Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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#1
Terminé02.03.23 14:17



J'effeuille les corolles de ce qu'on veut de la vie




C'est une longue histoire.
Qui commence par un hasard.
Il y a des siècles à présent.

Les feuilles se prélassent. Errant sur le sol vaguement éclairé par le soleil au plus haut dans le ciel. Une douce chaleur réchauffe les environs de la forêt sombre. Dévoilant les mystères de ces lieux. Avec timidité. Il est rare d'y voir aussi clair en ces terres. Il est rare de pouvoir y admirer toute la beauté de la nature. De pouvoir profiter d'un rayon de soleil. Aujourd'hui, est un de ces jours. Où il fait assez beau pour avoir la chance d'errer librement. Sans se méfier. Laissant craquer les branches sous tes pas légers. On croirait apercevoir une danse. Dans tes mouvements fluides et délicats. Absorbé par ce bien-être si simple. Que celui d'être dans un lieu ouvert. Silencieux. Bercé par les sons les plus purs qui soit en ce bas monde. Ici, il n'y a personne.
Il n'y a personne à part toi.
À part lui. Quelque part, il attends. Ces retrouvailles qui tardent à arriver depuis des siècles à présent. Tu ne sais pas, Siska, à quand remonte la dernière fois. Qu'il a daigné venir te voir. Qu'il a daigné venir à ta rencontre. L'homme d'armure se fait désirer. Cet homme qui ne sait pas ce qu'il en est. Qui ne comprend pas ou qui ne le veut pas. Tu n'as pas encore décidé. Mais s'il fait exprès, il va en entendre parler. Parce que tu refuses qu'il puisse ne pas te regarder. Comment cela se pourrait. Tu es une völva. Une femme d'exception. Ils n'ont cessés de te courir après, il fut un temps. C'était une évidence à laquelle tu n'avais pas besoin de songer. Les autres le faisaient pour toi. Ils t'élevaient à ce statut de déesse. Et il est hors de question que cela change un jour. Il est hors de question que tu puisses croire que l'on ne te voit plus.

Tu es et restera au-dessus des autres.
C'est ainsi.
Tu ne l'as pas choisie.


Dans ton immense sagesse pourtant, tu tentes de le cacher. De rester humble. Plus encore à ses côtés. Il doit réaliser cela de lui-même. Il doit se rendre compte de qui il a en face de lui. Sans que tu ne sois là pour l'aiguiller. Sans que tu ne sois là pour le forcer. Parce que c'est inné. Tu n'as pas à le clamer. C'est une vérité. Seulement voilà... Viktor ne comprends rien. Ou il n'est pas intéressé. Peu importe le nombre de fois que vous vous êtes vus. Peu importe le nombre d'allusions qui se sont faites entendre de ta part. Il ne réagit pas. C'est impensable. Et pourtant, tu finis par le croire.
Que tu n'intéresses pas le guerrier.
Honnêtement, cela te rendrait d'une humeur massacrante. Et quelque part, tu es déjà énervée. Agacée. Vexée même. Venant pourtant à sa rencontre. Bien que tu ais songé à l'ignorer. Bien que tu ais pensé à ne pas venir le rejoindre. À ne pas entendre sa requête. Tu es tout de même là. Parce qu'au-delà de ton égo, vous vous comprenez. Et il est rare à présent d'avoir quelqu'un qui puisse comprendre. Qui puisse parler du passé. De ce que vous avez connu un jour. Il est rare de rencontrer une vieille âme comme la sienne. Vos échanges sont riches. Plus riches que tout ce que tu pourrais connaître avec ces jeunes gens d'aujourd'hui. Il y a des traditions qui se sont perdus avec le temps. Mais ensemble, vous pouvez continuer à les faire vivre. Et cela compte plus à tes yeux que ton amour-propre.

Alors tu erres.
Légère, armée d'un sourire aux lèvres.
Cherchant votre lieu de rendez-vous.


