Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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#11
TerminéMer 10 Mai 2017 - 0:13




Tantôt, l'homme austère semblait regarder les couvertures des livres, tantôt la femme. Un instant, il sembla se perdre dans ses pensées. Il sembla retrouver ses esprits et son poing s’écrasa en direction de la table, s'arrêtant à quelques millimètres d'elle. Malgré ses mots et son apparence dégagée, il savait parfaitement qu'il risquait de repartir bredouille. Il pensa, sans doute, seulement maintenant qu'il avait tort de demander à cette femme. Si elle se plaignait à Pom Warren, ce fait se rajouterait à la note d'erreurs qu'il devait déjà payer à son ami et il n'était pas près de la payer. Ironie de celui qui refuse de faire crédit.

Sérieusement, pourquoi cette femme ne parlait-elle pas toujours comme ça ? Elle prend la peine de penser ses mots, elle les pose. De manière pertinente qui plus est. Elle aurait été comme ça depuis le début, j’aurai l’air moins contrarié.

Les nourrices discutent à l’extérieur du parc de jeux. Elles profitent de l’absence de parents pour fumer leurs cigarettes. Les enfants courent, rient, hurlent. L’enfant est là, jouant dans le sable. Il est le cinquième ou le sixième ? Je ne sais plus. Peut-être le quatrième. Le gamin est différent des autres. Il est perdu, toujours, dans sa tête. Il va sur ses trois ans. Il parle plutôt bien, de manière hachée. Il a beaucoup de vocabulaire mais hurle dès qu’on le touche. Lorsqu’il me voit, il sourit et me tend sa petite pelle. Je m’assois à côté de lui. « Simon, comment vas-tu aujourd’hui ? » Je parle japonais et il me répond en japonais. A chaque fois que je viens, j’essaye de lui apprendre de nouveaux mots.

« Den ? » Articule-t-il avant de se mettre à me parler de soldat, de sable et de châteaux. De Roi et de Reine. Est-ce qu’il me reconnait ou apprend-il juste par mimétisme ? Je n’en sais rien. Je sais juste qu’il me fait le même effet que la première fois où j’ai vu Philip essayer de faire ses premiers pas sur le patio de son grand-père. « Vous êtes encore là ? » La nourrice me fixe, mécontente, elle me pointe du doigt, remuant son téléphone portable. « J’ai prévenu la police ! Vous ne vous en tirez pas cette fois-ci. » Je ricane, me redressant pour prendre son téléphone des mains. Je le broie, lui jetant un regard dédaigneux. « La prochaine fois, surveillez-le ou je le prends avec moi. »

Je me suis perdu dans mes pensées. Je l’entends me poser une question puis elle s’excuse. Elle est mignonne. Je la brutalise et c’est elle qui s’excuse. Je la fixe, les yeux mauvais, avant de rire d’un éclat brusque et franc. Et tout aussi vif que rapide. Je perds immédiatement le sourire gagné. Quelle est amusante cette petite ! Je comprends qu’elle puisse penser que je suis tendu. Avez-vous déjà pensé à mille et une chose en même temps, quitte à avoir l’impression de vous raconter ce que vous faîtes ? Sans doute que non. Vous êtes sain d’esprit. Je suis un taré. La preuve étant que je t’adresse encore la parole pour te décrire exactement tout ce que je fais alors même que tu es poussière depuis très longtemps. Si ce n'est pas le signe d’une psychose. Je pense que passer un tiers de ma mort enfermé ne m’a pas aidé dans ce domaine-là.

« Je cherche. Quelqu’un. »

J’aurais l’air encore plus taré si je lui explique tout. Et je n’ai pas besoin de confident. Si vous croyez que je vais raconter mes petits secrets à la première fille venue, vous me prenez pour un débile. Il faut l’être pour faire confiance à n’importe qui, n’importe comment. Je ne suis pas peureux, ni méfiant. Je ne fais juste pas confiance à tout le monde. Je ne me méfie pas des gens, mais je ne me confie pas non plus.

