Pourquoi Shirley Dumais était-elle la cible favorite d’Alex ? Elle était tellement timide, renfermé sur elle-même, se collant aux murs pour ne pas se faire remarquer. La raison était simple, car lui arrivait à la faire sortir de ses gonds si facilement, ce que personne d’autre ne pouvait faire croyait-il. Alors quand la canadienne, jeta violemment son cadeau sur le sol, il ne put contenir un rictus. L’immense satisfaction qu’il le comblait à chaque fois qu’elle s’énervait vint s’installer en lui encore une fois alors qu’elle lui criait énerver. Maso ? Il était tout l’inverse. Un sadique qui se délectait à la voir se débattre dans le paume de sa main. Honnêtement, il trouvait que ce terme correspondait mieux à la brune qui avait secouru son tyran alors qu’elle le détestait. Il voulait qu’elle s’énerve encore plus. Il adore rajouter de l’essence de ce feu qu’il faisait exploser. La Shirley s’ennuierait bien sans lui.
"E-E-Excuses-moi. Ça nuirait à ta réputation parce qu'être associé à quelqu'un comme moi donnerait l'impression que tu t'es assagi! Mais tu as raison, rien ne peut détruire ta réputation de toute façon! Laisse cette pancarte là si tu le souhaites!"Il avait gagné. Elle avait abandonné et lui permettait de laisser cette pancarte sur sa porte. Elle ne pouvait plus le contredire s’il revenait coller une autre pancarte si elle arrivait à trouver un moyen de l’enlever. Un sourire satisfait peint son visage. Cependant, la lémure s’était calmé légèrement. Recommençant à s’excuser alors qu’il était clairement le fautif dans l’histoire. Il avait la conscience d’être le méchant qui embêtait une pauvre demoiselle en détresse. Pourtant le savoir n’y changeait rien. Il continuait tout en connaissance de cause. Sans qu’il n’ait eu le temps de lui répondre la brune continua à lui parler tout en attrapant la tasse.
"Bon! Tu m'as apporté la pancarte, le costume... J'imagine que tu as autre chose à faire maintenant! Je ne te ferai pas perdre ton temps plus longtemps..."Lui faire perdre son temps ? Décidemment, il ne pouvait comprendre ce qui se passait dans sa tête. Pourquoi s’accusait-elle ?"
"Tu ne me fais pas perdre ton temps. J’adore te voir comme ça, Darling." Oui, il ne laisserait sûrement pas la petite brune tranquille, qu’elle veuille ou non. Sa proposition dit avec politesse pouvait se traduire en dégage d’ici. Il n’avait qu’une envie, continuait à la tourmenter encore plus. La voir s’énerver et piquer des crises. Est-ce que les autres penserait qu’il s’était assagi en étant associé à elle ? S’ils voyaient ce qu’il lui faisait subir, l’idée ne leur traverserait même pas l’esprit. Il réfléchissait à un moyen de lui faire pêter les plombs encore une fois quand il remarqua les cernes noirs. Elle n’avait sûrement pas du dormir beaucoup et il en était la cause. Et un sentiment rare traversa son esprit. Une sorte d’empathie mêlé à de la gratitude.
"Mais, je vais accepter ta proposition et te laisser rejoindre ton infirmerie."Oui, il allait faire cette faveur de la laisser tranquille pour aujourd’hui. Si coller une pancarte de force et la harceler avec ce costume d’infirmière pouvait être décrit comme laisser tranquille une personne. Mais, une nouvelle idée germa dans sa tête qui fit arrêter ses pas qui se dirigeait vers la porte. Il observa cette jeune femme frêle et sourit d’un air malicieux qui ne promettait que des mauvaises nouvelles. D’un mouvement furtif, il déposa un baiser sur la joue de la canadienne.
"A bientôt Darling !"Le roux s’avança jusqu’à la porte, laissant la jeune femme figée sur place. Ouvrant la porte, il lui fit un signe de la main pour lui dire au revoir avec un immense sourire. Il adorait la déstabiliser en permanence et c’était encore un autre moyen pour lui. Il referma la porte se sauvant dans les couloirs de l’agence. Il n’en avait pas fini avec la Shirley mais il réservait la suite pour une prochaine fois.