Orpheus Ioannis
Plutôt doué pourtant dans le maniement de le telles armes blanches qui ne paraissent à l'oeil nu, pas si offensives que cela, ce revenant là était né et baigné dans le sang. N'ayant pas vu le tranchant d'un couteau comme un simple outil pour une activité gastronomique, la première utilisation qu'il en avait vu, c'était tuer donc ça restait ancré.
Roublard, c'était ainsi la première fois qu'il s'était présenté à Orpheus. Que pensait-il a essayé de faire marcher ce connaisseur dans des marécages suintant la corruption jusqu'aux yeux, au nez voire tous les sens ?
Selon Cassian, le mensonge ici lui avait permis de résoudre la majorité pour ne pas dire la totalité de ses problèmes dans ce monde. Certes, il s'accumulent à en finir par le ternir mais le jeu en vaut la chandelle. Ses couleurs d'esprit artiste se fanent pour finalement être épongé par le tableau des opportunités. Il n'était pas riche de sa personne mais riche matériellement parlant. Tout le monde aimant Cassian pour ce qu'il n'était pas. Tout le monde raffolait de ses mensonges.
Or, la seule personne qui n'était pas bercé aux mensonges mais à la vérité cinglante, c'était donc, dans ce monde, uniquement Orpheus. Or, il n'aimait pas la vraie personne qu'était le zombie comme les gens ne pouvaient pas véritablement l'aimait. Ils aimaient quelqu'un d'autre.
En conclusion, personne n'aimait Cassian et ce fut seulement à ce moment présent qu'il en prit compte lorsque l'autre chercha à l'élever par une force paradoxale.
À la fois érigé sur un piédestal, cette apogée le couvrait de ridicule. Bien beau, tout le monde le regardait mais élevé sur les gratte-ciel, il n'avait absolument rien pour le soutenir. Il risquait de chuter à n'importe quel moment. Or, seul Orpheus le tient, médiocrement.Il n'en avait pas envie du tout mais, par devoir pour la marâtre, il le fit
Devoir de mémoire, par contre, que l'enfant n'avait toujours pas fait car il ne voulut passer pour quelqu'un de dépendant.
L'indépendance était quelque chose qu'il chérissait mais qu'il n'arrivait jamais à atteindre. Contre ou de son gré, il finit par se rattacher aux autres pour chercher un peu d'aide. Encore à ce moment, il restait dans le déni le plus complet lorsqu'il chercha à se dépatouiller des mains violentes de cet homme en qu'il ne voyait qu'un moyen de transmission entre mère et fils.
Mais comme prévu, il le relâcha. Cassian chuta, littéralement. Il rebondit sur ses fessiers et une plainte de douleur s'empara de ses arguments plus traitres encore que ceux d'un politique. Visiblement, le basané en avait assez entendu et était prêt à se boucher les oreilles. Mais face à autant de gamineries de la part d'un gosse ambitieux d'émancipation, il ravala ses mimiques pour tourner le dos, ce qui se présenta un peu plus mature puisqu'il ne bouda pas.
Orpheus était résigné à ne pas s'enticher d'autant de médiocrité tombée au sol.
Sur les genoux, la posture de Cassian imita seul d'un mendiant pleureur qui n'avait pas obtenu son aumône tant réclamé. Or, quand le faciès d'un être aussi méprisable ne dégageait aucune pitié, à quoi bon lui offrir de l'attention ; d'autres la réclamaient bien mieux que lui. Ils la méritaient, eux, au moins.
Pesant d'or plus important chez les autres, Pom aurait pu l'offrir à flots débordants toute l'attention qu'il désirait puisque l'amour de ce dernier était incommensurable. Or, Cassian ne voulait absolument pas de cet amour qu'il ne partageait pas avec autant d'appui. Son amour pour les autres était toujours plus moindre pour quelqu'un que ce dernier pouvait ressentir pour ce creux béant en sentimentalité.
Les relations inestimables ne lui allait pas bien. Ce dont il avait besoin était dans la collection quantitative, certes, mais la qualité des informations que détenait Orpheus valait elle, beaucoup de perles. À lui seul, il était une personne qu'il devait séduire comme il représentait la voie vers le retour à un amour maternel perdu.
Tout le monde a besoin de sa mère et qu'importe combien de fois il le niera, ça sera toujours une vérité générale incassable.
Orpheus parlait d'un échec de sa part mais la défaite se rangea plutot dans le camp de son adversaire qui agenouillé, vint à en pleurer. Véritablement. Ce adieu avait sonné comme sa véritable mort. Sa mère était en train de mourir puisque le grec disparaissait dans l'ombre. La mort de sa mère était plus importante que la sienne.
Les pleurs qui coulèrent sur ses joues n'étaient pas jouées mais elles n'étaient pas non plus les siennes. Oui, il était ridicule et le ridicule le tuait mais il était si vide que franchement, l'importance en serait vite effacé.
Les larmes qui tombèrent doucement furent celle d'Alyx qui implorèrent Orpheus. Elle voulait retrouver son fils.
▬ Je t'en prie, ne pars pas. J'ai besoin...Il essuya ses larmes du revers de sa manche trop longue mais il était encore perturbé par l'écharpe en guise d'attelle. Pourtant, les soubresauts furent les plus gênants à son argumentaire séducteur. Non, il n'y avait rien de charmant mais quelque chose de pitoyable puisque l'agenouillé était tombé dans la fosse, reculé dans ses derniers retranchements au point d'en arriver à cet ultimatum.
▬ J'ai besoin de toi, juste un instant, encore. Je pensais juste que te parler gentiment pourrait e soulager et m'aider. Je suis égoïste...Coupé par un reniflement risible, heureusement pourtant, car la suite de son palabre n'avait rien de cohérent à ce qu'il venait de dire.
▬ Si tu veux, je t'offre n'importe quoi en échange. Vraiment. Même avant que tu exauces mon souhait, enfin, mon service. au moins, tu seras sûr que je ne te mens pas.Il releva la tête sur le détourné. Autant de tristesse ne pouvait être tolérée. Autant de mensonges ne pouvaient rendre cette vérité crédible.
Défaitiste, il rabaissa la tête et ravala sa salive au lieu de cette eau cherché dans son puits profond qu'il avait balancé avec un seau sur la moquette bordeaux.
Le sang avait un peu déteint.