Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

News

Personnages attendus

Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

❝Have a good death
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Invité
Anonymous
Invité
évolution
#1
Terminé26.05.17 21:52

       
J'ai toujours eu l'habitude de tout contrôler. Certainement parce que je n'aime pas mettre ma vie entre les mains des mauvaises personnes et que je préfère choisir ma voie plutôt que l'on me dicte mes choix. Mais en ce qui concerne les autres, il n'y a pas à dire : j'aime les contrôler...
       

       
QUE LES CHOSES SÉRIEUSES COMMENCENT...

       
Les murs semblaient entendre les complaintes des chimères en manque d'action. Toutes griffes dehors, elles attendaient les ordres de leur reine qui restait bien droite dans la pièce où elle se trouvait, l'homme assis face à elle l'implorant du regard de l'épargner. Encore un autre faible, un abruti qui avait crut pouvoir faire ce qu'il désirait des personnes qu'il employait, des filles qu'il avait sous la main. Un moins que rien. Une raclure. Une ordure. Il devait payer. Qu'importe les plaintes qu'il pouvait pousser ou les larmes coulant sur ses joues tachées de sang. Sa fin était déjà écrite.

Les bas quartiers. Ceux qui causaient le plus de problème, qui abritaient le plus d'opprimés, de pauvres, de détraqués. De pourriture également. C'était toujours dans ces quartiers qu'il y avait le plus de problème. Sous orchestré par des femmes à moitié animal. Une conquête. Des rêves de pouvoir. Des guerres de clans. Pendant des années, les araignées tissaient leur toile autour, défiant les forces de l'ordre, les membres de la secte du Chaos, les yakuzas ancrés dans le quartier, les petites frappes et les imbéciles se mettant sur leur route. Et enfin, enfin, elles approchaient de la fin de leur construction. Il ne manquait plus qu'un bâtiment. Un grand bâtiment. Un bordel tenu par un ivrogne vieux de six ans à l'apparence d'un maghrébin de quinze. Un paradoxe plutôt cocasse quand on voyait les jeunes musulmans déroutés et déçus qui débarquaient dans le monde des morts. Drôle de comparaison.

Les nuits étaient mouvementées, entre les bagarres, les femmes gueulant sur les trottoirs, les dealers furieux dans les ruelles. Enfants, adolescents et adultes se mêlaient à ce vacarme, couvrant une partie des actions des femmes établies dans ce bâtiment. Mais chacune savait qu'il leur fallait agir rapidement. Les Mangemorts n'étaient plus très loin et bientôt, ils débouleraient dans la pièce pour toutes les arrêter. Mais c'était sans compter sur la perspicacité de Margaret Redford et ses plans sans faille. La police pouvait bien venir, elles ne seraient déjà plus là.

- Aller, signes.

Un ordre craché d'une voix froide que l'homme exécuta en frissonnant d'effroi, le stylo glissant avec frénésie sur le papier. Le contrat était signé. L'immeuble lui appartenait. Souriant de triomphe, Margaret donna le document à sa secrétaire qui s'éclipsa aussitôt, accompagnée de trois de ses suivantes pour ramener leur butin dans leur repère. Quand aux autres chimères restant, elles entourèrent le pauvre homme pris de peur, l'attrapèrent fermement et le mirent à genou. Lamentations et supplices quittèrent ses lèvres fendues par les coups et la rage, mais la Reine des Araignées n'en eut que faire. La tête du jeune homme roula sur le sol dans un cri épouvantable, les chimères riant d'amusement face à cette scène avant qu'elle n'emporte le corps de celui-ci. Ils finiraient couler dans du béton, quelque part dans le cimetière alors que sa tête resterait exposé quelque part dans les sous-sols du manoir. Avec bien d'autres têtes... avant de tomber en poussière.

Essuyant le sang resté sur ses mains, Margaret ordonna à ses filles de quitter les lieux rapidement avant que les autorités ne pointent le bout de leur nez. Plusieurs ne furent pas d'accord avec l'ordre donné par leur chef mais son regard sans appel les incita du contraire. Chacune savait que si la colère de leur reine devait se manifester, elles auraient un sort similaire à celui du propriétaire du bordel. Mieux valait qu'elles s'en aillent prestement. Qui plus était, ce n'était plus à leur tour de jouer sur la scène.

