Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

News

Personnages attendus

Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

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#1
Terminé01.05.19 18:09

»Coeur de Pierre, Nerfs à vifs



Quelques semaines auparavant

Noriko se pencha sur Lyriana, en sueur, la main sur son coeur qui partait dans les tours. Une voix suave au creux de son oreille, un venin plus fort encore que celui d'un serpent, des yeux chafouin, la personification du chat de Cheshire, la chimère avait tenu parole. Mais quelle parole au juste? La promesse de changer de vie? Ou plutôt du sens du monde des morts?

"Je t'avais promis de brûler tes ailes, ma belle..."

Elle déposa délicatement, mais fermement tout de même les mains sur les cornes encore ensanglantées de Lyriana, et la maintena la tête baissée, dominatrice, toute puissante.

"Tu vas faire ce que je te dis désormais. Tu es comme moi, tu es une Chimère, et tu vas accomplir ta vengeance, dans la haine, le sang et la malédiction. Chaque fois qu'un homme que tu as connu rejoindra ce monde, tu le prendras en chasse et tu en feras un trophée."

Lyriana n'avait même pas la force de parler, sa gorge lui brûlait, la marque de corde autour de son cou sembla lui serrer à nouveau. Mais trop tard. Trop tard pour revenir en arrière. le voulait-elle surtout?

"Dernier petit point ma belle. Ne me recherche pas, ne penses même pas me retrouver. Je saurais tout, je verrai ce que tu fais, mes yeux et mes oreilles sont partout. Mais tu n'en sauras rien. Oublie moi. Mène à bien ta mission sacrée..."

Actuellement

Il avait fallu pas mal de temps à la chimère pour s'habituer à ses cornes, et son teint plus blafard, ou encore ses cheveux qui avaient blanchis et quelque peu rosis à cause de l'injection. son regard froid mais néanmoins rouge sang scrutait un petit papier plié en quatre dans sa main. l'écriture était belle, soignée, mais le contenu avait capté son attention. venant de nulle part, sous sa porte de l'appartement Bozo, un informateur ou une informatrice inconnue avait glissé quelque chose d'intéressant.

Il faut dire que Lyriana n'avait pas été un modèle de discrétion ces derniers temps. Aprés un an en tant que Lémure, d'où elle n'avait même as prit la peine de s'enquérir des us et coutumes du monde des morts, tiraillée par la faim et la soif, jusqu'à trainer sa carcasse dans le bar qui lui offrit la connaissance de Noriko.

Cette connaissance avait fait l'effet d'un sparadrap. Un petit mieux et une vive douleur quand on s'arrache à elle. Sur le petit mot, écrit à l'encre, il y avait un lieu: La roseraie. Elle n'espérait en aucun cas tomber sur sa génitrice, mais au moins en savoir beaucoup plus sur elle. Sur l'endroit où la retrouver, et répondre à toutes ses questions. Ces migraines incessantes, cette destruction mentale, ce mal de gorge à ressentir le feu d'un dragon, et ces cornes, si froides, si raides bien qu'elles soient avec une magnifiques courbe.

Lyriana tira un peu plus sur le col de son costume, elle avait encore perdu du poids, son corps semblait si frêle. La potion de rajeunissement avait tellement bien fait son effet qu'elle avait dû changer ses vêtements devenus trop grands. Il ne lui restait plus beaucoup en poches, à peine quelques osseets et quelques rotules. Elle n'osa même pas compter le nombre d'étreier, cela la renderai malade.

Aux portes de la roseraie, couverte d'une mousse verdoyante, baignée par une lueur d'outretombe, il y avait tellement de parfum, tellement de chemins possibles, un vrai petit labyrinthe se dévoilait à sa vue. "Joke" ne se serait pas d'humeur joyeuse, aussi elle rit le premier chemin, celui droit en face d'elle, celui des roses blanches. Elle se rapellait qu'au Japon, le blanc était la couleur du deuil. Combien de fois l'avait-elle dit et redit à Devon pour la couleu des kimonos dans leur jeu.

"Ce sont des esprits, Devon. Le Kimono doit être fermé à l'envers et d'un blanc virginal."

Il avait fait un geste de la main, il sen fichait toujours de toute façon. au souvenir de cette raclure, elle fulmina, elle avait envie de tout briser dans la roseraie. Elle saisit un montant en acier, faisant une arche avec une pleiade de roses bien développées. Elle serra, tordit le métal. Cette force de bouc, et cette façon d'exulter de rage, d'écumer littéralement. Jamais Noriko ne lui avait expliqué quoi faire!!

C'était tellement vide, et les roses ne pouvaient parler comme dans Alice au Pays des Merveilles. Elle se sentait telle une super nova, zébrant le ciel. Elle ne faisait absolument pas confiance à ce mot, pas plus qu'aux réponses qu'on pourrait lui donner. Elle avait prit le couteau de sa cuisine comme arme d'auto défense. Elle pensa acheter un taser pour plus tard. Quand elle aurait assez pour manger.

Un bruit? une Ombre. Une présence quoi qu'il arrive, la fit sursauter. Sur le sol, une énorme tache de sang, créant une flèche vers un endroit et un mot: Revele-toi.


Qui est-là?! Montrez vous !!

Bien sûr personne ne pouvait voir cette tâche, seul dieu ou le diable pouvait expliquer comment c'était possible. Mais cette hallucination était souvent bien utile, bien qu'entrainant une profonde psychose. Les fleurs devinrent souriante, effrayantes, et plus elle approchait du point, et plus les sourires et les murmures devinrent marqués. Les doigts crampés sur la poignée du couteau, elle grogna en face d'une ombre plus grand et de fome vaguement humaine.

