Les escaliers c'est sacrément dangereux
Bien sûr sa solitude ne durait pas éternellement, une troupe d'éléphants semble descendre dan un boucan pas possible, à une vitesse à dépasser un troupeau de zèbre en panique. Qui a dit que les dessins animés étaient que pour les enfants. Sûrement pas lui. Il tente de s'écarter du bruit. Mais l'inévitable se produit. Au lieu de l'éviter correctement. Son genou vient cogner contre l'arrière de son crâne. Il grogne sur le moment. Il ne va pas dire qu'il a mal si facilement. Mais femme ou pas. La vitesse peut rendre n'importe quoi dangereux. Il voit que c'est une femme par certains détails. Même si l'ancien nazi s'était habitué aux androgynes et transgenre en tous poils.
Par réflexe, il masse l'endroit douloureux en serrant les dents. Super, il va avoir une belle bosse sur le crâne. Tout ça parce qu'une tarée descendait les escalier si vite qu'elle s'était pris le mur. Il lâchait un soupir. Il desserrait un peu les dents. Il avait serré si fort ces dernières pour ne pas exprimer sa douleur immédiate, comme on lui avait appris. La douleur, on devait pas la voir sur son visage, ni l'entendre. Bien qu'il exprimait sous métaphores en chanson. Il n'était pas le premier à le faire, ni le dernier.
«
Je ne sais pas ce qui était si important, mais votre tête a sacrément cogné sur ce mur. Et cogné au passage. Me voilà bien parti pour avoir une bosse. J'espère que vous n'aurez pas à refaire votre visage. Même si une potion de nécromancien peut arranger les choses temporairement. La chirurgie esthétique existe aussi dans ce monde. »
Une potion était moins chère, du moins au début, mais quand on voyait les zombies qui courrait après les potions. Il pouvait voir à quel point ce prix pouvait augmenter. Il sort une potion de sa poche et la range. Peut-être qu'il pouvait la jouer fine pour cette femme. Il se levait, se sentant un peu maladroit...
«
Super, il ne manquait plus que ça, ton intervention a perturbé mon bon équilibre. Je vais rester assis un moment que le monde cesse de tourner dans mon esprit. »
Il gardait l'image de tout qui tourne dans un coin de son esprit. Ses illusions tournants, ça pouvait être drôle. Vraiment marrant. Après quelques minutes.
«
Voulez-vous que je vous aide à vous relever, mademoiselle ? »
Maxence s'attendait à ce que la maladroite lui réponde aussi maladroitement qu'elle avait trébuché sur lui. Heureusement, ce n'était qu'un coup sur la tête. Ça aurait pu être pire, comme le dos, par exemple.