Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

❝Have a good death
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#11
Terminé19.04.19 11:26
La voix est l'interprète du cœur et de l'âme, expression de la vérité et des plus tendres sentiments.
Perséphone∞ William
- Un... Vampire... Alors, je suis désolée, j'ignore beaucoup de choses sur... Vous. Est-ce que vous buvez du sang, comme le disent les légendes? Je veux dire, je doute que vous craignez l'ail et les pieux mais... Je suppose que cette partie là de l'histoire...
Je souris grandement devant sa soif de savoir. C’est tellement plus attirant une femme curieuse qu’une femme se laissant berner par le bout du nez, une femme mouton on pourrait appeler ca. Au lieu d’être dégoûtée ou effrayée par la nouvelle (ce qui peut être légitime, et qui est souvent le cas), elle préfère en savoir plus sur ma race. Tout à son honneur.
- Je n’en savais pas plus à mes débuts ici et ce n’était pas facile. Peu de personnes sont là pour nous guider. Soit celui qui nous mord nous retrouve et nous prend sous son aile, soit nous sommes seuls. Comme durant toute ma vie, je me suis retrouvé seul face à l’inconnu. J’ai eu beaucoup de difficulté, il m’a fallu plusieurs années pour comprendre mon nouveau métabolisme. Mais même après plus de 150 ans, j’en découvre un peu plus sur ma nature, et moi-même par la même occasion. Nous sommes les seuls ayant le droit de retourne dans le monde des vivants afin de nous nourrir, le sang est la partie la plus importante de notre alimentation. Mon restaurant est d’ailleurs aimé des vampires plus particulièrement car je propose une carte spéciale avec surplus de sang… J’espère que cela ne vous dégoûte pas que j’en parle avec autant d’aisance… Je n’ai pas vraiment de tabou et préfère dire les choses telles qu’elles le sont., je confesse en me tournant vers elle pour jauger ses réactions.
Il n’est pas toujours aisé de parler de ma nature avec les autres races, comme si nous étions des monstres mais dans le fond, nous ne l’avons jamais vraiment voulu. Je ne comptais pas mourir ce soir-là, mais le vampire semblait avoir d’autre projet pour moi. Il semblait vouloir qu’on se retrouve dans l’au-delà et pourtant cela ne s’est pas encore fait. Un jour je le croiserais peut-être dans mon restaurant. Je dois avouer que je ne sais pas comment je réagirais. Est-ce que je devrais le remercier, ou le haïr… Après tout, je ne déteste pas ma vie ici, mais j’aurais été curieux de voir ce que ma vie serait devenue sans son intervention.
Main contre sa main, je me permets de la complimenter sur sa vie dans la mort. Certains ont du mal à s’y faire, et pourtant la mort lui va à ravir.
- Il n'y a rien d'étrange... Cela me touche. Je pense que je me plait ici... Mieux qu'ailleurs. C'est juste... Compliqué de reprendre le rythme.
Je peux comprendre ce qu’elle dit. Comme je lui expliquais, avec ma nouvelle nature la mort ne fut pas de tout repos au départ. En tant que chimère elle doit vivre la même chose, tout autant que sa mort peut être clairement qualifié de traumatisante.
Elle me montre le chemin, nos pas étant éclairés par la lumière légère des lampadaires. Je ne sais vraiment pas où elle habite, encore moins combien de temps la conversation peut durer, mais en mon for intérieur j’espère que c’est loin… Très loin…
- Cela fait bien longtemps que je n'avait pas fait de nouvelles connaissances. Je devrais être moins fermée envers les autres je suppose... J'ai bien fait d'accepter votre compagnie, elle est vraiment... Agréable.
C’est à mon tour d’être surpris par ses propos, un peu ébahi même avant de sourire sincèrement.
- C’est encore un joli compliment que vous me faites là. Je suis souvent discret et ne suis pas le genre d’homme à avoir beaucoup d’amis. Comme vous avez dû le comprendre, j’ai plus souvent été seul dans ma vie qu’autre chose. La solitude ne me déplaît pas, mais il est vrai que par moments la conversation me manque. Je suis vraiment heureux que vous ayez accepté cette marche avec moi, car vous êtes vous-même une personne agréable et j’ai plaisir à converser avec vous.
Il est vrai que je n’ai que peu d’amis, mais en soi le nombre importe peu. Mais il y a ce quelque chose en plus avec elle que je ne saurais m’expliquer. Ce quelque chose qui fait que je n’ai pas envie que cette nuit s’arrête, et que même si je suis encore auprès d’elle, j’ai déjà hâte de la revoir.
Code by Silver Lungs
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#12
Terminé29.04.19 11:26