Impossible de savoir si cela pouvait répondre. Impossible de savoir également si c'était vrai, autant que son décor se distordait, et que cette impression de souillure, de saleté devenait intense, que l'odeur des roses devait un poison dont elle avait envie de suffoquer, de vomir tripes et boyaux.

"Ce monde est fou…" murmura le souvenir de Noriko qu'elle balaya d'un coup de couteau dans le vide, un œil clos. Elle tendit la main vers le sol, avant de s'accroupir. Ne se sentant véritablement pas bien, elle ne put que sentir la présence se rapprocher, et l'odeur devenir encore plus entêtante.

Je veux des réponses...Et vite…

la voix était étranglée, sa peau blanche constellée de sueur, la main tremblait, et ne tenait plus vraiment bien le couteau dont la lame luisait de rouge, avant d'être aspiré dans les ombres quand il chuta. Elle le chercha, fouillant la terre qui était devenue aussi bouillonnante que l'eau et la mélasse. Elle pesta, grogna de rage, sans pour autant pousser de cri, ce qui lui aurait augmenté son mal de gorge. Elle en avait déjà fait l'amère découverte toute seule. Mais c'était bien là sa seule véritable découverte.










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#2
Terminé01.05.19 19:32
Heart of stone...



Il y avait des question qu'on ne posait jamais à Frederica. Ce qui était plutôt judicieux quand on connaissait le tempérament redoutable et incisif de la britannique. Encore fallait-il avoir le courage de lui adresser la parole directement, cela allait en s'en dire. Elle avait souvent cet effet intimidant, qui faisait balbutier les plus téméraire. Mais elle en n'en avait cure et encore moins en cette soirée assez douce.
Sa longue chevelure dorée était maintenue en un ferme chignon duquel rien ne dépassait où tout était parfaitement en place. Même les rares mèches hors de celui-ci semblaient être placée là exprès. Mais cette image de perfection mais aussi de rigidité, la grande dame portait une longue robe de velours noire. Le col était légèrement ouvert dévoilant que partiellement une partie du coup de la blonde. Mais malgré cette légère "fantaisie" la ligne restait simple, rappelant les tenue du 19ème siècle. Elle portait, en plus de tout le reste des bottine à lacet, la faisant prendre au moins dix centimètre de plus avec les talons aiguilles.

Elle avait une sacrée allure, comme toujours soit dit en passant. Mais là n'était pas la question...

Elle était paisiblement assise sur l'un des bancs qu'offrait la roseraie, lisant attentivement un essaie sur la confection des potions de transformation. Bien qu'il s'agisse de sa spécialité, elle aimait beaucoup se mettre à jours sur ce qui se faisait, ou ce qui ne se faisait plus. C'était bien sur ce sujet qu'elle n'avait pas de retard.

Mais bien que passionnant, l'esprit de la nécrochimère semblait vagabonder sur de vagues souvenirs. "Vague"... peut être pas, puisque ce n'était pas le cas, mais la concentration n'était clairement pas optimale. Elle se contenta donc de fermer l'ouvrage, déjà recouvert de notes personnelles et d'ajout qu'elle même aurait fait.

Les souvenirs qui semblait refuser de la laisser tranquille n'étaient autre que ceux de sa transformation en chimère. Elle ne savait plus exactement depuis combien de temps elle en était une, mais elle se rappelait parfaitement de la scène et de qui lui avait fait l'injection.

C'était une soirée pluvieuse et Frédérica avait agressé un homme sous un coup de colère et de peur. Elle était encore très fragile à ce moment là. Elle se rappelle de la chimère qui l'avait raccompagnée à son appartement avec la promesse de lui donner quelque chose qui fera disparaître la peur et qui lui permettra de se venger de tout le mal qui lui a été fait si elle le souhaitait. Elle avait accepté. Elle avait fait l'erreur d'accepter même. Mais elle était désespérée. Une fois l'injection de faite, la douleur la submergea aussitôt. Sa peau brûlait, ses dents hurlaient de douleur et une violente fièvres et des crampes à l'estomacs la submergèrent.

Cela avait duré plus de trois jours. Trois jours à gémir de douleur, à prier tous les dieux pour que cela s'arrête. Mais une fois terminée elle était devenue le monstre qu'elle était aujourd'hui. Une chimère vipère. Tout cela à cause de Kishi... cette fichue chimère qu'elle préférerai voire en poussière plutôt qu'en train de se pavaner...


Son regard était sombre et affichait un léger regret. Mais c'était tout ce qu'il laissait transparaître. Avant de faire disparaître ce fragment d'émotion seulement visible par la légère craquelure de son masque de froideur. Elle soupira donc et regarda le rosier en face d'elle, se rappelant qu'il s'agissait des préférée de sa mère.

Cet endroit était sans doute l'un des rares où elle se sentait bien. Et le soir, quand tout le monde dormait, cet endroit était tout à elle.

Mais un bruit lui fit relever la tête. Quelqu'un ? à cette heure ci ?

Elle leva un sourcil et se mit debout. Il était temps de partir de toute façon. Elle commença donc sa route vers la porte de sortie, empruntant le magnifique chemin de rose blanche.

Sa présence fut identifiée. Mais la colère dans la voix de l'inconnue, la mirent aussitôt sur ses garde. Elle était prête à riposter si besoin. Ses yeux avaient repris leur véritable apparence et brillait d'une couleur dorée qui était transpercée par une pupille de serpent. Sur son cou, la légère marque d'écailles étaient à peine visible mais étaient bien la preuve de l'appartenance chimérique de Frederica.

Ensuite de la peur ? De l'incertitude ? Elle avait toujours les mains devant elle, ses longs ongles peint en noir pouvant paraître dangereux... elle avança.

Puis elle la vit.

Une autre chimère, une chimère bouc pour être plus précise. La malheureuse semblait être en proie à quelque chose... des hallucinations visiblement. Puis elle s'effondra.

