Illustration :
Spoiler :
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Cher Père Noël,
Tu dois te demander si tu ne rêves pas. Un revenant que voilà ! Deux ans de suite sans nouvelle. Comprends-moi, Père Noël. Je ne voulais pas fêter Noël. Pas sans Maman. Pas avec la terreur, la douleur et la confusion au ventre lorsque ma mutation m'a transformé ; et ça faisait un mal de chien.
Pourtant, je crois encore à toi. Oui, je sais, j'ai dix-sept ans maintenant, et bientôt un an de plus. Mais la magie de Noël apaise les esprits et les tortures de l'âme alors je veux encore y croire de toutes mes forces. Dans un monde où ma mutation m'a offert des ailes, je ne trouve pas aberrant l'idée qu'une entité mystérieuse ait à coeur de combler les attentes des gens. Mais je ne t'imagine pas comme ce gros bonhomme couvert d'un manteau rouge et blanc ; on partagerait pourtant les couleurs.
Sais-tu, Père Noël, à quel point il est difficile d'écrire lorsqu'on est pris en étau entre la timidité et des griffes, serres, trucs pointus qui ont soudainement remplacé les doigts ? Mais j'en avais vraiment envie alors j'ai un peu massacré les touches de l'ordinateur pour te faire parvenir cette lettre.
Si je t'écris après deux ans d'absence, c'est que maintenant, je me sens mieux dans ma peau. Ou plutôt mes plumes d'un rouge bien trop voyant. Et j'ai même un ami ! Je n'en doute plus après quelques mois. Parfois, il a des idées saugrenues et a la sale manie de se coucher à des heures indues alors je réplique en trillant le chant du cardinal rouge aux premiers rayons du soleil.
Et comme je ne sais pas s'il t'a écrit, je parle aussi en son nom. C'est que je n'ai qu'un seul ami et je voudrais le choyer. Je ne vais pas te demander la lune, même si j'y suis souvent. Juste de faire durer cette amitié très, très longtemps.
Mes plus sincères pensées.
Tu dois te demander si tu ne rêves pas. Un revenant que voilà ! Deux ans de suite sans nouvelle. Comprends-moi, Père Noël. Je ne voulais pas fêter Noël. Pas sans Maman. Pas avec la terreur, la douleur et la confusion au ventre lorsque ma mutation m'a transformé ; et ça faisait un mal de chien.
Pourtant, je crois encore à toi. Oui, je sais, j'ai dix-sept ans maintenant, et bientôt un an de plus. Mais la magie de Noël apaise les esprits et les tortures de l'âme alors je veux encore y croire de toutes mes forces. Dans un monde où ma mutation m'a offert des ailes, je ne trouve pas aberrant l'idée qu'une entité mystérieuse ait à coeur de combler les attentes des gens. Mais je ne t'imagine pas comme ce gros bonhomme couvert d'un manteau rouge et blanc ; on partagerait pourtant les couleurs.
Sais-tu, Père Noël, à quel point il est difficile d'écrire lorsqu'on est pris en étau entre la timidité et des griffes, serres, trucs pointus qui ont soudainement remplacé les doigts ? Mais j'en avais vraiment envie alors j'ai un peu massacré les touches de l'ordinateur pour te faire parvenir cette lettre.
Si je t'écris après deux ans d'absence, c'est que maintenant, je me sens mieux dans ma peau. Ou plutôt mes plumes d'un rouge bien trop voyant. Et j'ai même un ami ! Je n'en doute plus après quelques mois. Parfois, il a des idées saugrenues et a la sale manie de se coucher à des heures indues alors je réplique en trillant le chant du cardinal rouge aux premiers rayons du soleil.
Et comme je ne sais pas s'il t'a écrit, je parle aussi en son nom. C'est que je n'ai qu'un seul ami et je voudrais le choyer. Je ne vais pas te demander la lune, même si j'y suis souvent. Juste de faire durer cette amitié très, très longtemps.
Mes plus sincères pensées.
Cholena.