« Si vous craigniez temps que je blesse une personne une fois que vous aurez le paquet, vous n’aurez qu’à me coller pour voir ce que j’en ferais. Vous me verrez l’extraire, l’étudier, et le détruire. Un moment qui risquera d’être fort ennuyant dans votre vie. »
J’ai cessé de la fixer, occuper à lire chaque titre des livres m’entourant. Je dois m’occuper l’esprit. Rapidement. Vite. J’ai besoin de travailler mon esprit. Je dois le faire. Savez-vous ce que ça fait d’avoir un esprit compulsif ? Je dois le nourrir, en permanence, tout observer, tout retenir. Je dois le travailler. J’ai tellement envie de la fracasser.

« Allez-vous faire preuve de courage, Shirley ou devrais-je trouver un autre lémure quitte à la défigurer pour obtenir ce que je veux ? C’est que les mochetés assumées sont plutôt rares en rayon depuis les potions d’embellissement.»


Je dois cesser de penser. Elle flippe et je le vois bien. Pas besoin d’être un adapté ou d’avoir le pouvoir de Pom pour comprendre. Mon poing semble vouloir frapper la table et s’arrête à quelques millimètres, brutalement, alors que je la fixe dans les yeux. Concentre-toi, cesse de te parler, cesse de penser. Montre-lui que tu n’es pas en train de l’agresser amis en train de l’employer pour un job d’une fois. Une seule et unique fois. BORDEL. Si Pom avait bien voulu accepter ma demande au lieu de bouder. Pourquoi m’en voulait-il déjà ? Car je voulais employer son ami à un boulot dangereux. Check.
Car Maxence m’a demandé de l’avoir un soir et que j’ai accepté en oubliant de lui demander son avis. Check.
Car j’ai effrayé son ami, Asuma ? Check.
OK. J’AI été con. Je vous l’ai dit, je ne réfléchis pas forcément aux B.A.BA de la moralité. Ce n’est pas dans ma culture. Dans la mienne, le corps et l’esprit se différencient totalement ; ce que mon corps fait n’est pas ce que je suis. La pudeur est bien moins de rigueur. Et je suis pourtant enfant du pays aux règles de bonnes conduites les plus nombreuses.

Je me masse la tempe.
« Je suis pas tendu, mademoiselle. Je n’ai juste pas envie de perdre mon temps en chichi. »
Pom dit que je suis un inadapté du langage. Je suis brusque. Simplement, brusque. Je n’ai pas en grand talent pour la gentillesse, la diplomatie, la façon d’aborder les gens. Je suis direct. Toujours. J’ai déjà essayé d’appliquer les règles de Pom, de courtoisie, de bonne conduite, d’allure et de style. Franchement, j’ai juste l’air d’un gros bouffon d’ours quand j’essaye de faire des manières. La vérité, c’est que je suis peut-être en train d’enregistrer chaque écriture latine se trouvant sur les mots des livres de cette bibliothèque : je suis bien incapable de faire autre chose que de les reproduire. Je ne sais pas lire le latin. Je n’ai pas appris. Lorsque je dois absolument le faire, je prends des potions. C’est aussi pour ça que j’ai besoin de cette femme. Car elle sait lire. Vous me voyez, sinon, poster une annonce sur le net ? Recherche lémure femme, amochée, sachant lire, parler français, capable de faire croire qu’elle veut mourir pour récupérer poison auprès de dangereuse psychopathe ? Même moi, le malfrat, j’ai moyennement ça dans mes gars.
« Sois vous dites oui et vous me suivez. Sois vous me dites non, et je vous laisse à vos petits livres. »

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#12
TerminéDim 14 Mai 2017 - 7:18

belle et la bête !


Malgré son air méchant, les insultes qu’il continuait de lui lancer sans vergogne et ses manières bourrues, Shirley accepta la mission. Les menaces de dévisager un autre lémure n’y étaient pas pour rien non plus… Mais le poing qui s’était presque abattu sur la table avait été décisif, démonstratif d’une violence dont il n’hésiterait pas à faire usage si elle ne se montrait pas suffisamment coopérative. Shirley se savait maladroite et très anxieuse et craignait de ne pas pouvoir mener à bien cette mission. La jeune femme était très peu résiliente face à la pression et agissait sans se donner la peine de réfléchir lorsqu'elle était trop nerveuse, l’homme avait sans doute choisi le pire candidat pour chercher le poison.