"Goodness..." murmura-t-elle.

Elle s'approcha et examina l'inconnue, les sourcils froncés. Elle n'avait plus vraiment le choix et décida donc de prendre dans ses bras le corps de la chimère afin de poser sa tête sur ses genoux. Elle s'était mise au sol à ses côtés afin de pouvoir l'examiner de plus près. Le plus important pour le moment était de la calmer.

Elle avait justement ce qu'il lui fallait dans son appartement et s'empressa donc d'ouvrir une brèche afin d'en extirper un petit pilulier. Lorsqu'elle se réveillera, elle lui donnera un calmant, mais pour l'instant elle se contenta de faire disparaître le couteau que celle-ci semblait tenir comme si sa vie en dépendait. (Ce qui était ironique quand on se rappelait que tous, ici, étaient morts.)


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#3
Terminé01.05.19 20:09

»Coeur de Pierre, Nerfs à vifs



Quand tu auras trouvé la porte vers le Paradis, détruit la, car elle ne mène nulle part
Quand tu auras trouvé la porte vers les Enfers, détruit la, car elle n'existe pas plus que la première
Quand tu auras trouvé la porte vers le purgatoire, tu y verras notre monde. Car de poussière en cendres, tu finiras perdu, dans le tourbillon des âmes
- Comptine Lemure.

La nuit porte conseil dit-on. Mais pour Lyriana, elle n'était qu'un amas difforme de cauchemars éveillés, d'ombres sournoises et de désenchantement complets. Aussi, depuis qu'elle comprit quelle pouvait vivre une seconde fois, elle s'en voulu de ne pas avoir tenté auparavant. Mais qu'importait depuis, son obsession du moment, cette chimère destructrice, et tentatrice devait avoir toutes les réponses.

Le petit papier était-il vrai ou faux? Cela n'avait plus beaucoup d'importance en réalité, elle était tombée, encore une fois, dans une transe qui l'avait empêché de faire quoi que ce soit. Une odeur de rose, un goût de sang, et des murmures pleins la tête, quelque chose allait exploser en son crâne, mais impossible de savoir distinguer le vrai du faux.

Un feu, brûlant sous ses rétines, et une phrase du plus profond de ses entrailles, son instinct de survie qui se réveil de son sommeil éternel. Il n'y avait pas d'autres chemin, elle devait se battre. Ouvrant un œil difficilement, elle marmonnant de sa bouche pâteuse quelques mots inintelligibles. Il n'y avait plus aucune trace de sang, plus un bruit, le calme avait créé des acouphènes.

Elle aurait bien donné son âme pou savoir plus sur ce qu'il s'était passé, mais on ne devait pas dire ce genre de choses à la légère en ces lieux. Il était impressionnant d'ailleurs quelle ne se soit pas perdue pour venir dans ce lieu précis. La nuit était toujours là, et l'odeur de rose aussi. Difficile d'y voir clair, sa vision était encore troublée.

Mais elle se sentait étrangement bien. Quelque chose clochait. Elle tenta de bouger, et un petit craquement se fit entendre, sa nuque sans doute, tellement raide qu'elle se tordit un peu. il faut dire aussi que ses cornes étaient lourdes. Elle se redressa cependant, le coeur battant à tout rompre. Elle regarda ses mains avec horreur, et tenta de se les frotter à son pantalon, elle essaya de remettre son costume tel qu'il faut, strict, bien mise, droie, et surtout cacher cette trace de corde à sa gorge. ne pas inspirer la pitié !

Elle ne savait comment faire et se sentit en faute. Aussi, en regardant à travers les ombres la personne, qu'elle ne connaissait pas, elle s'inclina, comme l'on fait toujours au Japon, signe de respect. mais elle avait les mains tremblante, comme une junkie en manque. Elle se présenta.

"Je me nomme...Lyriana Harving..."

Sa voix était étranglée comme l'on pouvait l'imaginer, elle avait soif, mais n'en parla pas, n'en dit mot. Difficile de faire état de quoi que ce soit quand on y réfléchit. Elle chercha également son arme, car le respect s'annonce toujours avec une dose de méfiance. Et une lame acérée au creux de la main.

"Je cherche quelqu'un. Est-ce vous qui m'avez fait passer ce mot?"

Elle tendit, vivement, le morceau de papier bien caligraphié avec ces quelques mots: Roseraie, Seule, Les réponses t'attendent. Mais visiblement, il ne s'agissait pas des réponses auxquelles elle s'attendait. Ses yeux d'un rouge sanguin se baissèrent sur une déception grandissante, se frottant nerveusement avec la solution hydroalcoolique qui ne la quittait jamais, même dans la mort.










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#4
Terminé01.05.19 21:28
Heart of stone...

La belle dame avait gardé son pilulier à ses côté, prête à proposer le médicament quand la jeune femme allongée sur ses genoux se réveillera.

Elle n'était pas du genre à salir ses habits avec de la poussière, mais la situation le demandait après tout. Elle avait posé ses yeux doré sur la peau d'une pâleur extrême de l'inconnu. C'était bien la première fois qu'elle la croisait soit dit en passant... elle devait être une toute nouvelle chimère... pauvre enfant.

Elle observa les rose blanche puis décida de reprendre sa lecture afin de s'occuper pendant que la jeune femme reprenne ses esprits. La nuit était longue après tout. Et la pauvre petite avait visiblement pas mal trinqué.

Le temps passa, mais la nuit restait la même. Sombre, mystérieuse, et de toute beauté. Elle aimait la nuit, elle s'y sentait bien comme à la maison. Cela lui faisait oublier les soucis que l'on rencontrait de jours, cela lui empêchait de rencontrer des âmes indésirables. Elle était bien.

