Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Personnages attendus

Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

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Anonymous
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#1
Terminé15.12.18 18:48
Milo avait émergé de ses rêves avec une envie dévorante. Il ne savait pas d'où elle venait, peut être de ses rêves dont les bribes s'effilochaient derrière ses paupières encore à demi fermées. Son ventre gargouilla bruyamment et le jeune zombie eut la certitude qu'il ne pourrait assouvir cette faim qu'avec des crêpes. Il passa sa langue sur ses lèvres brûlées, constatant au passage que sa potion avait encore cessé de faire effet. Il soupira et s'étira, écartant ses bras osseux et décharnés. Ses articulations craquèrent bruyamment libérant un petit nuage de cendre. Son apparence de cadavre décomposé ne dérangeait pas Milo plus que cela, il avait l'habitude maintenant seulement, sous cette forme, il mettait de la cendre partout. Il tendit la main vers sa potion et en but une longue rasade. Son corps se reconstitua doucement, le faisant frissonner. Il ramassa rapidement les draps et s'habilla sommairement. Un long débardeur de groupe et un short large, laissant entrevoir ses jambes pâles.
Il sortit de sa chambre en sautillant, tout émoustillé à l'idée de faire des crêpes. Il avait, ce qu'il appelait lui-même, un talent négatif pour la cuisine. C'est-à-dire qu'au delà de verser de l'eau dans des nouilles instantanées, ça prenait feu, brûlait et/ou explosait. Ça n'empêchait pas le jeune homme d'essayer encore et toujours. Il s'amusait beaucoup. Il entreprit donc de sortir tout ce qu'il lui fallait et étala le tout sur le plan de travail.

- Il manque la farine
, constata-t-il à voix haute. Et j'ai fouillé tous les placards. Mon petit Milo, va falloir que tu sortes dans ce couloir et que tu ailles demander dans un autre appartement s'ils ont de la farine. Oui, tu es en pyjama, oui y'a des gens que tu ne connais pas mais tu as terriblement envie de crêpes.

Ce fut donc un Milo déterminé qui frappa à la porte de l'appartement Pucca. Il voulait de la farine pour faire des crêpes.
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Léon Bartoletti
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#2
Terminé15.12.18 21:12
× Need flour plz ×


Je passe une main lentement le long de ma joue, les yeux fixés sur mon reflet dans le miroir de la salle de bain. Nous sommes en 2015, à Tokyo des morts, dans un appartement de l’Agence : Pucca. Je ferme les yeux lentement, grimaçant légèrement sous la sensation que j’ai quand je pousse un long soupire. L’impression d’étouffer. Je tousse un peu, comme si je recracher encore de la suie.

Mes yeux se rouvrent quand j’entend la sonnerie qui m’indique qu’il y a quelqu’un qui attend à la porte. Je grommelle un peu, et le fait même de le faire prouve que je ne suis pas dans mon état normal. Ma bonne humeur et mon envie de bouger ont disparus. Je n’ai plus l’impression d’être moi même, comme si je n’étais plus dans mon propre corps, et que les gestes que je fais ne sont pas les miens.

Le fait est que je n’ai rien envie de faire. Rien, à part me faire du mal en fixant ce reflet qui me rappelle étrangement ma mort, ma frustration et à quel point j’ai été con de réagir sous un coup de tête. J’entend la sonnerie à nouveau. Je ferme les yeux puis tente un sourire, de nouveau les paupières ouvertes, je remarque que ce sourire n’est qu’une ombre.

Tout est fade depuis que je suis ici.

Je secoue doucement la tête puis me force à nouveau à sourire. Tout va bien. Ce n’est qu’une humeur passagère. Ça va passer ! Je ne peux pas laisser cette personne attendre trop longtemps, la pauvre !

Je me lève en me convaincant qu’il faut que je reste positif. Je sort de la salle de bain rose bonbon. Je traîne mon corps puant et brûlé de partout dans l’appartement. J’ai l’impression d’être le seul levé, les autres doivent profiter de la mort pour faire la grasse mâtiné. Mais moi, je n’arrive pas à me faire à l’idée que je ne retournerais pas à mon ancienne vie.

Je n’y arrive pas. Je me force.

