Alarick s’étire, craque d’une manière très peu agréable ses os qui menacent encore de s’échapper, tandis qu’il se pose à table, regard qui vole sur la pièce. Il est certainement très tard, il n’a pas vraiment conscience de l’heure qu’il est, victime de son shift de nuit, Alarick s’est posé dans son lit vers quelque chose comme 6 heures du matin. Bon, au moins ses colocataires sont assez habitués à voir un vieux zombie en pyjama à 13h dans la cuisine. Une chance que personne n'ait réellement questionner son existence dans cette colloque.
Il clique des yeux, essaie de faire s’échapper le sommeil de son corps mais ce dernier semble bien indisposé à l’aider et Rick baisse le regard sur la tasse de café qu’il vient de se servir. Il pourrait, il devrait certainement aller mettre plus d’heures de sommeil dans son corps mais bon, ça serait mal connaître Alarick et son aimable aventure qui est de ne pas respecter son corps!
Blondinet baille à s’en décrocher la mâchoire et lorsqu’il zieute de nouveau vers le canapé, il voit Zakzak en train de partir dans le monde des songes. Il jalouse certainement son animal tandis qu’il se pose derrière la table de la cuisine, les yeux s’accrochant au filament étoilé qu’il peut voir par la fenêtre. Il est vraiment toujours aussi fan, toujours incroyablement envoûté par la vision qu’il a et il vient finalement poser sa tête sur l’intérieur de sa paume, regard vague.
Sa douce matinée aurait pu se dérouler aussi tranquillement qu’elle avait commencé mais lorsqu’Alarick va pour se lever, possiblement se rapprocher de la fenêtre il se retrouve incapable de se lever, incapable de faire un autre geste parce qu’en quelques instants son esprit ne lui appartient plus.
La vision est violente, le bruit sourd des bruits d'hôpitaux frappent contre ses tempes, d’une audition qu’il ne peut pas fuir. Le bruit désagréable du ventilateur et la douleur au fond de la poitrine de l’inconnue. Alarick vit tout à la fois et regarde avec douleur les doigts qui serrent la commande qu’elle tenait dans sa main droite, cherche à fuir la vision mais il y est coincé. Coincé jusqu’à ce que finalement les yeux de l’inconnue se faire et qu’elle vienne se débarrasser de son dernier souffle.
L’envie de vomir le prend aux tripes dès la seconde où ses yeux sont capables de revoir ce qu’il se passe devant lui. La main tremble et il lui faut un long instant pour réaliser que sa tasse de café s’est écrasée sur le sol, explosée sur ce dernier et qu’il a été victime des éclaboussures. Mais la douleur ne monte pas encore à son cerveau, incapable de lier les deux choses, victime d’une douleur qui n’est même pas la sienne. “Scheiße”
Il fait un pas en arrière, zieute dans l’espoir de n’avoir dérangé personne mais Zakzak s’est déjà levé du canapé et la porte d’une des chambres s’est ouverte. Son corps est encore faible, encore parcouru de sursauts qu’il n’arrive pas à digérer. “Je- désolé. Je vais nettoyer!” Quand il sera capable de faire un pas sans avoir envie de vomir.
Résumé
521 mots
Riri voulait juste boire un café tranquille mais il se retrouve victime d'une vision au milieu de la cuisine et il fait tomber sa tasse pleine de café et panique quand il se rend compte qu'il a du déranger quelqu'un.