Des son venant de la jeune femme, la sortirent de sa lecture. Elle déposa son regard sur l'étrangère. Or rencontrant une mer ensanglanté.

Elle ne lui adressa pas un énorme sourire, mais seule le léger réhaussement de ses lèvres indiquait le côté amical qu'elle avait envers la jeune femme. Il valait mieux la rassurer plutôt que de faire le contraire.

Celle-ci se releva, ce qu'elle fit à son tour, dominant de toute sa hauteur l'inconnue. Elle gardait le silence, écoutant sa présentation à laquelle elle adressa un sourire.

" Enchantée mademoiselle Harving. Je me nomme Frederica, Frederica Braincroft..." déclara-t-elle d'un ton neutre.

Elle lui tendit ensuite la poignet de son couteau.

"Vous avez fait tomber ceci pendant votre moment d'inconscience... j'ai prit la liberté de vous le retirer de peur que vous ne vous fassiez du mal."

Son regard devint ensuite perplexe lorsqu'elle vit la note que lui tendit la jeune femme. L'avait-elle écrite ? Bien sûr que non, d'où venait donc cela ? L'écriture, certes bien calligraphiée, n'avait clairement pas le charme ni le style de celle de la britannique. Elle fronça légèrement les sourcils en lisant celle-ci. Des réponses ? Quelles réponses ?

" Je suis malheureusement navrée très chère... mais je crains ne pas être l'auteur de cette note, ni même la détentrice de "réponses"... à moins que je ne puisse répondre à certaines de vos questions si cela peut aider d'une quelconque manière."

Toujours ce ton froid, mais calme. Non agressif. Elle avait clairement la tête d'une personne avec des réponses et des réponses elle finissait toujours pas en trouver de toutes manières. Elle avait toujours eut le don de guider comme il se devait les personnes qui venaient lui demander un coup de main. Elle observa donc attentivement Lyriana, une légère pointe d'inquiétude dans son regard.

" Pourquoi n'irions nous pas nous asseoir un peu. Si cette note vous a mené à moi, c'est qu'il doit bien y avoir une raison... à moins que vous ne planifiez de me planter ce couteau en plein coeur, ce à quoi vous vous risquez à plus grand danger que vous même puissiez inspirer armée de la tête au pieds."

Elle avait raison. Frédérica était quelqu'un de dangereux. Maîtresse dans l'art de l'escrime, fine tireuse, nécromancienne aux capacité extraordinaire sans compter les aptitudes que lui a apporté sa transformation en chimère, il était préférable de ne pas la chercher.

Elle se dirigea donc vers le banc le plus proche, sa robe d'un noir profond ajouté au mystère qu'enveloppait cette femme telle un manteau de fourrure. Elle invita Lyriana à faire de même et à s'asseoir.

"Mais là n'est pas le problème." elle fit une pause puis regarda de nouveau la jeune femme. "Y aurait-il des question auxquelles je serais susceptible de vous répondre ? Des questions auxquelles, notre inconnu auteur, pensait bon que vous me posiez ?"

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#5
Terminé02.05.19 22:25
»Coeur de Pierre, Nerfs à vifs



Crains ce que tu ne peux voir.
Regarde droit dans les yeux ceux qui te défient
Sois la crainte de ceux qui ne craignent rien.
Auteur inconnu

Vouloir une réponse est un premier pas, encore faut-il savoir quelle question poser, quel ordre les donner, et savoir si l'on est prête pour en entendre le retour. Telle une spirale sans fin, dans la tête de Lyria, impossible réellement de savoir si ce qu'elle avait en face d'elle était un masque teinté de sincérité ou juste la marque des hypocrites. Elle vit la dame s'asseoir, et l'inviter à la rejoindre. En effet, elle avait une arme, elle ne s'en séparait plus vraiment. Mais de qui voulait-elle se défendre en même temps? Des hommes? Ou d'elle-même?

Je préfère rester debout, pour le moment, si cela ne vous dérange pas murmura-t-elle finalement.

Bien qu'elle fut déçue de ne pas avoir trouvé l'auteur de ce mot, elle avait tout de même un moyen d'entendre certaines choses sur ce monde, dont elle ne savait finalement que peu de choses. Ne sachant si le commanditaire était un allié ou un ennemi, la chimère resta quelque peu en retrait, préférant essuyer d'un geste nerveux ses vêtements. Elle n'en avait pas beaucoup, et y tenait. Dans l'intervalle, elle se souvint de beaucoup d'éléments, mais ne sachant réellement par où commencer, elle se retrouva bien ennuyée.


Oui, j'ai une question qui supplante toutes les autres pour le moment. Je recherche la chimère qui m'a injecté. Elle m'a fait me transformer, et du jour au lendemain, je n'ai plus eu de nouvelles. Je la recherche. je voulais savoir ce qu'elle a fait de moi…


Ce fut une longue question, peut-être un peu trop d'ailleurs, cela avait quasiment pompé toute l'énergie restante à Lyriana pour se mouvoir. Son ventre criait famine, et ses lèvres étaient séches comme du sable. Elle avait comprit à ses dépends que la faim et la soif avaient toujours court dans le monde des morts. Qu'il fallait aussi travailler pour gagner sa mort, tout du moins sa sérénité. Elle aurait aimé l'apprendre dans moins de douleurs, mais c'était acquis. Lyriana observait toujours la dame, ne sachant pas vraiment comment l'aborder, prise d'une part par son charisme, et d'autre part du fait de l'écart d'âge évident entre les deux.


J'ai toujours faim et soif. Je ressens toujours la douleur… Cela veut dire que je peux mourir à nouveau?

