Non mais cette blague. C'est peut-être la pire qu'on lui ait faite cette année. Et pourtant, le garçon part en fou rire total alors que la vendeuse ne faisait que faire son job. Poli, peut-être pas autant qu'elle ne le pense. Toujours dans son côté théâtral, il essuie une larme d'un revers de la main, les anses des autres sacs d'autres boutiques comme bracelet.
« J'aimerais en avoir un comme vous, mademoiselle, de copain aussi enthousiaste à faire du shopping avec moi. Bienvenue chez— »
Et c'est avant qu'elle ne puisse terminer sa phrase que ce rire tonitruant a éclaté. Hétérosexuel ? Dans quelle vie Cassian aurait pu l'être ? Essayant de calmer tout de même son rire pour se montrer plus poli, il fait un signe de la main à cette vendeuse trop naïve, volontairement maniérée. Il reprend contenance ensuite. Il tente. C'est un sujet sérieux.
« Sérieusement Bibi-chan. Regarde cette salopette. Regarde ! Ça t'irait trop bien ! J'en suis sûr. Et je refuse que tu la portes uniquement quand tu fais ton jardinage ou j'sais pas quoi. »
Sans lui demander sa taille, il devine à l'œil. Au pire il ira lui chercher un autre modèle alors qu'elle essaye. Hop, en deux temps trois mouvements, il ne lui pose pas de question, lui met l'article dans les bras et direction la cabine. Au passage, son acolyte se munit lui-même d'une salopette. Il se fiche bien des mensurations également puisque les potions feront le travail. Cassian a un compas dans l'œil pour jauger ce qui lui ira ou non comme combien de gouttes il faut pour porter du large. tout compte fait, c'est la vendeuse, pour s'excuser, qui leur doit bien de leur apporter les tailles correctes.
En ce qui concerne la couleur, il a pris le même modèle qu'elle. Pourquoi ne pas faire aller de pair avec Ebiko ? Puisque elle et lui se comportent comme de
meilleur.e.s ami.e.s.
Notes
320 mots
Cassian n'est pas du tout dans le forcing et pousse, oui, Bibi dans une cabine d'essayage pour qu'elle essaye cette salopette.