Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

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#1
Terminé17.07.17 22:33

Asuma
&
Vassili
Linguistique

"Discipline scientifique s’intéressant à l’étude du langage. Elle se distingue de la grammaire, dans la mesure où elle n'est pas prescriptive mais descriptive; la linguistique descriptive des linguistes se contente de décrire la langue telle qu'elle est et non telle qu'elle devrait être."

Pour la 23ème fois depuis sa mort, Vassili traîne dans le rayon linguistique de la bibliothèque à la recherche d’un livre lui permettant d’apprendre le japonais.
Pour la 23ème fois depuis sa mort, Vassili est pris d’un tel manque de motivation que l’abandon fond sur lui à grande vitesse.
(si vous vous posez la question, oui, il a vraiment compté)

Il se demande devant quel ouvrage le désœuvrement s’est abattu sur lui. « Le japonais pour les Nuls » ? Un livre au titre obscur recouvert de Maneki Neko au point de trouver leurs regards vides affreusement dérangeants ? Celui d’un rose bonbon éblouissant plein de petits cœurs et de « kawaiiiiii » en lettres capitales ? « La méthode intégrale du japonais », qui semble aussi rigoureuse que rébarbative ?

Vassili l’ignore.

Tout comme il ignore pourquoi il ne va pas tout simplement prendre un cours aux Catacombes (en réalité, ce qui le retient, c’est la peur de passer pour un ignare).

Il pourrait demander conseil à la bibliothécaire, sans doute, sauf que celle présente aujourd’hui est une femme ronchon, avec un accent anglais exécrable et surtout la détestable manie d’afficher clairement son mépris pour tous ceux ayant l’outrecuidance de la déranger, d’autant plus s’ils ne sont pas japonophones.
Du moins est-ce ainsi que Vassili la voit.

A moins que ce ne soit qu’une excuse pour repousser pour la 23ème fois l’apprentissage du japonais.

Dans un soupir, il s’apprête à se détourner vers le rayonnage « romans policiers » lorsque son regard tombe sur un jeune homme assis à une table, absorbé dans son propre livre.
Un petit jeune avec un visage qui inspire confiance et, plus important du point de vue de Vassili, une furieuse dégaine de japonais.  

Peut-être le destin veut-il lui épargner un 23ème échec ?

Un bref coup d’œil par-dessus son épaule lui permet de voir que le document au centre de l’attention de l’individu est rédigé en anglais et l’assurance d’être au moins vaguement compris lui suffit.

Il va donc essayer de se sortir de cette spirale infernale de procrastination.
Enfin.

- Excusez-moi, jeune homme…

Evidemment, il chuchote très doucement afin de ne pas s’attirer les foudres des bibliothécaires (d’autant que le silence fait partie intégrante du charme de cet endroit).

- Bonjour.

La politesse et le sourire Colgate qui va avec sont bien évidemment de mise.

- Je suis navré de vous déranger. Je me demandais si par hasard vous étiez en mesure de me donner un avis à propos des ouvrages permettant d’apprendre le japonais ? Cela fait un moment que je cherche un livre efficace pour m’initier à cette langue, mais force est d’admettre que je suis perdu face à la diversité de l’offre…

Son sourire n’a pas failli un seul instant.
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#2
Terminé18.07.17 12:34


Linguistique Vassili & Asuma Asuma posait délicatement l'ouvrage sur la table en bois. Il commençait à parcourir les lignes en anglais, pour le moment c'était compréhensible. Mais il était conscient que quelque chose le bloquait Ce n'était pas naturel comme le français. Il aimait le français, car cette langue était belle, et certaines sonorité ressemblait au japonais. Bien que les langues étaient différentes. Il a fallait un bon moment pour s'habituer au romanjis comme le nommait ses compatriotes. Il soufflait doucement, un mot qu'il comprenait pas. Il allait chercher le dictionnaire anglais, peut-être que l'explication lui éclairait ses lanternes ou empirerait son cas. Va savoir. Il ne pouvait pas prévoir ça. Il lâchait un petit soupir. Alors que sa main venait de masser son crâne, une personne l’interpellait d'une voie faible. D'après le timbre, c'était un homme. Il parlait anglais avec aisance. Il tournait sa tête, ses yeux bleus se posèrent sur ce dernier. Il semblait plus âgé que lui. Il saluait poliment, c'était déjà un bon point. Le zombie lui rendait son sourire. Alors que ce dernier exposait son soucis. Il se mettait à gratter son menton. Il devait dire qu'elle était la meilleure méthode pour apprendre. Il n'est pas enseignant. Il n'avait pas tout ce qu'il fallait pour transmettre son savoir. Mais il pouvait faire en sorte que cet homme comprenne le japonais. Il se mettait à réfléchir vite. Dans un anglais bon, mais pas parfait. Il s'adressait à cet homme.

