Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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#1
Terminé05.09.18 19:29
Hey vieux, moi j'ai une idée pour passer une super soirée. Je sais pas, il parait qu'ils ont des bains publics ici, ça te dit pas d'aller faire trempette ?

En fait Sacha et Léon savaient exactement pourquoi ils y allaient tous les deux.

POUR LES MEUFS À POIL.

Mais pas tout à fait en réalité, elles ont quand même des serviettes de bain pliées autour des omoplates, ce serait pas drôle sinon.

Soir vers dix-neuf heure, le ciel commence à prendre des teintes zinzolines et la populace glisse dans les ruelles de Tokyo comme de la flotte embarquée par le siphon.

Comme convenu, ils sont deux et viennent tout juste de lâcher leur sac à dos dans les casiers prévus à cet effet. Ils laissent fringues et identité au panier, passent vaguement aux douches puis enjambent ensuite le passage pour débouler sur les sources fumantes.

Un épais nuage de vapeur les accueille.

Y a que des mecs en train de se faire chauffer le cul dans l'eau, MAIS : pas de panique.

- On profite un peu des sources d'abord ?

Remarque, Léon est un peu plus candide que Sacha, il préconise de se baigner avant toute chose. Ce sur quoi l'amerloque ne rétorque pas, il partage l'idée et se laisse paisiblement choir dans le liquide, dos contre la douceur des galets.

C'est très bien, un soupir de bonheur fuite d'entre les lèvres. Les muscles se détendent, la température monte et les tourments sombrent tous en même temps.

Ils oublient même l'autre raison pour laquelle ils étaient venus, jusqu'à ce que les rires criards d'une cohorte féminine retentisse au-delà de la palissade voisine.

L'ouïe masculine s'éveille, et tous ils dardent leurs yeux attentifs vers la cloison.

"- Ohohoho mais tu ne m'avais pas dit qu'ils étaient si gros ! Fais voiiir !"

Gros silence de la part des hommes.

Mais pas de Sacha. Sacha l'effronté a un curieux rictus qui étire ses commissures : il s'approche et... il grimpe la clôture en s'appuyant à des éléments lambdas. Le vacarme qu'il fait est un peu étouffé par les commérages d'à côté, c'est parfait.

Peut-être qu'au bout d'un moment elles se rendent compte d'un truc. Même avec toute sa discrétion, Sacha a les cheveux blonds et ça se voit un peu trop bien dans le décor. Les coudes pliés et posés contre la palissade, il fait son petit tour d'horizon en analysant les Eve présentes dans les thermes.

Et il y en a une, une avec une dégaine de folie. Une au visage toujours aussi impeccablement apprêté, même lorsque la fin de son corps est enveloppé dans le lit de l'eau.

Longtemps, Sacha fond paresseusement devant cette beauté froide en point de vue de plongée, le sourire d'un demeuré lui écartant la fermeture des lèvres.
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#2
Terminé06.09.18 21:16

Las siete y media...
Je parle en #A44057.



Jill avait toujours eut pour habitude de ne pas être trop familière avec ces congénères. C’était dire qu’avec ses colocataires, la conversation n’était pas des plus charmante. Hostile, la centenaire n’avait ouvert son coeur que de fois en plus de quatre-vingt dix ans : A son fils -disparu- et à ses soeurs. Les Red Widows. Celles-ci n’étant plus, la brune avait ce sentiment de vide constant qui chaque nuits, quand elle ne cherchait pas la chaire de sa chaire, la rongeait.

Encore attachée à ses amies chimères, il leur arrivait parfois de se retrouver, en trio ou quatuor, et de passer la journée ensemble. A vrai dire, ce n’était pas vraiment l’euclepte qui animait les conversations ou les activités, puisqu’elle était de nature calme, mais elle était un peu la maman qui veillait sur elles. Elle les recadrait avec perfection !

Ce jour là, elle avait rejoint deux amies : Une jeune chimère -adolescente- qui avait des attribut de chien ( surement un labrador ) et une plus vieille, environ la vingtaine, aux attributs de siamois. Elles avaient passé l’après-midi dans un bar à chat que la plus jeune affectionnait, puis, quand Jill avait spécifié son ennuis, elles étaient parties.

Vers les sept heures du soir, elles décidèrent de se diriger vers les bains publics. Celui-ci étant loins des endroits que la brune avait pour habitude de fréquenter. Mais que voulez-vous, il faisait chaud et notre amie canidé souhaitait faire trempette. L'aînée avait cédé au caprice, comme une maman en journée d’activité avec ses enfants. Mais à une condition : Elle n’enlèverai sous aucun prétexte son maquillage.

