalises que ça ne sera pas si facile de te déplacer avec ta prothèse. C’est bien la première fois que tu bois à ce point depuis ton amputation. T’y avais pas songé, à ça. Tu peux t’applaudir. « Kyo, va peut-être falloir que je prenne appui sur toi. J’suis plus bourré que je pensais. » L’excuse pour ne pas parler de ton réel problème, check. T’espères juste qu’il ne va pas te repousser pour s’amuser, les chances de t’étaler par terre seraient alors grandes... Mais vous sortez de l’établissement, direction l’Agence. Heureusement, tu parviens à te situer dans la ville. Ça serait con de vous perdre.

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Est-ce que Rizzen a besoin de s'appuyer sur Kyo en chemin ? :
Maîtresse de la mort
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#18
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#19
Terminé07.08.19 18:57
Et tu reviens à la vie

Le scepticisme de Rizzen paraissait assez important pour que les mots du blond ne parviennent pas à le convaincre. Ce dernier se demandait s’il y avait une raison particulière à cette réticence, et l’alcool fit qu’il posa clairement la question. Ils ne se connaissaient que depuis quelques heures, certes, et peut-être était-ce impoli de sa part. Mais face aux questionnements qu’il essuyait, il estimait pouvoir se montrer curieux à son tour. Evidemment, rien ne le forçait à répondre. Peut-être en apprendrait-il davantage lors de l’élaboration de la potion, puisqu’ils seraient amenés à se revoir pour cette concoction. Il ne désirait en aucun cas le brusquer, sachant que trop bien à quel point l’amour pouvait être compliqué, pour certains.

Même pour toi. Seiya est un peu l’exception à la règle.

Il eut un aperçu de ce qui trottait dans la tête du nécromancien, ne manquant pas de faire naître la confusion chez le blondinet. Il avait du mal à suivre la logique de son interlocuteur, peut-être parce qu’il ne s’était jamais retrouvé dans cette situation. Il prit alors grand soin de choisir ses mots, avant de répondre. Il savait d’expérience que balancer ce qui lui passait par la tête était une mauvaise idée, surtout sur un sujet aussi délicat. Il était difficile néanmoins d’exprimer correctement sa pensée, les verres enchainées ne l’aidant en rien à trouver les bons mots. Au final néanmoins, il trouvait qu’il s’en sortait plutôt bien. La réponse qu’il obtint le laissa sceptique, près à répliquer au tac-o-tac. Si la personne n’acceptait pas les traces des blessures, c’était que ce n’était pas la bonne personne. Il se retint un instant alors que Rizzen arrivait à la même conclusion, bien qu’il ne paraissait pas particulièrement convaincu par ses paroles.

« C’est exactement ça. Après les autres qui ne sont pas capable de passer outre, on s’en branle. Sérieusement, ils n’en valent pas la peine. »

Peut-être un peu trop direct, comme façon de parler, de penser. Mais il n’avait pu s’en empêcher. Une pointe de colère avait surgi dans sa poitrine, l’exprimant à voix haute. Il ne comprenait toujours pas comment une blessure physique pouvait être reprochée à qui que ce soit. C’était déjà assez dur pour la personne ne l’accepter, sans qu’on ne lui ajoute en plus un jugement imbécile. Ceux qui s’arrêtaient sur ce genre de détails ne valaient pas le moindre intérêt.

Heureusement que t’as arrêté de boire, quand même.

Ce petit coup de sang n’était que passager, de toute évidence. Ils enchainèrent sur un sujet plus positif, malgré le manque flagrant de conviction du nécro face à l’amour. Bah, il se laissera peut-être convaincre lorsqu’il aura trouvé la bonne personne. Il préféra plaisanter sur la célébrité qu’il apporterait à Rizzen, une fois ressuscité. Son interlocuteur parut séduit. proposant d’ouvrir une boutique.

