Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

Dernières épitaphes

Rp du momentDestiné·e·s

News

Personnages attendus

Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

❝Have a good death
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Page 1 sur 2 1, 2  
Invité
Anonymous
Invité
évolution
#1
Terminé05.12.17 14:08

Les témoins de Jenova font du porte à porte Eye-shut-up

Les témoins de Jenova

- font du porte à porte -


S’il y a bien quelque chose où j’ai du mal c’est de me repérer dans l’agence Azazel. Cela explique très probablement pourquoi... pourquoi on se retrouve actuellement en train de baigner dans une piscine à boules multicolores. Tellement acidulé que ça m’en écœure les sens et que je suis à ça de boire la tasse. Ha non, ça tu me diras c’est probablement parce que je dois me tenir sur la pointe des pieds pour ne pas disparaître totalement sous l’amas de balles en plastique. Toi aussi tu te demandes comment on a bien pu en arriver là? Oh, à la base un truc tout con. Mais plus con que ça tu meurs. On s’emmerdait de façon magistrale. 

Je venais de quitter mon boulot, normalement à cette heure là on se croise pour fumer une clope et on boit une bière ou deux selon. Mais j’étais tellement plongé dans mon travail que je t’ai dit de me rejoindre dans l’agence pour que je puisse avoir le temps de finir.

Puis je sais pas trop ce qu’il s’est passé, on a discuté en marchant dans les couloirs à tel point qu’on s’est paumés comme deux cons. Fiers comme des coqs on s’est soutenus l’un l’autre deux directions opposées puis on a gueulé, on s’est séparés pour finalement nous retomber dessus une dizaine de minutes plus tard. L’agence est un foutu labyrinthe. 

Et à force de tourner en rond on s’est dit qu’on en saurait peut-être plus en ouvrant une des nombreuses portes à notre disposition, au hasard, jusqu’à en trouver une qui pourrait nous aider à nous orienter.

La première pièce que l’on a ouverte était vide, totalement vide… Pas la moindre âme qui vive là-dedans. Et heureusement tu me diras, car elle serait sûrement pas saine d’esprit. Qui aurait idée de s’enfermer là-dedans à la fin? Faut être sérieusement cinglé. Là-dessus on était d’accords toi et moi d’ailleurs.

La seconde, nous nous sommes faits virer sans ménagement après une pluie de pièces de puzzle. Cette buse de Bren qui se met à gueuler et jurer comme un chartier au milieu d’une sorte de secte vouée au culte des puzzles. Forcément que ça ne pouvait que tourner mal. J’ai encore des pièces qui trainent dans mes fringues avec ces conneries. Bref, on s’est faits foutre à la porte et ils nous l’ont claqué au nez ces connards. Avant qu’il ne défonce la porte ou les membres du club, je l’ai tiré par le col pour éviter un carnage. C’la dit… Il ne faut pas sous-estimer des personnes capables de rester le cul vissé sur une chaises des heures durant.

Et maintenant… Bah c’est la troisième pièce. Il faisait sombre, je l’ai poussé pour qu’il avance au lieu de râler sur la pièce précédente et je l’ai entendu gueuler, m’agripper le bras pour me faire tomber tête la première là-dedans.

« Rah putain c'est quoi ce bordel?! Bren? »

Au passage, point bonus : j’ai perdu ma clope. 

Je cherche à savoir comment me sortir de ce merdier tout en tentant de retrouver mon binôme que j’entends grogner en fond. Au moins il est pas mort… Ça m’aurait fait une pause c’la dit. Je « nage » en direction de sa voix. Continue de chanter bel oiseau, t’auras une belle cage.

« Quelle merde sérieux, c’est quoi cette pièce? Bren répond à la fin! Qu’est-ce que tu fous? »

Si je connaissais le con qui l’a inventé… Il morflerait..

Les témoins de Jenova font du porte à porte Mouth-shut-up
Invité
Anonymous
Invité
évolution
#2
Terminé25.12.17 18:15

— WE AIN'T    
screwed
YOU ARE. I AIN'T. NOW I'M GONNA MAKE IT DONE.
L'américain n'a pas tort sur l'impolitesse et l'égoïsme du calme pourtant légendaire et réputé des joueurs de puzzle.
C'est quoi ces cons qui défient les stéréotypes ?
Parlant sans doute un peu trop fort à leur goût, le brun ne s'est pourtant intéressé qu'à une réponse affirmative à sa question qui n'a que pour nature la recherche d’un chemin perdu. Rien de plus, enfin. Un, ou plutôt, en effet, des « chut » aigris, se sont retournés sur le duo pour leur faire part de leur dérangement plutôt que leur méconnaissance. Deux engins tels qu'eux, c'est forcément coupable !
Brendan n'a donc rien accompli de fautif dans son premier pas. Mais autant que la grippe qui se répand, la méchanceté des uns le prend aux tripes pour qu'il en fasse autant et ce, en se mettant à être (plus) bruyant (encore) ; en hurlant sur tout assaillant ou innocent.
Prêt à sortir les poings, même.

Du moins, il l'aurait fait, bien sûr, s'il avait était seul, à penser par lui-même. L'esprit d'équipe, Brendan ne le connaît pas.
Par un des points d’accroche connus, alors, Urie s’en saisit pour extirper un poids lourd encombrant du guêpier. Encombrant au point qu’Urie ne sache vraiment comment le déplacer, celui-ci s’agitant pour récolter à la fois l’usage optimal de ses membres et les prémisses d’une bonne baston. Sortir de là aurait été difficile si le groupe de joueurs n’était pas intervenu pour avorter la guerre plutôt que l’alimenter plus que cela.
Ils avaient au moins la décence de se reconnaître incapables de s'affronter à deux brutes tels qu'Urie et lui ! Décence que Brendan ne leur accorde cependant point :

— Lâche-moi, bordel ! J'vais les buter, ces péquenauds du puzzle ! On va voir qui va morfler, hein !