Après avoir judicieusement choisi ses mots, elle releva des yeux inquiets vers son détracteur qui ne cesserait de lui rappeler sa laideur même si elle se montrait un peu plus accomodante.

…Désolée de vous avoir fait perdre votre temps. J-Je veux bien vous aider. Vous ne semblez pas vouloir faire le mal..

On lui attribuait facilement de mauvaises attentions en ne se fiant qu’à la première impression qu’on avait de lui et le geste violent qu’il avait presque posé ne démordait pas de son caractère farouche, mais Shirley croyait naïvement qu’il désirait anéantir ce poison pour le bien-être des spectres par pur altruisme. Bien évidemment, la crainte d’être brutalisée était son moteur principal, mais elle s'efforçait de dissimuler ses motifs même s'ils étaient flagrants. Ces appréhensions étaient si grandes qu’elle ne réclamerait pas de paie une fois que la mission serait accomplie, mis à part avoir l’assurance de ne pas être malmenée et que les autres spectres — de son entourage ou pas — soient eux aussi en sécurité.

…Et si j’échoue? Je ferai de mon mieux, je mettrai tout en œuvre pour que ça ne se reproduise pas évidemment, mais admettons que ça arrive…

Shirley se garda bien de lui mentionner sa très grande anxiété et son manque d’assurance, par peur de le voir se fâcher de nouveau. Probablement qu’il se doutait déjà de la fragilité de ses nerfs s’il avait fait des recherches comme il l’affirmait…
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#13
TerminéLun 15 Mai 2017 - 0:27




Le livre fut posé à coté d'elle. La femme tira sur sa robe blanche légère, cherchant à la mettre par-dessus ses genoux. Il l'observait, le regard mauvais, un peu éloigné. Elle posa ses doigts sur ceux rêches de l'homme. Il ne bougea pas. Il cessa de respirer le plus longtemps possible pour ne pas que son souffle l'incommode. Elle se laissa tomber sur lui. Ses mèches de cheveux lui chatouillaient le visage. Il éternua grossièrement. Elle rit amusée, relevant le menton contre son cou.  « Je ne veux pas te mettre en danger, Tougen . »
Elle se leva le regard mélancolique et fixa l'étendu d'eau. Il se leva à son tour, et maladroitement, il laissa ses doigts venir chercher les siens. 99% de ce qu'elle était, il ne le comprenait pas, ni même ce qu'elle voulait de lui mais il aurait donné 99% de sa vie pour que cet instant-là ne s'arrête pas.


Cette bibliothèque et son amas de livres lui donnaient la nausée.

Satisfaction passagère d’un oui accordé par une femme qui malgré qu’elle pourrait tomber en syncope parvient à calmer ses nerfs. Elle est peut-être moche, mais elle a du cran. C’est mieux que toutes les petites midinettes mignonnes tombant dans les pommes et changeant de trottoir quand je marche dans la rue. Toutefois, rien ne me dit que Shirley n’aurait pas changé de trottoir si elle m’avait vu arriver. Elle accepte, c’est parfait, je suis sur le point de partir et de lui donner rendez-vous plus tard quand elle me pose une question. Une question qui me fait froncer les yeux avec cruauté. Pas parce que je suis furieux contre elle – elle a raison, cela peut échouer. Non. Des yeux cruels car je suis simplement en train de penser à ce qu’elle vient de dire. La réussite serait cool. Vraiment. L’échec, où on lui refuserait simplement le droit d’obtenir cette potion, pas si grave. Elle aura essayé et c’est déjà vachement sympa ! Ensuite, si l’autre s’en prenait à Shirley en la croyant être une espionne ? Je ne suis pas certain que tu apprécierais que je mette une jeune femme en danger. Pas même pour cet enfant. Elle a dit oui, je ne l’ai pas forcé. Qu’on ne vienne pas me jeter la première pierre. Ma tête se penche, alors que je m’incline un peu, fermant légèrement les yeux. Je m’exécute, deux fois, puis redresse le visage.

