Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

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#11
Terminé22.01.18 18:38


Kill me
Softly

Ni moquerie ni rire. Ni raillerie ou remarque. Juste une main tendue et un regard bien moins hostile que ce que tu avais pu voir depuis le début de cette mésaventure déroutante que tu vivais depuis de longues et nombreuses minutes sur cette glace trop froide et dure à ton goût. Une main tendue et des perles d'un azur si pur que même le voile miroitant du ciel en de meilleurs jours ne pourrait qu'être empli de jalousie face à la couleur parfaite des ces perles qui avaient pu te juger. Tout comme les traits fins de son visage bien plus délicat que les paroles acerbes qu'iel pouvait prononcer de sa langue de vipère et ses longs fils de soie dorés qui encadraient sa face de poupée de porcelaine. Cela n'était pas la première fois que tu rencontrais un être à la beauté aussi pur que les plus beaux éclats de cristal et qui pouvait être aussi froide et virulente que le pire des poisons. Une peau de vague sous le visage d'une magnifique rose dont les épines puissantes et piquantes s'insinuaient parfois jusqu'au cœur et ravageaient tout.

Seulement, là, après la débandade ridicule de votre étalage comique sur le sol, iel te tendait la main sans le moindre mot ni la moindre animosité. Une main tendue que tu observas d'abord un moment avec étonnement, toi qui l'avait pourtant aidé à se tenir depuis comme une béquille de secours et qui maintenant avec toujours l'arrière-train collait à la surface froide de la patinoire. Tu étais plutôt surpris par un tel revirement de situation mais cela n'était pas complètement étonnant non plus. Après tout, tu lui étais venu en aide et il fallait croire que cet.te inconnu.e aux yeux de perles bleutées n'était pas dénu.e de sensibilité et de bienveillance. Alors, un peu hésitant, comme le petit chiot que tu étais à ses prunelles, tu te saisis de cette main gantée apportant soutien et sécurité tandis qu'avec un peu de maladresse, tu te redressais sur tes jambes tremblotantes. La perspective de tomber à nouveau te glaça le sang, tes lèvres se tordant à l'idée que tu puisses à nouveau finir les quatre fers en l'air et te faire mal. Fort heureusement, la stabilité de l'inconnu.e te permit de garder un équilibre, tout de même un peu précaire et de te tenir fièrement debout, comme tous les autres patineurs. Une petite victoire au cours de cette journée trop longue et trop grise qui avait pesé bien trop lourd sur tes épaules et qui réussit à t'arracher un petit sourire de contentement.

- Merci.

Tenir sur tes jambes était bien la chose qui en cet instant te réchauffer le cœur. Fini la surface froide et dure de la patinoire, fini les regard curieux et moqueur et les rires. Tu étais debout, juste debout et pour beaucoup à qui ce simple fait semblait anodin, pour toi c'était comme si tu avais parcouru des kilomètres sous la tempête et qu'enfin, tu arrivais à la fin de ton parcours. Une petite victoire qui ressemblait à un accomplissement de vie qui faisait rayonner sur ton visage le dessin d'un sourire indéchiffrable. Tu ne pensas même pas à la façon dont tu pourrais retourner sur le bord et enfin quitter cette patinoire de malheur ou même à la nouvelle remarque que pourrait te sortir le.a blond.e après cet petit moment d'accalmie. Cela t'était totalement égal. Tu tenais sur tes patins et il était certain qu'en rentrant à l'appartement, ce serait l'une des choses que tu retiendrais le plus de cette effroyable matinée.

Tes perles sombres comme une nuit d'hiver vinrent se poser par hasard sur le visage de cet.te inconnu.e que tu tenais toujours. Lentement, ton sourire disparut pour laisser place à une expression plus neutre, l'euphorie et l'allégresse se dissipant pour donner leur place à plus de neutralité. Maintenant ce long et éprouvant moment passé, il vous fallait reprendre votre chemin. Lui/elle allait certainement s'éloigner le plus possible pour ne plus revoir le chieur que tu avais été et toi... il te fallait trouver une solution pour ne pas craquer le dos en tombant à nouveau pendant que tu tenterais de quitter la patinoire. Une moue s'afficha sur tes traits doux pendant que tu pensais à cette nouvelle épreuve qui t'attendait, tes iris scrutant l'être au visage de poupée quand finalement tu le.a lâchas dans un faible soupir, tes doigts se perdant dans ta chevelure ébouriffée par le vent d'hiver.

