Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Personnages attendus

Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

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Invité
Anonymous
Invité
évolution
#21
Terminé29.01.19 23:19
haut les cœurs ,.
les hautes lumières
c'est de nouveau blanc —

C'est difficile à décrire, c'est presque impossible même -- de trouver tous les mots sur toutes les émotions qui le traversent ; c'est un mélange subtil de soulagement et d'espoir, comme reprendre sa respiration, comme si finalement -- il recommence à vivre. Ça l'enveloppe d'une chaleur réconfortante, ça le transporte vers une lumière bien moins angoissante. Il n'est plus au-dessus du vide, à quelques pas de la chute. Il est bien plus haut, dans les étoiles et à côté des planètes, dans l'univers et pas sur terre.
Personne n'intervient.
Personne ne brise ce moment qui leur appartient.

Saturne & Jupiter
les deux planètes
au souffle éphémère

Parler l'oblige à se concentrer sur une idée fixe, à flouter ses pensées vertigineuses, à masquer d'un revers le sol six pieds sous terre. Il ne voit que les prises de couleur et le visage d'Etsu, confiant, où un joli sourire dessine ses lèvres. Elle l'écoute patiemment mais de cette attention, Susanoo ne remarque rien, trop occupé à choisir ses mots pour ne pas tomber. Tout ce qu'il retient de cet instant, c'est sa présence -- comme une flamme qui reste affronter le souffle d'un vent violent, elle ne s'éteint pas ; elle brille, elle brille si fort qu'il a presque peur de se brûler.

c'est réconfortant
ce feu
si ardent


alors on peut dire, que Saturne et Jupiter contrôlent le système solaire
On peut le dire.
On peut l'écrire.
On peut même le hurler à la mer et à la terre, le crier au cieux et aux dieux. Ces deux planètes sont définitivement des électrons libres et la plus belle des métaphores pour la relation qui se tisse entre Etsu et Susanoo -- des opposés qui violemment s'attirent, des contraires qui joliment s'opposent ; Susanoo ne comprend pas ce qu'il ressent, ne saisit pas l'importance de cette relation mais son esprit ne peut s'empêcher de tenter d'analyser cet océan d'émotion, ce concentré de sentiment incontrôlé. Il y a quelque chose, quelque chose qui lui fait peur mais qu'il sait nécessaire -- l'attachement.

je n’irais nulle part sans toi
(je sais)
(moi non plus)
(mais j'en suis pas encore certain)
je t’attendrais, comme toujours
(j'ai dit que je partirai plus)
(tu n'auras pas à m'attendre)
(car je ne disparaîtrai plus)

De toutes ces pensées, Susanoo ne dit rien mais répond simplement un léger sourire ; peut-être moins grand que les autres mais plus authentique -- son sourire à lui. Un peu timide, un peu maladroit ; bien moins sûr de lui mais bien moins hypocrite aussi. En silence, il continue de suivre les pas d'Etsu, il continue du regard à suivre son chemin qu'elle trace pour deux. Il n'y a pas besoin de mots, il n'y a pas besoin d'indication pour connaître ses prochaines actions.
Deux mètres.
Un mètre et demi.
Un mètre.
Quelques centimètres.
De la paume de sa main, Susanoo tend le bras pour toucher le plafond.

IL EST TOUT EN HAUT

Et brusquement, sans pouvoir se retenir, Susanoo éclate de rire -- réellement, tel un enfant. C'est l'enfant de douze ans qui a si longtemps pleuré qui rit enfin en cette fin de journée. Il rit pour évacuer toute cette peur, pour supprimer tous ses malheurs. Il rit pour oublier, il rit pour effacer -- plus jamais il ne regardera un mur d'escalade avec regret, plus jamais il ne retiendra ses larmes face à ce monde qui, aujourd'hui, semble lui avoir ouvert une porte. Certes, il sait qu'il ne fera jamais les parcours réalisés auparavant, ces si grandes hauteurs qu'il ne pourra pas affronter de nouveau ; mais cependant, il est là. Le grand pas, la petite avancée -- le progrès, immense.
Il rit.
Il rit si longtemps, qu'il se demande s'il ne va pas en mourir.

c'était à mourire
à mourir de rire


Le son finit par mourir sur ses lèvres, son souffle reprend son rythme et il se tourne alors vers Etsu, regard chocolat plongé dans regard ambré. Il ne dit rien, pas tout de suite. Il ne veut pas que la magie s'envole. Tout en haut, avec les étoiles et les astres, il ne veut pas faire disparaître cette illusion d'un monde sans contrefaçon. Il veut continuer à rêver, à garder son esprit dans ces points lumineux jusqu'à la fin de sa vie.
Et puis --
Dans un murmure mais qui semble résonner dans toute la pièce --

Merci.


merci d'avoir illuminé cette vie —
darren criss. @ atf
Invité
Anonymous
Invité
évolution
#22
Terminé12.07.19 21:58
tag: susan
we came to touch
the sky.
Deux mètres.
Un mètre et demi.
Un mètre.
Quelques centimètres.