« Bonjour. Hum... Je m'en doute, vu qu'il y a pas mal d'étranger ici. Je vous déconseille la méthode dites -Kawai- elle semble plus adapté par ceux qui sont accrocs à nos bandes-dessinés et dessins animés. »

Car pour le jeune homme les animes n'était que des dessins animés. Il les mettait sur un pied d'égalité avec d'autres œuvres venant d'autres contrées. Il dénigrait pas la diversité étonnante que son pays pouvait produire en terme de divertissement animés. Mais il n'était concerné par ça.

« Ils ont pas mal l'habitude d'entendre le japonais et pour eux c'est presque simple de la suivre. L'approche commerciale peut donner un bon point. Mais elle est un poil, comment dire, ennuyeuse. C'est ça. Je vous conseillerait bien de prendre des cours à l'université, mais je ne pense pas que c'est que vous souhaitez. Dans ce cas. Je vais vous cherchez un livre, que je trouve assez adapté. Bien que parfois compliqué. Il explique le japonais sans infantiliser son lecteur. Puis tant que je suis ici, vous pourrez me poser des questions. Moi-même j'étudie. Je perfectionne mon anglais. »

Asuma va lui chercher le livre. C'est un ouvrage un peu usé, mais très bon. Il était caché parmi d'autres. Il était moins coloré que d'autres. C'était en ouvrage en plusieurs tomes, avec peu de dessins. Préférant les images, les photographies.

« Tenez monsieur. »
 
© Justayne
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#3
Terminé20.07.17 0:23

Asuma
&
Vassili
Linguistique

"Discipline scientifique s’intéressant à l’étude du langage. Elle se distingue de la grammaire, dans la mesure où elle n'est pas prescriptive mais descriptive; la linguistique descriptive des linguistes se contente de décrire la langue telle qu'elle est et non telle qu'elle devrait être."

Le mot « kawai » ne lui évoquant absolument rien de mieux que le souvenir du livre rose bonbon, Vassili acquiesce à l’idée que cette méthode ne lui soit pas appropriée, quand bien même il n’en sait quasiment rien.

- D’autant que je crains être trop âgé pour apprécier à leur pleine mesure vos dessins animés.

C’est terrible comme il ramène absolument tout à son âge.

Y compris son refus d’aller tout simplement aux Catacombes plutôt que d’embêter un pauvre lecteur qui ne lui a rien demander. Cuisiner sans électricité, faire des potions, parler le japonais… il pourrait sans doute apprendre énormément de choses là-bas, oui. Peut-être qu’ils lui expliqueraient même ce que sont des smileys.
Simplement, l’idée de retourner sur les bancs de la fac éveille en lui une réticence encore difficile à vaincre.

Heureusement, bien qu’il en ait évoqué la possibilité, son sauveur du jour a l’immense sympathie de ne pas se dérober.
Il a même l’amabilité de lui remettre un ouvrage, lequel avait jusque là totalement échappé à l’attention de Vassili. Parce qu’il était rangé en retrait ? Parce qu’il est usé ? Parce qu’il comporte plusieurs tomes ? Allez savoir.

Sa demande satisfaite, le russe envisage la possibilité de quitter les lieux, mais le garçon semble partir du principe qu’il va s’installer également, alors ce serait impoli.
Impoli et stupide –car effectivement, il pourrait avoir des questions.

Prenant bien soin à ne pas faire racler sa chaise sur le sol, Vassili s’assied donc à son tour.  