Une fois dans les sources, Jill avait appuyé son dos contre la paroie, gardant le visage hors de l’eau. Elle avait doucement fermé les yeux et avait soupiré d’aise. Elle ne venait pas souvent ici, par manque d’envie et par aversion pour les hommes qu’elle pourrait croiser. Mais il n’y avait pas à dire, on ne pouvait qu’apprécier être dans ces eaux. Mais alors que la chanteuse souhaitait prendre son bain en silence, les deux autres chimères chantaient un peu trop bruyamment.

“Ohohoho mais tu ne m'avais pas dit qu'ils étaient si gros ! Fais voiiir !”, avait lancé la plus jeune, à la vingtenaire.

Jill fronça les sourcils et rouvrit les yeux. Constatant que toutes les femmes se baignant avec elles les dévisageaient. Elle poussa un soupire bruyant et se redressa, elle lança un regard sévère à la plus jeune.

“C’est un comportement impoli jeune fille ! Clara, ne l’écoute pas ! Je te l’interdis.”, avait-elle lancé durement. Elle avait retenu une remarque cinglante qu’elle aurait probablement prononcé si la plus jeune n’était pas une amie.

L’euclepte s’approcha doucement de la jeune femme et lui caressa le haut de la tête avec un petit sourire, un triste sourire : “C’est ce type même de comportement que les autres te reprochent. Sois moins hystérique, ne complimente pas, fais toi complimenter.”, elle lui lança un regard moqueur et la jeune fille sourit bêtement.

C’est à ce moment qu’elle remarqua la tête intruse qui dépassait de la paroi -elle même séparant les femmes des hommes. Elle vit rouge. Un jeune homme blond les observait depuis son perchoire avec un sourire des plus idiot. On pouvait dire qu’elle l’aurait certainement tué avec le regard qu’elle lui lança. Elle lui avait lancé des éclairs avec ses yeux, elle l’avait fusillé de son regard noir.

Elle était outrée, en furie. Comment pouvait-il se permettre d’aller observer les jeunes femmes comme cela avec un tel sourire ? Ou même, en ayant vu qu’il y avait des chimères, pourquoi n’avait-il pas fait profil bas ? Avait-il l’instinct de survie d’un dodo ?

Jill se souvint alors de la tenue dans laquelle elle se trouvait, et une légère teinte rouge passa sur ses joues, mais elle reprit bien vite son sérieux : grimaçant de dégoût pour les hommes. Ni une, ni deux, elle s'envola telle la chimère croisée euclepte qu’elle était et atteint la hauteur à laquelle se trouvait l’impoli. Elle le regardait durement, surement le mépris dans ses yeux.

“Ne vous a-t-on pas dit qu’il était impoli d’épier les autres ? Vous êtes dégoûtant !”, elle l’attrapa et le tint par les épaules, non sans une mine de dégoût. Elle avait toujours cette manie de retrouver un accent mexicain quand elle s'énervait. Elle le poussa l’attrapa par le dessous des bras et le déposa, non sans brutalité dans son bassin. Puis, pour éviter de se brûler les yeux par la vue horrible d’hommes presque nus, elle se posa au sol et marcha en direction de la sortie.

“Clara ! Tsuki ! Je m’en vais ! Ce genre d’endroits est bien trop mal fréquenté !”, elle se dirigea alors dans la pièce où il fallait se changer, d’un pas rapide.



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#3
Terminé07.09.18 20:03
Bon dieu ce qu'ils avaient l'air énorme... Plus gros que n'importe lesquels !!

Le cerveau de Sacha fût traversé par d'obscènes pensées, son nez plongeant petit à petit sur le balcon qui s'offrait gracieusement à lui.

Il se déroula alors un truc que Sacha ne comprit pas.

Des rémiges noirs ébène jaillirent d'entre les omoplates à la donzelle au teint de marbre, et en à peine quelques secondes, la beauté divine qu'il contemplait se retrouvait nez à nez avec lui.

Sacha n'y crut pas vraiment, ça ressemblait à une sorte d'ange maudit avec quelques ratures dans l'ADN. Ses joues s’empourprèrent, mais contrairement à la Chimère, ce ne fût point de gêne. Bien au contraire.

Il se dit qu'elle se jetait à lui sans l'ombre d'un doute, et il était prêt à l'accueillir comme il se devait.