« Ce serait parfait, comme plan. »

Il regrettait presque de ne pas pouvoir le voir entrer en action. Toutefois, ce serait parce que ce serait parce qu’il serait de retour auprès de Seiya donc… Hum. Il se disait évasivement qu’il serait peut-être préférable qu’il prenne un peu ses distances. A parler ainsi avec Rizzen, il risquait fort de s’attacher à lui, en fil de l’eau. Mais peut-être qu’il oublierait tout de l’au delà, de retour sur Terre… Tellement d’incertitudes, tellement de possibilité, de scénarii possibles… Il était encore préférable de ne pas s’y attarder.

Et tu n’es même pas capable ne serait-ce que d’imaginer ce qui t’attends.

Les échanges de numéro terminés, il fut temps de penser à quitter les lieux. L’heure sur son téléphone lui faisait réaliser que cela faisait un petit moment qu’ils étaient là et son incapacité à compter le nombre de verres qu’il avait bu lui permettait d’affirmer qu’il aurait une bonne gueule de bois le lendemain… Ce qui ne l’empêcha pas de boire le reste de son verre cul sec. Il ne voulait pas imaginer la tête qu’il ferait le lendemain matin… S’il était seulement capable de se lever le matin. C’était dire. La remarque de Rizzen le fit rire aussi. Il était préférable, en effet, de partir du principe qu’il aurait mal aux cheveux. Si ce n’était pas le cas néanmoins, il aurait de quoi être agréablement surpris. Mais bon, il ne fallait pas trop rêver, non plus.

« C’est ça. J’aime leur musique mais question style… On repassera. » Il rit à son tour, se demandant pourquoi il avait fait une réflexion sur le cuir. Au moins, cela avait le mérite d’amuser son interlocuteur. En lui retournant la question, il apprit qu’il vivait à l’agence aussi, dans un appart à la décoration encore plus… Douteuse. « Wouah. Je crois que je pourrais pas vivre là-bas… Je comprend pas le principe d’empailler des animaux. C’est moche en plus. » Il ne comprenait pas la référence, de prime abord. Mais si il y avait un truc qui ne l’avait jamais, mais alors jamais attiré, c’était bien la taxidermie.

Ils se levèrent, près à quitter les lieux. La remarque de Rizzen le fit sourire, un brin taquin. Il était néanmoins mal placé pour parler ; il avait tendance à tanguer, lui aussi. « Je ferais de mon mieux pour pas qu’on se latte tout les deux ! » Il rit, quittant le bar. L’air frais de l’extérieur lui fit du bien, lui permettant d’avoir un peu plus de stabilité sur ses jambes. Sa tête lui tournait toujours, mais il était au moins capable de marcher droit -plus ou moins-. En tous les cas, il laissa Rizzen lui indiquer la direction de l’agence et ils s’y dirigèrent d’un pas joyeux… Pour Kyo. Rapidement, il lui sembla que son partenaire de boissons avait des difficultés à marcher et rapidement, le blond vint à apporter le soutien dont le nécromancien avait besoin. Pour être sûr de bien le maintenir, il fit passer son bras au dessus de ses épaules alors que sa main allait se poser sur la hanche de son acolyte. Pour le soutenir, évidemment. Même si cette proximité était loin de le déranger.

« Ça va aller ? »
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#20
Terminé09.08.19 6:46
Et tu reviens à la vie
Parler de tes blessures ne te rend pas du tout à l’aise, et une forme de contrariété et de dégoût est visible. Ces émotions ne sont pas dirigées vers Kyo, mais bien vers toi-même. Tu ne crois pas trouver une personne qui sera capable de te regarder en éprouvant du désir pour toi, capable de te regarder en entier sans avoir la moindre trace de pitié ou de dégoût au fond du regard. Ou même de malaise. Ça paraissait dans ton intonation que tes propos ne sont pas une certitude à tes yeux. Pourtant, ton interlocuteur va en ton sens, te surprenant un peu du choix de mots. Il est direct, à moins qu’il cherche à te faire aller dans ce sens. Tu verras bien, mais tu ne te crées pas d’attentes. Ce serait le meilleur moyen de bousiller ces derniers mois d’efforts avec Leone pour ce léger cheminement vers l’acceptation de ton corps amoché. Donc tu hoches doucement la tête en guise de réponse.