- Je vous remercie sincèrement de votre aide, jeune homme. Si jamais vous avez-vous-même besoin d’assistance avec votre anglais, n’hésitez pas. Ceci dit, à ce que j’entends vous maîtrisez déjà fort bien cette langue.

La stricte équité en cas d’échange est cependant un de ses principes fondamentaux, aussi reprend-il rapidement la parole.

- Si d’aventure vous êtes concerné par leur apprentissage et que cela vous intéresse, je suis également en mesure de vous aider avec le russe ou l’allemand.

Il a omis d’évoquer la langue des signes. Oups. Sitôt qu’il s’en rend compte, il songe cependant que ce n’est pas très grave ; il y a si peu de chances que ce garçon apprenne l’une de ces trois langues qu’il vient presque de lui offrir une promesse creuse.

Peu importe, au moins il aura proposé.

Sa conscience en paix, il ouvre l’ouvrage conseillé afin de se plonger dedans avec application. Sa concentration est toutefois vite perturbée (après sept minutes tout au plus ?).  

- Excusez-moi de vous déranger à nouveau mais… pourquoi y’a-t-il trois alphabets ?

Sous-titre : une seule flopée de signes incompréhensibles suffisait amplement, alors pourquoi TROIS ???

- Quelles sont leurs différences d’utilisation ? Il y a bien une explication dans le livre mais je la trouve relativement… obscure.

Son sourire revient, et cette fois il est vaguement désolé (voire penaud).
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#4
Terminé20.07.17 11:14


Linguistique Vassili & Asuma Asuma ne relève pas la remarque sur les dessins animés. Il n'était pas un de ces otakus qui défendrait bec et ongles leur passion. Il aimait en regarder de temps en temps. Mais il n'était jamais sérieux. Puis il préférait les comics. Va savoir pourquoi. Son apprentissage intensif de l'anglais lui avait appris à aimer la plume parfois acide des auteurs de ces bande-dessinés pleine de héros coloré. La couleur, c'était ce qui avait attiré le jeune zombie. Il souriait à l'homme. Alors qu'il proposait son aide pour l'anglais.

« Merci, même si je bloque sur certaines choses. En vrai j'ai du mal avec le langage familier ou raccourcis qu'utilise parfois les gens entre eux. Je me considérerait pas anglophhone tant que je ne saisirait pas cette subtilité. »

Le jeune homme aimait les langues, c'était une chose qui était sûr. Mais il y avait toujours la dernière étape, celle qu'il devait faire seul. Comme avec le français. Il passait toujours par cette étape comprendre tout seul et saisir la plupart des termes. Asuma à vrai dire était déjà pas mal polyglothe. Il adorait se confronter à nouvelle langue, c'était aussi jouissif que l'informatique. Il s'excerçait souvent dans les langues qu'il avait déjà apprises. L'homme lui avait aussi proposé son aide sur des langues autres que l'anglais. Y compris le russe.

« Génial. »

Oups, voilà qu'il s'exclamait en français. Il rougissait furieusement. Il se disait que ce n'était pas le moment d'ajouter quelque chose. L'homme devait sûrement le prendre pour un fou. Il se mordait les lèvres et replongeait dans sa lecture intensive. Il était tellement concentré qu'il levait sa tête que lorsqu'il entendait parler à nouveau cet homme. Il posait une question tout à fait légitime. Il souriait. Il prenait une feuille vierge.

« Ah, c'est vrai qu'en a trois... Le japonais est cousin du chinois, il est normal vu que l'on a été longtemps sous son pouvoir. Mais ce n'est pas vraiment le moment de faire de l'histoire. Il y en trois, parce le langage s'est simplifié, entre guillemets. Pour les apprenant de cette langues c'est juste bien plus de complication. Les romanjis, sont les lettres comme tu utilise en anglais ou en français. »

Pour le prouver Asuma marquait son prénom en romanjis, son écriture était un peu maladroite, mais très soignée.