Sa voix avait marqué un air presque paniqué. Mais ses cernes ainsi que sa fatigue devaient aussi en être quelque peu la cause, il fallait l'avouer. Depuis combien de temps n'avait-elle pas eu un semblant de sommeil? Normalement la mort permet de reposer en paix. Sauf que là, on en était bien loin. Elle se tenait droite comme un poteau, mais il ne fallait pas être devin pour la remarquer chancelante. Une petite brise alla se prendre dans ses cheveux blancs-rosés, et un parfum de rose ensanglantés lui enivra les narines, lui donnant la nausée. Elle ne put faire autrement que tomber assise sur le banc, brutalement. Sa tête pesait lourd désormais avec ces cornes, ces lourdes cornes handicapantes.


Ses mains tremblaient comme une junkie qui n'a pas sa dose. Elle regarda du coin de l'œil la dame, à nouveau. Elle esquissa un rictus, parlant sans doute pour elle-même, mais elle ne contrôlait plus vraiment le débit de sa voix.

L'époque Victorienne...peut-être? Puis un peu plus haut, alors que son sourire s'effaça Tout le monde fini ici?

Ses phrases devinrent plus courte, ainsi que son débit et sa respiration. Lyriana arrivait au bout de ses capacités, l'envie de vomir plus forte encore que sa faim. Elle se pencha alors un peu et se massa les tempes. Une migraine insupportable lui saisit la tête comme deux vis contraires se tournant à des rythmes asynchrones. Au loin il lui sembla entendre une cloche d'église sonner. Ne sachant si c'était réel ou juste son imagination, elle préféra ne pas en faire montre, mais son teint déjà pâle devint presque translucide.

Je ne veux pas mourir une seconde fois, pensa-t-elle, pas avant d'avoir eu ma vengeance. Elle fulminait, comme un prédateur blessé, elle serra le poing si fort que ses jointures se gorgèrent d'une masse violette. Elle poussa un soupir, et baissa la tête. Sans doute la Dame avait elle aussi des questions à lui poser. Mais dans la tête de Lyria, se posait une question à laquelle son interlocutrice n'avait aucune réponse. Qui avait bien pu écrire ce mot, et pourquoi avoi rendez-vous dans ce lieu où visiblement, le territoire d'une personne était bien plus que délimité?










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#6
Terminé03.05.19 13:33
Heart of stone...

La belle blonde se contenta de hocher la tête face à la remarque de la jeune femme. Bien que s'asseoir apportait un certain confort, c'était plutôt une nécessitée pour la britannique dont les hanche la faisait souffrir. Elle se maudissait déjà de ne pas avoir prit sa canne. Mais pourquoi marcher quand on pouvait tout simplement se "téléporter" d'un endroit à un autre? Elle utilisera de cette aptitude pour rentrer dans ses quartiers de toutes façons. Elle continua à étudier du regard la jeune Lyriana. Elle n'allait clairement pas très bien... était-elle nouvelle dans le monde des morts ? Il y a des chances.

Néanmoins la première question fut posée, et cela eut pour résultat de planter dans son coeur une dague d'inquiétude. Elle voulait retrouver celle qui lui avait injecté le sérum ? Ne savait-elle donc pas ce qu'elle était devenu. Son regard trahissait légèrement sa surprise ainsi que quelque chose d'autre, mais qui était caché derrière bien d'autre émotions. A la voir, il était clair qu'elle avait, ainsi que vécu des choses que personnes n'aurait du vivre. Mais cela disparut sous un masque de rigidité encore plus fort que le précédent. Malgré tout, elle ne demeurait pas moins sympathique et se contenta de laisser passer un soupire.

" You must have suffered...." chuchota-t-elle " Qu'entendez-vous par "qu'a-t-elle fait de moi?"...?" demanda d'abord la lady avant de reprendre. "Si vous me donnez son nom, je pourrais peut être vous guider. Personne ne reste inconnu très longtemps ici, encore moins parmi les chimères..."

Cette affirmation n'était que trop vrai, et Frederica elle même le savait. Après tout, elle était assez connue parmi les chimère, comme étant une des fondatrice de La Meute, mais elle était aussi crainte par beaucoup dut à sa puissance et à son tempérament redoutable. Personne ne voulait vraiment être contre elle et cherchait plutôt à s'attirer ses faveurs plutôt qu'autre chose.

Mais quelque chose la tracassait. Qui aurait put savoir qu'elle serait ici à cette heure ? Qui la suivait ? La suivait-on ? Pourquoi avoir guidait cette pauvre âme directement vers elle ? elle fit disparaître ces question pour le moment en entendant les autres interrogations de la jeune femme. Elle fut d'ailleurs surprise de la voir s'asseoir lourdement à ses côté, fébrile.

D'un geste presque théâtrale du poignet elle fit apparaître une brèche d'où elle en extirpa une pomme qu'elle tendit vers la jeune femme. Le fruit était précédemment sur son bureau à l'appartement. Elle pouvait bien le donnait à la jeune femme.

" Nous ne mourrons pas à proprement parler, mais si nous ne nous nourrissons pas comme il se doit notre corps spectrale se détériore jusqu'à finalement tomber en poussière. Prenez cette pomme. Le sucre vous requinquera un peu et vous apportera un peu de nutriment le temps que vous ne rentriez chez vous, vous reposer. "

Oui, sous ses airs froids, Frederica était une personne serviable et très avenante. Elle était aussi à l'écoute et avait ce côté maternel qu'elle ne montrait pas tout le temps non plus, juste par fierté.

" Je vois que vous n'êtes pas très familière avec cet endroit miss Harving, mais malheureusement, nous ne finissons pas tous dans cet endroit... " elle prit une grande inspiration puis repris d'une voix presque sombre. " Seul ceux, qui de leur vivant, ont eut une vie éprouvante, on subit le désespoir et la souffrance, finissent ici, dans le but de rattraper le temps perdu. Il s'agit d'une seconde chance qui nous est offert bien que je la trouve assez saugrenue je vous l'admet. Nous sommes sur une sorte d'entre deux en attendant le repos éternel je suppose. " Elle hocha les épaules.