Faisant craquer une nouvelle branche sous tes pieds, tu rejoins cet immense arbre. Presque aussi vieux que vous, tu le crains. Il a vu les âges passer, lui aussi. Attendant que ce monde évolue. Change et se meurt. Immobile et grand. Il est une force de la nature qui attire immédiatement ton regard. Laissant entrevoir à quel point, tu sembles émerveillée. Magnifique est le mot qui passe tes lèvres. Alors que tu t'avances. Remarquant soudainement le tintement de ferrailles caractéristique de l'homme que tu connais. Déposant un regard tendre à son encontre. « Tiens tiens, vous ici mon cher. Vous me rassurez de votre présence, je n'aurais pu accepter que vous puissiez me délaisser, seule, dans cette forêt sombre et terrifiante. » enroulée dans ta fourrure blanche, tu l'observes. Laissant un sourire se dessiner sur tes traits. Te voilà ravie, Siska, de pouvoir l'admirer encore une fois.
Il est symbole de force.
C'est sans nul doute pour cela que tu es venue à lui la première fois. Que tu as cherché son attention. Les guerriers sont une histoire qu'il ne faut jamais oublier. Ils sont symbole d'honneur et de puissance. Un homme tel que lui ne pouvait qu'attirer ton regard acéré. « Cela faisait bien des années... peut être même des siècles, à dire vrai je ne sais plus quand était notre dernière rencontre, Viktor. Tu t'es fait attendre et désiré, mon cher. Qu'avais-tu de plus important à faire que de venir me saluer ? Selon ta réponse, il se pourrait que je te pardonne. »

Bien que tu aurais pu venir à lui.
Mais ce n'était pas à toi de le faire.


Croque-morts
Littéralement.

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#2
Terminé02.03.23 17:38



Retrouvailles bienheureuses mais pour de vrai


ft. Siska le miel


Aujourd'hui était une grande occasion, et avec venait alors de grandes responsabilités. Il ne s'agissait pas d'être présentable en société, ou de se faire beau pour charmer quelqu'un à ses yeux, mais simplement de sublimer sa propre grandeur par respect pour celle de sa camarade. Le surpuissant ne doutait pas un instant qu'elle faisait de même, alors il prêtait attention au moindre détail.

Bien que ça ne soit pas tant dans ses habitudes, il allait se faire pour elle extravagant et spectaculaire. Déjà venait la potion pour retrouver son apparence humaine, son corps de chair et d'os, son incarnation sur terre. Il prenait le temps d'admirer ses propres mains, de ressentir la force contenue dans chaque muscle de son corps, de s'admirer nu dans un miroir trop petit pour lui faire justice. Chaque trait de sa silhouette lui paraissait parfait ou presque, son gras et sa musculature s'embrassant avec grâce en harmonie paisible. Même son visage, bien que bourru et pas nécessairement séduisant, savait retransmettre l'importance de sa personne, son regard rendait justice à l'omnipotence de sa volonté. En tout, il semblait être ce qu'il était, une montagne de pouvoir, une source profonde de sagesse insondée, avec un air de noblesse le posant au dessus des médiocres et des moyens naturellement.

Venait ensuite le choix de ses vêtements, et pour ça encore il savait faire forte impression. Une tenue faite sur mesure de lansquenet, pleine des couleurs les plus vives qu'il ai pu trouver, et avec pour sublimer le tout un plastron d'armure gothique avec les jambières assorties. Il avait collé sur la pièce centrale toutes les médailles de cire qu'on lui avait donné, et de fait il ne restait plus tant de métal visible que d'éloges sur des papiers fins et jaunis. Il lui manquait la zweihänder, mais les deux de sa collection ne servaient que de décoration, et ç'aurait été indigne de se présenter avec. Venaient enfin ses ceintures, sacoches, cordes et accessoires...
Et la cerise sur le gâteau, cet imposant chapeau à plume qui lui avait coûté une fortune inimaginable, aucun tissu n'étant synthéthique ou moderne, les plumes volées aux plus nobles oiseaux de la terre.

Il suivait tranquillement son instinct jusqu'au lieu de rendez-vous, arpentant l'herbe avec la lourdeur et le calme qu'on lui connaît. Le titan aussi se sentait à sa place, le chant de oiseaux accompagnant sa gloire lui plaisait, et le contact avec tout ce qui est libre des vices humains insufflait une joie innocente à son âme.

Enfin, elle l'interpellait. Il se tournait alors de quelques degrés, faisant face à sa tendre amie, les mains sur les hanches, resplendissant. Elle était magnifique. Digne, confondue et intégrée à la nature même, apparaissant presque comme une muse ou un esprit bénévolent. Lui qui avait appris à contempler la beauté, et à l'admirer, se tenait en silence, ses yeux parcourant tranquillement chaque contour de son être.