« Arigato gozaimasu, Dumais-San. » D’ailleurs, ce mot est super dur à dire. Quand je le prononce, j’ai l’impression de dire : Dzouma-ï Shile ou Shilu ? Franchement, c’est pas un nom phonétiquement très difficile à retenir. Remarquez c’est pas comme-ci c’était la seule chose que j’écorchais chez elle.

Mes yeux virent à nouveau sur les livres. Si cela ne marchait pas, j’irais trouver cette stupide femme voulant tuer toutes les autres, je détruirais un à un ses gardes du corps, je lui mettrais sa peau en lambeaux et lui brûlerait les veines à l’aide de l’arsenic, puis je lui ferrais dire où elle se fournit sans avoir besoin d’étudier la potion. Je la briserais en deux. Et tu ne pourras pas dire que je n’ai pas essayé une autre méthode. Tu ne pourras rien me reprocher. Je grogne, davantage comme un ours que comme un être humain, oubliant de fixer la femme. Puis, je plante mon regard noir dans ses yeux de biche.

« Il vous faudra vous préserver. Si vous sentez que ça coince, lâchez l’affaire. Partez. Je ne serais pas loin. Vous ne serez pas seul, Dumais-San. »

Cette fois-ci, mes yeux sont clairement bien ancrés dans les yeux à la mode occidentale alors que ma voix ordonne furieusement : « Ne jouez pas les héros. Je vous demande de faire preuve de courage, pas d’idiotie. Si vous avez preuve. »
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#14
TerminéDim 21 Mai 2017 - 22:51

belle et la bête !


Son regard était toujours aussi dur, mais Shirley crut qu’il s’était un peu adouci. Elle en était venue à cette conclusion parce qu’il était passé d’un tutoiement rude et impatient à un vouvoiement un peu plus poli, mais aussi parce qu’il la prévenait d’être prudent. Ses conseils n’étaient destinés qu’à mener la mission à bien, mais Shirley aimait bien voir les choses de cette façon, ça faisait moins peur. Malgré tout, la Canadienne ne relâchait pas ses gardes : cet homme lui semblait dangereux malgré ses bonnes intentions et elle voulait éviter qu’il s’en prenne à elle…

Shirley était persuadée de ne pas avoir cette manie de vouloir jouer les héros, se croyant bien trop poltronne pour commettre le moindre acte de courage, mais quelques événements tout récents prouvaient le contraire. Ce qui risquait de causer l'échec de cette mission, c'était si elle se mettait à craquer sous la pression… Shirley supportait trop mal les situations stressantes. Elle faisait de son mieux pour le dissimuler à Eden, mais son comportement nerveux et les gestes répétitifs qui l’agaceraient autrement lui communiquaient bien son flagrant manque de sang-froid. Il devait être désespéré pour venir chercher de l’aide chez cette femme aussi anxieuse...

Je suis pas idiote… rétorqua-t-elle dans sa barbe avant de regretter immédiatement son affront. …Compris! Je suivrai vos indications à la lettre.

Son regard se posa sur les étagères derrière Eden. Elle espérait que la mission aurait lieu maintenant. Se sachant très encline à l'anxiété, Shirley n'avait pas envie d'attendre quelques jours à se ronger les ongles en appréhendant le jour J. Plus vite ce serait fait, mieux ce serait.

...Et... Je dois le faire quand? Maintenant?
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#15
TerminéMar 23 Mai 2017 - 10:55


La bibliothécaire redressa ses yeux sombres en direction du couple au bout de l’allée. Elle fit un signe de la main à l’homme et continua son inspection de l’allée. Les yeux plus sombres encore de l’homme fixaient la femme sans qu’aucune forme d’amabilité s’y soit posée. Il ricana quand la jeune femme affirma ne pas être idiote. Sans doute devait-il songer qu’elle l’était pour suivre un type comme lui. Une personne sensée et sage aurait quitté cette bibliothèque, hurlé, pleuré ou frappé. Elle n’aurait pas suivi les élucubrations d’un homme de son apparence. Cette idiotie jouant en sa faveur, il aurait été bien stupide de refuser.