- Je crois que je vous ai assez dérangé comme ça.

Murmure désolé quittant ta bouche malhabile, tu fixais à peine le.a blond.e de ton regard fuyard et empli d'excuse avant de retourner fixer la porte menant à ta liberté. Cela avait bien trop duré, une scène dans laquelle tu l'avais entraîné et qui maintenant devait se terminer. Peut-être sur l'étalage de ton corps sur la couche de glace épaisse sous tes pieds mais plus en un carambolage grotesque qu'un.e inconnu.e n'avait pas souhaité. Un soupir t'échappa pourtant, cette traversée jusqu'à la sortie ressemblant presque à la traversée du désert tandis que tu sentais ton équilibre précaire et tes jambes mal assurées. C'était mal barré mais mieux valait laisser la belle poupée de porcelaine à la langue de vipère plutôt que de l'embêter davantage. Tu en avais assez fait comme ça.

ft. Angel
La prochaine fois, je m'abstiendrais

BY MITZI
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#12
Terminé25.01.18 21:17
You can't fight the friction so ease it off can't take the pressure so ease it off
C'était étrange, ce calme qui s'était installé après ce déchaînement de violence. Aucun de vous ne parlait, et même la tension impalpable qui flottait dans l'air avait diminué pour n'être plus, de ton côté, qu'une légère gêne, accompagnée peut-être d'un brin d'agacement.


Qu'il était maladroit, tout de même, ce pauvre chiot abandonné que tu avais ramassé un peu à contrecœur. Il te faisait presque pitié, à trembler et grimacer en s'efforçant de tenir sur ses pieds. Tu avais l'impression qu'il n'y arriverait jamais. Tu avais tort de douter pourtant, car au bout de quelques instants, voilà qu'il était debout devant toi, un sourire imbécile fixé sur le visage et...


Il te remercia.


C'est vrai que tu l'avais aidé à se relever, mais il n'avait aucune raison de se montrer poli avec toi. Tu n'avais pas fait l'effort de l'être, toi, et tu n'avais pas l'intention de commencer maintenant. Tu lui répondis d'un haussement d'épaules désinvolte, tes traits affichant un air impassible, bien loin du masque de mépris qu'on pouvait y voir un peu plus tôt, mais certainement pas chaleureux.


— Je t'aide parce que tu m'as aidé, c'est tout, jugeas-tu bon de préciser.


Tu ne pouvais t'empêcher de te sentir un peu idiot, planté là, main dans la main avec un inconnu, couvert de bleus et d'égratignures. Mais si tu le lâchais sans prévenir, rien ne te disait que cet idiot n'allait pas retomber sur les fesses aussi sec, incapable de garder son équilibre sans ton soutien. C'était bien comme cela que cette histoire avait commencé, n'est-ce pas ? Parce qu'il ne pouvait pas se débrouiller tout seul, croyais-tu. Jusqu'à ce qu'il te lâche de lui-même, te prenant à nouveau au dépourvu. Marmonnant quelques mots d'un ton d'excuse avant de tourner ailleurs ses prunelles sombres, comme si le simple fait de croiser ton regard l'effrayait.


Sans crier gare, ta colère refit surface.


— T'es vraiment qu'une poule mouillée, en fait.


C'était si facile. Si naturel. Lorsqu'il s'agissait de blesser l'autre, cela coulait de source. À croire que le liquide qui coulait dans tes veines n'était pas du sang mais bel et bien du poison que tu laissais suinter de tes lèvres.


— Essaie même pas de retourner sur le bord tout seul, puppy. T'y arriveras pas.


Affirmation impitoyable prononcée avec un mélange de pitié et de mépris, saupoudré d'une pointe de défi qui faisait passer le message inverse. Vas-y, essaie. Je te regarde.


Tu n'en avais pas assez de t'acharner sur ce pauvre garçon ? Ça ne t'avait pas suffi de l'écraser physiquement (bien qu'involontairement), il fallait encore que tu le fasses avec tes mots ? Où étaient passées la pointe de reconnaissance et de compassion qui t'avait étreint devant son geste secourable qui t'avais soustrait à l'humiliation d'une nouvelle chute ? Où étaient passées la fatigue, la lassitude et la nostalgie de ton lit douillet ? Disparues, apparemment, envolées en poussière et emportées par le vent glacé qui soufflait sur vous de plus en plus fort.