Il la laissait finir ses introductions, et prenait le temps de peser chacun de ses mots, ne parlant certes pas à n'importe qui.

"S'il me venait l'idée de craindre quelque chose ici, ce serait bien toi, et plus que les arbres!"

Il se rapprochait tranquillement, n'ayant aucune envie de hurler pendant des heures. Lui aussi venait aux côtés de l'arbre immense, y poser son gantelet pour le saluer.

"Déjà bien le bonjour très chère, n'oublions pas nos manières. Et sois rassurée, je ne fuis pas mes amies. Je me suis démené pour te contacter quand on m'a appris ta présence au Japon, seulement tout prend toujours du temps, quand on se sert d'intermédiaires."

Sa main partait décrocher une sorte de sac de toile noire à sa hanche, et il en tirait une magnifique statue de bronze. Elle représentait bien sûr Siska, dans son plus simple appareil pour des raisons que l'auteur seul connaissait. Il estimait aussi qu'après un millénaire d'existence, on savait ne plus avoir tant de pudeur qu'après le premier siècle. Il l'avait representée dans un style très athénien, un hibou posé sur l'index de sa main droite et un bouclier de hoplite à la gauche, le casque emblématique de la déesse grecque pour seul vêtement. L'attention portée aux détails pouvait sembler "plaisante" aux yeux des néophytes, mais un oeil aguerri pouvait certifier qu'il s'agissait d'une pièce sculptée avec une attention rare. La pièce faisait presque dix centimètres, mais compensait sa petitesse par une esthétique fort charmante.

"Et voilà pour toi, une offrande honnête pour le pardon de la grande Siska, n'est-ce pas?"

Quiconque le connaissait savait certes qu'il distribuait ce genre de statuettes à toutes ses connaissances les plus proches, et qu'elle n'était en conséquence pas une preuve d'attention tant particulière. Ça restait un présent tout à fait recevable, néanmoins.

"Alors, devrions-nous nous assoir ou marcher? Il n'est pas commun de rester debout pour converser."

Naturellement, il était prêt à donner son bras pour qu'elle le saisisse, comme le voulaient les traditions romantiques d'époques passées.

Résumé



J'ai menti je fais aussi des rps longs « Au creux du silence. » ϟϟ Viktor 2951851294

Bon alors je sauce Viki en 1000 mots :dor: et surtout il rencontre Siska et lui offre une statuette :>

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#3
Terminé03.03.23 21:32



J'effeuille les corolles de ce qu'on veut de la vie




Sa voix transperce les lieux.
Avec douceur.

Ses mots s'étalent. Le laissant approcher de la dame. Qui ne bronche pas. Observant son ami de longue date, faire un pas. Toujours un peu plus dans sa direction. Tu te contenteras de cela pour le moment. Parce qu'il ne donnera jamais plus, tu le crains. Est-il simplement stupide, naïf ou désintéressé. Elle te traverse encore, cette question. Fronçant brièvement un sourcil comme dévoiler tes pensées profondément ancrées. Il ne sait rien. Il ne comprends jamais. Ou il le fait exprès. Ça te taraude toujours autant, Siska. Affichant cependant une mine victorieuse. Au regard qu'il laisse sur ton âme. Il t'observe comme on observe une œuvre d'art. Et si tu n'avais pas la moindre retenue, tu te permettrait d'en dévoiler davantage. Mais il ne le mérite guère, tu le crains. Alors tu restes de marbre. L'écoutant s'introduire à son tour. Cela faisait si longtemps. Que tu n'avais pas eu la chance de l'observer. De l'analyser. De remarquer qu'il a prit une potion.
Contrairement à votre première rencontre.
Le fait-il sciemment pour tes beaux yeux. Évidemment. Cela ne peut être que l'unique raison de tout ceci. Et de son accoutrement. Que tu juges malgré toi. Il a fait des efforts, tu le vois. Cependant, cela reste bien étrange malgré la qualité de ses vêtements. Tant de couleurs que tes yeux pourraient en être aveugles. Laissant un léger rire t'échapper. N'est-ce pas adorable de sa part. De se vêtir si bien pour toi. Voilà, c'est cela qu'il doit faire. C'est ainsi que cela doit être. Pour toi. Tout pour toi, Siska. Toujours. On ne peut ignorer une déesse. Que tu crois. Implantant dans tes songes narcissique une nouvelle pensée lorsqu'il te tend cette statuette. Tu te reconnais aisément. L'attrapant avec délicatesse. En voilà des détails qui attirent ton regard. Elle est belle. Mais elle ne rendra jamais assez hommage à la réalité. Tu l'acceptes néanmoins. Avec grand plaisir. Te hâtant de prendre le bras qu'il t'offrira sans nul doute pour vagabonder en ces lieux. « Marchons mon cher ami. » que tu laisses simplement échapper. Un sourire agrippé à tes lèvres. Commençant une marche en ces terres terrifiantes de beauté. « Tu as dit que tu me craindrais plus que tout autre chose en ces lieux, suis-je donc effrayante ? Je m'en voudrais que tu ne sentes pas à ton aise de m'avoir à tes côtés. Ou plus proche encore. » il ne faut que peu de temps pour que tu commences ton manège. Cherchant aussi bien une quelconque réaction qu'un mot. Tu ne t'avoues jamais vaincu.