Par un coup traître et lâche, les insultés, avant de refermer leur porter et même, de la condamner quasiment par protection voire tranquillité, jette une dizaine de cartons de puzzles à la figure des intrus qui ne s'en retrouvent pas blesser mais humiliés.
Plutôt hébété, l'américain se retrouve avec une pièce de ciel de soleil couchant dans les cheveux ainsi que celles d'une prairie verdoyante, censées sans doute l'apaiser un temps. Néanmoins, la projection ne fait que l'assourdir. Il tente tout de même de pousser lourdement la porte ou de l'enfoncer mais les défoncés des pièces ont dû trouvé le matériel et l'assembler derrière la porte par le nombre.
Par un second essai, Brendan tente d'enfoncer la porte des poltrons mais Urie le retient une énième fois ce qui indigne le vampire :

— Tu joues l'avocat du diable, maintenant ? Ou alors la...

Interrompant sa rage, Urie décide de ne pas l'entendre geindre à propos du sujet plus longtemps, le sommant par un geste silencieux d'avancer plutôt que de ressasser et faire bouillir une rage inutile. Mais il ne faut pas sous-estimer la persévérance ou plutôt le caractère têtu de la bête qui fronce les sourcils bien que muette pour le moment.
Il ne réfléchit pas une stratégie mais sa figure contrite annonce son non-abandon d'un désir de vengeance non assouvie. Néanmoins, il n'en formule pas plus. Il n'est pas patient mais attendra le moment convenu ; ou le forcera. C'est bien aussi. C'est mieux ainsi.

Destin suivant son cours, Urie décide de le pousser selon ses règles avant que Brendan ne décide de n'en faire qu'à sa tête et de prendre les rennes. Une troisième porte se présente à eux et le brun n'a même pas le temps de la juger de sa petitesse qu'il la traverse par l'empressement d'Urie. Bon Dieu, il est con, ce type. Il croit vraiment que c'est en passant par toutes les portes qu'ils vont trouver quelque chose ? Le vampire reste bloquer entre l'encadrement qui débouche sur quelque chose de sombre et suspect mais sa position première suggère que Brendan n'a pas peur. Bien sûr que non, hein ! Ce n'est pas un manque de lumière qui va tuer quelqu'un ? Et c'est bien Urie qui le pense quand il jette le courageux dans la fosse.
Ou alors il n'est juste pas au courant.

Subitement, Brendan se sent attiré par l'obscurité qui l'engloutit dans l'inconnu et des cauchemars continuels. Tellement de fierté qu'il n'en hurle pas mais c'est un fait : Brendan a peur du noir. Ses yeux sont bordés violemment par une couche plastique et méconnue de sa vue ce qui le fait paniquer au point de se rallier à tout point d'accroche qu'il trouve, c'est-à-dire, la manche d'Urie qu'il agrippe de ses ongles encore en surface.
Par sa terrible peur, le nippo-américain arrive à accompagner sa chute de son partenaire. La proximité est vraiment gênante mais rassurante pour le métisse qui sert subitement Urie entre ces bras.

Il demeure silencieux jusqu'à un certain point. Jusqu'à ce que les ondes dans lesquelles ils se baignent cessent au point de les laisser immobiles mais flottants.

— C'est bon ? On est encore en vie ?

Se sentant parfaitement ridicule avec son ami dans ses bras, le spectre le relâche sans délicatesse, le laissant noyer dans un autre néant étrange.
Pour sa part, il essaye de se tenir debout mais glisse sur un objet non identifié et non identifiable et retombe finalement sur la face d'Urie, qui, probablement, grogne.
Bien fait pour ta gueule. T'avais qu'à pas me pousser et encore moins défendre tes « p'tits innocents ».

Tandis que l'autre doit probablement se lamenter d'un tel sort, son ami ne fait que l'accuser et même le traiter de tous les noms :

— Putain, Urie, t'as vu où tu mènes à ouvrir toutes les portes ? J'suis pas pompier pour aller vendre des calendriers à chaque porte ! Et encore moins pour exaucer tes p'tits fantasmes !

Une énième fois, le brun peine à se relever mais trouve finalement un appui stable lorsqu'il pose ses genoux contre une chaîne d'objet flottant. Il recouvre un peu de calme et essaye de poser la situation mais le reste lui revient toujours en mémoire :

— Si on était restés chez Ravensburger, on aurait pu leur soutirer des infos en les tabassant mais t'as décidé de jouer les gentils !




who
many
ange gardien des coincés
1092 WORDS


Invité
Anonymous
Invité
évolution
#3
Terminé25.12.17 23:26

Les témoins de Jenova font du porte à porte Eye-shut-up

Les témoins de Jenova

- font du porte à porte -


« Désolé de t’annoncer ça mais si, on est foutrement morts. Mais ça date pas d’aujourd’hui. » pour de vrai, j’peux te l’jurer. Crétin on peut pas crever, on peut douiller mais pas crever. Quoi que, y’a des techniques pour les vampires mais je doute que ce soit le sujet maintenant.

Parfois Bren’ arrive à me surprendre dans sa façon d’agir. Enfin, je crois plutôt que ce sont ses réflexes incontrôlés qui prennent le dessus, de base il est plutôt franc et droit mais sa fierté rend toute son entièreté bourrine. Sauf que là, j’ai pas rêvé, il m’a agrippé comme un gamin qui s’est senti paumé dans un énorme centre commercial. Et cela se confirme d’avantage lorsqu’il me repousse sans ménagement dans cet océan de balles rondes puant le plastique.