C’était comme si ses doigts touchaient le ciel. C’était comme si ses doigts touchaient les étoiles. C’était comme si sa main plongeait dans l’univers, dans l’infini espace, se baladant entre les planètes, les comètes, les satellites et les nébuleuses. Comme si, tout en haut de ce mur, ils se retrouvaient tout en haut, tout là-haut, dans le ciel infini que leurs yeux ne lâchaient que rarement les nuits. Ils étaient au ciel. Tous les deux.

Tous les deux.

Etsu observa la pulpe des doigts fins de Susanoo se posaient contre le plafond. Elle l’observa, comme elle l’avait observé tout du loin. Avec tendresse. Avec douceur. Elle l’avait suivi du regard. Comme toujours. Et alors qu’il accomplissait cet acte qui ressemblait à un exploit, elle l’entendit pousser un rire. Un véritable rire. Qui dura longtemps. Longtemps. Et qui s’envola jusqu’au ciel. Comme pour célébrer son triomphe. Il était arrivé tout en haut. Ils étaient arrivés tout en haut.

Elle ne pouvait s’empêcher de sourire. Elle ne pouvait s’arrêter de sourire. Susanoo riait d’un rire franc et clair, qui résonnait à ses oreilles. La brune l’écouta rire, le regard de ses perles ambrées, comme elle le faisait toujours.

Toujours.

Et elle souriait.

Le rire s’arrêta à un moment. Le silence remplaçant les éclats de joie et de satisfaction. Un silence doux durant lequel le chocolat se plongea dans l’ambre. Il y eut comme un arrêt, un moment de flottement, une pause. Elle ne fut pas aussi longue que le rire de Susanoo mais Etsu put la sentir passer. Sûrement parce qu’il était là, juste là, à côté d’elle. Sûrement.

Puis.
Un merci.


La jeune femme ne répondit rien quand elle entendit la réponse du jeune homme. Elle ne dit rien et recueillit cette faible parole qui se logea dans sa poitrine et y prit toute la place. Mais ce n’était pas le « merci » qui lui fit un tel effet. Ce fut la façon dont Susanoo le lui donna. Son regard. Sa voix. Le rictus qui étirait ses lèvres. Ses mèches ébouriffées après la folle montée. Les faibles rougeurs sur ses joues. Le souvenir de son sourire, vrai, franc, maladroit. Adorable. Il prit toute la place. Plus encore qu’il ne l’avait fait jusqu’à présent. Quand Etsu se rendit compte… qu’il y avait déjà sa place.

Elle ne sut quoi dire. Ou plutôt, elle avait des milliers de choses à lui dire. Des dizaines de remarques, de réponses, de phrases. Des trucs tout fait, des choses un peu étranges, des phrases vibrantes, des répliques chaleureuses. Mais au final, au final, elle ne dit pas grand-chose. Au début en tout cas.

A la place,
elle se mit à sourire
Comme toujours.
Comme elle savait si bien le faire.


- De rien.

Un magnifique sourire. Rien que pour lui. Juste pour Jupiter. Et personne d’autre. Elle ne se souvenait même plus qu’il y avait des gens en bas, qu’ils étaient attendus par les moniteurs, qu’il y avait tant et tant de bruit dans la salle où ils se trouvaient. Il n’y avait qu’elle et Susanoo. Saturne et Jupiter.

Etsu et Susanoo.

Ça sonne bien n’empêche.
Etsu et Susanoo.


Elle lui renvoya un sourire. Un autre sourire. Un doux sourire. Un sourire comme elle ne lui en avait jamais donner.

ai shiteru

Il n’y avait pas grand-chose à dire. D’ailleurs, la brune ne prononça même pas ces mots. Il n’y en avait même pas besoin. C’était là, juste là. Et sûrement que le monde entier pouvait en attester.
♥ spenny
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