Ce qu'elle disait était vrai. Seul ceux ayant eut une vie misérable se retrouvent ici. Frederica aussi s'est retrouvée ici pour la même raison. Même si elle aurait préféré ne jamais "revivre"...


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#7
Terminé03.05.19 22:55
»Coeur de Pierre, Nerfs à vifs




Fais un pas que je te regarde tomber dans les limbes
Je me nourris des histoires des gens que je détruis.
Je m'abreuve de tes larmes, et une fois que tu es aussi sèche que le vent du désert,
Je te laisserai tomber, et chercherai une autre proie…
- Noriko

Lyriana cligna deux ou trois fois des yeux en fixant la pomme apparue comme par magie. Non en fait, il s'agissait forcément de magie. Elle avait déjà vu ça dans un livre fantastique, des vortex. Elle l'avait aussi vu dans Portal, ce qui rendait Frederica encore plus classe qu'elle ne le pensait déjà. L'écart de mentalité se creusait avec la vitesse d'un tractopelle. Elle se sentait comme un papillon ne sachant plus voler. Voulant se poser quelque part sans réellement savoir si elle n'allait pas se brûler les ailes.

La faim était trop forte pour se méfier, il fallait abattre les défenses une à une. Elle mordit un grand coup dans le fruit, et mâcha plusieurs fois. L'on aurait dit une enfant comme cela. Pourtant elle avait bien la trentaine, et s'en maudissait d'ailleurs. Elle ne voulait pas vieillir. Elle ne voulait pas forcément mourir non plus. On ne se réveille pas un matin pour se dire: tiens, je vais me suicider, il fait beau.

Elle mit un petit moment à écouter la voix de celle qui se tenait proche d'elle, mais il y avait toujours un écho, ce petit rictus qui se dessinait sur le coin de ses lèvres, alors qu'elle réfléchit à toute vitesse. Cela ne montrait rien de bien. L'état mental de Lyriana est au bord de l'extinction, mais cette fois, inutile de dire que les conséquences seraient bien pire qu'une simple pendaison. Elle déglutit le morceau de pomme, et s'étouffa presque avec. Elle dû ouvrir son col afin de mieux respirer. La trace violette de son suicide était toujours bien visible, et lui semblait même encore chaude au toucher. Ce fut la réaction première quand elle comprit qu'elle devrait mourir une seconde fois.

Les doigts tremblaient à nouveau, et une petite voix murmurait à son oreille. Une voix narquoise, qui savait toujours tout mais qui ne dévoilait jamais rien à la chimère. Elle choisit de finir le fruit avant de se redresser, le dos bien droit. Elle fixait devant elle la magnifique arche fleurie qui se divisait en son milieu pour remonter telles des demi cercles.

"Souffrir? Oui, j'ai souffert. Et je souffre encore en réalité. Mais ce n'est pas le souci. De toute façon, cela ne changera rien à mon cas. Si nous sommes condamnés à retomber en poussière à quoi bon.."

C'est une malédiction d'être pessimiste, mais rien n'avait fait pour que Joke soit optimiste. Elle essaya de sourire, les yeux clos, mais ce rictus sembla surtout psychopathe. Elle ne voulait pas faire peur autour d'elle. Non, ce n'était en aucun cas son but, ni même sa volonté première. Juste une conséquence de sa vie, et de cette première année de errance. Elle pensait à nouveau à "elle" Et cela ressemblait véritablement à un fantôme dans la plus pure tradition.

Je suis quelque peu réticente à tout dire comme cela. Disons surtout que je suis méfiante, après ce qu'il s'est passé. Cette femme avait des manières très familières, et une charisme fou. Un peu comme vous, en fait. Ce qui m'inquiéte, pour être franche…

Elle l'avait dit, enfin. Dire le nom de la chimère était comme vomir du poison ou de l'acide mêlé de sang au visage de la dame, et elle ne voulait en aucun cas souiller cette personne, mais il le fallait. Il fallait avoir le courage. Car c'était finalement par lâcheté que Lyriana se taisait. Elle n'avait pas eu le courage de continuer à vivre, elle voulait juste être tranquille, et sa paix lui fut retirée, brutalement, sauvagement. De son regard cerné, elle regarda ses chaussures noires, lustrées, comme celles qu'elle avait lorsqu'elle travaillait. Ce costume si bien taillé, cette apparence digne, était sa carapace. Mais fêlée de toute part, elle ne ressemblait plus à rien, à part une bête blessée.

Mais vous avez raison, je dois savoir. Elle m'a transformé en cela, et m'a abandonné. Je veux savoir pourquoi. je veux savoir pourquoi elle voulait en savoir autant sur ma vie. Elle disait se nourrir de mes dires, de mon passé. Je suppose que c'était une image, mais quoi qu'il en soit, son nom..Enfin, son prènom, car je n'ai jamais eu son véritable nom, était Noriko. Et c'était une chimère féline.

Elle l'avait dit. Comme on prononce une incantation, et juste après, le retour de bâton. La nausée lui prit le ventre, elle se tordit de douleur. Avait-elle un ulcère ou juste l'impression d'en avoir un? La haine détruit de l'intérieur. Mais elle remarqua qu'à choisir un coupable de ce qui lui arrive, Devon n'arrivait qu'en deuxième position. Mais le processus était identique.