Je tente moi aussi de me débattre dans ce fatras et alors que je pensais qu’il était autonome, ce débile me retombe en plein sur la gueule. Et tiens,  t’en as pas eu assez? Hé bien reprends en pour la route. Bah oui, comme si j’en avais déjà pas plein le dos de sa lourdeur légendaire, faut que je me la prenne pleine face aussi? Mais fais donc, j’t’en prie! Chienne de vie. Tu m’étonnes que je grogne, tu pèse ton poids mon salaud.

« Ha putain de merde, Bren fais gaffe quoi, t’es lourd à la fin. »

Y’aurait de l’eau, je serais en train de boire la tasse à servir de flotteur pour cet empoté. Et en plus il me gueule dessus? J’vais l’frapper ça va le détendre tu vas voir.

« Mais de quoi tu m’parles, quels fantasmes? C’est toi qui m’colle comme si t’avais le feu au cul là. »

Je roule des yeux et tente de trouver moi aussi un point d’appui pour me sortir de ce… cette piscine à balles. Putain, on est dans une piscine à balles comme chez macdo. Hey Bren, vu le temps que tu passes dans les fastfoods tu devrais pas savoir y nager là-dedans?

« Si tu crois que c’est un fantasme de t’entendre gueuler après des têtes à claque. Laisse tomber cette histoire, sérieusement te foutre sur la gueule avec les binoclards ça t’apportera quoi de plus? Elle est où la fierté quand t’exploses des moucherons, hein? Nul part. Fous-moi la paix avec ça, passe à autre chose.  »

Comme dirait l’autre, tout baigne. Je crois qu’avec Brendan c’est un peu comme avec Eden. Soit on s’engueule, soit on s’entend. Mais j’pense aussi que le fait qu’on s’engueule fasse qu’on s’entende. L’air de rien on s’ressemble assez dans notre fonctionnement, bien que je tienne à dire qu’il est dix fois pire que moi.

« En plus j’tiens à te préciser un truc tout con, mais heureus’ment qu't'es pas pompier mon gars. Tu serais foutu de balancer quelqu’un dans les flammes plutôt que d’le sauver. Tout ça parce qu’il t’aurait pas dit « s’il-te-plaît ». Même les calendars tu les foutrais dans la gueule des gens qui donnent pas assez. »

Je m’agite et arrive enfin à m’extirper de ce bordel, fouille dans ma poche pour y trouver mon portable et allume la fonction lampe torche que je fous en pleine poire de l’autre brun. J’observe ainsi mon comparse dans la même galère que moi… Sérieusement, c’est quoi cette salle?

« … Ils ont vraiment de l’argent à perdre à l’agence, tu m’étonnes qu’ils filent du blé à rien foutre. Ils f’raient mieux d’en filer au service des vampires ces cons. »

Râlant, je termine par soupirer bruyamment et cherche l’endroit par lequel nous sommes arrivés et surtout, la façon dont nous allons nous extirper de là. Puis me viens soudainement une question des propos qu’il a tenu plus tôt.

« Au fait, c’quoi ravensburger? »

Je n’ai pas eu vraiment d’enfance avec des jeux, je n’ai commencé à jouer à des jeux vidéos que depuis que je connais Ael, ainsi que regardé des séries. En clair je ne sais rien sur quelques références et je ne parle même pas des répliques cultes de films.

Enfin, dans un équilibre précaire je refous la lumière en pleine face à cet énergumène et entame à le questionner quant à la suite des événements.

« Bon, tu veux qu’on reste ici le temps pour toi de te défouler et j’ter des balles ou on essaie de trouver comment sortir de là? » 

Les témoins de Jenova font du porte à porte Mouth-shut-up
Invité
Anonymous
Invité
évolution
#4
Terminé09.01.18 17:53

— WE AIN'T    
screwed
YOU ARE. I AIN'T. NOW I'M GONNA MAKE IT DONE.
Il n'a pas tort mais l'autre n'avouera jamais que c'est lui qui a tort, bien que la faute soit évidente ; qu'elle est clairement la sienne. À la manière d'un enfant trop auto-centré, il ment et se ment à lui-même sur ça. Il se ment à lui-même sur sa phobie. Plutôt qu'un iguane, il essaye de devenir un caméléon dans le noir en se fondant avec sa peur pour mieux la défier. Être effrayant pour cacher sa couardise mais il est en réalité tout frileux, du coup.

Aux répliques d'Urie qu'il arrive à percevoir et compter, il soupire comme un buffle, à la limite du grognement. Mais il faut avouer que les objets roulants sont encore plus énervants que ce type qui a foutrement raison. Par chance, même si l'asiatique se plaint de son ami, il arrive à récolter plus de calme et de concentration que ce dernier et se relève, intelligent, au point de fouiller dans sa poche une lampe torche aveuglante. Elle atterrit dans les yeux océan sensibles du vampire qui siffle et couvre automatique la zone douloureuse de son bras en hurlant pour exprimer sa plainte excessive.

Assez craintif de la lumière qui pourrait aussi rendre compte de sa peur, invisible pour Urie dans le noir, il a tout du moins retrouver une position plus adéquate à l'homme bien que toujours dans les sables en plastique. Il se positionne donc sur ses genoux, instable, avec ce bras protecteur.

— Arrête d'me torturer avec ta lumière de p'tit ange.