« On les utilise souvent pour les sigles, ou pour imiter les étrangers. Le Japon a été longtemps fermé aux autres nations. Mais bref, il y a les hiraganas et katanas. les deux sont importants pour comprendre le japonais. Le japonais est un alphabet sassez phonétique. Nous aimons le sons. Pour ça que pas mal de prénoms on un rapport avec... On étudie d'abord les hiraganas, car plus utilisés que les katakanas. Pour votre aide, j'avoue que j'apprends à parler russe. Je sais l'écrire et le lire... »

Asuma écrivait une phrase assez bateau en russe sans aucun soucis. Mais il était incapable de lire tout haut ce qu'il avait écrit.

Очень рад познакомиться (Très heureux de faire votre connaissance)
 
© Justayne
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#5
Terminé24.07.17 23:49

Asuma
&
Vassili
Linguistique

"Discipline scientifique s’intéressant à l’étude du langage. Elle se distingue de la grammaire, dans la mesure où elle n'est pas prescriptive mais descriptive; la linguistique descriptive des linguistes se contente de décrire la langue telle qu'elle est et non telle qu'elle devrait être."

- Je comprends ce que vous voulez dire. L’apprentissage du langage dans son utilisation quotidienne… la dernière étape, la plus agréable tout en étant la plus frustrante –à mon sens.

Vassili se souvient, beaucoup trop bien à son gout, de toutes les maladresses qu’il a pu enchaîner lorsqu’il débuta ses études en Allemagne et conçoit parfaitement l’exigence que semble mettre son jeune voisin dans son apprentissage.
Plus jeune, il s’imposait exactement la même rigueur.

- Ceci dit, je doute que ce soit quelque chose que vous puissiez apprendre dans des livres. Les conversations ou les films vous seront probablement plus utiles. Enfin, vous y avez probablement déjà songé.

D’autant vous parlez actuellement en anglais Vassili ; si tu as d’autres remarques de la même pertinence, n’hésite surtout pas.

Enfin, ils parlent anglais, à l'exception d'une petite exclamation non contrôlée; si "génial" est un mot commun à celui utilisé en anglais, l’accent lui suggère plutôt du français, familier à ses oreilles car parlé par le pays voisin du sien de son vivant.

Un brillant effort de déduction lui permet donc de comprendre que sa présomption selon laquelle sa proposition serait accueillie par de l’indifférence est finalement erronée.
Et donc que ce garçon se sent concerné par l’une des deux langues qu’il a mentionnées.

Élémentaire mon cher Watson.

En revanche, appréciant les démonstrations d’enthousiasme car elles sont gages d’une agréable fraîcheur, Vassili ne comprend pas du tout la cause du rougissement subit du jeune homme.
Il ne cherche toutefois pas à insister ; creuser la cause d’un embarras permet certes de récolter des informations, mais cela risque surtout de refermer comme une huître celui qui est présentement le plus à même de le motiver à apprendre le japonais.
Et donc de s’aliéner l’efficacité de son assistance.

Ainsi, ce qui pourrait passer pour de la délicatesse n’est en réalité que l’évaluation d’une balance bénéfice-risques.  

Il se contente donc d’un sourire indulgent, de ceux qui clament « ce n’est pas grave » avant de le laisser s’immerger dans son livre -jusqu’au moment où sa question force l'autre à se fendre d’une longue explication.

Heureusement, celui-ci la lui offre de façon fort sympathique.
Vassili l'apprécie décidément de plus en plus.

Il prend des notes dans un petit agenda ringard qu'il a sorti d'une poche de sa veste et c'est seulement une fois le topo terminé qu'il se penche sur la feuille afin de lire ce que son professeur du jour y a inscrit.
Toutefois, il a beau s’accrocher à son monocle pour être sûr de ne pas se tromper, et s’accorder un long moment de silence pour chercher un contexte dans lequel il aurait pu entendre le mot en question, celui-ci ne lui dit malheureusement rien.

Et non, pas un instant il ne songe qu’il pourrait s’agir d’un prénom.

- Et donc… que veux-dire « Asuma » ?

A noter qu’il a prononcé « A-zuu-mah » -au niveau de l’accent, ce n’est pas gagné…

Heureusement, juste au-dessous de ce TERRIBLE romaji vint s’inscrire un langage qui lui est autrement plus familier.

