Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

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#11
Terminé04.02.17 16:47

Pioches

1 - 1, 2 et 3
2 - 2, 3 et 4
3 - 4, 5 et 6
4 - 1, 4 et 6
5 - 2, 3 et 5
6 - 1, 3 et 6
Maîtresse de la mort
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La Faucheuse
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#12
Terminé04.02.17 16:47
Le membre 'Etsu Morugawa' a effectué l'action suivante : laisser faire le hasard


'6 FACES' :
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#13
Terminé04.02.17 16:53

Il n'y avait pas à dire, Etsu s'était mise dans de sales draps ! Mais qu'est-ce qui lui avait pris d'accepter un jeu avec un inconnu sans savoir ce qu'il allait bien lui faire faire ? La jeune femme eut envie de soupirer d'agacer, une moue apparaissant sur ses traits tandis qu'elle observait d'un œil ennuyé le garçon allait de couple en couple en souriant. Ceux-ci lui répondaient gentiment et semblaient le trouver sympathique, chose qui énerva un peu plus la jeune japonaise. Quel jeu pouvait-il bien avoir en tête pour que cela implique la participation de tiers personne ? Il n'allait tout de même pas lui faire faire des choses insensées ? Etsu se crispa à cette idée, sa nuque se raidissant. Elle avait été idiote d'accepter.

Fierté mal placée. Etsu accusait le coup et avait fortement envie de rouspéter. Sa colère lui avait fait faire n'importe quoi et ce semblant d'arrogance sortie de nulle part ne l'avait pas aidé non plus. Elle ne se serait jamais douté qu'elle pouvait tenir tête de cette façon à un inconnu et ressentir autant antipathie pour celui-ci. Mais elle n'aurait certaine pas cru être capable de se mettre dans une situation pareille. La jeune femme était du genre réfléchie, posée et consciencieuse. Pas fonceuse et impulsive. Poussant un nouveau soupir, Etsu délaissa totalement son sourire tandis que le jeune homme revenait faire elle, les mains emplis de petits bouts de papier.
Un jeu de gages. Et bien, elle était servie.

- Je comprendrai que tu abandonnes.

La sourire du spectre l'agaça davantage, ses sourcils se fronçant sur son visage. Il lui imposait ce jeu avec ses règles et son fonctionnement. Et puis quoi encore ? Il croyait réellement qu'elle allait accepté comme cela sans broncher. Bien sûr qu'elle avait dit qu'elle jouerait avec lui mais elle n'avait pas dit qu'elle se plierait à toutes ses volontés. Cela pouvait ressembler à de la mauvaise fois mais toute cette situation ressemblait à une mauvaise blague pour la jeune femme et il fallait qu'elle agisse de façon à ce que les choses aillent dans son sens.

Alors loin d'elle l'idée de se défiler. Elle allait le remettre tout simplement à sa place sur son propre terrain.

L'idée qui germa dans sa tête la fit sourire, ses yeux plongeant dans ceux malicieux de l'inconnu qui tendait les mains vers elle. Il attendait qu'elle prenait un papier, certainement avec un air énervé ou outré. Mais au lieu de cela, Etsu en prit trois (les 2, 3 et 4) et les garda précieusement dans sa main.

- Vous ne trouvez pas que votre jeu risque de nous faire passer toute la soirée ici ? Je croyais que si je perdais, nous devions la passer ensemble. Si vous voulez mon avis, il faut revoir ces règles.

Faisant rouler les papiers entre ses doigts, Etsu fit mine de réfléchir avant d'arborer une expression satisfaite.

- Voila ce qu'on va faire : les trois gages que vous tenez sont les miens et moi je possède les votre. Comme vous le disiez, chacun a le droit de refuser un gage. Celui qui a le plus de points gagne. Mais s'il s'avère qu'il y a égalité, je vous poserai une énigme. Si vous répondez juste, vous gagnez. Mais si vous avez faux, c'est moi qui gagne.

Remaniement des règles. Sentiment de confiance. Euphorie étrange. Etsu voulait gagner, bien plus qu'elle ne le croyait et rabattre le caquet de ce spectre un peu trop embêtant. Et elle comptait bien y arriver.