Peu importe la guerre.
Tu rentreras toujours avec la gloire.


C'est inévitable qu'il ne réponde pas. Tu le sais déjà au fond de toi. Les siècles sont passés comme une traînée de poudre. Entraînant chaque jour avec avidité. Laissant vos rencontres ponctuelles n'être que des souvenirs éphémères. À l'image d'un mirage. Et jamais. Ô grand jamais cet imbécile n'a dit quoique ce soit. Laissant un goût amer à la sorcière qui n'accepte pas. Te laissant un goût amer même à cet instant. C'est si déplaisant. Mais que peux-tu bien y faire. Rien. Alors tu marches, accrochée à son bras. Ressentant parfaitement l'ardeur de ses combats au travers de ce dernier. Faisant naître des souvenirs. De ce que ton peuple était, jadis. « Tu as mon pardon cependant. Cette statue est loin de rendre hommage totalement à ma beauté, mais j'imagine qu'il est bien trop difficile d'y parvenir. » tu te voudrais taquine, mais en bonne reine que tu es, tu le penses pleinement. « J'admets néanmoins que les détails sont à couper le souffle. Il me semble que c'est toi qui l'a faite, n'est-ce pas ? Tu ne cesses de m'étonner, je dois bien l'avouer. Devrais-je t'en demander une seconde, mais cette fois-ci je devrais me découvrir pour que tu puisses respecter les proportions à la lettre. » tu recommences. Sans même sourciller.
Sans aucune honte.
Beaucoup en serait embarrasser de t'entendre dire de telles choses, mais à quoi bon. Tu as vécu si longtemps, tu n'es plus à une phrase près. Et encore moins avec lui. « Oh j'ai oubliée de te demander si cela te déplaisait réellement de marcher et de converser à la fois ? Personnellement, je tiens à visiter cet endroit avec toi. Qui sait, nous pourrions trouver des trésors que seuls nous pourraient voir, tu ne crois pas ? » tu penches la tête pour l'observer. Dévoilant un sourire presque enfantin à l'idée de t'émouvoir d'une quelconque plante hors du commun. Balayant rapidement cette idée lorsque tu le vois. Ah vraiment, il a fait tant d'efforts. « Je ne pensais pas que tu prendrais une potion pour mes beaux yeux. À moins... que tu ais finalement décidé de prendre soin de ton image en mon absence. Auquel cas, je serais bien déçue que ce ne soit pas à cause de moi. » et si tu n'avais pas tant d'âge, tu serais capable de lui afficher un air boudeur. Mais Siska, tu n'es plus assez jeune pour te comporter comme une jeune fille timide.

Tu es une force de la nature.
Imposante et acerbe.
Et pourtant si agréable avec lui.


Tu te demandes s'il se rend compte. De la chance qu'il a. De t'avoir si franche. Si droite. De te connaître si simple. Si vraie. Tu ne cherches pas à le manipuler contrairement à beaucoup d'autres. Tu ne cherches pas à jouer. C'est sans nul doute à cause de sa capacité à te résister. C'est sans nul doute parce qu'il ne semble jamais intéressé. Cela te dépasse certainement. Mais cela te fait un grand bien de toujours savoir que le monde sera différent dans votre monde. « Bien, n'est-ce pas le moment pour toi de me raconter tes derniers exploits ? J'imagine que tu n'as pas dû chômer depuis la dernière fois. As-tu fait des rencontres palpitantes ? Laisse-moi entendre tes histoires. » parce que c'est cela aussi que tu attends. L'entendre parler de lui.