Il redressa et fit signe à la femme de le suivre. Non pas en direction de la sortie, mais de différentes allées de livres et de chemins poussiéreux. A nouveau la même bibliothécaire se positionna devant eux, le visage un peu plus fermé, mais elle ne dit rien les laissant passer dans une réserve. L’homme se dirigea alors en direction d’un mur de livres aux couvertures de parchemins semblant prêt à sombre en poussière. Et, posant son poignet contre un mur, une lueur rougeâtre apparue, la forme d’un tatouage d’œil. Dans un sinistre grincement la porte dérobée s’ouvrit sur le sol, une dalle pivotant, et laissant apparaître un escalier de pierre escarpée sans la moindre rambarde.

Je ne crois pas que cette jeune femme survivra longtemps si elle continue de faire confiance aux autres aussi facilement. Je suis navré – assez – autant que j’en suis capable – donc pas vraiment – de la blesser et de la stresser. J’ai mon objectif en tête et je ne vois que ça. Seulement, elle ne se rend pas compte qu’elle ne peut pas se rendre à un rendez-vous où elle doit sembler être sur le point de se suicider, comme elle est maintenant. Elle est plus pimpante que mes deux employées à ragot quand elles voient un scoop dans la rue mais qu’il concerne un type dangereux et qu’elles savent qu’elles vont y risquer leurs vies. Ou alors ; c’est juste qu’elles sont toujours entre la joie et l’anxiété. Je ne comprends pas forcément bien les autres. Il me faudrait un traducteur.

M’enfonçant dans la bibliothèque, j’emprunte un passage dérobé et descend dans un escalier si pentu que je ne peux que me concentrer sur le fait de ne pas tomber. Je suis passé en premier, histoire de rattraper la jeune femme si elle tombait.

En bas, tout est sombre. Les lieux sont plutôt propre, dallé et avenant. Alors que la dalle se referme, je prends un morceau de bois, avec un linge l’enrobant et je verse une potion dessus. Une flamme s’allume. Je laisse la torche à la jeune femme et observe autour de moi les détales de tunnels. C’est que j’ai beau commencer à les connaître par cœur, j’emprunte rarement ceux que de la bibliothèque. Il ne faut que quelques secondes pour me repérer et je me retourne immédiatement pour l’observer :

« Ne soyez pas aussi impatiente, Dzoumaï-san. Et vous êtes bien trop stressée pour réussir quoique ce soit. Et ; j'ai nous avons un ami en commun qui va m'aider à améliorer votre look. »


Mes doigts se posent sur les siens, alors que je la fais redresser la torche. Je me positionne en face d’elle, pour l’observer. C’est une enfant, à mes yeux. Elle ne doit pas avoir trente années de vie et de mort cumulés. Cette fragilité et cette jeunesse sont les forces de cette mission. Elle ne donne pas à se méfier. Elle semble faible. Elle n’est pas faible. Fragile petite fille, je ne te crois pas capable de soulever des montagnes, mais je te crois capable de les gravir même si tes pieds doivent saigner, tes mains gercer et ton âme se perdre. Tu as un truc à prouver. Je ne sais pas ce que cela peut être et ça ne me regarde pas. Je veux juste que tu cesses de trembler comme une feuille.

« Puis-je vous poser une question. Qui n’a rien à voir avec vous ou moi, avez-vous vu Pom récemment ? »

C’est que depuis notre discussion et son refus de me présenter Shirley, le soir après sa rencontre avec Maxence, je n’ai toujours pas eu de nouvelles de mon employé. Si d’ordinaire, je m’en fiche un peu – je m’inquiète, oui. Je ne m’en fiche pas. Je ne me fiche pas de mes amis. – c’est agaçant. Ce sale junkie doit être en train de jouer à la marelle dans une ancienne cour de maternelle – comme je l’y ai déjà retrouvé – et moi je m’inquiète pour lui.

J’ai relâché mes doigts, murmurant d’une voix ressemblant à une menace – je vous ai dit que j’avais un problème d’intonation – « Ne baissez pas votre torche, vous pourriez vous brûler. Je vous laisse décider de la route à suivre, nous avons un peu de temps devant nous. »

Et j'ai bien envie de tester votre ténacité.