@Liam




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#13
Terminé14.02.18 13:36


Kill me
Softly

C'était l'incompréhension qui primait à cet instant, rongeant tes entrailles avec malice tout en peignant sur ton visage les traits d'une surprise sortie de nulle part. L'incompréhension et la curiosité, enfants d'une situation qui avait dérapé et qui avait pris une tournure bien trop étrange pour que tu en saisisses correctement les contours. C'était quelque chose à la fois d'inédit et nouveau, à la limite d'une illusion qu'on ne croirait réellement voir alors que se jouait sous tes prunelles sombres une scène d'une incongruité malléable. Il fallait dire que tu ne comprenais pas pourquoi de tes propos pouvaient sortir d'entre les lèvres de ce spectre furibond et boudeur, ni pourquoi un tel comportement l'habitait de la sorte. Tu ne comprenais pas et il n'était pas dit que tu comprennes vraiment dans les secondes qui suivent.

Plus de crainte ou de questionnement. Juste de la curiosité et de la surprise. Il était rare que tu abordes de telles expressions avec autant d'appui. Sûrement que tu ne pouvais faire autrement que d'agir de cette manière. Et de parler sans le moindre filtre, comme toujours.

- Je ne vous suis pas. D'abord vous refusez de m'aider et maintenant vous me dites de ne pas me débrouiller.

Les lettres s'envolaient, s'échappant de ta gorge et de ta bouche pendant que tes orbes sombres ne lâchaient pas le.a blond.e qui affichait toujours cet air si courroucé et agacé. Certes, tu pouvais comprendre que les derniers événements l'aient énervé et ennuyé. Personne n'aimerait se faire bousculer et terminer sur la glace froide de la patinoire sous les regards amusés et les rires hilares des autres usagers. Mais maintenant que l'orage était passé, que seul le ciel gris vous observait avec insistance et que le monde ne semblait plus rien avoir à faire de vous, iel continuait d'être aussi... énervé. Existait-il vraiment des êtres aussi colériques et furibonds ? Comme tu pouvais être aussi mornes et vides parfois ? Il fallait croire que oui. Seulement, tout cela avait quelque chose... d'inconcevable à tes yeux.

- Je ne comprends pas pourquoi vous êtes si en colère. C'est vrai que je vous suis rentré dedans et que je vous ai fait tomber mais je ne vois pas pourquoi vous vous énervez encore alors que je souhaite juste vous laisser tranquille.

Il n'y froideur ni animosité dans ta voix. Juste un soupçon d'innocence et d'hébétement qui se mariait très bien à la curiosité qui t'habitait toujours. Quel être étrange tu avais sous les yeux. Un être empli de colère et de contradiction. Fais attention tout de même Liam, iel risque de t'exploser à nouveau à la figure.

- Je ne vois pas en quoi cela fait de moi une poule mouillée de juste vouloir me débrouiller. Si vous pensez que je n'y arriverai pas tout seul et que vous souhaitez m'aider, faites-le. Sinon cela ne sert à rien de me réprimander de la sorte. Vous avez certainement mieux à faire que vous occupez de moi et je ne tiens pas à vous déranger davantage. Donc à vous de voir.

Tes lèvres se scellèrent, tes perles sombres fixant le.a blond.e face à toi avec un mélange de curiosité et flegme. Tout cela était incompréhensible, nouveau et différent de ce que tu avais pu vivre jusqu'alors. Une boule de colère qui ne semblait pas savoir comment tout gérer ou tout dire. C'était bizarre à tes yeux qui voyaient le monde comme un tableau aux touches de gris plus ou moins foncées. Mais ce spectre lui ressemblait plus à une énorme masse rougeoyante qu'autre chose.

ft. Angel
La prochaine fois, je m'abstiendrais

BY MITZI
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#14
Terminé07.03.18 19:09
You can't fight the friction so ease it off can't take the pressure so ease it off
Qu'est-ce que tu essayais de faire, Angel ? Qu'est-ce que tu voulais prouver ? Pourquoi continuer une querelle qui n'avait plus aucun sens, puisque ton adversaire ne souhait pas se battre ? Est-ce que cela sonnait comme une défaite pour toi, de juste le laisser partir ? Tu ne savais pas. Tu n'avais pas réfléchi avant de parler, te contentant de céder à un accès de colère impulsif. Mais il y avait une chose dont tu étais sûr. Tu avais la conviction qu'il allait répliquer. Qu'il t'attaquerait en retour. C'était ce que tu attendais, en fait. Une réaction, quelque chose d'autre que l'apathie morose dans laquelle ce garçon semblait être plongé et qui avait le don de t'agacer.


