Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

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Invité
Anonymous
Poppy Albert
évolution
#11
Terminé30.01.19 19:39
Tu es assommée mais consciente. Tu ne te relèves pas immédiatement, même si tu sais que Sergueï a besoin d’aide sans attendre une seconde de plus. Tes esprits se sont tout autant cognés contre le sol que ton menton, donc, ils tentent de retourner au bon endroit, là où ils devraient être. La douleur que tu as au bas de ton visage devient de plus en plus insupportable, mais tu te retiens de pleurer ou de chigner. Certes, cela faisait un certain temps que tu n’avais pas vécu telle douleur, mais ton corps a acquiert le réflexe de rester de marbre lorsqu’une souffrance se pointait le bout du nez. Donc, tu te concentres sur une autre chose en attendant que le mal disparaisse doucement. Tu entends d’une oreille semi-assourdie l’homme parler dans un autre langage que l’anglais. Tu reconnais quelques mots japonais, plutôt, tu reconnais quelques prononciations japonaises. En y songeant bien, tu te dis qu’il serait grand temps que tu apprennes le japonais. Cela ne pourrait que t’aider dans ta quête de devenir la Faucheuse. Oui, bon, tu avais déjà eu cette discussion auprès d’un très bon ami, mais il faut que, de temps en temps, tu te remémores cet objectif. Sinon, tu n’iras nulle part. Ah, tiens, juste avec ces pensées qui s’installent dans ta tête, la douleur est moins présente. Super!

Tu mets de la force dans tes mains et tu te relèves comme si tu venais de faire un très long push-up. Tout en déposant tes genoux pliés sur le plancher, tu lèves la tête en même temps que Sergueï te tend sa main. Il te baragouine une phrase en anglais qui te fait comprendre qu’il ne veut pas aller en prison et qu’il aime les blinis. Les mots qu’il a omis de dire afin de faire du sens résonnent dans tes oreilles et tu ne peux retenir un rire s’échappant de tes cordes vocales. Oui. Enfin un rire après toutes ces péripéties qui viennent de débouler une après l’autre. Une fois que tu prends la main du géant et que tu te retrouves bien assise, ce qui est une position plus stable qu’être debout à l’heure actuelle, tu lui dis un « merci », puis tu le rassures :

- No, no. You will not go to prison. I am ok! Are you ok?

Alors que tu poses cette question (pendant que Sergueï prépare l’attirail pour vos blessures), une certaine odeur étrange est captée par tes narines. L’homme semble savoir en un clin d’œil ce qui cause cette odeur et se dirige vers l’élément de cuisine. Ta vision cachée par le comptoir, tu penches ta tête vers la droite pour apercevoir ce qui se passe. Quand tu comprends, à ton tour, que c’est du brûlé que ton nez sent, tes yeux s’entrouvrent. Tu voudrais aider, mais tout se déroule si rapidement que tu ne sais plus où donner de la tête. Bon. First things first. Que dois-tu faire? Tu vois que Sergueï jette la poêle par terre, mais que le blini n’a pas suivi l’instrument culinaire qui le fait cuire. Au contraire, il continue de baigner dans la cuisson, cette fois, à même le rond ouvert et chaud. L’homme de grande taille s’est brûlé la main, puisqu’il la tient tout en ayant lancé un mot russe. Du moins, tu crois que c’est russe, car tu n’es vraiment pas familière avec cette prononciation. Allez, il faut que tu l’aides, sinon, vous allez faire exploser l’appartement. Oh là là, ça sera Etsu qui ne sera pas contente de l’état des lieux! Que faire? Oh là là…

Une idée n’attend pas l’autre. Tu bondis sur tes pattes, tu vérifies si tu es en mesure de bien marcher. Une fois que tout est bien confirmé, tu « patines » en direction de l’homme, tu saisis d’une main la spatule qui est sur le comptoir, tu évites gracieusement la poêle qui est tombée. Arrivée aux côtés de l’homme, tu enfiles la spatule sous le blini, tu le projettes juste à côté, là où le rond n’est pas ouvert. Tu penses aussitôt à celui qui est ouvert et tu fermes le rond. Tu te tournes vers l’évier et tu ouvres la poignée de l’eau froide. Tu ramènes ton attention vers Sergueï et tu lui dis d’un ton encourageant :

- Put your hand (tu pointes sa main) in the water (tu pointes l'eau courante)! It will be ok!

