Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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#1
Terminé24.02.18 0:04
Lundi. Comme chaque lundis, elle y retournait. C'était une chose ancrée dans ses habitudes depuis quelques mois déjà, que d'allée voir à l'allée des nécromanciens, ses confrères, toutes les semaines. Après tout, elle aimait voir de nouvelles choses, les dernières tendances et ce qui sortait. Puis, les ingrédients aussi. Elle voulait pouvoir trouver des choses rares, en s'y rendant régulièrement. C'était le minimum qu'elle puisse faire, avoir les meilleurs ingrédients pour rater au mieux, après tout. Puis, il fallait dire que c'était quand-même un endroit qui lui plaisait, elle ne risquait pas de s'y perdre.

C'était l'impression que ça lui laissait, à vrai dire, qui lui plaisait plus que tout. Quand elle arrivait au début de l'allée, elle avait l'impression qu'elle était alors capable de tout faire, les potions les plus réussie avec les ustensiles les plus chouettes. Megan savait que ce n'était pas comme ça que les choses marchaient, il lui fallait plus d'entraînement, plus de... Ou alors c'était simplement un don naturel que de tout louper. Elle avait beau ne pas être très douée, elle avait tout de même le droit d'avoir un peu d'espoir.

Et pour trouver de l'espoir, quoi de mieux que de prendre l'air ? Toujours vêtue de son grand manteau, un nouvelle semaine, elle se rendait dans son endroit fétiche. Elle n'avait rien à acheter, rien de particulier à faire, mais elle adorait définitivement faire du lèche vitrine. C'était même un peu comme quand elle allait s'acheter des vêtements, du temps où elle était vivante, ça lui faisait plaisir, la remplissait de satisfaction. Elle marchait donc le long des boutiques au côté droit de la rue, elle ferait le gauche sur le retour.

Elle n'avait pas l'habitude d'être dérangée. Elle ne vendait rien,  alors en général, elle passait bien inaperçue. Enfin, comment ne pas remarquer une jeune fille aux cheveux blonds platines, presque blancs, aux yeux rouges et au manteau haut en couleur ? C'était bien impossible, puisqu'elle venait régulièrement. Encore personne cependant, n'était venu lui chercher des noises. Les nécromanciens qui tenaient les échoppes commençaient à bien la connaître, et ils savaient qu'une nouvelle semaine commençaient, que le temps passaient. Oui, en fait, elle n'était sans doute pas aussi discrète qu'elle le pensait.

C'était bien satisfaisant, quand on venait à la reconnaître à coup de "ah, vous êtes la jeune fille de la semaine dernière !" Même si elle n'avait souvent pas la moindre idée à qui elle parlait ni ce qu'elle avait pu acheter. Alors, elle souriait et faisait comme si elle voyait parfaitement de quoi ils parlaient. Mais, un jour ou l'autre, quelque chose finirait pas se produire, c'était presque une évidence. Combien de temps fallait-il encore pour que ça se passe, qu'on vienne lui chercher des noises parce qu'on l'a vue rôder un peu trop de fois dans le coin ?
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#2
Terminé16.03.18 16:14

supremacia
kiwi de l'enfer : le commencement

Si il y avait bien une chose que le zombie savait parfaitement bien faire s'était se prendre la tête avec les gens. Pour tout et n'importe quoi. S'embrouiller pour une histoire de vaisselle, de fringues qui traînent, de prix de potions. N'IMPORTE QUOI ! Ce n'était pas vraiment inhabituel, ni même étonnant. Ce n'était pas choquant non plus. Juste agaçant. Soupir las. Œillade en coin. La fumée de cigarette s'éleva dans l'air alors que les paroles du nécromancien lui revenaient en mémoire, lui arrachant un grognement sonore qui en fit fuir plus d'un autour de lui.