Des options facultatives
~ libre à toi de les jouer ou non ♥ ma Shishit ♥.



Le premier tunnel menait droit à un endroit que Shirley connaissait bien. Il s'agissait du repaire d'Igor. Le zombie, fier de l'être et responsable des réseaux souterrains, la voyant arriver avec Eden n'hésita pas à lui faire des petites plaisanteries. Visiblement en affaire avec l'homme, il se montra davantage respectueux et moins familier qu'avec Pom. Toutefois, il se mit à joyeusement parler à Shirley. Il adorait cette fille - peut-être pour son look un peu bancal. 


En mission pour Dame K, Viviane et Orange furent surpris de tomber sur leur patron avec Shirley. L'arabe et la rouquine se mirent joyeusement à ricaner sur la jeune fille, lui disant qu'elle ne pourrait pas censurer le prochain article comme elle l'avait déjà fait, lui posant des questions sur Alex et les menottes, sur sa relation avec la brunette et s'amusant à la piquer de remarques de petites pestes. Elles n'étaient pas méchantes, mais elles adoraient les ragots.

Des rats zombies - surement une experience qui a mal tourné - se mettent à les suivre, produisant des ombres effrayantes.


TEXTE4

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#16
TerminéMer 24 Mai 2017 - 5:58
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Sorry pour le dé, j'arrive pas à me décider La belle et la bête !  - Page 2 2462763162

1 = Igor
2 = Orange et Viviane
3 = Rats
4 = Igor
5 = Orange et Viviane
6 = Rats
Maîtresse de la mort
Maîtresse de la mort
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La Faucheuse
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#17
TerminéMer 24 Mai 2017 - 5:58
Le membre 'Shirley Dumais' a effectué l'action suivante : laisser faire le hasard


'6 FACES' :
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#18
TerminéMer 24 Mai 2017 - 6:43

belle et la bête !


Les heures que Shirley avaient passées dans la bibliothèque étaient incalculables mais apparemment pas suffisantes pour qu’elle se doute qu’on y trouvait un passage secret. Cette découverte l’intriguait et l’effrayait à la fois : elle avait envie d’explorer les sous-sols où menaient ces escaliers dangereusement abruptes, mais appréhendait ce qu’elle pourrait y trouver et n’osait pas trop s’éloigner d’Eden qui l’y emmenait pour une raison bien précise. Son air dur et sérieux lui laissait croire qu’il ne voudrait pas se lancer dans de folles aventures comme l’aurait fait Pomme…

Quel ami avaient-ils en commun? Shirley avait du mal à imaginer cet homme affilié à Alex, Pomme, Ael ou Miles. Alors qu’elle tentait de découvrir l'identité de cette personne qu’ils connaissaient tous les deux et qu’elle tenait moins fermement la torche, l’homme se retourna et redressa le bout de bois enflammé avant de lui demander si elle avait vu Pomme récemment. La question la prit au dépourvu. Ces deux-là se connaissaient? Au final, Shirley connaissait très peu son ami nécromancien ainsi que son entourage et ne put s’empêcher de s’inquiéter de le savoir lié d’amitié avec un homme aussi brutal qu’Eden.

Hein? Pourquoi? Je lui ai parlé récemment par Messenger… Il ne m’a pas répondu.

Généralement, la brune ne se souciait pas beaucoup des réseaux sociaux. Ils ne lui servaient qu’à rester en contact avec son entourage, et encore, c’était vite dit : elle répondait souvent quelques jours plus tard, faute de posséder un téléphone portable. Lorsqu’elle visitait Facedeath, c’était pour vérifier si on n’avait pas tenté de la contacter dans les derniers jours et pour jeter un œil à la page du beau Cassian. Auparavant elle s’offusquait d’un délai de quelque jours à une réponse à un SMS, mais elle s’était détachée de toutes ces technologies qu’elle calomniait pour ses propres erreurs après sa mort. Shirley n’en tenait vigueur à personne si on ne lui répondait pas puisque elle-même n’avait pas toujours le zèle de répondre quand on essayait de la rejoindre. Mais maintenant, elle s’inquiétait. Lui était-il arrivé quelque chose? Elle en oublia même le ton menaçant que le vampire avait employé.