- Alors, qu'en pensez-vous ?

~~~~

HRP : si il y a quoi que se soit qui va pas, tu me le dis :3


©️ CHARNEY
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#14
Terminé04.02.17 23:44

C'est vrai, j'aime gagner,






Disons que je n'aime pas perdre.


Ne manquant ni d’aplomb, ni d’audace, la jeune demoiselle en rouge et noir changea les règles d’un jeu improvisé qui n’en avait guère de base. Elle le fit avec une aisance digne d’un chef d’entreprise ou d’un animateur pour enfants. Et sans même que son homologue se soit rendu compte de la supercherie, elle venait de changer l’avantage à ses propres cartes. Définitivement, elle ne s’en doutait pas, mais la bête à bon Dieu était clairement faîtes pour jouer au Poker. Peut-être même, qu’elle le savait. Après tout, il ne lisait pas encore dans les pensées d’autrui.

Le nez de Pom se pinça alors qu’elle énumérait les règles. Etrangement, elle ne semblait plus aussi contrariée qu’auparavant comme-ci le jeu pouvait lui plaire ; même si elle ne semblait pas particulièrement pleine de surprises et de folies. Pom aurait pu tout simplement refuser ce changement, mais il aurait également perdu le jeu. D’autant qu’il était logique qu’elle puisse donner une partie des clauses de victoires vu qu’il avait lui-seul décidé qu’il y aurait un jeu et que le jeu aurait des gages. Il avait déjà beaucoup de chances qu’elle ne l’ai pas simplement giflé, jeté et tourné les talons : ce que la plupart des gens auraient fait, il fallait se l’avouer.

Jugeant le deal plutôt convenable, il accepta d’un signe de tête refermant la main sur les trois boules de papier se trouvant dans sa main. Très bien ! Qu’il en soit ainsi jugeait-il.

« Quand une coccinelle se prend pour un sphinx, elle finit par devenir une luciole. » Marmonna le jeune homme pour lui-même, davantage que pour la jeune femme face à lui. Essayant de penser ni à l’insecte rouge, ni aux papillons et encore moins aux insectes luisants, il se concentra sur la fin des règles en marmonnant toujours autant. C’est que Pom avait oublié un point, certes important lorsqu’il avait tendu la main, il n’aimait guère les contacts physiques avec autrui. La raison en était évidente : il était empathe. Le simple contact avait suffi à enfler davantage sa poitrine d’antipathie, de mauvaise humeur et une certaine forme de fierté, de rage, d’envie de vaincre. Seulement, cette fois-ci, il ne l’avait ni contrôlé, ni voulu. C’était une couleur qui était entré en lui, malgré lui et sans qu’il ne s’en rende forcément compte. Ce fut pour cette raison, qu’il se recula instinctivement – sans même faire attention qu’il avait laissé un peu de distance avec la jeune fille.

Pom attrapa le premier papier, marquant un temps de pause le temps de comprendre ce qui avait été écrit, avant de dire d’une voix amusée : « Tu dois crier au milieu de la rue ! » Ce gage-là avait au moins le mérite d’être simple. N’importe qui était capable de crier au milieu de la rue et Pom se dit que c’était un peu de la triche et qu’il aurait mieux fait de vérifier au fur et à mesure ce que les personnes avaient marqué. Cela dit, il pensait certainement cela car il était mauvais joueur et qu’il ne voyait pas une seule personne perdre à ce gage-là – sauf peut-être @Maya Connors puisqu’il était muet.

Quant à Pom, il n’avait pour l’instant pas idée de s’il refuserait ou accepterait les gages. Il n’aurait toutefois aucune difficulté à accepter les deux premiers, ni même le dernier d’ailleurs. Pas certains que ses partenaires de colocataires apprécieraient – il verrait bien leurs réponses – mais sans même le savoir, il avait déjà remporté ses trois points. Encore fallait-il qu’Etsu lui lise les morceaux de papier, sans en changer un terme ou un sens, sans tricher donc, et sans qu’un évènement aléatoire arrive.

HRP :
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#15
Terminé06.02.17 14:48

Déstabilisé. Il sembla pendant un court instant que son exécrable adversaire avait perdu de sa superbe et de son assurance, le remaniement soudain des règles de son jeu ne devait pas complètement lui plaire. Ce faible changement arracha un grand sourire à Etsu qui était bien plus satisfaite de son idée que lorsqu'elle y avait pensé. Elle s'était bien dit qu'il n'apprécierait pas mais elle n'aurait pas cru voir son visage s'assombrir de la sorte. Que cela ne tienne. Ce retournement de situation lui allait très bien.

