[EVENT] Pab Lanta - sujet Epreuves

Têtu comme il ne le faut pas, le brun se met à secouer négativement la tête face à l'énervement qu'Orpheus tente de lui infliger. Il ne succombera pas à ça puisqu'il n'a jamais cédé face à quelqu'un d'autre et surtout pas ce type qui se fait une joie de lui lancer des piques et insinuations.
Mais il faut s'y attendre avec cette tête de cucurbitacée, plus bête que ses pieds, comme on dirait.

Pour le moment, Cassian décide de se lancer dans une compétition de maturité pour paraître le plus crédible aux yeux des deux femmes.

— Navré de vous infliger ça toutes les deux. Je pense qu'on peut parler de l'idée du pique-nique une fois qu'on aura quitté l'île. Enfin sur le chemin du retour ?

Sourire poli pour ces femmes.
Sourire de défi pour cet homme.
Il se plaît à le contredire même si, dans le fond, Orpheus n'a pas tord sur le fait qu'un pique-nique n'intéresse pas l'américain. Ca l'intéresse s'il peut y gagner quelque chose et visiblement, la japonaise peut remercier Orpheus d'avoir apporter une motivation compétitrice au brun.

Néanmoins, Cassian n'en reste pas moins agacé par le comportement de son rival et tient à mettre ça au clair. Non pas pour créer une parfaite ambiance lors du futur pique-nique mais pour être considéré toujours aussi calme face à son public n'étant plus les caméramans mais les deux filles.

— On peut parler seul à seul, dis ?

Instinctivement, sa main saisit l'avant-bras du grec sans forcément le presser mais plutôt à l'inviter à se mettre à l'écart le temps d'un instant pour une explication que le zombie espère digne de ce nom.

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Comme elle l'avait supposé, la discussion entre les deux hommes prenaient une drôle de tournure. Ils semblaient vouloir s'étriper mais au final, le brun se rapprocha du métis pour lui parler, une fois vêtue. Sentant qu'elles devenaient de trop, Etsu attrapa gentiment le poignet de la rousse (@Lynn Ahern) afin de l'éloigner.

- On va retourner sur le camp. On se verra plus tard.

La japonaise marcha quelques pas pour soudain se retourner vers les deux hommes et les pointer du doigt.

- Et vous allez accepter mon invitation. Il y aura deux piques-niques s'il le faut mais vous viendrez.

Un nouveau sourire s'afficha sur ses lèvres avant qu'elle ne reprenne sa route.

Sans doute à contrecœur, il le suit donc tout de même en grommelant un peu. Prendre Orpheus à part ne lui plaît guère non plus et mettre les points sur les i non plus mais il juge que la situation est nécessaire si leur guerre aux étendards braves et fiers empiètent sur le terrain des civils que sont ces deux femmes.
Cassian ne veut pas plus de disputes. Orpheus suffit.
Néanmoins, le caractère désagréable de ce dernier essaie de dynamiser l'animosité de Cassian. Pourtant, comme le dirait Urie, elle est bien morte et il donne juste un répondant sarcastique et nonchalant pour se justifier.

— Pour information, je dis pas bonjour aux gens qui manquent de me bouffer. Simple précaution.

Passant la main dans ses mèches non entrelacées dans un élastique, il abaisse la tête et préfère regarder ses pieds qu'Orpheus. Un peu embarrassé d'avoir un échange avec ce personnage qu'il ne préfère pas aborder.

— Écoute, je... Tu m'agaces, c'est un fait. Et c'est un autre fait de dire que je ne veux pas pique-niquer avec toi. Mais les autres, si.

Il intensifie bien les sujets pour faire la différenciation entre les gentils et le méchant. Cassian ne déteste pas Orpheus mais il tient bien à lui rappeler qu'il ne veut pas de parallèle avec son passé. Pourtant, il est encore là et Cassian ne le fait pas reculer entièrement. Il veut tout de même garder quelques miettes mais pas tout, probablement.

Ou peut-être veut-il tout garder ? L'américain se ment à lui-même et donc se perd.

— Mais arrête un peu de me regarder comme ça. Je t'ai pas tué, merde.

Pas directement, non, alors la solution, c'est de se parler tout aussi indirectement ? Pour le zombie, la meilleure solution, c'est de s'ignorer pour convenir à leurs voisines ainsi que pour créer une alliance et finalement rentrer. Ce n'est pas le tout d'avoir un poignard.

— Tu ne peux pas juste faire comme si de rien n'était pour qu'on accepte sa proposition ?

Il cherche à présent son passé des yeux pour obtenir un oui.
Un oui qu'il décide seul.

— C'est bon, on arrive.

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Mon improvisation fit rire un des deux garçons et pendant un court instant, je crus avoir réussi à apaiser les tensions, mais non. Quelques minutes plus tard, les revoilà à se crêper le chignon comme deux collégiennes. La jeune brune derrière tenta elle aussi de les calmer en proposant une sorte de pique-nique de l'amitié.