« - Bah si ça te plaît pas, va voir ailleurs connard ! »

Soupir. Le zombie observa les allées et venues des spectres dans la ruelle adjacente, des autres passant devant lui tendit qu'il terminait son rouleau de tabac avec désinvolture et lassitude, l'air glacial de cette journée le faisant presque frisonner. C'était le troisième nécromancien avec qui il se prenait le chou cette semaine. Le sixième en un mois. Raccourcissant dangereusement sa liste de fournisseurs qui au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient, finissaient par le lâcher – ou juste en avoir marre de lui. Il n'y avait que Maliva qui le supportait encore – aussi fallait-il dire qu'il était bien plus docile avec elle – et Teodora – mais Teo, c'est Teo. Si la raison primait chez l'africain, cela lui aurait grandement suffit, seulement, sa consommation de potions en tout genre était beaucoup trop importante pour qu'il ne dépende des deux magiciennes. Qui plus était, la métisse avec qui il vivait risquer fort de lui tirer les oreilles s'il réclamait davantage ses services, la jeune femme s'inquiétant beaucoup trop à son goût. Soupir. Il allait falloir qu'il trouve un autre sagouin de nécromancien pour assouvir ses addictions. Grognement sourd. Grimace fugace.

Qu'est-ce que tu peux être casse-pied Toulouze.

Abandonnant son mégot sur le sol, Toulouze se leva du banc où il avait élu domicile pour se diriger vers le quartier où créchait toutes les boutiques de nécromancien, remontant la capuche de son sweat caché sous sa veste en cuir noir sur sa tête. Une partie de lui lui disait d'aller directement chez Maliva pour se fournir mais il doutait que la magicienne ne lui donne quoi que se soit. Après tout, il était parti la voir trois jours auparavant. Sauf s'il mentait... Nouveau soupir. Remontant les allées, le zombie se perdit quelques instants dans ses pensées, ne sachant plus exactement ce qu'il cherchait quand il finit devant une boutique de fournitures et d'ingrédients pour nécromancien. Un boui-boui un peu glauque à ses yeux, rempli de trucs bizarres dont il ne voulait même pas connaître le nom. Ça finissait vraiment dans des potions ses trucs ? Le zombie grimaça. Et il était accroc à ces merdes...

Ses prunelles couleur marine scrutèrent un instant les étales, partagées entre curiosité et dégoût lorsqu'elles aperçurent une jeune femme avec un manteau au style sacrément douteux. Sa peau presque aussi pâle que la craie fit tiquer le basané qui fronça le nez, tout comme ses cheveux trop clairs de son point de vue. Dire que le zombie ne pouvait pas la sentir, alors même que c'était la première fois qu'il la voyait, n'aurait pas complètement reflété la réalité. Cependant, la vue de son manteau lui laissait une drôle d'impression. L'avait-il déjà croisé ? Ou on lui avait parlé d'elle ? Étrange impression. Grimace indélébile.

Bah vas lui demander gros débile !

Les traits tirés par la perplexité. Une mine froide. Peu accueillante. L'africain entra dans la boutique avec son expression de mauvais garçon prêt à faire une connerie, le vendeur à la caisse étouffant un sursaut de surprise à sa vue. Il ne dit cependant rien, laissant l'homme poursuivre son chemin jusqu'à la jeune fille pas plus haute que trois pommes.

Bordel mais tu vas lui faire peur crétin !

- Hey.

Voix rauque et grave. Air sombre toujours en place. Sensation de manque qui commence à poindre. Pour engager une discussion, ce n'était pas le mieux. Mais le truc avec Toulouze, c'était qu'il savait mieux se disputer et se battre qu'avoir une conversation civilisée.

- On s'est pas déjà croisé quelque part ?

Bah ça promet !

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#3
Terminé20.03.18 0:23
Elle s'en doutait. Au fond d'elle, c'était comme une évidence, mais elle ne le reconnaissait pas. Enfin, elle n'y pensait pas, en fait. Elle savait que ça finirait par arriver, mais elle ne put pas s'empêcher d'être sincèrement surprise. Pourquoi cet homme basané venait lui chercher des noises ? Façon de parler. CE n'était pas parce qu'il s'agissait d'un étranger que forcément, il allait se mettre à la racketter ou à l'agresser. Sans doute que c'était un bon gars, mais son air grognon donnait tout sauf confiance à Megan qui était aussi pâle qu'un cachet d'aspirine. Le soleil, dans son Angleterre nuageuse, elle connaissait pas.