C'est vrai que même si la Mort le reconnaît officiellement comme un de ses fils, Sacha n'a jamais arrêté de sortir pour se trouver de la femelle à emboîter. Il fornique toujours autant qu'avant, et même plus si ça se trouve.

- Wow, putain. T'es ouf.

Ses lèvres sifflent presque, et la mi-femme mi-oiseau lui répond quelque chose sur un ton étrangement cinglant. À vrai dire Sacha ne comprend pas plus : il y a un accent à couper au couteau dans la voix et ce n'est clairement pas de l'anglais. Du Japonais mal prononcé ? Impossible de dire, il ne parle que sa langue maternelle, blondin.

C'est dommage, qu'il pense. Il aimerait tellement savoir de quoi elle est en train de lui parler.

Autre événement surprenant : elle le prend par-dessous les bras et... le balance dans l'eau bouillante. Les hommes se sont écartés pour ne pas trop se mouiller, même Léon a un peu reculé. On est quand même surpris, Sacha surtout. Il remonte à la surface l'air hébété, l'eau dans les yeux et les cheveux devenus tout trempés tout écrasés autour de son visage.

Elle n'a pas fait exprès, dis ?
Tout le monde l'a bien vu mettre ses pattes sous les épaules du jeune pour l'envoyer promener ?

Sacha, sans voix, fixe toujours la palissade ; il n'y a plus personne. Sans doute que l'oiselle est retournée à son perchoir au sol. Les babillages féminins ont repris de plus belle, ça parle beaucoup mais là encore Sacha n'est pas sûr de comprendre. Il est à la fois perturbé, fasciné et frustré.

Il faut qu'il sorte.

- J'la kiffe.

Son sourire bizarre revient à la charge. Sacha pose un pied en dehors du bassin, prêt à décoller. Il a perdu sa serviette mais ça n'a pas l'air de le déranger.

- Tu vas la...?
- Pas qu'un peu mon vieux. T'inquiète j'te tiens au courant.

Maintenant il se barre, écarte la porte coulissante sur son chemin et se sèche viteuf avec des serviettes ramassées là et qui appartiennent probablement à d'autres. Il est à peu près sec quand il enfile son boxer, ses fringues puis ses pompes mal lacées.

La sortie des bains publics se tient droit devant lui, il passe outre les carrés de rideaux suspendus avec le pictogramme des Onsen, puis débouche sur la rue nocturne.

Dans ses yeux on ne voit plus que le visage d'albâtre d'une femme. LA femme.

- Hey... Pars pas si vite... Murmure-t-il, avec sa voix d'américain.

Il se lance à la suite de celle qui a l'air d'être l'objet de ses convoitises. (En vrai il fait noir, c'est peut-être même pas elle) Elle semble un chouïa plus petite que lui, mais pas moins imposante pour autant. C'est quoi, ce chapeau ? Tout bariolé de vif avec des fleurs de tournesol qui en recouvrent la toison. Mais quoi que ça puisse être, Sacha pense que c'est bien.

- Où tu vas comme ça ? T'sais les rues c'est pas sûr la nuit.

Avant de passer pour un prédateur sexuel, il s'arrange pour ranger ses poings dans ses poches et afficher une expression plus ou moins neutre (moins, dans le cas de Sacha). Son pas s'accélère pour le mettre à la même hauteur que La femme.
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#4
Terminé16.09.18 18:52

Las siete y media...
Je parle en #A44057.



Sous les étoiles, celle-ci éclairant les ruelles de Tokyo par nature, la mexicaine fulminait. En son fort intérieur elle maudissait les hommes, surtout ceux qui se permettait, d’un oeil vicieux, de regarder les femmes comme des bouts de viande. Tout en marchant et en essayant de regagner le calme qui la caractérisait, elle se promettait de ne plus jamais remettre les pieds dans cet endroit. La chimère avait cette aversion envers les hommes que l’on ne pourrait probablement jamais lui retirer. Et plus elle était spectatrice d’incidents comme celui-ci, plus cette haine grandissait.

Dans sa langue d’origine on pouvait l’entendre marmonner : “Tous les mêmes...Tous les mêmes ...et y’en a marre..tous p-...”

Elle sentit bien rapidement qu’elle était suivit, son instinct animal l’aidant dans cette voie. Jill ne mit pas bien longtemps à comprendre que son suivant n’était autre que l’homme qui l’avait excédée. Ses sourcils se froncèrent. N’avait-il donc pas comprit la leçon ? Elle lui lança un regard noir, presque aussi sombre que la nuit qui s’installait.