Il y eut effectivement une réaction, mais pas celle que tu avais prévu. Ni colère, ni agression, pas même un air offusqué. Simplement de la surprise et de l'incompréhension. Il avait refusé d'entrer dans ton jeu. Qu'est-ce que tu pouvais faire face à cela ? À chaque mot que ton vis-à-vis assénait, à chaque phrase pleine d'une logique qui manquait à tes actions, tes mains gantées se serraient un peu plus en poings crispés. Tu aurais mille fois préféré qu'il te crie dessus, ou même qu'il te frappe, plutôt que cette paisible curiosité avec laquelle il t'observait, comme si tu étais la chose la plus étrange qu'il ait jamais vu. Et tu le détestais d'autant plus qu'en un sens, il avait raison. Ton comportement était illogique, et tu le savais. Mais tu laissais tes émotions prendre le dessus, et voilà où cela te menait. Le constat n'était pas brillant.


Il fallait que tu te calmes. Et il te fallait un chocolat chaud.


Fermant les yeux, tu pris une grande inspiration. Une bouffée d'air glacial te brûla la gorge, emplissant tes poumons de froid, et lorsque tu expiras, un nuage de vapeur se forma devant ta bouche. Tu continuas de respirer de cette façon pendant un petit moment, jusqu'à ce qu'une partie de la tension accumulée pendant les dernières minutes se soit envolée. Alors seulement, tu rouvris les yeux.


— Donc, tu ne comprends pas.


Ta voix était plus douce qu'elle ne l'avait été depuis le début de cette histoire, sans aucun doute, mais elle contenait malgré tout une pointe de raillerie que tous les efforts du monde n'auraient pas pu effacer.


— C'est pourtant simple. Je ne te supporte pas.


Tu prononças cette phrase en détachant chaque mot, le regard fixé dans celui du jeune homme qui se trouvait face à toi.


— Mais je vais quand même t'aider, parce qu'en effet, je pense – non, en fait, je suis sûr – que tu n'y arriveras pas tout seul.


Avec un sourire triomphant, tu l'attrapas par le bras sans lui demander son avis, et tu avanças d'environ un mètre, glissant sans difficulté sur la glace. Tu avais un peu mal au genou, mais c'était supportable.


— Alors ? Tu viens ou pas ?


@Liam



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#15
Terminé18.03.18 0:48


Kill me
Softly

Illogique. Tu ne comprenais pas, ne saisissais pas. Pourquoi une telle violence ? Pourquoi de telles remarques ? Pourquoi une telle attitude ? Tu ne le.a cernais pas. Pas du tout. Ne comprenais pas. Iel ne t'aimait pas, ne te supportais pas. Alors même que vous veniez de vous rencontrer. Il fallait tout de même plus de temps aux gens pour se rendre compte qu'ils ne t'appréciaient pas. Mais là, c'était comme si au premier regard, iel avait décidé qu'iel ne pourrait pas te piffer. Tu ne saisissais pas. Était-ce ton regard ? Ton air maussade ? Ton regard vide ou ta voix traînante ? Peut-être était-ce tout cela. Peut-être était-ce juste toi. Que pouvais-tu y dire de toute manière. Ce n'était pas comme si c'était la première personne à ne pas pouvoir te voir en peinture.

Ni son ni souffle ne quitta ta gorge pendant son manège, ce sourire de vainqueur trop sûr de lui t'indiquant qu'il ne fallait mieux pas aller contre son sens. Après tout, iel te proposait de retourner sur la terre ferme et quitter cette fichue glace qui t'avait fait beaucoup trop de mal en peu de temps. Enlever ses patins et abandonner cette patinoire de malheur était bien plus important pour le moment que savoir les véritables raisons de l'antipathie de cet.te inconnu.e. Ce fut alors sans broncher que tu attrapas la main gantée et la blondeur de cette chevelure délicate voletant sous les flocons de neige. Personne ne vint interrompre votre course, ni même vous remettre sur le sol et ce fut avec un soulagement palpable qu'enfin, vous arriviez au bord de la patinoire. Sans demander ton reste, tu la quittas sans même un signe d'adieu, t'extirpant de cet enfer gelé duquel tu avais été prisonnier pour enfin respirer un grand coup.