Il n'a pas forcément bien pris la remarque quand à ses ambitions apparemment peu plausibles selon Urie. Bien visé ! Jusqu'à maintenant, le club « Ravensburger » inconnu d'Urie a été sa plus grande préoccupation. La qualité plus importante que la quantité, il aurait préféré rendre des comptes à ces ringards du puzzle qui pourraient encore penser que le tamagotchi est encore en magasin, ou pire, que les rouflaquettes sont encore à la mode vu le temps qu'il perd dans cet endroit. Mais ils vont rester terrer là-bas, il a encore le temps de leur infliger une correction beuglante.
Pour le moment, donc, il insulte le faisceau ainsi que cet abruti qui veut jouer les petits policiers défenseurs de la grande justice pour les vieux croûtons qui ferait bien un scrabble après leur petit café au béguinage ainsi que la cause vampirique en général.

— Ah ouais ? J'ferais pas un bon pompier ? Tu penses que c'est poser de manière sexy sur le vieux calendrier de ta daronne pour après les vendre à d'autres meufs du quartier ? C'est sûr que ça, ça m'intéresse pas, ça !

Il se met à ricaner mais son rire devient presque embarrassé ; ça s'attend à son excès quelque peut traître. susceptible, il est vexé que même son ami ne peut le considérer ainsi et qu'il ne l'encouragerait pas pour un sou. Alors à quoi bon chercher à être gentil en retour ?

— Et toi ? Tu joues les flics ou quoi ? T'as décidé d'me juger aujourd'hui, à ce que je vois. Très bien.

Il ne fronce pas les sourcils mais théâtralise ses réactions. D'un regard plutôt choqué, ce hoquet d'étonnement vire vers une moue boudeuse. Ses commissures s'affaissent et il croise les bras, tournant le dos comme un enfant qui ne voudrait pas manger les salsifis que maman Urie a servi à Brendan.
Aujourd'hui, ce qu'Urie lui sert ne semble pas lui plaire. Depuis sa promotion, le japonais semble vouloir jouer dans la cour des grands et laisser le petit Brendan seul parce qu'il ne grandit pas. Il reste dans la piscine à balles alors que l'autre préfère pavoiser de manière sérieuse, ce dont le gamin n'a absolument pas envie vu sur quoi ça débouche.
Toutefois, ça reste un enfant dans une piscine à balles. Il y a bien quelque chose à faire avec ça.





who
many
ange gardien des coincés
675 WORDS


Invité
Anonymous
Invité
évolution
#5
Terminé13.01.18 15:04

Les témoins de Jenova font du porte à porte Eye-shut-up

Les témoins de Jenova

- font du porte à porte -


Mon interlocuteur semble ne pas énormément apprécier quelque chose et mon manque de pratique ou de tact me fait simplement le ressentir dans en trouver encore la raison exacte. Oui, je ne l'avouerai jamais mais j'en ai bel ai et bien conscience... Et avec cette bourrique je perds parfois patience. Mais il me rend dingue ce con à gueuler, s'agiter dans tous les sens alors que parfois il sait aussi s'avérer être plutôt calme, et cette grande gueule deviendrait presque attendrissante.

Mais là, vue la tronche qu’il tire, clairement pas non. Je soupire, roule des yeux et dans ce bouillon de cubes plutôt ronds et je ne me sens pas tant aussi à l’aise que j’ai l’habitude avec.

« Bren, est-c’que par hasard tu bouderais?.. J’sais qu’à l’habitude ton argumentaire laisse à désirer mais là toucher à ma mère défunte… C’est assez bas. »

Mon ton n’est pas tant rancunier, je n’ai pas réellement d’émotions concernant ma mère. Quand on ne connait pas quelque chose, ou quelqu’un, cela ne nous manque pas. Et si j’ai développé quelques tares quant à la gente féminine à cause de cela, c’est totalement inconscient et indépendant de ma volonté. Puis Bren n’est pas au courant de mon passé alors.

Ma main vient en même temps s’abattre sur le crâne de mon ami qui se la joue mioche de cinq ans. La piscine à balles ta va plutôt bien pour ce coup. J’ébouriffe ses cheveux en appuyant suffisamment pour le faire légèrement ployer.

« T’es juste jaloux parce que moi en uniforme de pomp’lard j’aurais davantage la classe. »

J’essaie de détendre un peu la chose. Je l’attendris, au fond Bren c’est une bonne pâte après qu’il s’en soit pris une ou deux. Un peu comme une pièce de viande… Quoique parfois il soit saignant.

Mais quitte à choisir, l’uniforme de l’armée reste une seconde peau pour moi et pour rien au monde je n’en changerai. Je n’étais qu’un chien obéissant aux règles de mes supérieurs et s’il fallait donner la patte, m’asseoir ou me coucher pour leur bon plaisir je pouvais le faire sans ciller. Qu’importe la façon tant que le résultat est là. J’ai revu ma vision depuis mon allée chez les mort.

« J’te juge pas, arrête de jouer les mioches. Allez si tu veux je te fais même un bisou sur le front pour te montrer que mon amour pour toi est sans faille. »

Mon ton est légèrement ironique sur la fin. Ne me demande pas d’faire ça. Je déconne. Ne me le demande pas putain sinon je t’en colle une.

Histoire d’éviter quand même qu’il me demande une telle chose, je continue sur ma lancée, un peu gêné et m’engluant sûrement dans mon envie d’essayer de me faire peut-être… pardonner? Ce terme ne me va pas exactement, disons juste que je veux bien essayer de faire le premier pas si j’ai malencontreusement heurté ce relou.

« Ça te dit quand même qu’on tente de s’bouger de là ou je dois vraiment te faire une thérapie pour savoir pourquoi tu tires la tronche? »

Je soupire, tirant sur ma clope de façon incendiaire comme à mon habitude. Ouais je sais, je fume trop, partout, tout l’temps. Comme un pompier d’ailleurs.