“Où tu vas comme ça ? T'sais les rues c'est pas sûr la nuit.”


C’était lui qui avait parlé le premier, et la mexicaine avait plusieurs fois cligner des yeux. Puis tout s’éclaira, il ne parlait pas le japonais. L’Euclepte se sentit soulagée, il n’avait simplement pas compris ce qu’elle lui avait dit, il était anglais. Puis, en réalisant cela, elle se souvint de la piètre performance dont elle était capable en anglais et de nouveau elle grogna. Elle dévisagea le garçon de haut en bas, il semblait plus jeune qu’elle. Peut-être n’était-il pas mort depuis longtemps ? Jill, elle, était ici depuis une centaine d’année. Il ne devait simplement pas être au courant des chimères ni de leur aversion envers la gente masculine. Elle fit claquer sa langue contre son palais, et, en un mauvais anglais, et avec cet accent mexicain elle lui dit :

“Tu ne devrais pas ..me parler. Je suis d’une ...r-race de fantômes qui hait les hommes. Et puis tu es bien trop jeune. Ne me suis pas, ne me parle pas. Je hais les gens comme toi, et crois moi je n’ai pas besoin...D’aide pour me défendre.”

Son discours, elle l’avait prononcé avec hésitation, car elle parlait très mal l’anglais, mais elle pensait réellement ce qu’elle avait dit. Elle lui avait lancé un regard sévère et avait accéléré le pas, traînant ses longues ailes et sa longue robe avec un peu de mal - ce n'était pas pratique pour avancer vite -. Pourvus qu’il n’insiste pas.



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#5
Terminé21.09.18 21:49
Elle lui cause une langue qu'il comprend pas, un dialecte déchu et tordu d'étrangeté.

De l'anglais.

Oui Sacha a reconnu, c'est vrai. Il a même voulu faire l'effort de tendre l'oreille pour décortiquer chaque syllabe et chaque consonne, mais... La Femme, c'est qu'elle a vraiment un accent à couper au couteau. Pire que le Sacha quand il s'aventure dans le pays des kanjis.

Sitôt a-t-elle terminé sa diatribe sur ce qu'elle est (apparemment le discours portait là-dessus), Sacha rétorque :

- Meuf... T'es sexy as fuck.

Il sourit même pas, montrant à quel point sa phrase a du sérieux. Sa pomme d'Adam rebondit, il a dégluti fort cette fois. Peut-être par appétit (non pas celui-là), par admiration, ou parce qu'il n'a rien compris de ce qu'elle a dit. Sacha a juste les yeux sur ce masque d'ivoire qui recouvre l'entière totalité d'un visage qu'il devine sublime, ça le fait fondre et ses reins flambent.

- J'ai toujours rêvé d'avoir une milf. Il s'avance d'un pas. T'as quelque chose de prévu c'soir ? J'connais des coins sympas.

En vrai avec son portable dans la poche il pourrait dégainer Google Trad d'emblée et en finir avec les soucis d'incompréhension, mais la tentation est plus forte. Il veut la nana dans son pieu, et il fera tout ce qui est en son pouvoir pour l'y envoyer.

- Moi c'est Sacha, et toi ? T'étais pas avec des potes ?

Il parle des nanas aux gros seins sur lesquelles il louchait, avant de tomber sur la beauté fatale qu'est cette mystique créature aux rémiges ébène.

Ses poings glissent dans ses poches, il faut qu'il soit détendu (il l'est, mais le désir qui grimpe tend à le faire trembler sur place). Ainsi il hausse des épaules, bouffant davantage la distance qui le sépare de sa nymphe.

- C'est quoi que j'ai vu dans ton dos ? T'es un genre d'hybride animal, comme dans les rpg avec des maîtres et des esclaves sexuels ?
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#6
Terminé01.10.18 18:25

Las siete y media...
Je parle en #A44057.



Jill avait beau lui avoir bien expliqué -du moins au mieux qu’elle le pouvait- qu’elle ne voulait pas discuter avec l’énergumène, il était resté là, marchant près d’elle. Elle ne savait même pas s’il avait écouté ce qu’elle avait dit, à défaut d’avoir compri. Elle fronça les sourcils quand il se remit à parler dans sa langue, encore une fois elle n’y comprit pas grand chose.

“....es sexy..”

