A peaceful gravitational break
✯ Non ? Son ami n’avait rien à lui demander ? Il fronce les sourcils brièvement, regardant vers l’entrée de l’appartement, avant de revenir vers Angel. Il essaye de se remémorer la scène, cherchant des signes de question dans son expression…
Rien ne lui vient.
Peut-être qu’il s’est réellement trompé. Ou peut-être que son colocataire a réellement oublié. Cela ne devait pas être si important. Probablement.
Cela le dérange un peu, mais il fera avec. Ils ont des jours, même des années, même des siècles devant eux pour se souvenir des questions oubliées. Peut-être se perdront-ils même de vue d’ici quelques années, il ne peut guère le dire.
Le temps sépare plus qu’il ne rassemble.
Pourtant, pile au moment où il pense cela, le plus jeune lui demande s’il a un moyen d’être contacté. Comme un téléphone portable ou autre.
Il reste longuement silencieux, clignant des yeux, alors qu’il regarde Angel avec un pur choc. Il lui faut une bonne minute, avant de réaliser que la question n’est guère une plaisanterie et qu’elle est très sérieuse. « Attends… Cela fait deux ans que nous nous connaissons… Et je ne t’ai jamais communiqué mon numéro de téléphone ? »
Comme s’il doutait des propos d’Angel, il sort son vieux téléphone à clapet de sa poche de veste et parcourt son – très court – répertoire de contacts.
Angel Winter n’y figure pas.
Il s’effondre, sa tête sur ses bras croisés sur la table. « Watashi wa baka desu. » Il marmonne en japonais de manière étouffée dans le creux de ses bras.
Cela ne lui a sûrement jamais trop traversé l’esprit car il utilise très peu son téléphone. Il ne sait pas vraiment s’en servir non plus. Donc, la plupart du temps, il le laisse dans son camping-car et ne le regarde que le soir.
Il se redresse et le tend vers son ami. « Je suppose qu’il est temps de remédier à cette erreur… Hm… Puis-je te laisser faire ? Tu sauras certainement mieux que moi où trouver mon numéro, n’est-ce pas ? » Parce qu’il ne l’a jamais retenu, oui. Et il n’a pas la moindre idée d’où il peut le trouver dessus. Il laisse toujours les gens s’ajouter eux-mêmes.
Rien ne lui vient.
Peut-être qu’il s’est réellement trompé. Ou peut-être que son colocataire a réellement oublié. Cela ne devait pas être si important. Probablement.
Cela le dérange un peu, mais il fera avec. Ils ont des jours, même des années, même des siècles devant eux pour se souvenir des questions oubliées. Peut-être se perdront-ils même de vue d’ici quelques années, il ne peut guère le dire.
Le temps sépare plus qu’il ne rassemble.
Pourtant, pile au moment où il pense cela, le plus jeune lui demande s’il a un moyen d’être contacté. Comme un téléphone portable ou autre.
Il reste longuement silencieux, clignant des yeux, alors qu’il regarde Angel avec un pur choc. Il lui faut une bonne minute, avant de réaliser que la question n’est guère une plaisanterie et qu’elle est très sérieuse. « Attends… Cela fait deux ans que nous nous connaissons… Et je ne t’ai jamais communiqué mon numéro de téléphone ? »
Comme s’il doutait des propos d’Angel, il sort son vieux téléphone à clapet de sa poche de veste et parcourt son – très court – répertoire de contacts.
Angel Winter n’y figure pas.
Il s’effondre, sa tête sur ses bras croisés sur la table. « Watashi wa baka desu. » Il marmonne en japonais de manière étouffée dans le creux de ses bras.
Cela ne lui a sûrement jamais trop traversé l’esprit car il utilise très peu son téléphone. Il ne sait pas vraiment s’en servir non plus. Donc, la plupart du temps, il le laisse dans son camping-car et ne le regarde que le soir.
Il se redresse et le tend vers son ami. « Je suppose qu’il est temps de remédier à cette erreur… Hm… Puis-je te laisser faire ? Tu sauras certainement mieux que moi où trouver mon numéro, n’est-ce pas ? » Parce qu’il ne l’a jamais retenu, oui. Et il n’a pas la moindre idée d’où il peut le trouver dessus. Il laisse toujours les gens s’ajouter eux-mêmes.