Le spectre accepte sans broncher ni dire un mot. Il la regardait simplement, l'écoutait modifier les règles de leur petit duel. Car pour Etsu, ça devenait bien plus qu'un simple jeu. C'était bien plus. Avec une autre personne, les choses auraient été plus bonne enfant, surtout si la personne en face d'elle ne lui inspirait pas autant de hargne et dédain. Elle n'était cependant pas certaine de pouvoir réaliser tous les défis que son adverse allait lui soumettre. Mais elle ne pouvait pas perdre.

Alors même si elle devait se tourner en ridicule, elle gagnerait.

Le jeune homme acquiesça une nouvelle fois en silence, la fixa un instant puis déroula l'un de ses morceaux de papier. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres, intriguant Etsu qui n'était pas très rassurée mais qui n'en montra cependant rien.

- Tu dois crier au milieu de la rue !

Et bien, ce jeu commençait plutôt mal. La jeune femme retint sa respiration à l'entente des paroles du garçon, son visage devenant légèrement blême quand elle se leva de sa place avec le plus d'assurance possible. Une fois sa jupe époussetée, elle se dirigea vers le milieu de l'allée, ignorant les regards curieux des couples qui se promenaient encore à cette heure et prit une grande inspiration.

Crier devant tout le monde... comme si elle pouvait faire un truc pareil ! C'était tout de même bien trop absurde et ridicule. Surtout qu'elle devait crier comme ça, sans raison. Les gens allaient la regarder bizarrement... mais n'était-ce pas déjà ce que faisaient ceux qui la rencontraient en pleine nuit quand elle comptait les étoiles ? Etsu se sentit nerveuse, n'étant pas réellement pour faire une telle chose. Seulement, elle ne pouvait pas perdre contre lui. Elle ne voulait pas perdre. Être ridicule quelques minutes ne la tuera. Et puis, elle était déjà morte.

Un hurlement légèrement aiguë s'éleva de sa gorge, les badauds la fixant avec étonnement avant de la contourner. Une vive chaleur irradia son cou et ses oreilles, sa bouche se fermant tandis qu'elle retournait près de l'arbre où elle était initialement assise. Elle n'osa pas regarder le jeune spectre, se doutant qu'il devait se moquer d'elle et s'installa en tailleur avant de croiser les bras et de détourner le regard. Qu'est-ce qu'elle ne devait pas faire...
Se raclant la gorge, la jeune femme réclama promptement ses autres gages que le spectre lui exposa. Boire de la tequila et manger un kit-kat au wasabi. Cela au moins, ce n'était pas très compliqué. Etsu n'était pas certaine que le mélange soit bon pour son estomac mais c'était bien moins saugrenu que crier comme une folle. Il fallait juste se rendre dans la boutique la plus proche et acheter ce dont elle avait besoin. Et ce fut ce qu'elle fit.

Cela ne lui prit que quelques minutes -et plusieurs  Øssements- pour obtenir une bouteille du fameux alcool et le paquet de kit-kat. Sous le regard de l'autre, elle avala le tout sans se poser davantage de question, la confiserie lui brûlant les papilles et la tequila la gorge. Etsu faillit devenir aussi rouge qu'une tomate, une forte chaleur lui enveloppant le visage alors qu'elle retenait une plainte.

Qu'est-ce qu'il ne fallait pas qu'elle fasse pour gagner...

La douleur passa lentement, la chaleur aussi et la jeune japonaise reprit son calme et ses morceaux de papier. Comme si rien ne s'était passé, elle les déroula et les présenta à son vis-à-vis d'un air neutre et sans sourire. La deuxième partie du jeu commençait.

- A votre tour.


-----


HRP : j'ai fait ça comme ça au final. Je ne sais pas si ça t'ira, je ne suis pas censé diriger Pom... enfin je le dirige pas vraiment... bref, dis moi si je laisse comme ça ou si je change.



© CHARNEY
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#16
Terminé12.02.17 19:52

On ne perd jamais du temps ...





Quand on s'amuse.