« Mec t’as été pompier? »

Les forces de l’ordre, tout ça, au final même si certains services entre eux ont quelques démêlés, ça reste une sorte de grande équipe/famille dont le soutien est sans faille. J’ai un respect monstre pour les personnes portant l’uniforme et puis, gratter un peu cette carapace à clous me tente. Il fait que d’gueuler après tout et rien et au final je sais plus c’qu’il hait que c’qu’il est.

Me redressant… Je sens que l’équilibre est toujours aussi précaire et ça ne manque pas. Je glisse sur l’étendue de balles et...

« P-putain de m... »

Spoiler :

Les témoins de Jenova font du porte à porte Mouth-shut-up
Maîtresse de la mort
Maîtresse de la mort
Les témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte EmptyLes témoins de Jenova font du porte à porte LvA4LEQ003724124
La Faucheuse
La Faucheuse

Infos complémentaires
Barre d'amusement:
Les témoins de Jenova font du porte à porte DODprFi0/0Les témoins de Jenova font du porte à porte 3k2uH8S  (0/0)
Présence: présent·e
Evolution : Les témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbE
Les témoins de Jenova font du porte à porte Empty
Les témoins de Jenova font du porte à porte LvA4LEQ
Âge de la mort : 0
Âge post-mortem : 0
Epitaphes postées : 3724
Øssements124
Les témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte ZShapbELes témoins de Jenova font du porte à porte EmptyLes témoins de Jenova font du porte à porte LvA4LEQ003724124
évolution

Infos complémentaires
Barre d'amusement:
Les témoins de Jenova font du porte à porte DODprFi0/0Les témoins de Jenova font du porte à porte 3k2uH8S  (0/0)
Présence: présent·e
#6
Terminé13.01.18 15:04
Le membre 'Urie Kaneki' a effectué l'action suivante : laisser faire le hasard


'4 FACES' :
Les témoins de Jenova font du porte à porte ASPpsG8
Invité
Anonymous
Invité
évolution
#7
Terminé14.01.18 15:30

— WE AIN'T    
screwed
YOU ARE. I AIN'T. NOW I'M GONNA MAKE IT DONE.
Manifestement non détenteur d'un hochet ou quelconque breloque sonore pour taire l'humeur renfrognée de l'enfant, il reste toujours aussi maladroit quand bien même il essaye d'apaiser selon les moyens qui sont à disposition. Au moins, il est averti et a la bonne intuition sur la morosité qui justifie les bras croisés.
Que ce soit « assez bas » ou plutôt rusé, en revanche, ça n'affecte que très peu Brendan qui ne fait qu'hausser ses épaules en gardant son unique dos comme exposition pour un public peu désiré à l'instant.

Probablement est-ce pour cette raison qu'Urie cherche à retrouver un contact pour mieux l'aborder, déposant sa main plutôt basse sur la tête à la mâchoire carrée et fâchée. D'une rotation rechignée et primesautière, l'épaule ne souhaite partager une seconde de plus. De concert, le dos de l'enfant se retourne pour ne pas que son visage soit capté par l'adulte ; un peu comme s'il ne désire pas distribuer de ces pleurs coulant plutôt à l'intérieur de sa carcasse.
Plus invisibles que transparentes par leur limpidité, en plus d'être vexé, le vampire se sent porté à la limite de la trahison.
Il n'attribue qu'une confiance rare aux gens ; à vrai dire, rare n'est pas assez exact encore. De son souvenir, dans ce monde, Urie est une des seules personnes à la posséder. À posséder, non pas ces souvenirs, certes, mais sa sensibilité : Il devrait la connaître, à force. Par contre, son ami vient aujourd'hui de lui prouver qu'il est bel et bien difficile de morceler ses secrets pour en faire ensemble une comète indestructible. Plus facile, par contre, de les mâcher au préalable à la bave pour en faire du papier mâché.
C'est totalement gâché. Tu parles d'une étoile filante ; son voeu d'avoir au moins un ami fidèle est cramé.

Jaloux n'est pas non plus exactement le mot même s'il fait en partie part de la brouille. Brendan s'en retrouve encore plus contrit d'être démaqué mais pas totalement pour finalement se sentir à l'aise dans un cercle cordial au milieu de balles infernales. Loin de là l'idée de s'y plonger et Urie a au moins compris qu'il ne fallait pas pousser la taquinerie à ce point ; légère, ça reste la bonne dose pour tenter de défaire le froncement buté.
Et il continue, plus fortement mais plus doucement à la fois. Pas à pas, ça peut marcher mais ça ne peut pas être oublié : Pourvu qu'Urie en a conscience même si le voile de rire dont fait part Brendan vient taire un peu de sa mauvaise passe.
À cette taquinerie qui porte préjudice au japonais, il ne peut pas passer à côté. Il fait donc une incartade à sa sérieuse fâcherie pour se retourner sur le coupable avec un sourire allongé par une mesquinerie narquoise.

▬ Moi mioche ? Tu t'es vu avec ta taille de nabot ? Allez viens plutôt voir papa, il peut te faire un bisou, lui.

Sans autorisation, il ramène la tête d'Urie près de la sienne en riant. Il a justement profité de l'instant de déséquilibre de cet homme pour prendre avantage sur lui. Même si le bonhomme retrouve une apesanteur stable, Brendan la perturbe encore. La proximité atteint une promiscuité dérangeante dont seul Brendan est plus familier qu'Urie pour ne pas trouver délicate. L'étouffement de son rire par un silence plus inconfortable que morbide déclenche un certain sérieux sur le faciès du brun ainsi que dans l'atmosphère censée être ludique plutôt que raisonnable.
Plongeant ses abysses bleus dans les yeux plus profonds encore de l'asiatique, il essaye de collecter toutes les questions précédentes qu'Urie a pu lui poser et saisit la cigarette portée au bec d'Urie pour éviter un accident incendiaire dans la piscine. Ca serait bien malheureux. Il la garde et la tient juste éloigné, le temps de confidence, face à face.