« Очень рад познакомиться »

C’est une formulation guindée, typique des nouveaux apprenants. Elle lui rappelle tant la bourgeoisie coincée de son enfance que cela lui arrache un sourire nostalgique (si on l’observe bien, on peut voir une légère différence avec son sourire courtois habituel).  
Vassili espère juste que son voisin ne le prendra pas pour un sourire moqueur.

- Aaah, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu de russe. Votre formulation et votre orthographe sont tout à fait corrects, bien sûr ; toutefois, je pense que dans la société russe actuelle, on utilise plus simplement Очень приятно. [otchin’ priatna]

De sa petite écriture soignée, il note cette nouvelle formulation juste au dessous de la précédente.

- Combien de langues connaissez-vous, au juste ? demande-t-il avec une curiosité non feinte.

Ah là là... à peine a-t-il effleuré les alphabets japonais qu’il semble déjà vouloir faire une pause. Habituellement, sa concentration est pourtant l'un de ses points forts.
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#6
Terminé25.07.17 10:23


Linguistique Vassili & Asuma Le jeune zombie savait qu'une langue pouvait être difficile à apprendre. Il bloquait parfois dans l'apprentissage. Mais généralement, il arrivait à se débloquer. Il pouvait comprendre les pensées de cet homme. Il souriait. Il savait qu'avec lui, ça ne serait pas facile. Mais il s'était donné ce défi. Donner le goût d'apprendre sa langue natale. Ne serais-ce que pour comprendre les panneaux, pas toujours en anglais. Malgré le nombre d'étranger dans le japon des morts. Il n'était pas simple d'être un gajin. Comme on le dit. Apprendre en regardant des films ou des conversation. Donc il était dans le bon. Rien qu'en lui parlant cette langue. Il pouffait un peu en demandant la signification de son prénom, jle japonais, se demandait parfois.

« Asuma ? Bonne question, je sais que les « asu » signifie lumière. Je devais être sûrement un bébé attendu. Pour le ma, je crois que c'est le raccourcis de quelque chose. Parfois, même un japonais comme moi ne trouve pas d'explication à son prénom. Ça peut-être le raccourcis d'un tas de choses. Comme magie. Dites « maho », il faut bien prononcer le h, très important. Mais je m'égare. Je ne vais pas vous embrouiller plus que nécessaire. »

Le japonais voulait vraiment lui apprendre ce qu'il savait. Mais ce n'était pas simple. Il félicitait ses enseignants d'avoir cette capacité. Il l'enviait beaucoup en ce moment. Alors que l'homme partait sur le russe, disant que sa formulation était trop stricte. C'était peut-être pour ça que cette fille lui répondait que rarement. Il avait un peu honte de lui. Il se mettait à rougir. Il ne comprenait pas les mots parlé en russe donc quand il les posait sur le papier, il pouvait les saisir. Il retenait la prononciation de cet homme. Ça lui sera très utile. Quand la question du nombre de langue maîtrisée. Asuma souriait.

« Ah, vous êtes un peu curieux. Je maîtrise parfaitement trois langues. J'ai presque dompté l'anglais, comme vous l'entendez. Et j'apprends le Russe et la langue des signes japonaise en ce moment. Mes trois langues maîtrisés sont bien entendus le japonais, le coréen et le français. Je veux apprendre le plus de langues possibles. J'aime vraiment ça. J'ai l'impression de voyager un peu. Mon enseignant d'anglais m'as déjà conseiller d'apprendre l'allemand. Je préfère me contenter de deux langues à apprendre. Quand je maîtriserai assez une, j'enchaînerai avec une autre. Pour toujours en apprendre deux. Mais retournons un peu au japonais, vous voulez bien ? »

Asuma était très poli, car il respectait cet homme, mais aussi, qu'il se sentait investi d'une mission, celle de lui donner l'envie réelle d'apprendre. Il ne demandait pas à ce qui le suive dans son délire d'en apprendre le plus possible. Ça non.
 
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#7
Terminé27.07.17 22:42

Asuma
&
Vassili
Linguistique

"Discipline scientifique s’intéressant à l’étude du langage. Elle se distingue de la grammaire, dans la mesure où elle n'est pas prescriptive mais descriptive; la linguistique descriptive des linguistes se contente de décrire la langue telle qu'elle est et non telle qu'elle devrait être."