Ce fut avec facilité et aisance que la Coccinelle à la jupe dansante cria en plein milieu de la rue, surprenant les différents passants. Pom ria aux éclats en voyant les têtes surprises des personnes et en voyant la jeune femme aussi déterminée à gagner. Elle consomma avec autant de facilité de l’alcool et mangea avec autant de promptitude un produit des plus surprenants. Sincèrement, Pom s’amusait follement à la voir ainsi se battre pour un défi qui n’avait pas la moindre importance. Il la trouvait craquante à vouloir essayer de vaincre une personne qu’elle ne connaissait pas et qui lui était visiblement antipathique. Et il l’admira, presque, un moment. Il ne pensait pas sincèrement qu’il aurait pu avaler et manger aussi rapidement des produits. Sa gorge et son estomac ne l’auraient sans doute pas apprécié. Et pourtant il était de ceux qui buvaient trop régulièrement, le terme d’alcoolique pouvait lui être étiqueté et il appréciait le wasabi sur ses sushis végétariens.  

La jeune femme avait du courage et était de plus en plus rouge au fur et à mesure des gages quelques peu enfantins ou stupides. Tantôt par honte, gène ou timidité, tantôt sous l’influence d’un kit-kat au wasabi ou d’une bouteille d’alcool bu trop rapidement aux yeux de Pom, toujours autant choqué, scandalisé et admiratif. Toutefois, il espéra –surtout– qu’elle ne lui vomirait pas sur ses pieds. C’est qu’il n’avait pas envie d’avoir à soigner la petite ou d’avoir à s’excuser – ou culpabilisé. Après tout, ce n’était pas de sa faute, si elle était aussi obstinée et déterminée. La petite timide et mignonne avait clairement une allure d’agneau et un tempérament de loup.  

En réalité, elle ne changea pas d’un clou, ses couleurs aux joues disparurent et elle lui tendit les morceaux de papier avec certitude et assurance ; comme-ci elle venait de boire un verre de lait et manger un petit chocolat au caramel fondant.

Il était to-ta-le-ment admiratif ! Il n’aurait jamais cru trouver quelqu’un, dans le même acabit que lui, capable à agir de manière inconsidéré pour gagner un jeu idiot face à un inconnu ! En général, la plupart des personnes restent assez réfléchis dans leurs actions.

Pas elle. Surprenant. Et ça la rendait autant agréable à regarder que très agaçante. C’était plaisant et irritant de trouver une personne capable de l’affronter dans ses propres bêtises. Pom reçu les trois morceaux de papier avec lenteur, évitant de toucher les doigts de la jeune fille. La rasade de potion qu’il avait avalée, après avoir eu un contact tantôt, lui permettait d’ignorer son pouvoir en partie, mais il ne savait pas combien de temps, ni la force de la potion et préférait ne pas tenter le diable.

« T’es forte, il y a pas à dire. Et je passe un très bon moment. » Dit-il joyeusement, regardant ensuite les trois morceaux de papier qu’il avait en boule entre les mains.

Il ouvrit les trois papiers et haussa des épaules, avant de les lire chacun leurs tours à voix haute – autant pour elle que pour lui. Les six gages étaient définitivement trop simples. Ce fut sans la moindre difficulté que Pom allait dire bonjour à toutes les personnes autour d’eux en grimaçant, riant de leurs réactions et avec beaucoup de difficulté pour s’arrêter tant il apprécia les réactions perplexes, amusées, sérieuses, agacées ou incompréhensibles des personnes à qui il adressa ses salutations.  Il en profita d’ailleurs pour aller de personne en personne à cloche-pied, le plus rapidement possible – et tomba par ailleurs en essayant de faire le malin.

Pom s’était redressé avec sérieux, espérant tout de même que la jeune fille inconnue – la coccinelle – n’avait rien vu et avait continué son cinéma. Il revint vers elle en marchant, tendant son téléphone portable dans sa direction pour qu’elle puisse lire :


Premier regard - Page 2 0510Vous avez un nouveau message de Pom
Ce soir, je ramène quelqu’un et j'ai besoin d'être seul dans la chambre !


Quelques parts, Pom se dit que ses colocataires ne seraient pas vraiment surpris de recevoir un tel message de sa part. Ils ne devaient pas avoir une haute estime de lui. C’était mieux ainsi, pour lui comme pour eux. Ils s’entendaient assez bien, mais ils ne devaient pas être totalement aveugles d’une partie des vices et des défauts de la personne qui partageaient le même lieu de vie que lui.

« Très bien ma mignonne coccinelle, donne-moi ta devinette ! » Dit-il joyeusement en posant théâtralement ses deux mains sur ses hanches pour prendre une stature de dieu grec victorieux, imitant une statue herculéenne qu’il avait admiré un jour dans un musée, après tout : il avait passé un agréable moment : qu’il gagne ou perde n’avait plus beaucoup d’importance. Même si une part de lui-même, avait bel et bien envie de montrer qu’il pouvait la vaincre à la propre partie de son jeu.