Tu regardes ton colocataire effectuer la tâche que tu lui as proposée. Et avec tout cela, tu n’as pas entendu la sonnerie de l’alarme d’incendie. Oups. Il y a cela à gérer après. Mais ça peut attendre, non?


@"Sergueï P Choukhov"
Invité
Anonymous
Sergueï P Choukhov
évolution
#12
Terminé28.04.19 12:20
Un matin à la Michael Bay
Sergueï P Choukhov & Poppy Albert

 

 

Voir la petite Poppy bouger me rassura immédiatement, tout autant que ses mots réconfortants. Ne pas aller en prison était la bonne nouvelle de la journée. Alors que je commençais à me sentir rassuré, mon cœur devait certainement regagner un rythme normal, je me dis que finalement, tout ira bien. J’en oubliais presque la douleur à la main.

Je ne restais que spectateur sur la minute qui suivait, minute qui me paru l’une de ces scènes au cinéma, au ralenti avec une musique épique. Courageusement, tel un héroïne soviétique victorieuse des plans quinquennaux dans les koulaks, Poppy patina avec grâce jusqu’à la poêle, fit valser ce qui fut un jour un blini – paix à son âme – sur l’autre plaque cuisson, et pensa même à éteindre les flammes de la première plaque.

Je poussais un soupir de soulagement, que je n’entendis pas à cause de l’alarme incendie. Au moins, avec tout ce vacarme, on aura au moins eu le mérite de réveiller le reste de colocataires, voir de l’immeuble. Poppy m’enjoignit de mettre ma main brûlée sous l’eau. Je m’exécutais sans rechigner. Une chose était sûre, cette matinée était fatigante.

Ma main était rouge, et mon front gouttait toujours rouge. Même si j’appréciais énormément cette couleur, da, je n’aimais pas saigner. J’en profitais pour m’essuyer le front avec de l’eau et un revers de main. La cuisine… Enfin, si on pouvait appeler ce champ de guerre « cuisine », était dans un sale état. Au moins, la dernière chose à régler était cette alarme incendie insupportable. Je jetais donc un regard vers Poppy, ne sachant pas comment lui demander comment arrêter ce bruit.

Alors une idée me vint à l’esprit. Les objets, s’ils sont cassés, ils cessent de fonctionner. Les liens se firent dans ma tête, et ni une ni deux, je coupais l’eau du robinet, attrapais une chaise du salon, montais dessus, touchais le petit boitier blanc au-dessus de nos têtes, et « boum ».  Mon don avait peut-être son utilité des fois.

Je descendais par la suite de ma chaise, en posant mon pied au sol avec attention. Hors de question de glisser une nouvelle fois. Je souris alors en direction de ma camarade d’appartement, et lui demande, en croisant toujours les doigts mentalement pour qu’elle me comprenne :

-Now, maybe, I and you : big problem.

Je cherchais mes mots en secouant la tête d’un côté à l’autre. Je devais lui faire comprendre qu’on devait fuir la scène du crime. Que si on restait, on allait devoir nettoyer la cuisine, et que si quelqu’un voyait l’état dans lequel nous avions mis l’appartement – chose probable au vu du boucan – on allait peut-être devoir nettoyer TOUT l’appartement ! Ou pire, on pourrait se retrouver à la rue… J’enchaînais :

- I love sleep here. We hide now. Or we clean all.

Je ne sais pas si elle pouvait comprendre ma phrase. J’avais moi-même l’impression que mes idées s’emmêlaient un peu les pinceaux. Mais avant de faire quoi que ce soit, il fallait nous soigner. J’attrapais la trousse de soin, en m’asseyant par terre, à même la chantilly, et proposa à Poppy :

- I start with you. And after, it’s you with me, ok ?

Ca ne sonnait pas un peu romantique ? Pas à mes oreilles d'ours russe en tout cas. Et puis la journée ne faisait que commencer.
Invité
Anonymous
Poppy Albert
évolution
#13
Terminé17.06.19 21:11
La sonnerie de l’alarme commence à rendre l’atmosphère plus impatiente, moins rassurante, voire plus énervante. Par contre, tu n’as pas encore perdu ta concentration, car Sergueï n’a toujours pas mis sa main sous l’eau. Enfin, il réagit à ta demande et il suit ton ordre comme il se doit. Soudain, un poids aussi lourd qu’un rhinocéros débarque de tes épaules et tu respires comme si tu avais retenu ton inspiration pendant de longues minutes. Au moins, il y a ce problème qui est sur le point de disparaitre. Du coin de l’œil, tu remarques que l’homme imposant se tourne vers l’alarme d’incendie et ferme le robinet. Intriguée, ton champ de vision s’agrippe à ses mouvements et tu l’observes monter sur une chaise ainsi qu’approcher son doigt afin de…oh! Il a fait taire le bruit! Génial! Tu ne sais pas comment, mais c’est génial! Maintenant, vous pouvez canaliser vos énergies sur vos autres blessures! Évidemment, tu lâches un « WOW » quand les petites étincelles jaillissent du dispositif d’alarme et qu’un « boum » ait été entendu. Aussi, tu félicites ton ami par un « Great job! », car il est vrai que c’était une bonne idée de sa part que d’utiliser sa force….Sa force inconnue, mais sa force!