« J’étais un bébé attendu » ??????

- Oh.

Soudain, c’est la révélation.
C’était juste sous son nez, maintenant il se sent stupide. Une petite voix narquoise lui susurre que, étant donné l’échec que fut sa vie, c’est probablement le cas.
Vassili fait ce qu’il peut pour l’étouffer.

- Asuma est donc votre prénom ? Veuillez m’excuser, je n’avais pas compris.

Puis, docilement, il répète « maho » comme le garçon le lui demande –il a mis tout son cœur dans l’insistance sur le h, un peu trop peut-être, mais personne ne pourra lui reprocher d’être un élève peu impliqué.
Il note même ce mot de vocabulaire dans son petit agenda, continuant ainsi à se prendre pour un petit collégien modèle.  

C’est ensuite avec beaucoup d’intérêt (comme un petit collégien modèle…) qu’il écoute le jeune homme justifier sa passion pour les langues. La maturité que Vassili attribue à cette explication lui fait envisager la possibilité que, finalement, Asuma n’est peut-être pas si jeune.
Après tout, il est possible qu’il soit mort depuis si longtemps qu’il soit en réalité plus vieux que lui, malgré son visage juvénile.
Entre cette subtilité, les zombies et les potions, l’apparence ne veut dans cette dimension plus dire grand-chose.

- Vous êtes un véritable polyglotte, c’est très impressionnant -d'autant que vous apprenez des langues très différentes. Félicitations.

A la moindre occasion, il sort un compliment, à croire que c’est plus fort que lui.
Il aurait bien continué avec des questions sur cette passion mais il comprend le petit sous-entendu final et cela l’arrête.

- Très bien, très bien, retournons donc au japonais.

Au temps pour sa tentative de diversion.

Il se replonge avec application dans le livre conseillé par Asuma et décide promptement de remettre les kata-machin, hira-trucs et autres réjouissances à plus tard.
Sautant quelques pages, Vassili cherche donc le chapitre consacré aux présentations ; logiquement, ce devrait être l’un des tous premiers.  

En voyant le titre (« 自己紹介 – jikoshokai »), il lui est difficile de retenir un soupir. Encore quelques lignes… ah, ça y est, il a trouvé ce qui l’intéresse et se tourne donc à nouveau vers son voisin avec un sourire.

- Watashi wa Vassili desu. [Oua-ta-chi oua Vassili dé-ssu]

Il se sent ridicule, mais à un point…
Cette langue ne lui va pas au teint. Voilà. Tout le problème est là.

- L’accent est sans doute problématique mais il me paraissait injuste de ne pas m’être présenté, se sent-il obligé d’ajouter.

Son regard revient rapidement se perdre sur la page et ce qu’il lit ensuite lui arrache un petit rire.

- Je viens de voir qu’on pouvait se contenter du desu final. Ainsi, il semblerait que j’ai fait la même erreur que vous avec le russe.
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#8
Terminé28.07.17 9:53


Linguistique Vassili & Asuma Le zombie pouvait être assez fier de lui. Il donnait des cours et ça avait l'air d'assez bien fonctionner. Ce n'était pas parfait. Mais il ne le serait jamais. Il ne voulait pas être un monsieur je sais tout. Ça non. Même en langue. Peut-être qu'il s'arrêterait en route. Il n'en avait pas l'intention pour le moment. L'homme apprenant venait de capter qu'il avait dit son prénom. Il pouffait discrètement. Il ne se moquait pas. Ce n'était pas son genre. Mais il ne l'avait pas dit.