« Attends … » Dit-il brutalement en tendant un doigt dans sa direction : « J’ai combien de chance et de temps pour réussir ? »
Il était près à accepter la défaite, ... mais pas à perdre sans combattre.
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#17
Terminé12.02.17 21:47

Nouveau jeu. Nouvelles règles. Les cartes étaient redistribuées, les mains modifiées. Fini les gages. Fini de faire le pitre. Fini de rigoler. La partie était bientôt finie et Etsu ne pouvait faire qu'une chose en y pensant : sourire.

Le spectre avait réalisé ses trois défis avec une aisance incomparable. Il était parti grimacer devant ces gens sans la moindre honte, avait sauté à cloche-pied entre eux, avait ri et souri comme si de rien était. Il avait tout fait s'en broncher, sans rechigner, avait même envoyé ce message sans se dire que cela pourrait faire naitre chez ses colocataires des questions indiscrètes. À croire qu'il s'en fichait totalement, que la seule chose qui comptait était de jouer pleinement à ce drôle et agacement manège qui s'était mis en place entre eux. Tout cela à cause d'un pauvre regard déplacé de la part de la jeune femme.

Mais bientôt, tout cela serait terminé.

Elle l'avait entendu rire, l'avait vu lui sourire avec moquerie, l'avait supporté. Etsu avait passé l'une des soirées les plus longues de son existence de lémure et il fallait dire qu'elle avait juste envie de rentrer, de se faire un chocolat chaud et de lézarder en caressant son chat. Pour autant, elle s'était vu entraîner dans ce jeu sordide, avait répondu, l'avait défié. Elle avait joué, bien malgré, sans comprendre pourquoi elle faisait une telle chose ou pourquoi elle ne pouvait le laisser gagner. Sa fierté avait quelque chose à faire dans tout cela, mais ça restait pour Etsu un grand mystère. Était-ce à cause de la colère, de l'orgueil ? Elle n'en savait rien.

Et bientôt, elle n'aurait plus à se poser la question.

Il la regardait, debout devant elle dans une position complètement ridicule. Il attendait qu'elle lui donne les dernières règles de son jeu et cette devinette qu'elle espérait trop difficile pour lui -et elle pensait fortement que ce serait le cas. Elle comptait bien lui clouer le bec en lui posant sa question et maintenant qu'il lui fallait énoncer ses dernières directives, la jeune femme avait juste envie de sourire davantage. Finissons-en.

- Vous avez quinze minutes pour répondre. Et une seule chance. Mais si cela ne vous plaît pas, vous pouvez encore abandonner.

Sa tête se pencha sur le côté, un courant d'air ébouriffant ses cheveux. Etsu était étrangement contente, satisfaite de pouvoir très rapidement ne plus avoir à faire à cet enquiquineur de première. Elle le laisserait sur le cul, l'abandonnerait dans l'allée et rentrerait chez elle le cœur léger. Sa fierté et son orgueil lui faisaient miroiter cette fin sublime à ses yeux, son cœur se gonflant d'un sentiment qu'elle n'avait jamais ressenti jusque-là.

À croire qu'elle s'amusait bien plus que prévu.

- Et bien évidemment, interdiction d'avoir de l'aider. Vous restez ici pendant les quinze minutes et n'utilisez pas votre portable.

Ses yeux ambrés se posèrent un instant sur l'objet, la jeune japonaise se demandant si elle devait le lui subtiliser ou non mais le spectre semblait assez droit pour ne pas tricher. Elle l'espérait en tout cas. Sinon elle risquait de lui en mettre une.

- Et bien, voici mon énigme : " Pour vivre, tu dois me nourrir. Mais si tu me donnes de l'eau, je meurs. " Vous avez quinze minutes.

Etsu sortit son portable, fixant l'heure avant de relever la tête vers son adversaire et sourire d'un air amical. Les dés étaient jetés.


© CHARNEY
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#18
Terminé13.02.17 0:31

Perdre,





C'est parfois gagner la partie.