Il était grand. Si grand qu'elle devait lever la tête, et elle allait presque s'écrouler en arrière. Elle ne savait pas qu'un homme pouvait être aussi immense. Il prenait des potions pour sa taille ? Ça pouvait expliquer ce qu'il faisait ici, mais pas pourquoi il lui parlait. Elle n'était pas certaine qu'elle l'ait déjà vu, même plutôt persuadée du contraire. C'était la première fois qu'elle voyait, enfin, prêtait attention en tout cas, à ce phénomène qui lui adressait la parole. Il était impressionnant, et elle était tellement impressionnée qu'elle s'était d'abord demandé ce qu'elle avait bien pu faire comme connerie.

- Je ne crois pas.

Et si il voulait en réalité la draguer ? Meg était trop jeune, puis, elle n'était pas intéressée, et dans ce cas, c'était son devoir de lui faire part de ça. Les gars qu'elle préférait, ils étaient plus petits, plus jeunes et plus Anglais, autant le dire, tout de suite, ce n'était pas son style, puis, elle ne cherchait pas à se mettre en couple. Elle regarda un peu autour d'elle, vérifiant qu'il y avait du monde comme témoin si ce mec commençait à devenir violent. C'est vrai qu'il avait pas l'air très net quand on l'examinait avec un petit peu plus d'attention.

- Mais désolée, je ne suis pas intéressée.

Sincèrement, elle espérait ne pas se faire détester trop rapidement, ou pas aurait été tout de même plus sympa à son avis. Le truc, c'est qu'il avait l'air assez nerveux, alors elle se mit même dans une position où si elle devait se mettre à courir, ça serait plus confortable. Elle sorti les mains de ses poches, sans doute parée à n'importe qu'elle éventualité, enfin c'était ce qu'elle voulait imaginer.
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#4
Terminé20.03.18 14:33

supremacia
kiwi de l'enfer : le commencement

Mais qu'est-ce qu'elle raconte ?

Les sourcils du zombie se froncèrent, impression étrange sous l'incompréhension des paroles de la gamine d'apparence qui se tordait le cou sous son nez. Pas intéressée ? Ce n'était pas vraiment la réponse à laquelle il s'était attendu, surtout qu'il ne voyait pas où elle voulait en venir. Non, ce qu'il voulait savoir, c'était pourquoi il avait l'impression bizarre de l'avoir déjà vu quelque part. Franchement, un manteau pareil, ça ne s'oubliait pas. Même pour lui qui avait de sérieux trous de mémoire.

Et si c'était pas que le manteau ?

Détour dérangeant. Impression bizarre. Le basané continuait de fixer la jeune femme, réfléchissant à presque s'en donner une migraine. Franchement, il l'avait vu où ? Penchant sa tête sur le coté et faisant presque tomber sa capuche, Toulouze détailla sans vergogne la spectre qui lui faisait face et qui était bien partie pour se faire la malle avant qu'il ne puisse trouver de réponses à ses interrogations. Hors de question qu'il sorte de cette boutique sans en trouver, ça allait lui prendre la tête tout le reste de la journée. Et qu'est-ce que le zombie ne supportait pas se prendre la tête avec des conneries du genre.

- Bouges pas.

Voix froide. Encore. Déjà que son regard et son expression n'inspiraient pas confiance, il fallait en plus que l'africain face preuve d'une autorité déplacée et d'une austérité sans pareille. C'était bien son genre qui plus était d'agir de la sorte mais il ne savait pas non plus à qui il avait à faire et malgré son air juvénile, il ne pouvait pas savoir si cette nana n'allait pas lui sauter au cou pour se défendre. Qu'à cela tienne, si elle tentait quoi que se soit, il la plaquerait au sol. Pour l'heure, la détailler sous toutes ses coutures et essayer de retrouver les souvenirs vaporeux qui s'étaient effacés dans son esprit étaient les seules choses importantes à cet instant pour le zombie.