William & Perséphone

Avait elle réellement de quoi se plaindre? Des raisons valables de s'enfermer dans sa chambre à se lamenter sur sa vie, et son après vie? Elle avait toujours considérer cette deuxième chance comme une sacré ironie, et n'en avait jamais réellement voulu. Mais plus le temps passait, plus son avis différait. Après tout, lui, avait subit un réel changement. Il avait du réapprendre son propre corps, son propre être, ses envies et ses besoins... Et pire encore : Il avait l'occasion de retourner là-bas... Si elle aussi avait cette occasion... Qu'en ferait elle? Aurait-elle penser à la vengeance? Peut être. Peut être pas. De toute façon, elle n'avait pas cette possibilité. Elle était coincée ici, dans l'après. Inchangeante, et inchangée. Elle l'envie pour ça. L'admire aussi? Le jalouse? En tout cas, elle apprécie son honnêteté et sa franchise.. Et elle est même amusée d'avoir pu manger dans un restaurant 'officiel' de vampire sans le savoir. Décidément. Elle a tellement de choses à apprendre encore. Et William a l'air d'être une précieuse source de savoir à lui tout seul... Peut être considérait elle la possibilité de le revoir... Elle était loin de passer une mauvaise soirée.

Le compliment qui s'est échappé de ses lèvres se retourne contre elle, et la force à détourné son regard du sien. Il a le don de la déstabiliser. Et ce n'est pas seulement lié au fait qu'il fut un homme. Non, quelque chose d'autre prenait le dessus, et effaçait presque ce 'détail' aux yeux de Perséphone. Pendant cette agréable conversation, ils ne se sont pas arrêtés... Et même s'ils ont ralentit le rythme inconsciemment, surement pour profiter un peu plus de cette soirée, ils dépassent une énième ruelle, et l'agence où la chanteuse crèche encore est visible à leur yeux, à quelques minutes supplémentaires de marches. Si d'habitude sa seule hâte est de retrouver sa chambre et son lit pour retrouver sa solitude, ce soir là, elle aurait presque espérer habiter plus loin de son lieu de travail. Mais elle ne peut pas exprimer ce genre de pensées, de sentiments. Elle a déjà du mal à se les admettre à elle même alors, le faire à haute voix. Hors de question. De toute façon, ils allaient se dire au revoir, et elle ne le verra surement plus. Une âme de passage. Quelques mots doux pour se nourrir de sa gène et de son rythme cardiaque un instant affolé. Il était d'un autre monde. D'une autre époque. D'un autre rang. Elle se sentait déjà privilégiée d'avoir pu partager un bout de route en sa charmante compagnie. Elle s'arrête finalement, laissant mourir le claquement de ses talons sur le pavé alors qu'elle se tourne vers lui. Une courte minute la sépare du hall d'entrée. Le lampadaire au dessus de leur tête grésille silencieusement, simplement trahit quelque fois par sa lumière qui faiblit et vacille, dominé un instant par l'obscurité de la nuit. Ses yeux se posent dans les siens. Ses mains se serrent autours de son sac à main. Elle n'est vraiment pas douée avec les gens. Sa voix n'est bonne qu'à chanter. Pas à leur parler.

«C'est ici.. Je vous remercie encore de m'avoir raccompagné. Votre seule présence m'a rassuré... Et j'ai beaucoup apprécié notre discution évidemment!»

Bien trop maladroite. A la fois mal à l'aise, et apaisée par cette présence qui, en effet, la rassure. Sa propre main se porte un instant à son visage alors qu'elle rit doucement d'elle même. Quelques secondes supplémentaires passent, et elle retourne plonger son regard polaire dans celui du vampire, qu'elle s'apprête à quitter. Le temps change d'ailleurs, en adéquation avec son humeur. Le ciel pourtant clair tout le long de la marche, ayant laissé une vue direct sur les étoiles qui le parsemait, se met à se couvrir. Il n'y a pas de vent, mais une légère brise, suffisante pour remuer et caresser les mèches poivre de William, et sel de Perséphone. La pluie risque de suivre le mouvement. Mais pour l'instant elle reste timide et cachée. Mais les mots du cygne qui suivent échappent à son filtre. Malgré tout, ils sont dégoulinants de sincérité. Et sa voix douce résonne un instant contre les murs en pierres des bâtisses environnantes. Un tressaillement parcourent les plumes de ses ailes, nouées dans son dos, esclave d'elle même.