Je vais ouvrir la porte, un sourire peint sur mes lèvres déchiquetées. En face de moi se trouve un jeune homme, qui a l’air bien plus réveillé que moi. Il est en pyjama, moi je suis habillé, mais je ne me suis pas vraiment changé la veille. Je serre ma prise sur la porte. Tout va bien se passer, il suffit d’être aimable.

“E-Euh Salut ! Qu’est-ce que je peux faire pour toi ?”, ce sont mes premiers mots, un peu hésitants, mais chaleureux tout de même.

Une chaleur froide.




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Invité
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#3
Terminé03.01.19 17:01
Milo était debout devant la porte, mordillant sa lèvre. Il se demandait avec angoisse si quelqu'un allait venir lui ouvrir, oui peut être que tout le monde dormait ou était parti ... et lui il attendait là, en pyjama dans le couloir. Un courant d'air frais passa entre ses jambes nues et un frisson remonta le long de son échine. Super, comment tomber malade en deux leçons par Milo la patate. Soudain, tendant l'oreille, le zombie entendit des pas quelque peu trainants. Il se redressa, étira ses lèvres en un sourire joyeux, passa une main dans ses cheveux ... qui reprirent la direction du ciel instantanément. La porte s'ouvrit sur un zombie souriant mais pas trop.

- E-Euh Salut ! Qu’est-ce que je peux faire pour toi ?

Milo sourit chaleureusement. Il avait bien perçu que son homologue se forçait à sourire. Son cœur se serra, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il était comme ça à cause de sa condition de zombie. Non, être un zombie ne signifiait pas qu'on était faible d'esprit, au contraire. Cela témoignait d'une volonté de vivre et de vouloir prendre soin de ses proches restés de l'autre côté. De plus, il fallait un cœur bien accroché pour supporter les visions de gens pour qui on ne pouvait rien faire. Milo ressentit immédiatement l'envie de prendre ce zombie tristounet dans ses bras pour le réconforter.

- Je cherche de la farine pour faire des crêpes ! T'en as ?

Il marqua une pause et reprit, plus timidement, une légère rougeur sur les joues.

- Et puis, comme t'as participé, tu pourrais venir les faire et les manger avec moi si tu veux ? Fin, c'est comme tu veux hein, j'te force pas.

Il s'emmêlait dans sa phrase, rattrapé par sa timidité matinale.
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Léon Bartoletti
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#4
Terminé05.01.19 16:26
× Need flour plz ×


L’inconnu face à moi me souriait chaleureusement. Je souriais aussi, avec un air un peu moins heureux mais pas non plus hypocrite. Il ne me répondit pas tout de suite, il semblait me détailler du regard, me sonder, ou je ne savais quoi d’autre. Ca me mettait mal à l’aise, surtout avec cette apparence que j’avais à présent et qui ne me convenait pas du tout. Je commençais déjà à me gratter la nuque par gêne quand il ouvrait enfin la bouche.

“Je cherche de la farine pour faire des crêpes ! T'en as ?”, quelques rougeurs aux joues et il reprit : “Et puis, comme t'as participé, tu pourrais venir les faire et les manger avec moi si tu veux ? Fin, c'est comme tu veux hein, j'te force pas.”

Il avait pas l’air très confiant quand il me parlait. Sa demande avait eut le don de m’interloquer. Il était bien motivé pour vouloir cuisiner à une telle heure. Est-ce que j’aurais fait cela, moi, si j’avais été un peu moins mal dans ma peau à cette période ? On m’avait souvent dit que je débordais d’énergie, pourtant, ces derniers temps j’avais l’impression qu’on me l’avait drainé. Tant pis, c’était ainsi. Mais je savais qu’il fallait que je me reprenne, ou au moins que je fasse semblant.

“Je dois avoir ça… Viens entre, reste pas sur le pas de la porte.”, je me passais encore une main dans les cheveux puis allais dans la cuisine.

Je farfouillais dans les placards aux couleurs plus girly les unes que les autres, jusqu’à trouver le saint graal. Une fois que ce fut fait, je souriais de contentement et sortais le paquet. Je n’aimais pas me servir sans prévenir mes colocataires, alors je laissais un post-it sur le frigidaire avec un petit mot pour les prévenir de mon emprunt.

Une fois que ce fut fait je me tournais vers le garçon. Je lui souris encore, avec le même air qu’un peu plus tôt, mais qui se voulait plus convainquant.

“Allons-y, ça me tente bien de manger des crêpes !”


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