▬ C'est bizarre. Je pensais que tu joueras bel et bien les psys pour moi. Mais bon, visiblement, t'as l'air moyennement enclin à le faire. On doit pas se considérer pareil.

Moment de malaise, il sourit à pleine dents. Sa remarque est on ne peut plus sérieuse mais il ne peut vraiment pas être aussi dramatique. Du moins, il ne peut pas le paraître.
Pour apaiser la gravité d'une telle parole, sa tête ayant précédemment emporté par la droite du brun, la même paume saisit comme point d'appui le milieu des omoplates du vampire pour la pousser brutalement dans les vagues, tête la première, donc.
Brendan est toujours détenteur de la cigarette. Toujours debout aussi. Il est immunisé. Ca risquerait de partir en combustion s'il venait à tomber.
Pour une fois, il n'imite pas le fumeur compulsif et garde l'objet hors de sa bouche mais en haut de sa tête pour ne pas être attrapé. D'un regard méfiant, Brendan adresse au noyé :

▬ Réfléchis à ce que tu fais.

Phrase à double sens ; il a bel et bien intérêt à ne pas plonger Brendan dans la piscine comme il a intérêt à faire gaffe à ce qu'il dit la prochaine fois. Et cette prochaine fois, ça commence à partir de maintenant puisque le sourire du vampire ne montre plus ses canines. Ceux sont juste des lippes fades, déçues.





who
many
@URIE
914 WORDS


Invité
Anonymous
Invité
évolution
#8
Terminé14.01.18 18:08

Les témoins de Jenova font du porte à porte Eye-shut-up

Les témoins de Jenova

- font du porte à porte -


Comme je l’ai dit auparavant, Brendan c’est comme les truffes de chien. Je lui tends une perche et il ne manque jamais de la saisir pour me la foutre en pleine gueule. La remarque sur ma taille est de bonne guerre et je la laisse passer, je pense avoir piger un truc c’est que la seule personne que ma taille emmerde le plus c’est bel et bien moi. Sinon je reste un japonais de taille standard. Mais parfois ça me casse tout de même légèrement les couilles de trainer avec des géants. Foutus lapins.

Pourtant je n’avais pas anticipé la suite de la chose, ce con profite carrément de mon manque d’équilibre pour m’attirer vers lui et c’est à peine si j’arrive à plaquer mes mains contre son torse pour me retenir. La proximité et quelque chose avec laquelle j’ai du mal et il le sait. Enflure, enflure, enflure de Bren. Malgré tout j’essaie de ne pas trop me crisper, l’entendre rire me rassure légèrement quant à la façon dont la situation a été désamorcée. Je suis toujours sur le fil du rasoir avec lui, il suffit d’un rien pour qu’il se vexe ou se renferme à double tours. J’ai bien conscience d’être l’un des rares, si ce n’est le seul à avoir accès à quelques moments de simplicité. Et pour rien au monde je voudrais qu’il s’arrête de le faire, mais parfois c’t’une putain d’huître qui se referme pour un oui ou pour un non. Et quelqu’un d’aussi peu à l’aise avec les gens que moi… n’est peut-être pas la meilleure personne pour que tout se passe sans le moindre remous.

« Arrête un peu tes conneries tu veux, je fais pas dans l’inceste et j’te signale que la dernière fois que j’ai fait ça t’as eu l’air plus con que moi. »

J’ai froncé le nez qu’il soit si près, je devrais garder pourtant mon self-control habituel mais… c’est comme les salsifis. Je peux pas. Heureusement qu’il ne m’a jamais vu face à quelque chose que je n’aime pas manger je crois qu’il se foutrerait littéralement de ma gueule en me voyant tirer des tronches digne d’un mioche justement. La bouffe c’est mon point faible, je peux faire des soupes à la grimace sans même avoir le moindre contrôle dessus.

Ma clope s’en va de mes lèvres sous mes protestations sonores mais je reste à fixer le brun qui me permet en quelques sortes de garder un équilibre plus ou moins stable.

Collecte sur ma tronche ce que tu veux Bren, mais je doute étrangement que t’arrives à percer ce masque pareil à un rocher. Je suis l’expressivité nulle à son comble mais je scrute ces grandes perles bleues qui se perdant dans les miennes. N’attends pas trop ou ça risque de tourner romantique tout ça.

Je n’ai le temps d’analyser ses mots, son sourire que déjà je me retrouve à me noyer face la première dans la piscine à boules et je me retourne en soupirant, agacé d’avoir en plus perdu ma clope. Mais toujours dans la réflexion de ce qu’il m’a dit et me dit encore.

Véridique, je l’ai vexé, c’est plus que certain. Le bruit de balles en plastique roulant entre elles se fait entendre pendant que je me débats pour me maintenir à flots. Ses mots ne me donnent pas tant l’envie de lui foutre la tête sous les fausses eaux de ce conteneur dans lequel nous baignons comme deux poissons sans nageoires.

« Jouer les psys pour toi?.. » j’ai un sourire pincé. La blague. « C’est assez bizarre ce que tu me sers Bren. » je l’ai peut-être mauvaise d’être aussi piètre ami et qu’on me le balance à la gueule ainsi. On me fout devant une évidence… je ne suis pas doué là-dessus et ça a toujours été mon plus gros défaut. Même Saïka en jouait allègrement, me faisant croire parfois que j’étais trop brusque dans mes mots en jouant d’émotions théâtrales, puis d’autres fois me faisant comprendre silencieusement que j’avais été bien trop loin.