« Il n'y a pas de mal, je ne l'ai pas précisé. C'est un peu de ma faute. »

Il souriait en l'entendant dire « Maho ». Son h était un peu trop aspiré, comme en anglais parfois. Il voyait que malgré tout, cet homme faisait un gros effort pour apprendre. Il n'aimait pas trop ça, d'après ses traits ou ses gestes. Il attendait patiemment que l'adulte lui pose une question. Plongé dans son anglais pour le rendre parfait. Il rougissait au compliment don interlocuteur. Il aimait tellement les langues qu'il était polyglotte. Selon cet homme. Il se mordait la lèvre inférieure. Il se cachait derrière son livre pour masquer ses rongeurs. Mais ces mots faisait retourner cet homme au japonais. Il souriait. Cet homme devait s'en donner les moyens. Il pourrait vraiment apprendre. Même s'il était assez dissipé. Il tournait les pages un peu brutalement. Néanmoins, il semblait chercher quelque chose. Il tombait dessus. C'était le cas de le dire. Vu qu'il se présentait à lui, ajoutant ce mot. L'accent était un frein aux apprenants en langue. Mais il avait longtemps passé au dessus. Il ne moquait pas de celui de Vassili, vu que c'était son prénom. Asuma le regardait avec des yeux bienveillants. Il replonge dans son livre et remarque son erreur. Il pouffe discrètement.

« On peut dire ça. Le « desu » est souvent utilisé par les jeunes enfants, ou par habitude. Il est un peu pompeux. Ce n'est pas la seule chose pompeuse dans ma langue maternelle. Vassili-ojisan n'a pas à s'en faire pour son accent. Il a un certain avantage. Comme vous avez pu l'entendre, j'ai rajouté quelque chose à vôtre prénom. Les japonais sont friands des suffixes, même si certains sont assez démodé. « ojisan » est un équivaux à monsieur. Seul les gens proches sont appelé par leur prénom. Ou les étrangers entre eux. C'est plus par habitude qu'on l'utilise. C'est une forme de respect. Même si le suffixe « san » ou « kun » pourrait vous aller aussi. »

Asuma profitait de ses habitudes pour donner des conseils sur la subtilité que pouvait avoir le japonais.

« Le japonais n'est pas une langue facile à apprendre. Vous avez déjà plus de courage que vous pouvez me croire. »
 
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#9
Terminé30.07.17 18:52

Asuma
&
Vassili
Linguistique

"Discipline scientifique s’intéressant à l’étude du langage. Elle se distingue de la grammaire, dans la mesure où elle n'est pas prescriptive mais descriptive; la linguistique descriptive des linguistes se contente de décrire la langue telle qu'elle est et non telle qu'elle devrait être."

A peine Vassili a-t-il appris à se présenter qu’il lui faut intégrer une autre subtilité. Cela lui rappelle sa vie d’étudiant ; à peine ses camarades et lui maitrisaient-ils les détails du système nerveux qu’il leur fallait ingurgiter le référentiel d’hématologie.
C’était une bonne époque.

Dommage que le japonais ne provoque pas chez lui tout à fait le même enthousiasme. Il lui faut essayer de le provoquer.

- Ces suffixes sont-ils également un emprunt à la langue chinoise ou s’agit-il d’une spécificité japonaise ? Et quelle est la différence entre ojisan, san et kun ? D’ailleurs, suis-je censé utiliser un suffixe pour votre prénom également ? Oh mais attendez… Vous m’avez dit que le prénom ne suffit pas…

Une règle de langage sacrément archaïque, si vous voulez son avis. Il ne le donnera toutefois pas à voix haute car tel n’est présentement pas le sujet.

- … alors faut-il utiliser le prénom accompagné d’un suffixe ou plutôt le nom complet de notre interlocuteur ?

Pourquoi lave-t-on nos serviettes de toilettes alors qu’on est censés être propres lorsqu'on les utilise ? Que veut dire le sourire de la Joconde ? A quoi sert la serrure sur la porte du McDo ouvert 24 h sur 24 ? L’œuf ou la poule ? Qu'est-ce qui est jaune et qui attends?

Tant de questions. Si peu de réponses.

- Ou simplifions-nous les choses en disant que nous sommes des gens proches ?

Les blagues de Vassili ne sont jamais très drôles, il faut bien l’avouer. les miennes non plus ceci dit

Par chance, il se calme enfin avec toutes ses interrogations. Il ne s’est peut-être même pas rendu compte qu’il les avait enchaînées sans laisser le moindre répit à son jeune enseignant.  

Celui-ci tente de l’encourager en louant son courage –technique classique de remotivation. Avec une décontraction qui n’a ABSOLUMENT rien de naturel, Vassili hausse les épaules.  