La pièce fut plongée dans le noir, l'anglaise s'installant sur le siège vide en attendant les Mangemorts. Ils n'étaient plus très loin, d'après les informations que pouvaient lui donner les guetteuses planquées sur un immeuble non loin. Dans quelques minutes, ils feraient irruption dans la pièce et tenterait de l'interpeller. Mais comme bien souvent, elle leur filerait entre les doigts.

La fumée de cigarette s'éleva dans la pièce, la lumière s'allumant d'un coup alors que les hommes et femmes à la boite du faux roi s'agglutinaient autour d'elle. Tranquille et sereine, la vampire continua de fumer comme si de rien était, ses perles claires se braquant sur la meneuse de cette investigation policière. Une femme qu'elle avait eu moulte fois l'occasion de croiser.

- Bonsoir ma chère Uzima. Il faut croire que nos routes se croisent encore.

La grande africaine lui courait après depuis quelques années déjà, malgré les nombreuses qu'elle pouvait avoir. Une femme forte à la poigne de fer que Margaret aurait aimé compter parmi ses suivantes. Mais l'amour qu'elle portait pour les siens ne la détournaient pas de sa route. À l'heure actuelle, l'anglaise ne cherchait plus à obtenir cette femme puissante au pouvoir terrifiant. La Voix Divine. Quiconque entendait ses ordres les exécutait, du moment qu'Uzima pouvait les voir. Un pouvoir qui agissait une bonne dizaine de minutes. Mais qui avait ses failles.

- Il est tant pour toi de te rendre Margaret.

Par poussée par une force étrangère, la demi-chimère se leva de son siège et s'avança jusqu'aux Mangemorts qui s'apprêtaient à l'appréhender. Chacun s'approchait avec prudence, leur adversaire était bien trop imprévisible pour qu'ils s'en tiennent complètement au pouvoir de leur leader. Et ils avaient entièrement raison.

- C'est bien dommage Uzima mais je ne me rendrais pas aujourd'hui. Je dois encore m'occuper de bien des choses.

Un sourire s'accrocha sur ses lèvres, celle de la nécromancienne s'étirant en une grimace furieuse lorsque les fenêtres éclatèrent soudain en éclats. Des dizaines de balles se plantèrent dans la peau des officiers, les chimères en planque tirant à tout va sur ceux qui se mettaient en travers de la route de leur chef. Celle-ci se retrouva alors libérer de l'emprise de l'africaine, celle-ci ayant été touché comme les autres. Mais Margaret ne se priva pas pour pousser un cri déchirant, le cri caractéristique des chimères. Un cri qu'elle avait poussé la première des décennies auparavant et qui  donnaient simplement la migraine à ceux qui l'entendaient.

Les hommes et femmes en face d'elle se plièrent sous la puissance de son hurlement, se masquant les oreilles tout en gémissant de douleur. Ils étaient bons que se doper au cachet d'aspirine. Riant vicieusement, la Reine Araignée passa entre eux pour prendre la sortie, avant de s'arrêter près d'Uzima, lui chuchotant quelques mots à l'oreille avant de partir en courant. Son rire se fit à nouveau entendre dans le couloir, ses pas la menant vers la sortie de secours menant à la ruelle adjacente où sa voiture l'attendait. Sans plus attendre, elle s'engouffra dans, Maria démarrant au quart de tour pour la ramener au manoir.

Un soir excitant. Un soir glorieux. Un soir qui signifiait qu'elle possédait à présent une bonne partie de la ville, fait qui la mènerait un peu plus à son but. Presque trente ans plus tard, Margaret souriait toujours, ses yeux observant avec satisfaction les hautes tours de Tokyo. Bientôt elle aurait ce qu'elle désirait. Mais auparavant, elle mettrait la main sur la police et toutes les organisations liées à l'agence Azazel. Tout ce dont le faux roi touchait de près et de loin. Et Uzima allait l'aider. Qu'elle le veuille ou non.

Un rire grave. Un rire étrange. Un rire glaçant. Oui, elle obtiendrait ce qu'elle désirait. Et ce, plus rapidement que beaucoup pouvait le penser.

- Continues comme ça Uzima et tu pourras revoir ta fille chérie...peut-être...
       
(c) crackle bones