Elle jouissait de plaisir, c’était visible dans toutes les couleurs de ses sentiments ! Elle était là, ravie d’avoir gagné ses épreuves, agacée de l’avoir vu si facilement gagner les siennes. Aussi studieuse dans ce jeu qu’elle devait l’être devant des examens à l’école. C’était sans difficulté que Pom comprenait pourquoi elle était arrivée dans ce monde. Sa vie, à elle, ne devait pas être fun et pleine de folie. Il la voyait mal en train de monter sur une table d’une taverne avec un pichet d’alcool à la main, essayer une drogue d’un inconnu ou coucher avec une personne « parce qu’elle en avait envie. » Si elle avait eu des relations, c’était par amour, si elle avait bu, c’était dans une soirée mondaine, et la seule drogue qu’elle devait avoir touché était la fumée d’un joint fumé trop près d’elle. Il était méchant. Mais il était aussi admiratif. Ils étaient assez rares les êtres tels qu’elles, actuellement. Et lui, n’en faisait clairement pas parti.

Elle posa sa question, joyeusement, et le regard de Pom s’ouvrit sous la surprise au fur et à mesure qu’elle enchaînait la question.  Pom en était un peu vexé. Avait-il l’air aussi stupide pour qu’elle ne doute pas un instant qu’il sache la réponse à cette question ? Le garçon sourit doucement, tendrement, amusé – certainement, mais avec cette douceur qu’il montrait parfois. Un sourire qui disparut aussitôt alors qu’il montait la main en direction de ses lèvres pour réfléchir – ou faire semblant de le faire. Il n’avait clairement pas besoin d’être aussi vieux qu’il était pour gagner à ce jeu. En réalité, cette question, il l’avait entendu à de nombreuses reprises : dans des films, des séries, à la télévision ou des jeux pour enfants, même des jeux de bars.
Parce qu’il savait la réponse. Le feu, les flammes, l’incendie aussi d’ailleurs. Il pourrait le dire, mais il pouvait aussi la faire douter pendant quinze minutes et la voir hésiter, miroiter. Pom s’assit sur un banc. Il se demanda si elle se doutait qu’il savait.

Gardant une mine contrariée, Pom fronça les sourcils, jouant à celui qui cherchait la réponse. Pourtant quand il ouvrit les lèvres pour parler en anglais, ce ne fut clairement pas pour donner une réponse :

« Au départ, quand je suis arrivé ici, je ne comprenais pas pourquoi on me demandait de m’amuser. »

Le jeune homme sorti de sa poche un rubikube, jouant avec ce dernier entre ses mains, le tournant, sans vraiment le regarder. Il se pencha en arrière, regardant les pétales roses au-dessus de sa tête, sa voix fluette continuant de parler en anglais – c’était plus facile que le japonais.

« Est-ce que c’était la seule chose qu’on avait retenu de mon ancienne vie : que je n’avais pas su assez me distraire ? Quelle foutaise. J’étais mort et on me demandait de m’amuser. Du temps de mon vivant, j’avais répondu à tout ce qu’on attendait de moi, aux attentes de chacun … » Pom rit doucement, il se souvenait. De ce besoin de perfection. De ce besoin de répondre aux exigences, de sa mère, de son grand-père, de sa famille, de la royauté, de son pays, de sa femme et de ses amis.

« Au final, ce n’est pas surprenant ! La vie n’avait aucune raison d’être, pourquoi la mort aurait-elle un vrai but ? »  

Il ouvrit les yeux, ses paupières vacillant alors que son regard vert se posa sur la jeune femme. Riant tendrement, il haussa des épaules : « Ce sont des foutaises. La mort, la vie, le temps qui passe. La seule vérité, c’est le moment qu’on vit, Petite Coccinelle. Tu ne l’avoueras pas, mais jouer, c’est vivre. »

Le doigt de Pom avait légèrement remué en direction de la femme coccinelle pendant qu’il parlait, alors même qu’il continuait à faire tourner son jouet entre ses doigts. Cette fois-ci pourtant, il n’essaya pas de lui changer son sentiment, il voulait simplement ressentir davantage le plaisir qu’elle avait actuellement. Il rit doucement, tendrement :

« Pour vivre, tu dois me nourrir … » Répéta-t-il, « mais si tu me donnes de l’eau je meurs. »

Elle avait mérité sa victoire. Brutalement, ce fut cette révélation qui vint à Pom. Il avait gagné, une partie de la soirée avec elle. Elle était amusante, certes, et sérieuse : au point de s’engager dans un contrat avec un arlequin croisé dans la rue comme lui. Sincèrement, …

« Moi, si tu me donnes de l’eau, je meurs ! » Dit-il joyeusement, après dix bonnes minutes.  « D’ailleurs, vu que tu t’es enfilé une bouteille à toi toute seule, je vais aller boire maintenant ! Si j’ai gagné, tu m’accompagnes, sinon, dis-toi que tu as vaincu un grand joueur ! Je suis déçu. » Il se redressa, immédiatement, sur ses deux pieds, déposant entre les doigts de la coccinelle le rubikube terminé, aux couleurs assemblées.

« Garde le, c’est un cadeau, el Diablo de la Coccinelle. »