«J'espère... Que nous nous reverrons,William.»




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#13
Terminé29.04.19 15:23
La voix est l'interprète du cœur et de l'âme, expression de la vérité et des plus tendres sentiments.
Perséphone∞ William
Le temps semble comme figé. Nous avançons dans la nuit, et en même temps c’est comme si nous n’avancions pas. Sans nous en rendre compte notre allure est lente, sans vraiment l’apercevoir, nous prenons notre temps. Nous conversons sans tabou, nous discutons sans nous cacher car c’est ainsi dans ce monde. Nul besoin de nous cacher, de toute façon nous sommes déjà morts.
Si au début elle semblait gênée en ma présence, le fait de la voir ne pas se presser me fait penser qu’elle est à l’aise avec moi. Elle n’a pas de raison de ne pas l’être, mais au vu de son passé tout ceci aurait été plus que naturel. Je n’aurais même pas pu lui en vouloir. Et lorsque je lui révèle ma nature, elle aurait pu prendre peur et fuir, même si nous ne faisons pas de mal aux êtres déjà morts. Mais rien de tout cela ne semble la repousser et elle continue de me tenir le bras tout en même temps que nous marchons.
Seulement toutes les bonnes choses ont une fin. Parfois trop rapide.
Elle ralentit jusqu’à s’arrêter en fixant un bâtiment à peine plus loin. Je soupçonne que c’est chez elle et je m’arrête à mon tour, fixant l’immeuble et me disant que c’est bien dommage qu’il ne soit pas plus loin. Même si d’un autre côté je suis rassuré de savoir qu’elle ne fait pas trop de trajet le soir pour rentrer chez elle. Je ne devrais guère me soucier de ça, je connais à peine cette femme et pourtant, je me sens réellement soulagé.
- C'est ici.. Je vous remercie encore de m'avoir raccompagné. Votre seule présence m'a rassuré... Et j'ai beaucoup apprécié notre discussion évidemment!
Je relâche sa main pour lui faire face et m’incline à peine, main sur le cœur alors que son rire remplit mon cœur. Je sais qu’elle ne se rit pas de moi, c’est un rire un peu gêné mais en même temps je pense qu’elle est heureuse.
- Cela a été un plaisir pour moi. Je suis heureux d’avoir pu apaiser vos craintes le temps de ce trajet.
Le silence s’installe et nous nous regardons droit dans les yeux. C’est si rare, les personnes qui n’ont pas besoin de parler pour se faire comprendre. Le silence n’est pas dérangeant, le silence n’est pas inquiétant. Le silence est respectueux, il est apaisant et me désoriente. Je la connais à peine, et pourtant je crois que je serais capable de la regarder ainsi pendant des heures. Est-ce que cela fait de moi un psychopathe ?.. Certainement mais je me tairais bien de lui dire.
- J'espère... Que nous nous reverrons,William.
Sa façon de dire mon prénom me fait frissonner sans que je ne puisse rien contrôler. Je lui souris timidement en retour.
- Je serais là la semaine prochaine, et vous raccompagnerais avec le plus grand des plaisirs. Sachez aussi que si vous avez besoin de quelque chose, n’importe quoi, ma porte vous sera toujours ouverte.
Et je le pense sincèrement. Elle peut venir pour boire un verre, elle peut venir pour parler, elle peut venir pour me chanter une chanson si elle en a envie (même si c’est surtout moi qui le désire plus que tout). On se connaît à peine, mais j’espère devenir un confident pour elle, un ami sur lequel elle peut compter.
Je m’incline une dernière fois alors qu’elle se tourne, marchant vers son appartement. Une fois à la porte, un dernier échange de regards avant qu’elle ne rentre. Ce n’est qu’une fois disparu de mon champ de vision que je me tourne et marche à mon tour, pour rentrer à la maison.
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