Oui mais...

Il pouvait sentir le regard un peu inquiet du vendeur dans son dos. L'atmosphère froide et piquante qui l'entourait. On ne pouvait pas vraiment dire quelque chose se préparait mais on ne pouvait pas supposer qu'il ne se passerait rien. Surtout avec le zombie dans cet état.

Bon sang Toulouze ! Tu fous quoi encore bordel ?!

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#5
Terminé22.03.18 22:24
Megan jetait des regards inquiets au vendeur du magasin. Est-ce qu'il allait la sauver de cette situation désespérée ? Il n'avait pas l'air d'avoir envie de lever même un petit doigt, et pourtant il en avait deux, ça aurait dû être suffisant pour qu'il fasse quelque chose, quoi. Sagement, comme l'étranger le lui avait demandé, elle ne bougeait pas. Pas un mouvement, rien, alors qu'elle aurait pu se sauver. Enfin, ce n'était pas comme cette fois avec le gars un peu mollasson, cette fois, c'était vraiment un risque que se rebeller, elle le sentait.

Peut-être qu'elle pouvait lui donner un coup de pouce ? Enumérer les endroits qu'elle visitait souvent ? S'il avait l'habitude de traîner dans le coin, alors forcément, il l'avait croisée une fois. Il avait l'air d'avoir quelque soucis avec sa mémoire, ce bonhomme-là, un peu comme elle mais ça avait l'air pire. Peut-être qu'elle pourrait l'utiliser comme cobaye ? Enfin, ça n'arriverait probablement pas. Megan n'était pas du genre à attirer les gens avec elle dans ses galères de type potions, donc elle ne chercha pas plus loin que ça.

- Vous auriez pu me voir par ici, peut-être ?

Elle était toujours prête à s'enfuir. Aussitôt qu'il lui dirait qu'elle pouvait se tailler, elle le ferait. Les problèmes, ça la tentait que moyen. Enfin, il n'avait pas l'air si bizarre que ça, juste qu'il était bronzé, il avait une capuche sur la tête, elle ne savait pas ce qu'il lui voulait. Peut-être qu'il pouvait être très gentil, ça, elle en savait rien, elle jugeait sur ce qu'elle voyait, c'était suffisant pour elle. C'est qu'elle avait tendance à pas vraiment voir plus loin que le bout de son nez, et elle avait d'autres choses à faire que de s'occuper de cet homme.

- Je ne peux pas vraiment vous aider.

Elle tenta, après cette réplique, de faire un pas en arrière, le suivant quand-même du regard. Peut-être qu'elle pouvait s'éclipser pendant qu'il était dans ses pensées ? Ou alors, elle pouvait le rouler dans la farine, peut-être, mais ce n'était pas vraiment son genre, elle était trop crédule elle-même pour pouvoir faire ça. Comment elle pouvait prendre quelqu'un pour un imbécile alors qu'elle était si naïve ? A vrai dire, rien que l'idée de lui mentir, elle n'y pensait pas réellement. Elle attendait juste calmement qu'il se souvienne, qu'il ait un déclic ou quelque chose comme ça. Tiens... Elle n'avait pas essayé de faire une potion pour la mémoire, elle, une fois ? Elle regarda les étalages autour d'elle, qu'est-ce qu'elle avait mis là-dedans.. ?
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#6
Terminé30.03.18 22:58

supremacia
kiwi de l'enfer : le commencement

Bon, c'est fini ton cirque là ?

Silence. Ambiance bizarre. Franchement, c'était le foutoir. Cette impression qui vous colle à la peau, qui vous dit que vous avez oublié quelque chose. Qu'il faut que vous vous rappeliez, là, tout de suite, maintenant ! Parce que l'instant suivant, ça aura disparu et vous serez frustré, lésé, énervé. Sensation de merde. Le zombie grimaça, peu satisfait, fort agacé. Impression à la con.