Il avait assez joué avec elle. Il lui rendait sa liberté.
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#19
Terminé13.02.17 12:58

Un étrange sentiment. Bien différent des précédents. Un courant d'air, des pétales de fleur. Une extrême solitude. Etsu se retrouva quelque peu bouleversée, un rubikube complètement fait entre les mains. Elle regardait l'objet, ne sachant plus quoi penser ou croire. Il y avait cependant une chose qui taraudait son esprit, le torturait.

Elle s'était lourdement trompée.

Une sensation de vide emplit l'intérieur de sa poitrine, remplaçant cet ego et cette fierté qui ne l'avaient pas lâché pendant de longues minutes. Elle s'était cru supérieur, voire peut-être surpuissante et au-dessus de tout. C'était d'ailleurs bien la première fois qu'elle agissait de la sorte, qu'elle pensait de la sorte. Tout cela à cause d'un homme sorti de nulle, agaçant au possible et extrêmement irritable. Seulement, elle avait oublié que les inconnus sont bien trop imprévisibles pour qu'on puisse les manier à sa guise. Etsu avait voulu faire la maligne, elle s'était bien fait avoir.

Ses prunelles mordorées ne pouvaient se détacher de l'objet que le spectre lui avait donné -ou plutôt offert, pour être exact. Elle repensait à son expression moqueuse, son ton amusé, à la façon dont il l'avait manipulé et s'était joué d'elle. Puis elle repensa à ses mots. Ses mots sortis de nulle part alors qu'il devait normalement répondre à sa devinette. Cette question qui aurait fait qu'il la laisse tranquille et qu'elle ne le revoit plus jamais.

Quand le jeune homme s'était mis à réfléchir, prenant un air faussement concentré, Etsu avait souri tout en se disant que la partie était presque gagnée. Jusqu'à ce que les traits du garçon ne changent, ne se fassent plus soucieux, comme s'il se plongeait dans un souvenir qui ne lui plaisait guère. La jeune japonaise en fut intriguée, son regard l'observant avec intérêt lorsqu'il parle de la mort, de ce qu'on lui avait dit quand il était arrivé dans le monde des spectres, de son ancienne vie, de jouer... s'amuser. Etsu eut un pincement au cœur en y repensant, ses lèvres s'étirant malgré elle en une grimace contrariée.

Donnait-elle réellement l'impression de ne pas s'amuser ? Et puis, pourquoi cela l'affectait-elle autant d'abord ?

Quelle image était-elle en train de donner ? À quoi ce type pouvait-il bien pensé en la regardant de cette façon ? Et puis pourquoi toutes ses questions la taraudaient ? Elle n'avait jamais pris autant en compte l'avis d'autrui depuis sa mort, avait vécu comme elle l'entendait, s'était laissée porter par le courant. Pourtant, alors que l'alcool courait dans son sang et que la colère se diluait dans son cœur, Etsu ne savait plus quoi penser.

Ses yeux se reportèrent sur le spectre en face d'elle, avant de regarder à nouveau le rubikube. S'amuser. Vivre. Dans ce monde de morts et de fantômes, on lui avait offert une autre vie, une chance de faire ce qu'elle désirait et elle avait juste flâner comme bon lui semblait. Elle avait renié son ancienne vie, n'en gardant que les derniers jours. Cependant, aujourd'hui, en cette soirée totalement inhabituelle, elle avait vécu quelque chose de complètement différent. Elle qui avait toujours vécu simplement et tranquillement s'était retrouvée à agir et penser comme jamais elle ne l'avait fait auparavant.

Et cela lui faisait extrêmement bizarre.

Pourquoi te remettais-tu en question Etsu ? Ta vie est très bien comme ça.

La jeune femme se leva, ne lâchant pas le rubikube avant de lancer un regard se voulant imperturbable et froid au spectre en face d'elle. Elle tenta de faire abstraction de son sourire, de son regard bien trop doux. Étrange sensation. Pourquoi les choses se passaient ainsi au juste ? Tout ça à cause d'un regard en coin mal placé.

- Je ferai mieux de rentrer. Il se fait tard et je commence à être fatiguée. Vous m'excuserez de ne pas vous accompagner.

Parce qu'elle avait perdu. Etsu le savait. Il n'avait pas donné de réponse à sa devinette mais il la connaissait. Il lui avait laissé le choix et mieux fallait que les choses s'arrêtent là.

Elle était assez perturbée comme ça.