Comme une amie.
Tu écouteras.
Tu accepteras.
Et tu t'énerveras si cela ne te convient pas.


Croque-morts
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#4
Terminé03.03.23 23:48



Retrouvailles bienheureuses<3


ft. Siska le miel


Elle lui prit le bras, et ainsi ils marchaient. Bien que ce fut convenu, il lui plaisait cependant de la voir blottie contre sa chair, de la sentir présente et attachée. Malgré l'âge, il n'avait pas eu tant de contact avec ses congénères, et la sensation n'était pas pour lui déplaire. Alors il marchait aussi, se laissant peut-être guider, amener, comme la montagne qu'il était. Certes, la différence d'amplitude entre leurs pas était conséquente, aussi le géant se devait de ralentir ses enjambées. Il le faisait volontier, la laissait derrière lui ferait trop mal. Hélas, à tenir au creux de sa main une rose, on en oublie que les pétales cachent une tige épineuse. Oh, le piège à ours s'était tendu, et ne menaçait que de se refermer.

Chaque chose en son temps, cependant. Il n'était certes pas dupe, elle désirait ses mots comme lui désirait les siens, la conversation aurait été malsaine seulement si elle n'était pas comprise par chacun. Peut-être voyait-elle une guerre, lui un simple jeu. Aussi brute puisse-t-il paraître, il était fin bretteur pour ce qui touchait aux mots, peut-être moins pour les sentiments qu'ils servaient parfois à décrire.

"J'ai appris à respecter ceux qui savent ce qu'ils sont, et ont rejeté cette absurdité qu'on appelle l'humilité. Avec le respect vient la méfiance, mais nous avons dépassé cette étape, très chère. Puis, peut-être tu n'en a pas eu la preuve ou alors trop longtemps auparavant, mais il n'est rien qui puisse me faire peur. Rien. Au. Monde."

Pas un compliment, il faisait ses paris et roulait les dés. Irrésistiblement, ses yeux tombaient sur la chevelure grâcieuse de la chimère. Plus qu'un organe, lui pouvait y voir quelque chose de métaphysique. Ce qui lui manquait peut-être pour demeurer absolu et parfait, le détail qui faisait de lui un dieu et non davantage encore: l'élégance. La dame lui paraissait intouchable, lointaine, indigne de sa rustrerie. Il était la bête et elle la belle, mais oser s'imaginer à deux relevait du fantasme inatteignable. Viktor serait Viktor, parce qu'un dieu n'a besoin de personne, et parce que Vulcain était lui-même trop laid pour plaire.
Certes, ses yeux venaient à dévier vers ce qu'il ne pouvait non plus avoir, mais il les relevait très vite, sa raison presque honteuse d'avoir été trahie par sa déraison. N'était-il qu'un homme avec ses pulsions et ses envies, après tout? Dans la chair logent l'instinct et l'animal, le tout était de libérer le bon et dompter le mauvais, sans inverse, il se pardonnait lui-même en se sermonnant de mieux faire.

Pour ce qui était de la déesse, impossible de lire ses désirs. Ils paraissaient si volatils et flottants, tout chez elle semblait intangible sinon son existence. Quelque part, ça forgeait peut-être son charme, bien qu'il n'ose jamais l'admettre devant la druide, ou quiconque pourrait l'entendre. Ah, il fallait être sourd pour voir Viktor partager ses doutes. Mais, comme toutes les divinités de tous les panthéons, une offrande l'apaisait, et la proposition ne tombait bien sûr pas dans une oreille sourde. Il marquait une pause dans leur pélerinage, un rictus interessé et amusé sur le visage bien qu'il aie tenté de le retenir.  

"Peut-être que tu devrais, si c'est ainsi que viennent tes intuitions. Quant à l'identité de l'auteur, ai-je seulement un égal? Hélas, il est des êtres tant majestueux que les représenter ne leur rendra jamais justice, je ne suis qu'un forgeron."