Sa voix avait un timbre familier, bien qu'évasif. Une note en suivant une autre, alors que les mots glissaient sur ses lèvres avec une hésitation et une angoisse palpable. Bien évidemment que la jeune fille ne devait pas être à l'aise avec ce grand zombie dans les pattes, son regard revêche et sa grimace crispée. Il donnait l'impression qu'il allait lui en mettre une à tout moment et ce n'était pas bien loin de la vérité. L'irritation se faisait sentir avec férocité, comme le sucre dans un magasin de bonbons. Les gonds allaient sauter, on ne savait pas encore quand. Mais quand cela allait arriver...

J'espère que tu cours vite ma petite...

Moue désabusée. Grognement sourd. Le basané observa la jeune femme, toujours frustré. Aucun souvenir. Sa main alla plonger dans la poche de sa veste pour y récupérer son portable avant de le consulter, y trouver une note ou une info sur cette nana. Mais rien. Silence. Mugissement montant dans la gorge. Toulouze allait grogner à nouveau, pour répondre à la jeune femme qui en plus de cela, ne lui donnait pas beaucoup d'informations. Conneries.

- Ouais bah tu pourrais servir un peu plus à quelque chose hein.

Voix froide. Regard de glace. Ça ne sentait pas bon. Même le vendeur derrière son comptoir semblait en avoir des frissons. Allons bon, qui aurait réellement pu ne trembler comme une feuille devant le zombie proche des portes de la colère ? Un dur à cuire certainement. Mais encore fallait-il qu'il y en ait un dans les parages.

Mouvement brusque. Le manteau fut tiré un peu trop violent, Toulouze l'ayant agrippé sans la moindre douceur. Il alla même jusqu'à soulever la jeune fille de quelques centimètres du sol, sifflant d'agacement face à son manque flagrant de réaction.

- Bordel, enlèves ça.

Ça, c'est une agression !

Il y eut un bruit bizarre dans son dos, le zombie ne s'en occupant pas plus que cela, tandis qu'il s'efforçait de retirer de force le manteau de la jeune femme. Ce truc commençait sérieusement à lui sortir par les yeux et était peut-être le barrage à ce souvenir qu'il cherchait tant à retrouver. Encore était-il qu'il était bien parti pour lui faire mal à cette gamine et lui laisser des bleus.

Et finir en taule par la même occasion !

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#7
Terminé31.03.18 20:56
Elle l'avait senti un peu, que ça commençait à sentir sacrément mauvais. Mais qu'est-ce qu'elle pouvait y faire, maintenant ? Elle n'avait pas été assez rapide, et pourtant, elle s'était préparée. En entendant la méchanceté qu'il lui avait lancé, elle aurait dû déjà être loin, mais elle avait voulu comprendre ce qu'il sous-entendait quand il disait qu'elle aurait pu servir à quelque chose. Elle n'avait jamais prétendu pouvoir être utile, et encore moins pour lui. Puis, et lui alors ? A quoi il servait à part être brutal comme ça ? Elle continuait à penser que c'était gratuit, ce qu'il faisait.

On la maltraitait, elle et son manteau, ce vêtement qu'elle aimait tant. Non, franchement, elle était supposée faire quoi pour sauver sa peau ? Crier ? Attendre qu'on vienne se mettre entre les deux ? Le vendeur avait l'air d'être encore plus fragile. Ça ne servait à rien. Elle pouvait se débattre, mais ce n'était sans doute pas une bonne idée. Sauf que c'était sa seule et unique option en fait. Elle était vraiment coincée, là. S'il continuait comme ça, il allait l'abîmer, et elle n'avait pas envie.

Elle émettait des petites protestations, elle agrippait la main de son agresseur, tentait de défaire sa prise mais c'était sans espoir. Il était plus fort, forcément. Elle cognait les étagères derrière, enfin, c'était un gros bordel, mais si ça continuait comme ça, ce serait pire. Elle n'avait pas envie de devoir payer les pots cassées, littéralement, en fait. C'était pas cool, pas cool du tout, et ça lui plaisait pas du tout. Elle avait l'air d'un petit chiot maltraité, en fait, toute petite dans son manteau qu'on tentait de lui arracher. Il y arrivait, mine de rien.