Il est arrivé quelque chose à Pomme? Il va bien?

Shirley choisit distraitement l’un des tunnels en se préoccupant de son ami qui manquait à l’appel selon Eden. Alors qu’ils avancèrent dans le couloir, des couinements éveillés par la lumière de la torche s’élevèrent dans le souterrain. La flamme au bout du bois étirait de longues ombres rapides et effrayantes sur les murs. Shirley regrettait amèrement sa décision et tira sur la manche d’Eden pour lui faire signe de tourner les talons. Elle devina aisément qu'il s'agissait de rats, ces animaux peu ragoûtants et bien souvent très crasseux. Puis, elle sentit comme des petites pattes s'agripper à son pantalon pour tenter d’escalader son mollet. D’un vif mouvement du revers de la main, elle balaya la bête qui en fut aussitôt propulsée plus loin. Ce fut avec horreur qu’elle constata que la créature revenait à la charge. Le travail des asticots avait rongé la moitié de son crâne hideusement déformé. Il ne possédait plus qu’un œil vitreux, recouvert d’une répugnante membrane blanche. Son coup l’avait blessé visiblement, il se rapprochait de Shirley sans vigueur. Il ne s’agissait pas d’une petite souris blanche mais d’un gros rat gros comme ses deux poings. Elle poussa un cri suraigü qui perça sans doute les tympans de son compère tout en lâchant la torche.

C’est d’un manque de douceur qu’on lui croyait inconnue qu’elle attaqua le rongeur d’un puissant coup de talon alors qu’il s’apprêtait à effectuer sa deuxième tentative d’escalade. La moitié de la gueule encore préservée de la décomposition fut défoncée dans un craquement sinistre répugnant. Ce coup ne l’acheva pas, elle réitéra donc ses violences en espérant voir la vie quitter ce mort déjà éteint. Sous les yeux horrifiés de Shirley, les restants sanglants de la bête fut prises de spasmes telle une mouche qui avait fait connaissance avec la tapette. Puis, son regard terrorisé se posa sur sa chaussure. Ah! Comme c’était dégoûtant! Elle frotta frénétiquement sa semelle contre le sol pour y faire partir le sang et les bouts gluants qu’elle ne voulait pas identifier. Elle poussait quelques interjections et jurons exprimant parfaitement son écœurement tandis que quelques centaines de créatures comme celle que Shirley avait « assassinée » de sang-froid formèrent une foule autour du duo. La flamme les dérangeait. Trop préoccupée par sa chaussure sale, elle ne remarquait rien...
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#19
TerminéVen 26 Mai 2017 - 3:18


Ce ne fut d’abord que deux petits cercles rouges dans le noir. Rien d’effrayant. Peut-on être effrayé par la présence de deux petites lumières dans un tunnel où règne la pénombre ? Eden ne le pouvait pas. Puis quatre points rouges apparurent. Puis six. Et ils continuèrent de se multiplier. Au final, une centaine de yeux fixèrent le couple dans le tunnel et Eden eu un sentiment d’appréhension. Ce qui était un sentiment de peur. Une peur non visible, contrôlée, mais une peur réelle. L’homme se rapprocha de cette femme, inconsciente, qui s’occupait des nettoyer les restes d’une petite créature innocente sur ses chaussures. Derrière elle, il glissa la main sur la torche, fixant la bestiole morte et pourtant vivante au sol. Glissant son visage près de l’oreille de Shirley, il lui murmura de cette voix cassée et caverneuse : Ne panique pas.

Les petits couinements de plus en plus proches firent dresser les cheveux – un poil sec et gras – de l’homme. Il tendit le bras et se dit qu’ils étaient bien dans la merde.

La main sur la torche est moite. Ce n’est pas parce que je suis qui je suis que je ne crains pas une centaine de rats zombies ou que leurs vues ne me met pas dans un sentiment de malaise. Même si mon apparence ne le montre pas, je suis carrément inquiet par la présence des petites créatures. Depuis le départ de Viktor, les savants fous sont de plus en plus nombreux à venir essayer prendre sa place et je ne doute pas que les pauvres animaux présents ici sont le reflet de leurs tentatives. C’est bien plus difficile de tuer dans ce monde. Alors les sujets d’expériences sont jetés dans les égouts qui envahissent le métro et les galeries souterraines. Aussi cachées soient-elles, les rats trouvent toujours le moyen de les atteindre. Ils peuvent atteindre n’importe quoi.