Les gens se disent être mes amis… Les gens se disent m'apprécier… Quelle blague…

Lyriana tendit la main en l'air, comme pour imager ce qu'elle disait. Quelque chose à porté qui s'évanouit dans les airs, comme de la fumée. Inutile de dire qu'elle ne se sentait pas bien. Jouer un rôle ne lui allait pas. Alors autant être franche jusqu'au bout.Non, en effet, elle n'était pas familière de ce monde, et ne le serait peut-être jamais. Aussi, elle se retourna vers la dame, les yeux plantés dans les siens.

Je veux me venger de Noriko, pour m'avoir volé ma paix… Elle m'a volé mon repos éternel.










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#8
Terminé03.05.19 23:43
Heart of stone...

La blonde écoutait et regardait la jeune femme se nourrir en face d'elle, satisfaite d'avoir put être d'une certaine utilité. Elle se demandait si la malheureuse avait de quoi subvenir à ses besoins. A priori oui... mais l'apparence de chacun ne dis pas grand chose de la situation de l'autre. Mais peu lui importait pour l'instant, si Lyriana voulait en parler à un moment, elle le fera, autrement ce n'était pas à elle d'aborder pareil sujet, d'autant plus qu'il s'agit de quelque chose de très personnel.
Quand elle vit la jeune femme s'étouffer un peu, elle sursauta légèrement, l'inquiétude ayant brièvement déformer ses traits. Mais son regard se perdit un instant sur la marque violette qui tâchait la peau immaculé de la jeune femme. Elle vu bon de ne pas aborder ce sujet là non plus. Ce genre de marque n'était clairement pas anodine et à en croire la forme, elle le signe d'une pendaison. Et qui était-elle pour rappeler la mort de quelqu'un alors qu'elle ne voulait même pas que l'on parle de sa vie. Elle reposa son regard dans celui de l'autre chimère, sachant qu'il était impoli de fixer ce genre de choses.

Des fois elle était bien contente que la cause de sa mort soit invisible. Une fausse couche, qui aurait le deviner ? Personne, et ça, Frederica en était bien contente. Elle ne voulait pas que cela se sache, se sentant toujours responsable pour la mort du bébé. C'était fou ce que ce genre de souvenir pouvait vous ronger de l'intérieur. La blonde en était bien consciente malheureusement et en faisait les frais bien plus qu'elle ne souhaitait l'admettre. Et admettre des choses aussi personnelles était clairement mission impossible pour la britannique.

Elle aurait voulu dire à la jeune femme que tous ici ont souffert, elle-même avait souffert. Elle se rappelait toujours de l'état dans lequel sa transformation en chimère l'avait mit et ce n'était clairement pas jolie à voir. Déjà que son apparence était pour elle une malédiction en soit, mais en plus de cela, c'était la douleur qui l'avait encré au plus profond de son être.
Elle comprenait le besoin qu'avait la jeune femme à retrouver celle qui lui avait fait subir pareil "châtiment" et si elle le pouvait elle la retrouverai pour elle. Personne ne devrait faire subir pareil abandon.

Mais quand elle entendit finalement son nom, tout en elle se glaça, et un sifflement de serpent s'échappa du fond de sa gorge. Noriko. Qui n'avait pas déjà entendu ce nom...

"The wretched woman..." déclara-t-elle entre ses dents.

La réputation de cette chimère la précédé, au point où même Fred se sentait dans le besoin d'agir. Oui, elle souhaitait la retrouver, mais aussi la mettre hors d'état de nuire.
Elle l'avait rencontré une fois, et bien entendu, cela avait très mal tourné... elle avait vu en elle, le danger qu'elle représentait, mais ce n'étant qu'en faisant des recherche sur elle que Frederica compris l'ampleur des dégâts qu'elle avait déjà causé.

" La personne qui vous envoyé cette note a visiblement eut la bonne idée de vous rediriger vers moi. Vous êtes désormais mon alliée, tout comme je serais votre alliée dans ces recherches. Je désir mettre fin au petit manège de cette femme une bonne fois pour toute..." déclara-t-elle sombrement.

Oui, cette Noriko était un danger qu'il fallait mettre KO au plus vite.

" Si c'est une vengeance que vous voulez, je suis prête à vous aider à la trouver. " déclara-t-elle en inclinant la tête respectueusement.

Bien que noble en tout point, Frederica demeurait une alliée fidèle et un atout à la fois puissant et stratégique certain. Et elle n'avait qu'une parole.

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#9
Terminé04.05.19 1:26
»Coeur de Pierre, Nerfs à vifs




Ca t'irait bien ce surnom… Joke… Devon

Ce visage, cette expression, elle l'avait déjà vu, ou plutôt déjà vécu. Cette impression de perdre la tête, Elle se retourna afin de faire face à la dame. Elle connaissait Noriko, enfin, cela avançait, sa quête après autant de temps perdu. Le pion qu'elle était avait commencé à bouger. Mais dans quel sens? Un alliée? Pouvait-elle seulement le croire? La méfiance était de mise, mais elle pouvait aisément imaginer dans quel pétrin tous ceux qui rencontre la chimère se mettent. Le sol commença à s'embraser sous ses yeux, alors que bien évidemment il ne devait rien y avoir. Elle s'y faisait, mais c'était rude à chaque fois. Parfois elle comprenait que c'était une illusion, un message de son cerveau malade. Mais pourtant il était si doux d'essayer de s'y perdre, de plonger dans ce feu qui éclairait son visage d'une pâleur infernale. Mais la dame ne voyait rien, ne voyait pas qu'elle venait de faire naître quelque chose dans le cœur de Lyriana. L'espoir.