Megan glissait de ses manches, même si elle luttait pour que le vêtement reste sur ses épaules. Qui allait finalement la sauver ? Elle se demandait ce qu'elle avait fait, elle n'avait pas le souvenir de l'avoir froissé un jour, en fait. C'était à en devenir fou d'incompréhension, tout ça. Finalement, elle se décida à utiliser ses petites jambes, elles était frêles mais restaient plus fortes que ses bras. Elle posa la semelle de ses baskets sur le cuissot du monsieur et poussa. Si il la lâchait, elle perdrait l'équilibre à coup sûr. Dans quoi elle s'était encore embarquée, la petite Meg ?

- Je ne vais pas l'enlever !
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#8
Terminé31.03.18 22:46

supremacia
kiwi de l'enfer : le commencement

Bah c'est qu'elle s'accroche la bougresse !

Emmerdante ! L'agacement monte d'un cran. Ne pouvait-elle pas juste s'exécuter gentiment au lieu de faire chier son monde ? Enfin, façon de parler. Vu que le seul à être embêté par la situation était le grand zombie qui était limite en train de l'agresser. C'était d'ailleurs étrange que personne ne soit déjà venu s'interposer et venir en aide à la jeune femme – bien que le vendeur était en train de trembler comme une feuille derrière son comptoir. Mais quelqu'un d'autre. N'importe qui. Un pauvre spectre ayant un minimum. Franchement, pauvre gamine.

Mais que fous la police sérieux ?!

Grognement sourd. Toulouze avait senti le contact du pied de la décolorée sur sa cuisse, lui faisant lever un sourcil avant d'arborer un regard bien plus furieux. En plus, elle était partie pour lui niquer son pantalon. Alors oui, il était le premier à mettre ses fringues dans des états pas possible. Mais dans la situation actuelle, le zombie était énervé au possible, en manque de nicotine, en manque de potion, en manque de tout ce qui pourrait le calmer un minimum. Et surtout, il n'arrivait pas à se souvenir où il avait vu cette fichue gamine. Nouveau grognement. Brusquement, il la déposa par terre, lui lançant un regard beaucoup trop sévère pour finalement l'attraper par les cheveux, ses doigts pressant beaucoup trop son crâne.

- Bon tu vas m'écouter.

Voix froide. Au moins, il ne la soulevait plus du sol mais la position dans laquelle ils étaient n'était pas mieux pour la jeune femme. Si le zombie le désirait vraiment, il pourrait certainement lui écraser la cervelle à mains nues. Non, ce n'était pas une bonne situation, surtout que la colère du basané ne semblait pas vouloir s'estomper.

- J'sais que je t'ai vu quelque part et tu vas m'aider à me souvenir. J'en ai rien à foutre que t'es pas idée de quoi je parle, tu vas m'aider quand même.

Pression qui augmente. Le vendeur qui tremble toujours. Voix basse. Trop basse. Ça sentait vraiment mauvais.

- Et je conseille de pas me la faire à l'envers.

Mec tu dépasses les bornes là !

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#9
Terminé01.04.18 19:35
Au moins, Meg pouvait se réjouir d'avoir enfin les pieds sur terre, mais les violences de l'homme n'en finissaient pas. C'était son pauvre cuir chevelu qui était maltraité, mais qu'avait-elle à redire, franchement ? On ne lui laissait pas tellement le choix. Maintenant, elle avait juste envie de sortir de là, histoire de se retrouver dans un endroit plus peuplé, et où donc elle serait probablement moins maltraitée. D'accord, d'accord, elle n'essaierait pas de s'enfuir à toutes jambes, mais enfin, il fallait qu'il soit un peu plus gentil.

Elle n'avait rien à lui proposer, et pas idée de ce qu'elle pouvait dire pour qu'il lui lâche un peu la grappe, quoi. Est-ce qu'elle devait lui faire remarquer qu'il était injustement dur avec elle, qui n'avait rien demandé ? En fait, il ne lui laissait pas vraiment le choix. Elle devait lui obéir, alors même qu'elle était d'abord occupée à tenter de retirer sa main de sa tête. C'est qu'il faisait mal, ce monsieur, il avait vraiment pas mal de force. Megan, elle en avait presque les larmes aux yeux, qu'il lui arrachait sa jolie chevelure. Elle n'avait pas envie de devenir chauve.

