Une tasse pour apaiser les coeurs [PV Li-Mei Zhang]

Le travail était mon quotidien et les clients j’en avais, néanmoins, avec le manque de repos je commençais à enchaîner les erreurs sur mes recherches.

Le froid était à présent bien installé…  Tout en soupirant, je me levais de ma chaise, pris un gros manteau, des gants et mon écharpe et décidais de partir dans un salon de thé non loin de mon lieu de travail. J’avais besoin d’une pause.

C’était un endroit chaleureux, qui était devenu familier. Lorsque l’une des employées me vit, elle me salua chaleureusement, ce à quoi je lui offris un sourire, inclinant légèrement ma tête avant qu’elle ne me dise, qu’ils étaient heureux de me revoir. Il fallait dire, qu’avant j’étais un client habituel.

Je pris place à côté d’une fenêtre et retirais donc tout mon attirail contre le froid, ne restant qu’avec ma veste noire. J'étais habillé de mon éternel costume noir et d'une chemise blanche, toutefois, je ne portais pas de cravate et ma chemise était mal repassée… Cela ne m’arrivait jamais, mais ces temps-ci le travail me happait tellement que je n’avais pas le temps de penser "vêtements"… Je ne me rasais même plus et à cette pensée je passais mes doigts sous mon menton, constatant que j’avais déjà un duvet qui se formait. Certes, à peine visible, mais bien présent… Mes cheveux n'étaient pas non plus coiffés, je passais donc mon temps à dégager la mèche ondulée qui me gênait. En temps normal cela m'agacerait, mais depuis que j’enchainais les paquets de cigarette j’avais l’impression que peu de choses m’atteignaient.

Alors que mon earl grey était arrivé je pris la théière et versais un peu du liquide avant d’en prendre une gorgée. Mes yeux étaient rivés sur le paysage, mais en réalité mon esprit était loin.

Mon cœur se serra et je sentis un nœud dans l'estomac, chaque matin je ressentais la même chose… Je savais bien ce qui me rendait ainsi, mais je n’avais pas envie d’y penser. J’évinçais ces pensées d'une main dans ma tignasse. Une partie de moi s’était brisée avec cette disparition.

J’entendis alors des pas dans le café et mes yeux se détachèrent de la fenêtre pour me concentrer sur la personne qui venait de rentrer, ou peut-être était-elle là depuis un moment ? Mais quoiqu’il en soit ce visage me rappelait quelqu’un… Je n’étais pas doué pour retenir les prénoms, mais j'étais un bon physionomiste. J’eus donc un sourire en pensant que je pouvais l’inviter à boire un thé avec moi.

Si jamais elle ne me reconnaissait pas ce serait un peu honteux, mais des moments gênants j’en ai connu et je ne n’en avais que faire à vrai dire.

Je m’étais donc levé, pour aller dans sa direction et alors que je me trouvais derrière, je lui dis d’une voix pleine d’entrain :

“Bonjouur ! Je crois me souvenir de vous, cela vous dirait de prendre un thé avec moi ? On pourrait converser comme lors de nos petites réunions.”

Mon "bonjour" était toujours en français, car j'aimais le dire dans ma langue maternelle. Pour le reste je m'exprimais en japonais bien que l'accent soit présent... Sur mes lèvres se dessinait un sourire, alors que j'espérais une petite distraction pour rendre cette journée un peu plus “palpitante” que ces derniers jours.

HRP
Si quelque chose ne va pas n'hésite pas à me le dire ! Dsl il n'y a pas grand chose dans cette réponse, j'essayais surtout de poser le cadre pour la première rep !

Raph' parle en : #b5dcdf

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