« … »

Savoir apprendre de ses erreurs. Apprendre à s’ouvrir ne serait-ce qu’un peu même si ça signifie faire tomber un masque plus solide que du diamant. Ouais Ael m’a montré la référence à des vampires qui brillaient au soleil, quelle blague.

Mon ton est contrarié et cette fois c’est moi qui ressemble à un mioche baignant dans sa honte personnelle. Pris la main dans le sac hein?

« Je ne suis probablement pas la personne la plus adéquate en ce qui concerne une analyse psychologique ouais. Et je suis… encore moins la personne qu’il faut si tu veux discuter à coeur ouvert de sentiments, d’amitié ou autre. »

Je me passe une main dans les cheveux et la tends finalement vers lui, réclamant ainsi à ce qu’il me file un petit coup de pouce pour me sortir de là ou du moins, m’aider à me relever. Croisant ainsi son regard et laissant un bref instant plutôt intime s’opérer.

« Mais ça veut pas pour autant dire que je suis indifférent. Juste… que je sais pas faire ça correctement?.. » le mot est-il le bon au moins? Peut-on vraiment être correct, normal ou autre à ce niveau. Je soupire. Putain je me sens con de lui servir ce genre de trucs.

« Je sais pas comment tu me considères » parce que je suis pas doué pour ça « Mais j’aimerais que tu ne refoutes pas en doute la façon dont moi je te considère. »  

Je suis quelqu’un de loyal, les personnes qui m’apprécient et que j’apprécie surtout peuvent compter sur moi. Du moins… c’est la façon dont je le vois. Et j’aimerais qu’une personne comme Brendan soit capable de me considérer ainsi, je l’aime bien ce con.

Dans un grognement presque inaudible et inarticulé je termine cette confession.

« Alors je m’excuse si je t’ai vexé. J’te jure que c’était pas voulu. Si jamais tu veux me parler ou discuter, tu sais que je serai toujours là. »

Ma main toujours tendue, attendant une réponse plus dans les gestes que dans les mots. Ça me fout mal à l’aise de parler, pas vous?

Les témoins de Jenova font du porte à porte Mouth-shut-up
Invité
Anonymous
Invité
évolution
#9
Terminé17.01.18 7:36

— WE AIN'T    
screwed
YOU ARE. I AIN'T. NOW I'M GONNA MAKE IT DONE.
C'est un truisme de préciser qu'Urie est particulièrement rembruni par l'enchaînement qu'on vient d'exécuter contre lui. Renverser et révéler. Les phrases de Brendan ne sont pourtant pas aussi directes contrairement à l'accoutumée mais elles sont assez piquantes pour être reconnues. Elles font aussi assez écho dans la tête du noyé pour qu'il cherche à se justifier alors qu'il ne l'aurait jamais habituellement.

La demande autant que la situation est étrange. C'est assez commun que l'américain accuse mais pas dans un sens aussi strict et décisif ; à la manière d'un ultimatum, en effet. C'est encore plus rare de voir Urie présente le volet de sa personnalité même face à un ami, lui qui est si secret. Son dit ami, suspendant justement cette affection sur un pile ou face, l'écoute attentivement, un regard en biais et en hauteur, sur celui à plusieurs pieds en-dessous de lui. Son sourcil forme un accent circonflexe pour faire l'anaphore d'un air circonspect. Il a aussi les bras croisés, refusant pour l'instant un contact. Mais, oui, il l'écoute, du mieux qu'il peut, en tentant d'être empathique même si ce n'est pas son fort.
Il porte une grande attention pour le japonais ainsi, ça serait malheureux de se buter ainsi même pour une personne qui représente pourtant beaucoup. L'amour et l'amitié ne sont pas souvent réciproques, il peut le comprendre mais ne peut pas le tolérer. C'est dans cet effort de compréhension qu'il se met donc à bel et bien pencher la tête pour tendre l'oreille.

▬ Franchement, heureusement qu'on est tout seuls, tu t'entendrais...

Toujours les bras croisés, il commence à se baisser vers l'échoué, les lèvres neutres jusqu'à ce qu'elle forme un énorme sourire de complicité.... Pour finalement rire au visage de son ami. Et encore le verbe rire est un euphémisme. On dirait clairement qu'il s'esclaffe à presque en postillonner sur le visage en face de lui. Des larmes commencent à être trophées ; comme une vengeance où il a pu finit par décrocher ça de la part d'Urie après que ce dernier ait insulté ses ambitions. En plus de cette hilarité, il ne le dira pas mais il est assez joyeux, d'un seul coup ; ses émotions passant trop facilement d'une à l'autre sans transition dû à son trouble du comportement. Pour quelqu'un qui ne se déclare pas très influençable, ses émotions sont, elles, clairement partiales aux remarques à son égard.
Ainsi, c'est sa manière un peu inavouable de dire qu'il apprécie les aveux d'Urie au point de complètement balayer ce qu'il lui a dit juste avant. Retourner, donc, comme avant, néanmoins, il vaut mieux se méfier des pièges taquins que peut disséminer cette fréquentation. Il préfère ne pas y goûter. Il lui fait confiance mais autant.

▬ C'est pas que je veux pas de ta main mais j'suis pas aussi con pour tomber dans le panneau. Tu crois que j'suis si bête pour croire que tu vas pas m'entraîner dans ce bassin ?