- D'accord, d'accord, mais lâchez moi !

On pouvait sentir un peu la terreur dans sa voix à l'idée de terminer sa vie mort avec un crâne d'œuf. Elle pouvait bien essayer après de faire une potion pour avoir les cheveux qui poussent, mais vu ses compétences, ça avait plus de chance de faire l'inverse. Elle arrêta de se débattre, pensant que finalement ça ne valait pas la peine de gaspiller son énergie, et elle tenta un petit regard désespéré, espérant (tout de même) que ça le calme un petit peu.

- Comment je pourrais vous aider ? Je peux faire des potions.

Elle n'avait pas tout à fait perdu de vue sa potion pour la mémoire, après tout, c'était son rayon. Enfin, son rayon, non, mais elle se sentait à peu près concernée par tout ce qui touchait de près ou de loin la mémoire, la sienne en particulier. Peut-être même qu'il pouvait devenir un bon cobaye, qui sait ? Enfin, l'avoir en cobaye, tout compte fait, ça faisait un peu flipper quand-même. Elle aurait sans doute beaucoup trop en danger avec celui-là très proche d'elle, c'est vrai qu'elle ne se sentait pas en sécurité, du tout, là.

- Mais on devrait peut-être sortir du magasin.
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#10
Terminé02.04.18 22:24

supremacia
kiwi de l'enfer : le commencement

Capitulation. La jeune fille arrêta ses mouvements brusques et désespérés, restant droite comme un piquet les yeux à moitié portés sur le zombie. On pouvait clairement sentir la détresse qui l'habitait et la douleur qui la traversait et c'étaient certainement ces deux points qui l'avaient motivé – si on pouvait dire cela comme ça – à arrêter les frais. Raz-de-marée. Le basané lui lança un regard sévère, ne se formalisant même pas sur les larmes qui étaient presque en train de couler sur le visage pale de la gamine. Comme si cela le touchait une seule seconde. Elle était blanche, elle avait un putain de manteau moche, elle gémissait comme un agneau qu'on allait égorger et en plus de cela, elle ne l'aidait pas des masses. Comme s'il allait avoir de la compassion pour elle.

Malgré tout, sa main toujours logée dans les cheveux de la jeune femme et fermement agrippée sur son crâne se desserra un peu à l'entente des maux qu'elle avait soufflé. Une nécromancienne. Elle aurait dû le lui dire dès le début.

- Et c'est que maintenant que ça te vient à l'esprit ? Tss. Crétine !

Méchanceté gratuite. Le zombie était agacé. Toujours plus agacé. Les paroles de la jeune nécromancienne n'ayant aidé qu'à moitié. Car si elle lui proposait une telle solution, c'était sûrement parce qu'elle pouvait réaliser des potions liées à la mémoire. Bon point pour elle. Mais encore fallait-il qu'elle ne l'entourloupe pas. Affichant un rictus, il finit par complètement lâcher la gamine, fourra ses mains dans les poches de sa veste avant de braquer son regard dur sur son air de chien battu.

- Dépêches toi de prendre ce que tu as besoin. On n'a pas que ça à faire.

Encore cette voix froide. À croire qu'il ne pouvait s'en départir. À croire qu'il ne pouvait faire autrement. Que de parler ainsi aux gens qui ressemblaient trop à ces autres qui parfois revenaient d'une mémoire torturée. C'était sûrement plus fort que lui. Plus fort que la mort elle-même.

Mais c'est surtout dégueulasse pour cette pauvre nana !

Secondes qui s'écoulent. Si elle ne faisait pas ses achats rapidement, le zombie allait se fâcher. Plus qu'il ne l'était déjà. Si elle ne se dépêchait pas, il risquait fort de sortir de ses gonds. Comble d'ironie. Et le vendeur qui ne faisait rien derrière son comptoir. C'était n'importe quoi.

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