Lyriana faisait acte de résistance alors qu'une voix suave lui mumuait à l'oreille de se méfier, que si elle avait connu Noriko, c'est qu'elle pouvait devenir également dangereuse. Qu'être une cible facile était sans doute son talent. Mais elle balaya ça du revers de la main. Se massant les tempes, les yeux écarquillés, elle poussa un petit rire, puis un fou rire démentiel. Ses nerfs s'étaient brisés depuis tellement longtemps, et là, c'en était visible. C'était un monde de fous, dans une non vie de fous. Avec tout le respect qu'elle devait à une dame de l'époque Victorienne, elle tenta de reprendre son sérieux, mais ce rire n'avait rien de sympathique. Elle se pencha sur Frédérica, les deux mains serrés, les plantant sur les épaules de cette personne pourtant ayant assuré de son soutien. Mais le regard sanguin et totalement fou de Lyriana ne devait sans doute pas jouer en sa faveur.

Où est-elle. Je veux savoir où elle est...Dites le moi…

Elle avait toutes les peines du monde de se retenir de crier, voulant s'épargner un mal de gorge inutile. Mais cela ne servirait à rien quoi qu'il en soit, elle se souvint juste après que la dame cherchait également après sa némésis. L'ascenseur émotionnel fut énorme. Les nerfs à vifs, son visage se défigura, dans une expression d'une folie sans nom, se sentant couler au fond d'un océan où les sons ne lui parvinrent même pas, où la simple existence était effacée. Les larmes lui montèrent aux yeux, des larmes dont elle pensait être totalement tarie.

Pitié, sortez moi de ce cauchemar. Je ne veux pas mourir une seconde fois…

Elle devait l'avoir dit, mais ne s'était pas entendue, elle se recroquevilla, les mains sur les tempes, pour une jeune chimère, fort heureusement le cri n'était pas à rendre fou, mais elle-même sembla avoir perdu l'esprit. Elle se balança brutalement, comme une enfant en faute. Fouler ce sol, vivre une seconde fois, quelle imposture. Elle voyait les yeux luisants et chafouins de la chimère l'ayant injecté, ce regard qui l'avait hanté.

L'odeur des roses avait disparu, et sur le sol, le feu avait fini de brûler pour laisser place à une forme, un croissant de lune, ce dernier se muant en sourire carnassier. Elle se souvint aussi des dires de Noriko, comme quoi elle avait des yeux et des oreilles partout. Lyriana se laissa tomber sur le flanc, la respiration hachée, se tenant les épaules. Elle n'allait pas bien, pas bien du tout, une crise d'angoisse, une âme bisée, une lame émoussée. Ses cornes semblaient peser une tonne. Avoir une alliée, ou perdre la raison. Avoir un but ou se perdre dans le labyrinthe de cette non vie. Elle était dévorée de l'intérieur.

Par pitié, hoqueta-t-elle, Par pitié, faites que tout ceci s'arrête…











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#10
Terminé05.05.19 22:28
Heart of stone...


"Si je savais où elle était je l'aurait détruite moi-même miss Harving."déclara sombrement la blonde.

Il y avait un truc à savoir avec Frederica, c'est que si elle pouvait faire un travail rapidement, elle le faisait directement. Certes, pour ceux qui voulaient le faire ce n'était pas juste, mais certaines choses nécessitaient une intervention rapide sans aucune hésitation parasite. Oui, elle était comme ça, précise. Infaillible.
Elle avait déjà fait l'erreur de laisser Noriko fuir, mais elle ne la refera clairement pas une seconde fois, le jours où elle retombera entre ses mains. Elle s'en assurera personnellement.

Elle observa ensuite l'autre jeune femme. La pauvre était clairement atteinte, mais elle n'affichait aucune peur. Cependant, pour quiconque savait déchiffrer son regard, on pouvait y voir de la rage pure, cette rage même qui s'était pointée lorsque le nom "Noriko" est entré en scène. Elle aussi devait se "venger". Si le problème n'avait était que redirigé vers sa personne elle n'aurait pas cherché à aller plus loin... mais cette femme avait détruit bien des avant et après sa rencontre avec la blonde. Et elle refusait qu'un quelconque danger ne s'approche de ses protégés. Heureusement que Noriko ignorait ce fait, sans quoi elle risquait très gros.
Mais l'effondrement de l'autre jeune femme la fit sortir de sa rêverie. Elle comprenait le désarroi de celle-ci. Qui ne l'aurait pas comprit ? Elle fit donc un mouvement pour prendre la jeune femme dans ses bras et la consoler, mais elle s'arrêta, hésitant finalement à le faire. Elle se ravisa. Reprenant une posture droite, voir plus raide que la précédente. Elle laissa échappé un soupire et un sourire se dessina sur son pâle visage. Le but n'était pas d'effrayer d'avantage la pauvre jeune fille.

" Tout a une fin miss Harving. Tout comme le règne de terreur de Noriko. Ainsi que la souffrance qui vous consume. " son ton était toujours le même. Stricte, mais stable, non agressif. " Je vais vous faire une confidence miss Harving, mais vous me faites penser à moi, lorsque je suis arrivée ici il y a 120 ans. " son ton était devenu plus doux.

Elle prit son pilulier et en sortie un médicament qu'elle tendit à la chimère.

"Ceci peut vous aider à vous calmer. En tout cas, cela m'a beaucoup aidé au début. Prenez le si vous le souhaitez, cela ne vous engage à rien de toute façons."

Elle prit une autre inspiration et repris sur une note plus sombre.

" Pour ce qui est de Noriko... elle a tenté de s'en prendre a moi il y a longtemps de cela, mais elle s'est rendu compte trop tard qu'elle était tombé sur plus fort qu'elle. Elle a au final envoyé une malheureuse jeune femme pour me régler mon compte... pauvre petite chose. Dans tous les cas, je connais son point faible, puisque j'en suis à l'origine." Elle fit une pause pour laisser le temps à Lyriana de digérer ces nouvelles informations. " N'avez-vous pas remarqué qu'elle boitait par hasard ? A cause de sa jambe droite?"

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