- Il s’agit davantage d’une question de nécessité que de courage. Après tout, désormais je vis à Tokyo. De plus, j’ai une colocataire qui ne parle que --

Un « shhhhhhhhhh ! » excédé l’interrompt.
Ah tiens, c’est la bibliothécaire qu’il trouve antipathique. Elle a les poings serrés sur les hanches (dans l’espoir que ça la rende menaçante, sans doute) et les sourcils si froncés qu’on dirait qu’ils veulent fusionner.

Vassili adopte donc l’air contrit de rigueur, articule en silence des excuses et replonge dans son livre avec sérieux.

En réalité, passant donc du statut de collégien modèle à celui de gosse dissipé, il observe du coin de l’œil le moment où madame repart s’installer à son bureau et attend par sécurité les quinze secondes réglementaires pour reprendre ses bavardages.

- Oups. Il semblerait que nous ayons rompu le sacro-saint silence de ce lieu avec ces histoires de suffixes. Pourtant il me semblait faire bien attention à chuchoter le plus discrètement possible.

Désormais il parle encore moins fort.

- Je trouve cette bibliothécaire un peu susceptible, ajoute-t-il sur le ton de la confidence.

La vérité absolue serait « chiante » mais par chance son pouvoir lui autorise une légère… souplesse.

Comme l'atteste son sourire en coin, Vassili a perdu depuis des années la capacité à être embarrassé par ce genre d'intervention; les chances qu'il en soit de même pour Asuma sont en revanche très minces.
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#10
Terminé30.07.17 20:49



Linguistique Vassili & Asuma Le zombie n'avait un élève des plus gérable, mêm pour un pro. Lui, le simple passionné se retrouvait devant un mur. Celui de l'incompréhension couplé à la distraction. Il soupirait doucement. Asuma veut vraiment que Vassili veuille apprendre. Il s'embrouillait dans ce qu'il avait dit malgré lui. Il ne pouvait que s'en prendre à lui seul. Il massait doucement l'arrête e son nez. Il posait des questions en cascade semblant ne pas vouloir s'arrêter. Il le laissait les poser. Autant répondre en une fois. Il attends la suite. L'homme lui dit d'emblée qu'il sont proches. Le jeune homme pouffait. Drôle d'idée. Il se fait réprimandé alors qu'il explique complètement son envie d'apprendre.

Le son brusque fait sursauter Asuma. Elle en colère la dame qui gardait cet endroit. Il roulait des yeux. Il savait s'il devait bien prendre le fait que ça amuse cet homme de faire tourne en bourrique cette femme. Il la critiquait un peu. Il souriait un peu.

« Elle fait son travail, même si elle fait de l'excès de zèle. Pour les suffixes, il s'agit de quelque chose de japonais je pense. Je n'ai pas étudié le chinois, donc je ne peux pas en savoir plus. Il n'est pas obligé de s'en servir. Mais c'est plus poli. Quand on veut être officiel. On dit le nom de famille et le prénom. Nous avons pas des noms à rallonge, donc les présentations sont assez courte. On rajoutera classiquement « san ». Le « oji-san » que j'ai utilisé est plus familier. Car vous me rappelez un peu mon père. Bien que mon père est moins discret que vous l'êtes. Vous apprenez pour votre jolie cohabitante ? Je comprends, j'ai appris à écrire Russe pour une jeune fille. Je comprends à présent pourquoi elle répondait si peu. Toutes les raisons sont bonnes pour apprendre. Se présenter c'est la base, après on compliquera, si on est encore là. Je m'excuse d'être aussi familier, Vas... Vassili. »

Ce n'était qu'un prénom, pourtant, il sentait ses joues chauffer. Il avait aussi l'impression de trahir Haru. Plus ils parlaient, plus l’anglais du jeune garçon était plus assuré. Il ne buttait pas sur les mots, son accent inexistant. Il parlait d'une façon qui se voulait naturelle. Ce n'était pas facile pour lui. Il voulait vérifier ce qui pouvait dire pour le motiver.

« Les japonaises aiment comme pas mal de femmes, qu'on leur fassent des cadeaux. »
© Justayne
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