Mains à présent sur les hanches, c'est pour refuser de lui tendre la main. Toutefois, ses bras ne sont plus aussi croisés, plus aussi fermés. Il est ouvert à la discussion et aux excuses du japonais.

▬ Mais ça va, ça va. J'accepte. Détends toi, mec. Pas besoin de stresser autant. T'attrapes des gouttes de sueur sur le front à autant t'inquiéter.

Il porte sa main sur une mèche tombante de l'homme en face de lui. Il sait très bien que celui-ci n'aime pas le contact et il en abuse totalement lorsqu'il repasse cette main sur un front qu'il clame comme suant même si ce n'est nullement vrai. Pourtant, Urie lui tend encore la main dans l'espoir d'être enfin secouru de ce qui est, maintenant aux yeux éveillés de tous dans la lumière, une piscine à balles.
(Oui, étrangement, personne n'a appuyé sur l'interrupteur d'ailleurs mais la lumière est apparu. Admettons qu'il s'agisse juste d'un déclenchement automatique qui a tardé.)
Brendan, dans cette insistance, se voit mal la refuser mais aussi, se voit mal se faire humilier plus que son vis-à-vis. Il se met finalement à soupirer, considérant qu'il le ferait mieux seul.

Il affiche un pouce pour demander une attente de la part d'Urie et, à la manière d'une piscine remplie d'eau, le vampire sort de celle-ci pour finalement y rentrer avec un magnifique plongeon qui excelle en longueur et en profondeur. Néanmoins, s'il touche le fond, il ne touche pas les pieds d'Urie mais une sorte de poignée qu'il n'ose pur l'instant pas ouvrir. La tête immergée dans cette inspection, il l'émmerge maintenant pour exprimer sa découverte.

▬ Y a une genre de trappe au fond. Depuis quand tu trouves ça dans une piscine à boules ? C'est quoi ce délire ?

Délire à priori des concepteurs du lieu, le plus alarmant reste le fait qu'on désire construire une telle piscine dans un bâtiment censé surtout loger une part incroyable de la population décédée. Mais ce qui est encore plus fou, c'est l'interprétation que Brendan qualifierait de lumineuse et qu'il se fait donc :

▬  Sûr que ça mène chez Ravensburger ! Bouge toi, je vais l'ouvrir, je vais pouvoir leur faire leur fête.

Décidément, deux idéaux guident Brendan : Des films d'action qu'il s'est entêté à voir durant les débuts de sa mort parce qu'il n'a eu strictement rien à faire ces temps-ci. Dedans il y a probablement vu des chemins créés dans les conduits d'aération et qui mènent toujours à l'endroit souhaité. Sa seconde motivation, c'est sa passion pour la vengeance qui ne se tarit qu'une fois accomplie.
Il faut vraiment qu'il leur règle leur compte pour se sentir mieux. C'est un peu comme à l'image d'Urie.





who
many
@URIE
1031 WORDS


Invité
Anonymous
Invité
évolution
#10
Terminé31.01.18 1:07

Les témoins de Jenova font du porte à porte Eye-shut-up

Les témoins de Jenova

- font du porte à porte -


Ce pouce levé vers le haut… C’est comme le signe d’une pause lors des jeux pour enfants non? Je reste perplexe quant à la chose, peu habitué de ce genre de signe. Moi c’est plutôt ceux de l’armée mais très bien, on va dire que je comprends la teneur de ce geste là. Je le fixe et ne préfère pas revenir sur ce que je viens de dire. Je pense que passer à autre chose après un tel déballage est la meilleure alternative possible pour que je ne me sente pas trop con. Surtout que le type en face de moi est aussi subtile que le monstre du Loch Ness. Du coup… On va dire que ça me va très bien.

Dans mon observation plutôt méthodique, je me vois subitement arrosé par bien des balles qui, sous l’impact avec un corps étranger, m’ont rebondi dans la gueule. Je retiens une salve de jurons entre mes lèvres et tente de me protéger tant bien que mal de cette attaque perfide.

« Qu’est-c… » qu’est-c’qu’il fout ce con? C’est pas le moment de faire des plongeons, à la base on doit juste sortir de cette salle, et surtout, de ce putain de couloir infernal.

Je vois sa tête sortir des balles et sa révélation ainsi que sa conclusion sont pour le moins déconcertantes. Je lève les yeux au ciel, atterré par ce besoin de vengeance qu’il a envers le binoclards.

« Putain mais t’es sérieux là? Non on va pas aller faire leur fête à ces types, on doit juste sortir de l’agence pour aller boire un coup, pas y rester. Il va être 22h, j’en ai ma claque de tourner en rond, mec si on sort d’ici on se barre fissa. »

D’un mouvement de main je fais ainsi rebondir des balles sur la tête, seul élément visible, de Brendan. Le premier point de ce qu’il a dit n’est tout de même pas déconnant et cela me donne envie de creuser plus en profondeur.

« Tu penses que si on ouvre la trappe y’a moyen qu’on puisse sortir de ce bourbier? Viens me filer un coup de main alors, on bouge d’ici. »

Ni une ni deux, car la patience me manque cruellement dans ce genre de situation, j’ai à mon tour tenté de plonger dans cette piscine. De façon peut-être moins monumentale que l’autre énergumène. Ainsi la tête en bas et les pieds disparaissant dans ces balles, je fais quelques mouvements pour me rapprocher de cette trape sur laquelle je commence à tirer en prenant appuie sur mes pieds que je ramène au sol.

J’en ai ma claque de faire du porte à porte, alors il est temps qu’on mette les voiles!

hrp :

Les témoins de Jenova font du porte à porte Mouth-shut-up
Contenu sponsorisé
évolution
Page 1 sur 2 1, 2