Dévier la conversation n’est donc pas une mauvaise idée. Tout comme celle d’ouvrir une boutique si tu parviens à fabriquer cette potion de retour à la vie. Ton optimiste sur ce point est encore bas, bien que ton souhait d’essayer reste bien haut. Puis, une boutique pour quand tu auras une licence pour tes potions, ça serait pas mal. Voilà un moyen de commencer à gagner ta vie par toi-même. Si tu te bouges à y aller, à l’Université. Ce n’est pourtant pas difficile de t’y inscrire et de faire ce premier pas... Il te manque un petit coup de motivation qui viendra suite à cette erreur que tu t’apprêtes à faire. Dommage que ce soit un événement négatif qui te pousse au lieu d’y aller de façon positive. Bref, tu ne sais pas si ça serait vraiment « parfait » comme le dit Kyo, mais c’est quelque chose qui t’intéresse. Dans ton cas, c’est déjà un bon début. Néanmoins, tu estimes qu’il est inutile de discuter d’hypothèses de « l’après-potion » avec lui puisque normalement, il n’appartiendra plus au monde des morts. Il y aura tout le temps d’y réfléchir une fois que ce sera une réussite. Avant ça, ça ne sert à rien.

Ton côté sage ressurgit, signalant qu’il faudrait vous échanger vos numéros (le SMS démontre que vous ne vous êtes pas gourés de chiffres à cause de vos consommations alcoolisées) et qu’il vaut mieux cesser de boire pour aujourd’hui. Ça serait bête d’être vraiment incapable de faire quoi que ce soit le lendemain. Si tu n’avais pas eu cette potion à concocter, tu te serais sans doute laissé aller davantage. Au moins, la discussion a repris une légèreté, elle vous fait rire. Tu n’as pas l’alcool triste, n’en ayant pas vraiment de raison puisque le sujet sensible pour toi ne fut qu’effleuré. Tu enchaînes pour savoir à quel endroit il habite. Il est vrai que c’est plutôt logique qu’il soit à l’Agence. Il en a parlé plus tôt, en expliquant comment il a su pour ton pouvoir. T’avais presque oublié ce détail. « Un appart style rock aurait sûrement été mieux. » Peut-être y serais-tu déménagé, pour échapper à celui dans lequel tu habites. D’ailleurs, tu apportes les précisions quant au tien, et la réplique te fait rire. « C’est pas mon truc non plus j’te dirais. Quand tu te lèves la nuit en étant un peu à l’ouest c’est pas génial de faire un face à face avec. » Sans parler de la poussière que ça amasse et de tous les autres désagréments.

Il vous faut rentrer, maintenant. Ta prothèse te ramène à la réalité. Ça risque d’être compliqué de marcher droit. C’est dans ce genre de moment que tu regrettes de ne pas avoir invité Rik. Le sourire taquin ne t’échappe pas, et la réponse t’attire un rire. « Vaut mieux, on aurait l’air bien cons. » Et ce n’est pas long avant que tu te sentes con, une fois à l’extérieur et en train de marcher vers l’Agence. D’habitude, ton pas est rapide. Sauf en ce moment, c’est impossible. Tu chancelles trop, en venant même à craindre que ta prothèse se déplace. C’est bien le dernier truc dont tu as envie... Kyo remarque tes difficultés et vient t’aider. Sa façon de procéder est logique, mais en sentant sa main se poser sur ta hanche, tu redresses la tête, surpris. Ta tête se tourne un peu vers le propriétaire de cette main alors qu’il te demande si ça va. « Ça devrait », commences-tu d’une voix neutre avant d’enchaîner sur une intonation qui se voulait quelque peu amusée, mais qui a un léger fond de sérieux. « T’essaies pas de profiter d’moi par hasard? » Ta main, celle de son côté, vient cercler son dos pour se poser sur ses côtes. « Ça m’fait penser que j’ai du chewing-gum pour l’haleine. À n’pas essayer, en fait. » Les liens dans ta tête ne se font plus tous correctement... Ou alors il vaut mieux ne pas savoir pourquoi t’en es venu à parler de ce truc de farce. En tout cas, tu continues de vouloir avancer, c’est déjà ça.

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