Sans rien ajouter d'autre, Etsu se détourna et abandonna son adversaire, son inconnu exécrable, ce jeune homme sorti de nulle part. Dans son cœur résonnait encore les mots qu'il avait prononcé, la troublant étrangement tandis qu'elle prenait la direction de son appartement. Drôle de soirée. Drôle de personnage. Qu'elle n'espérait pas revoir de sitôt.

HRP :


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#20
Terminé15.02.17 22:54

L'inconnue avait disparu.





Et c'était sans doute mieux pour elle.


J'observe ces hommes en costume
Noyés dans cette masse informe

A l’arrière salle du bar, Pom s’était affalé sur un vieux canapé au tissu carmin abimé. L’homme rit joyeusement en voyant Dadine s’approche en titubant, laissant tomber une partie de l’alcool des verres trop remplis. Elle se laissa tomber à côté de lui avant de l’observer amusée :

« C’est marrant comme histoire, quand même. Elle a accepté, comme ça, un gage ? »

Haussant des épaules, les doigts de Pom attrapèrent un des deux verres – sans savoir si c’était le sien à la base – riant joyeusement brutalement. « Elle était marrante …
- Elle était belle ? »

Nouveau haussement d’épaules. Pom leva les yeux au ciel, laissant le liquide alcoolisé venir brûler le fond de sa gorge. Il grogna légèrement, essayant de se souvenir du visage de l’inconnu. En réalité, il ne se souvenait pas. Est-ce qu’elle était belle ? Peut-être, ou pas. Elle était japonais, sans doute. Le mot commun lui venait à l’esprit. C’était une parmi tant d’autres. Elle n’avait rien d’original, ni rien de spectaculaire.

Cette femme au visage dur qui passe en force
Elle pense fort à sa carrière, fonce


Il le dit, ainsi, car Pom n’avait aucune raison de prendre des pincettes ou faire preuve de bienveillance. Dadine non plus, d’ailleurs. Joyeusement la rouquine, aux couettes bouclées, déclara : « Pour une fille banale, elle t’a visiblement bien marqué ! »

La vérité était là. Pom ne l’avait pas rencontré la veille, ni deux jours avant. Plus d’une semaine était passée depuis sa première rencontre avec le diable de coccinelle, et Pom ne se souvenait pas vraiment de son visage, de la couleur de ses yeux. Il ne savait si elle portait des lunettes ou, si elle avait un parapluie à la main. Il se souvenait des sentiments, de la couleur de ces derniers, de cette jupe volante, de cette volonté incroyable et de cette manie d’avoir voulu gagner ! Il avait senti son doute, sur la fin, aussi. De la tristesse, de la déception ou peut-être juste de la fatigue. Il n’avait pas su discerner le sentiment, mais il avait cru en être responsable.

Il avait manqué de la rattraper. De lui dire : « Désolé. » Mais Pom n’était pas genre à s’excuser, encore moins quand il était en tort. Il avait tendance à le faire, quand c’était facile : quand ce n’était pas de son fait ou que la raison était moindre. S’excuser par acquis de conscience, pour être dans les normes, c’était facile ! S’excuser parce qu’il y avait une culpabilité derrière : non.

Tes sommes de pensées qu'le sommeil efface
Nous sommes des zombies, nous sommes des masques

D’ailleurs, pourquoi il culpabiliserait ? Ce n’était pas une stupide gamine qui allait l’emmerder !

Sursautant en recevant un poing, solide malgré la taille petite des mains, Pom se retourna en direction de la jeune femme en riant joyeusement. « Quoi ?
- Tu pensais encore à ta coccinelle ? T’aime vraiment le conflit.
- N’importe quoi !
- Pardon, pardon … » Rajouta la saoule jeune fille, sans la moindre cohérence, mettant les mains en avant, « je voulais dire : t’aimes vraiment avoir des protégés.
- Je te dis que je ne la connais pas. » Répéta l’homme, avec une certaine fatigue dans la voix, bien davantage due à l’alcool qu’à l’exaspération de répéter la même chose. Se mettant à préparer le tabac pour se rouler une cigarette, il essaya de réfléchir … son esprit se rattachant à l’idée qu’il s’en foutait. Une part de lui se disant qu’il avait aimé la sentir heureuse. Il aimait l’idée d’avoir rendu heureux quelqu’un.

Mais il aimait aussi l’avoir mis en colère, l’avoir vu s’énerver, être sur le point de le frapper mentalement. Entre la cruauté et l’amour ses sentiments devenaient une contradiction.

« Rhâ, tu me saoules Dadine ! Tu fais d’une simple anecdote ! Tes neurones sont grillés. Je me tire. »

Fuir la nature immatérielle, c'est pas sûr qu'on puisse
Face à la lumière intérieure, c'est nos yeux qu'on plisse


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