Asuma x Hyun
« Regular customer »
가는 말이 고아야,
"오는 말이 곱다."
Le soleil commence à peine à se lever. A la campagne, le coq aurait déjà chanté le lever. Ici, ce n'est qu'un simple Coréen qui se lève pour louer Apollon, celui qui conduit le soleil par son char. Pourtant les louanges ne s'attarderont pas, car la mythologie greco-romaine reste un mystère pour l'asiatique. Si ses louanges devaient être dirigé vers quelqu'un, cela serait vers les premiers scientifiques, ceux qui ont avancer le monde et qui ont conduit la médecin à ce qu'elle est maintenant. Loin d'être croyant, aucune prière ne sera accordé à personne. Dans le monde des morts, il n'y a plus de quoi prier.
Froissement de tissu, bruit de pas, friction du papier couvrant le pain. L'appartement reste calme. C'était presque comme si celui-ci était vide. Une seule personne s'avère le matin à préparer le petit déjeuner avant de partir. Quelques toasts et un café prêt. Un seul bruit vint casser l'ambiance solennelle du lieu. Des petits bruits de pas, les bruits d'une course et soudainement, de quelque chose qui entra en contact avec une autre chose. Non loin de l'asiatique, deux petites créatures étaient arrivés en courant de sa chambre, l'une d'elle n'a pas réussi à ralentir et elle s'est prit le mur. Un petit rire amusé s'envola. Une douce caresse sur les deux petites têtes, quelques mots difficiles et c'est fini. Les pas s'estompent petit à petit dans l'appartement, tout redevient silencieux.
Hyun-Su venait de quitter son appartement. Ses bruits de pas se faisaient entendre dans le couloir du premier étage, mais très peu de personne était réveillé à cette heure-là. Peut-être que ce n'était pas encore le moment d'aller à l'infirmerie, mais le Coréen préférait être là-bas plutôt que de tourner dans son lit. Encore une fois, le sommeil n'a pas voulu de lui. Lentement, il descend les escaliers, ses yeux sont petits et les cernes sont présentes. En même quelques pas, le nécromancien est enfin arrivé devant la porte de son lieu de travail. Une de ses main se plonge dans la poche de son pantalon. La clé récupérait, il s'en sert pour ouvrir la porte et ainsi, il peut pénétrer en cette terre saine. La pièce est vide de toute vie, le silence y est encore plus lourd que dans l'appartement. Pourtant, Hyun y pénètre.
Les clés sur le bureau, la porte fermée dernière lui, il se dirige vers son armoire. Ses portes s'ouvrent comme si elles allaient dévoilé un secret. En son sain, il n'y a qu'une blouse d'un blanc immaculé. L'infirmier s'en saisit pour la vêtir. Elle trouve parfaitement sa place sur ses épaules, par dessus sa chemise d'une couleur rouge foncé, rappelant les lèvres d'une femme désirée. Il ajuste quelques plies d'une main lourde avant d'aller s'installer devant son bureau. D'un côté, Hyun-Su sort son carnet pour écrire et de l'autre, il sort un stylo. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à attendre que le temps passe.
Non loin de lui, son portable est posé. Un doigt vient s'écraser sur le bouton du milieu, les yeux de félidé observent alors ce qui s'affiche à l'écran : « 8h – Pas de nouveau message – 80% de batterie. » Le nécromancien lâche un soupire. Cela fait déjà plus de deux heures qu'il est là à attendre. Ses patients ne sont pas des lèves tôt et il sait qu'il risque d'attendre encore longtemps. Sa tête tomba lourdement sur ses bras croisés et ses yeux se ferment doucement. Le silence emporte ses pensées. Il n'y a rien à faire …
Soudainement, Hyun-Su se relève. Sans prendre le temps de retirer sa blouse, il sort de l'infirmerie. Il marche rapidement, sa blouse se soulève. Le Coréen remonte les escaliers qu'il avait descendu plutôt, puis il retourne à son appartement. Une fois que la porte fut ouverte, ses lèvres se collèrent pour laisser échapper un sifflement. Un bruit de pas se fit entendre, suivit de très loin par un deuxième. Ses deux petites panthères montrent leur bouille, Hyun les prend dans ses bras. Encore une fois, il quitte l'appartement mais cette fois, il n'était pas seul. Pour la deuxième fois, il descendit les escaliers pour ensuite atteindre l'infirmerie. La pièce était toujours vide. La porte se fait dans un petit claquement, puis les deux petites créatures sont posés au sol. Rapidement, elles vont l'état des lieux avant de s'amuser dans les jambes de l'infirmier qui s'était à nouveau assis. Leurs présences le détendaient et il était sûr de ne pas s'assoupir ainsi. Malgré les apparences, le sommeil était son ami dans les moments incongrus.
Lentement, le temps passe.
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