Elle lui lança un regard noir, supposant qu’il lui avait parlé, et elle remarqua qu’il n’avait pas du tout sourit. Mais qui était ce jeune homme ? Etait-il fou ? Il la fixait, il ne la lâchait pas des yeux, et Jill ne se sentait pas du tout à l’aise. Son visage était déformé par le malaise et le mépris. Fallait-il qu’elle hurle ? Pour si peu ? Elle fronça un peu plus les sourcils. Alors qu’elle s’apprêtait à l’envoyer sur les roses de nouveau, il se remit à parler.

“J’ai toujours rêvé..”, comprit-elle alors qu’il se rapprochait d’elle. “Tu as quelque chose...soir ? ….coins sympas.”


Elle lui lança une mine pleine d’incompréhension avant de faire claquer sa langue sur son palais. Il lui demandait elle ne savait trop quoi, mais probablement de passer la soirée avec lui. Aux yeux de la brune, le gringo avait une araignée au plafond. Elle accéléra le pas.

“Moi c'est Sacha, et toi ? ...amis ?”

Il a un comportement louche, déjà parce qu’il parle avec tranquillité avec une chimère, mais aussi parce qu’elle ne comprend pas tout ce qu’il dit. Elle soupire. Il est insistant, elle l’a bien comprit, mais comment lui faire comprendre sans réveiller tout le quartier qu’il ne l'intéressait pas ? Voire la dégoutte ?

“Cela ne vous regarde pas.”, lui répond-elle.

“C'est quoi… dos ? T'es… animal, [incompréhension TOTALE] esclaves sexuels ?"

A l’entente des deux derniers mots, ou du moins quand Jill les assimila à des équivalents espagnols, elle partie au quart de tour. Elle se retourna brusquement vers lui. Il était certain qu’il avait des intentions étranges envers elle ! Elle haïssait les hommes, mais ceux qui l'abordant de façon louche simplement pour son physique l'énervait encore plus. Elle avait un air agacé, bien que comme à son habitude elle garda un calme impressionnant. Elle lui lança des éclairs avec ses yeux et posa ses mains sur ses propres hanches. Elle lança dans un anglais approximatif un nouveau rejet.

“Quoi-que vous voulez, je ne suis pas intéressée. Je rentre chez moi, un point c’est tout ! Bonne soirée !”

Après cela, elle lui tourna le dos. Ses ailes noires se déployèrent agressivement comme pour faire une barrière, un mouvement violent pour le rejeter. Elle ne s’envola pourtant pas, voler la fatiguait, et elle n’était plus très loin de l’Agence, elle accéléra alors le pas, se dirigeant vers son chez elle : L’appartement Jules Verne.


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#7
Terminé02.10.18 16:05
Elle le regarde avec incompréhension. Puis avec mépris. Et enfin avec HAINE.

Tout cela plait à Sacha qui ne fait que s'approcher un peu plus, sortant ses poings des poches comme s'il allait tenter d'attraper quelque chose. Son sourire commence à poindre. Si seulement il n'y avait que le sourire...

- Hé t'es bon--

Mais maintenant tout de suite elle se casse, fait demi-tour et laisse déployer son fabuleux rideau de plumes noires et dorsales. Sacha n'y pige toujours rien, ses lèvres s'entrouvrent et, de plus en plus, ses reins flambent.

Elle se casse, mais ne s'envole point. Ceci laisse une chance au Lémure de continuer de l'approcher, de la suivre même, jusqu'au bout de la rue. Au bout de la nuit, disait Louis-Ferdinand.

Sacha a compris qu'elle avait dit "Je rentre chez moi" (entre autres), et sachant cela, il est absolument hors de question qu'il abandonne la démarche. C'est trop bien parti, il est persuadé que la Femme est en train de lui laisser une ouverture, de lui dire : "Venez avec moi, j'ai des choses à vous montrer."

En silence, sur la pointe des pieds (bon en fait non, il fait juste pas trop de bruit), il progresse aux côtés de la belle blanche. Puisque c'est ce qu'elle est : blanche. Aussi blanche que lui, et ça plait à l'Américain. Américain qui évolue dans les ruelles sombres près de sa donzelle, jusqu'à arriver à l'Agence. L'Agence...? Elle était toujours là-bas ? Ou bien elle venait d'arriver ? Elle venait de mourir.

Sacha siffla. Le genre de sifflement de dragueur du Dimanche, qui se dit qu'il a trouvé une proie facile. Une proie qui ouvrira les cuisses rien que pour lui et son outil bien huilé.

Spoiler :
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