La fin. La fin de cette épreuve bien trop dure en cette journée bien trop grise. La fin de cette abominable punition du ciel grisâtre et blanchâtre. La fin de cette entrevue avec les perles claires incompréhensibles. La fin. Enfin. Tu soufflas un bon coup, te sentant plus à l'aise sur une terre qui ne te faisait pas glisser avant de lancer un regard enjoué et un sourire à cet être qui ne pouvait te supporter.

- Merci beaucoup.

Une once de joie irradia tout ton corps à cet instant, réchauffant tes pommettes et le bout frigorifié de tes doigts graciles qui s'affairaient à retirer cet objet de torture de tes pieds. Libération. Enfin. Soupir de soulagement et sourire en coin, tu relevas la tête vers ton sauveur qui lui, gardait cet aura étrange plein de mystères et de questions. Iel ne t'aimait pas. Ne te supportait pas. Ta tête se pencha une seconde sur le côté, réaction enfantine d'un garçon désabusé avant que ton air neutre ne reprenne place et tes perles sombres ne se vident à nouveau de toute substance. Quelle importance cela pouvait avoir, ce n'était pas la première personne à me détester.

- Tu n'as plus à t'occuper de moi maintenant.

Une expression bien plus neutre s'affichait à présent sur ton visage, l'euphorie de ta libération étant passée. Bien trop courts étaient ces instants de joie que tu vivais en ce moment. Peut-être était-ce à cause du temps mais encore était-il que tu souhaitais juste rentrer et te caler devant la tv avec ta peluche et ne plus bouger.

- En tout cas, merci de m'avoir aidé malgré ton aversion à mon égard.

Encore une vois neutre et monotone. Te relevant, tu lanças un regard en biais à la figure de poupée de ce spectre te faisant face, ne faisant toujours pas preuve de la moindre animosité ou lassitude. Après tout, tu ne ressentais rien de bien particulier à son égard. À part de la curiosité. Et de l'incompréhension...

ft. Angel
La prochaine fois, je m'abstiendrais

BY MITZI
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#16
Terminé13.05.18 18:14
You can't fight the friction so ease it off can't take the pressure so ease it off
C'est avec une légère grimace que tu posas les pieds sur la terre ferme; franchir les quelques mètres vous séparant du bord avait tiré sur chacun de tes muscles endoloris. Tu lâchas le bras de l'autre garçon et t'appuyas sur la barrière bordant la patinoire pour respirer un peu. Tu garderais sans doute quelques jolis bleus pour te rappeler cette joyeuse aventure. Dieu sait pourtant que tu aurais préféré effacer de ta mémoire les événements peu glorieux de la journée; en particulier la chute humiliante qui t'avait valu les ecchymoses en question. Mais même ce souvenir amer ne suffit pas à effacer totalement le soulagement intense que tu ressentis en quittant une fois pour toutes la surface glacée. Toi qui étais venu dans le but de te détendre, c'était raté. Tu ne reviendrais pas de sitôt à la patinoire.

La voix du brun te fit relever la tête. Il t'adressait à nouveau des remerciements, mais pour la première fois depuis le début de votre mésaventure, il arborait un sourire réjoui. Sourire que tu ajoutas aussitôt à la liste de plus en plus longue de ce qui t'agaçait chez le jeune homme; il avait l'air encore plus idiot qu'avant, si c'était possible. L'envie de lui lancer une nouvelle pique était forte, mais pas autant que la fatigue qui alourdissait tes membres. Aussi te contentas-tu d'exprimer ta lassitude d'un soupir laissé filé entre tes lèvres. L'instant passa, et le sourire de ce presque inconnu dont tu ne savais même pas le nom disparut comme il était venu. C'était presque pire, cet air inexpressif qu'il affichait désormais. Si tu restais une minute de plus à le regarder, tu allais exploser à nouveau, c'était certain.

— C'est ça. Au plaisir de ne jamais te revoir, puppy.

Sur ces quelques mots lâchés abruptement, tu quittas l'appui du rebord et t'éloignas sans un regard en arrière. Il te fallait encore quitter tes patins pour remettre tes chaussures, et ensuite, tu pourrais rentrer. Tu n'avais jamais été aussi pressé de retrouver ton appartement.

@Liam



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