- Je suis totalement pour, ça pourrait être sympa, dis-je le sourire aux lèvres.

Malgré, les refus des deux garçons, elle fit la sourde oreille et les força à venir, n'acceptant en aucun cas un non de leur part.  
Une fois, le problème réglé, nous partîmes vers le campement. Le garçon à qui j'avais passé mon gilet ne tarda pas à nous rejoindre.

- Sinon, je m'appelle Lynn, dis-je, histoire de faire la conversation, et vous ?

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Les pas de la jeune femme s'étaient enfoncés dans le sable, la rousse la suivant tout en acceptant son invitation à pique-niquer. Réponse qui fit sourire Etsu mais bien moins la réaction des deux garçons qui finirent par les rejoindre. Ils avaient l'air un peu plus calme qu'auparavant mais l'ambiance avait toujours quelque chose d'assez tendu à son goût.

N'y penses pas trop. Parle juste Etsu.

- Mon nom est Etsu, enchantée.

Leur route les mena finalement près du camp où le reste du staff et les autres participants se trouvaient. Affichant une moue, elle héla un caméraman qui la regarda en grimaçant.

- Dites, c'est quand que l'on retourne à Tokyo ?

Tantôt il affirme que Cassian sait de choses, tantôt il rejette cette hypothèse.
Incompréhensible, il cherche à percevoir ce qu'il pense mais le basané est trop étrange.
De plus, le sourire espiègle qui se dessine sur les lippes de son rival ne lui inspire pas confiance. Après tout, il ne sait pas dans quelle direction bifurquer donc comment saurait-on qu'il le ménerait sur une bonne voie.
Orpheus ne veut pas le bien de Cassian surtout lorsqu'il lui propose de le forcer à manger comme on impose un cachet d'aspirine à un enfant.

Avant de rejointe derechef le groupe de jeunes femmes, il secoue la tête négativement, avec une moue mécontente, pour refuser bien que ce désaccord est trop léger pour que ce type veuille abandonner.
Sans doute qu'il lui aurait préparé des plats aussi immondes qu'indigestes alors qu'il était quand même doué en cuisine. On peut faire peu d'efforts pour ses ennemis, après tout.

La dénommée Lynn en fait beaucoup plus pour Cassian qu'elle ne connaît pourtant pas. Elle fait preuve de politesse et l'américain lui en est reconnaissant. Mais avant qu'il puisse lui rendre la pareille, chacun se précipita pour le faire avant lui ; un peu comme une exclusion.
Il ne fit que de son nom sa phrase introductrice, jugeant qu'on ne voulait pas en savoir davantage.

— Cassian.

Et encore, veux-t-on le savoir ?
La brune s'intéresse de suite au caméraman qui demeure seul maître du temps décompté sur cette île. Ce dernier ne veut pas lui donner alors le brun se débrouille pour rehausser ses manches et agir avec plus de tact que la pauvre moue d'Etsu.

— Excusez-nous, on ne veut pas être trop envahissant dans votre travail mais c'est surtout pour savoir quand est ce qu'on doit préparer nos valises. S'il-vous-plaît.

Contrairement à Etsu dont la mine est plus désagréable, Cassian se porte comme un garçon dithyrambique et semble lui faire les yeux doux.
Mais son prétexte est ridicule puisqu'il n'a plus de valises, l'ayant perdue.

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Je gardais leurs prénoms dans un coin de ma tête, espérant m'en souvenir lors de ce pique-nique. On ne mit pas longtemps à revenir vers le camp et rapidement, Etsu et Cassian essayèrent de se renseigner sur le jour de notre retour à Tokyo. Une information qui m'intéressait vraiment, car je n'étais pas sûre de savoir combien de temps je pourrais encore tenir sans boire.
Orpheus évoqua une idée de repas pour le pique-nique mais je l'écoutais à moitié. Mes pensées commencèrent vraiment à se concentrer sur ma soif et je me rendis compte que je n'allais vraiment pas pouvoir tenir quelques jours de plus. En passant ma langue sur mes dents, je sentis deux canines beaucoup trop pointues à mon goût.

-Génial, soupiré-je.

Bon, j'allais devoir ne plus sourire jusqu'à la fin de l'aventure désormais et essayer de ne pas mordre quelqu'un, ça pourrait être sympa ça aussi.
Afin de me changer les idées, j'essayai de me concentrer sur la conversation mais les piques que Orpheus et Cassian se lançaient, commencèrent vraiment à m'agacer.

- Et si vous arrêtiez de vous crêper le chignon ? Juste le temps de l'aventure au moins. Une fois de retour à Tokyo vous allez avoir tout le temps de faire ce concours de " qui fait pipi le plus loin ? ", m'énervé-je, sinon Orpheus, les bentos sont une bonne idée. Je pourrais faire des roulés à la cannelle.

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