Après qu’il soit descendu de la chaise, le Russe te baragouine encore des phrases semi-compréhensibles. Tu l’écoutes du mieux que tu peux (avec ton attention digne d’un papillon dans les circonstances actuelles) et tu sembles comprendre que vous êtes tous deux dans de beaux draps et que, pour pouvoir s’en sortir, il faut que vous nettoyiez…ou que vous vous enfuyiez. Aussitôt, tes yeux deviennent ronds comme des billes. Peux-tu vraiment t’enfuir ainsi d’un incident que tu as toi-même provoqué? Oui, bon, tu n’étais pas toute seule dans cette situation, mais pouvais-tu vraiment quitter sans prendre le temps de réparer tes erreurs? Ton sourire n’est plus, tes sourcils sont froncés, ton visage transpire l’interrogation et l’effroi de laisser le dégât aux autres qui ne sont pas encore présents dans l’appartement.

Ce visage habite encore tes traits lorsque tu t’assois avec Sergueï pour que vous traitiez vos blessures. Il s’est proposé pour commencer avec ton égratignure au menton. Trop absorbée par tes réflexions, tu hoches de la tête pour lui faire comprendre que tu es d’accord. Par après, tu redresses ta tête légèrement vers le haut, histoire de présenter ton menton aux soins médicaux. Alors que la ouate pétille sur ta plaie (qui ne saigne pas, heureusement), tu continues de réfléchir. Peux-tu réellement te permettre de faire comme si de rien n’était? Peux-tu réellement quitter? Peux-tu réellement oublier toute l’appréhension qu’on te démasque et qu’on te punisse? Surtout que la marque sur le bas de ta face ne mentira pas. Et que dire du pansement qui sera sur le front de l’homme ainsi que de sa main rougie? Que faire? Décidément, c’était assez éprouvant…

Quelques temps plus tard, tu retrouves ton sourire. Ta décision est prise. Tu regardes enfin le géant (quand il termine de te soigner) et tu prends la relève. Tu dis :

- Sorry if I was silent; I was thinking. I will help you now.

Tu sors de la trousse d’autre ouate et du désinfectant. Dès que tu éponges le sang, tu appliques précautionneusement le produit sur le front de l’homme. Puis, tu cherches un pansement qui sera assez gros pour ne pas décoller rapidement et qui saura protéger la zone atteinte. Heureusement, ta quête se conclut facilement et tu déposes tout un bandage sur son front. Tu vérifies que tout est beau avant de faire quelconque autre action.

Enfin, tu te relèves prudemment tout en balayant du revers de ta main les traces encore présentes de la chantilly sur tes pantalons. Tu fais un tour rapide et analytique de ton visage ainsi que de tes cheveux. Ils sont en bon état, tu sembles prête à quitter les lieux. Tu retournes ton regard vers ton colocataire et tu lui tends la main. Ton sourire devient enfantin, consolateur et un brin taquin à la fois. Tes yeux se plissent face à ce mélange dans ta moue. Tu t’exclames :

- Let’s go! Eat ice cream! Or anything else! I will use my money! For you and for me! Let’s run and come back later!

C’est bien la première fois que tu quittes les lieux d’un crime que tu as commis. Mais, puisque tu es en bonne compagnie, et que ce fut toute une expérience (ma foi, fort épuisante), pourquoi tu devrais continuer de suivre les normes que tu as tant suivi depuis ta naissance? Vous avez tous deux droit à une pause, qui plus est, surtout lorsqu’il est question d’une crème glacée!

Définitivement, aujourd’hui sera une journée qui sera gravée dans ta mémoire pendant très, très longtemps. Et cela ne te dérange aucunement!

@"Sergueï P Choukhov"


Mot de la fin :
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