oops.
@Mariana Alemagna
@Mariana Alemagna
Il est tard.
Tu remarques dans le frigo qu’il manque des trucs pour préparer un repas pour demain.
Après tout, tu t’occupes des courses dans ta coloc.
Enfilant rapidement sweat à capuche et jogging, tu glisses tes pieds dans tes tongs.
C’est parti.
Une nuit un peu fraîche, tu as naturellement recouvert tes oreilles de ta capuche. Tu t’avances dans un konbini. On te salue poliment - bien que tu puisses sentir, comme d’habitude, un regard un peu suspicieux.
T’es habitué.
Tu vas dans une allée, cherchant en vain des épices dans un premier temps.
T’es pas là depuis bien longtemps, tu sais pas trop ce qu’il y a en réalité dans les konbini - mais sans doute de tout quand même ?
Tu soupires.
Tu vas devoir demander de l’aide.
Tu te redresses, mettant machinalement un exemple d’épice dans ta poche - car finalement, t’en as trouvée.
Sauf qu’on t’a vu.
Un employé te toise.
Tu te courbes avec un sourire penaud.
Tu comprends pas.
Il commence à parler.
En japonais.
Tu comprends pas.
Ton cerveau tilte que c’est sans doute à cause de l’épice dans ta poche.
Tu la sors en t’excusant - tu crois utiliser les bons mots en japonais.
Gomen.
Tu crois que c’est ça, selon tes souvenirs d’anime obscurs.
Sauf que ça semble pas apaiser le courroux de l’employé :
« D-Désolé mais je comprends pas… ! », glapis-tu en anglais, avec ton accent d’origine.
Tu continues à tendre l’épice et l’homme finit par te l’arracher des mains.
Tu comprends qu’il doit sans doute te prendre pour un voleur.
Alors que tu allais tout bêtement poser une question dessus.
Tu sais que tu es en tort en soi - t’avais pas à le mettre dans ta poche - mais-
Tu peux pas te défendre comme tu le souhaites.
Une altercation dans différentes langues se crée.
Tu regardes autour de toi.
Tu espères qu’on te sauve.
Et vite.
Tu remarques dans le frigo qu’il manque des trucs pour préparer un repas pour demain.
Après tout, tu t’occupes des courses dans ta coloc.
Enfilant rapidement sweat à capuche et jogging, tu glisses tes pieds dans tes tongs.
C’est parti.
Une nuit un peu fraîche, tu as naturellement recouvert tes oreilles de ta capuche. Tu t’avances dans un konbini. On te salue poliment - bien que tu puisses sentir, comme d’habitude, un regard un peu suspicieux.
T’es habitué.
Tu vas dans une allée, cherchant en vain des épices dans un premier temps.
T’es pas là depuis bien longtemps, tu sais pas trop ce qu’il y a en réalité dans les konbini - mais sans doute de tout quand même ?
Tu soupires.
Tu vas devoir demander de l’aide.
Tu te redresses, mettant machinalement un exemple d’épice dans ta poche - car finalement, t’en as trouvée.
Sauf qu’on t’a vu.
Un employé te toise.
Tu te courbes avec un sourire penaud.
Tu comprends pas.
Il commence à parler.
En japonais.
Tu comprends pas.
Ton cerveau tilte que c’est sans doute à cause de l’épice dans ta poche.
Tu la sors en t’excusant - tu crois utiliser les bons mots en japonais.
Gomen.
Tu crois que c’est ça, selon tes souvenirs d’anime obscurs.
Sauf que ça semble pas apaiser le courroux de l’employé :
« D-Désolé mais je comprends pas… ! », glapis-tu en anglais, avec ton accent d’origine.
Tu continues à tendre l’épice et l’homme finit par te l’arracher des mains.
Tu comprends qu’il doit sans doute te prendre pour un voleur.
Alors que tu allais tout bêtement poser une question dessus.
Tu sais que tu es en tort en soi - t’avais pas à le mettre dans ta poche - mais-
Tu peux pas te défendre comme tu le souhaites.
Une altercation dans différentes langues se crée.
Tu regardes autour de toi.
Tu espères qu’on te sauve.
Et vite.