On pourrait se mettre à courir. Cela me semblerait être une bonne idée, ou à marcher lentement cela me semblerait être une bonne idée. Ou juste ne pas bouger – je suis moins convaincu par cette idée. Qu’est-ce que j’en sais, moi ! J’ai une tête à me battre avec des animaux des égouts ? Je ne suis pas une tortue ninja ! Ok ! Je déteste les pizzas quatre fromages et je n’ai pas de copine journaliste en combinaison de latex jaune !

Je me revois, quelques minutes plus tôt. Avant l’arrivée des rats, en train de répondre d’une voix glaçante : Laissez tomber ! En comprenant qu’elle ne pourrait pas m’en apprendre davantage. Si je meurs maintenant, je regretterai de ne pas avoir été plus sympathique avec elle. J’aurai du lui dire ce que je savais et elle aurait peut-être pu m’aider. Je regretterai aussi de ne pas lui avoir demandé gentiment, lorsque je l’ai rencontré pour la première fois. Je regretterai de ne pas savoir lire le latin. Je regretterai – à toi ma belle – de ne pas t’avoir dit de partir avec moi avant ! Avant que tu ne meures et qu’il soit trop tard. – je regretterai de ne pas avoir gouté aux bonbons à la violette de chez Pimpata, d’avoir loupé la sortie du prochain Avengers et de ne pas avoir transformé Tim Burton en vampire comme je me l’étais juré pour l’offrir à Pom – il m’a dit qu’il voudrait que ce type soit toujours en vie pour produire des films – je crois que je regretterai aussi de ne pas avoir dit à Pom que j’étais un vampire et ses liens avec toi, avec moi, avec l’enfants. Mais je ne regretterai pas la phrase vénère que je porte à l’encontre de Shirley, là, tout de suite :

« Grosse conne, oublie ta chaussure. Et prépare-toi à courir. Tu ne t’arrêtes pas. Tu cours, et ne t’en fais pas si tu deviens bizarre s’ils te mordent. »

Je ne regrette pas mon chuchotement. Je ne regrette pas ma voix vénère malgré qu’elle ne soit pas haute. Mais si je survie à ça, rappelez-moi de ne pas énerver Shirley. Cette force avec son talon, je plains le pauvre animal. J’ai l’impression de revoir Glenn dans The Walking Dead ! J’espère pour toi ma belle, que tu as pu le voir dans l’au-delà, sinon je viens te révéler une partie de l’histoire ! Et je m’en branle un peu.




Si Shirley se met à courir, Eden la suivra. Sinon, il restera avec elle quoiqu'il arrive.

Pile : Les rats attaquent (Face : Les rats observent)
Pile : Les rats produisent des cris effrayants (face : les rats sont plutôt silencieux)
1. La morsure des rats nécrosent temporairement la zone mordue comme une peau de zombie - effet potion zombifiante / 2. La morsure est douloureuse mais ne provoque pas d'effet secondaire / 3. Chaque rat provoque des effets différents à cause des expériences subit / 4. La morsure des rats provoque une fièvre, des courbatures et un sentiment de malaise temporaire.   


1. Le couloir mènera au garage de voitures et motos
2. Le couloir mènera chez Igor
3. Le couloir mènera à la bibliothèque du bar (où bosse Asuma)
4. Le couloir mènera au manège pour enfant
5. Le couloir mènera à un love hotel de Kabuquartierchaud
6. Le couloir mène à la forêt


Regardant les animaux dans les cages de l'animalerie, la femme se stoppa devant les cages des rats. Elle tourna son regard en direction d'Eden qui l'avait suivit et déclara : à choisir, on devrait prendre un rat. Je trouve que ce sont vraiment des créatures incomprises par les hommes.
 

Maîtresse de la mort
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TerminéVen 26 Mai 2017 - 3:18
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