Et reprenait leur voyage. Prendre et laisser, un équilibre dangereux mais sans danger réel, donner et savoir prendre. Le guerrier s'amusait. Cela ne durait qu'un temps hélas, elle se faisait pressante, plus que d'ordinaire, et l'homme commençait même à s'en méfier. Ce genre de promiscuité, il avait appris à savoir que ça précédait des trahisons ou des demandes folles. Il ne cachait même pas cette nouvelle distance, pourquoi le faire? Ça pouvait être mal interprété bien sûr, mais valait mieux risquer une incompréhension plutôt qu'une pénultième ou ultime morsure de vipère. Oh, il comptait toujours danser légèrement, mais avec plus de prudence certes.

"La paix contagieuse de la nature et la chaleur d'une bonne compagnie sont les seuls trésor que j'ai à trouver ici, mais libre à toi de fureter comme ton coeur l'entend. Puisque tes yeux sont un sujet, ils seront rassurés de savoir que je n'apparaît ainsi que pour eux. Le commun des mortels ne me mérite pas sous ma forme la plus digne."

L'explication était bien sûr inventée à l'instant, mais ne déplaisait pas tant au titan, aussi il s'en resservirait plus tard. Il pensait avoir désarmé une mine, hélas, rien ne pouvait plus le sauver. La sorcière voulait l'entendre du seul sujet qui le passionnait peut-être plus que le labeur à la forge: lui-même. Toute précaution était oubliée, au diable les jeux et leurs gains, il s'y donnait à coeur joie et dans la plus grande sincérité naricissique. Oh, il est si, si manipulable, en réalité.

"Je crois que tu seras surprise d'apprendre que je suis un homme d'état important, depuis peu. Une sorte de ministre, agissant contre la montée vertigineuse du taux de zombification des lémures. Je dois encore prendre mes marques et constituer une équipe sérieuse (la pire des tortures, je le crains), mais je vais personnellement prendre les choses en main. Crois-moi Siska, et crois-moi bien sur parole, quand j'en aurai fini avec cette ville et ses nécromanciens immondes, ses prophètes du profit amoral et de la décadence oligarque, un ordre sain sera établi. Plus un zombie ne sera honteux, et plus un nécromancien ne jouira impunément de son droit de jouer avec le bonheur des petites gens. Je ne puis en dire plus je pense, mais sache qu'il y aura des pots cassés, des oeufs cassés, aucun meuble à sauver, et que je ne m'excuserai jamais, auprès de rien ni personne. Parce que j'aurais fait le travail que personne ne veut faire."

Il s'était un peu embrasé, peut-être trop, sa voix passée d'un air guilleret à un grondement des profondeurs de la terre. Mais qu'importe! C'était là le vrai Von Eisenhändler, sincère et droit dans ses bottes, presque montré à nu dans son âme. Hélas, pour lui aussi la pudeur était un concept dépassé depuis des siècles. Venait alors une question innocente, sur un ton autrement plus amical.

"Mais chacun notre tour, bien sûr. Toute discussion passionante ne saurait être qu'un échange. Des nouvelles du nord, peut-être?"

Résumé



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BON Viki aime bien être un peu taquin « Au creux du silence. » ϟϟ Viktor 2951851294 J'ai tenté de faire ressentir qu'il sent qu'elle aime l'attention, mais ne comprend pas que la sienne en particulier a de la valeur :dor: Et il adore parler de lui-même alors il dérape « Au creux du silence. » ϟϟ Viktor 4151510438

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#5
Terminé06.03.23 21:33



J'effeuille les corolles de ce qu'on veut de la vie




Viktor est un reflet.
Comme un miroir.
Dans lequel tu pourrais t'observer.

Bien sûr, il y aurait toujours bien des différences. Vous ne pourrez jamais être sur une même longueur d'onde constante. Vous ne pourrez jamais être d'accord sur le moindre détails. En vérité, tu ne le souhaiterais pas. Même si cela t'étais possible. À quoi bon. Il est toujours plus exaltant de se confronter. De se rabibocher et de se confronter encore. C'est le propre de l'humain. De chercher ses limites. De connaître ses barrières. De savoir où commence la compréhension et où elle se brise. C'est d'autant plus réjouissant d'avoir des discussions enflammés, qu'un instant de paix. Tu ne rechignes pas à ressentir tout cela à ses côtés. Parce que tu sais déjà, Siska, qu'il revient toujours vers toi. C'est un fait. Depuis tant de siècles. Depuis tant d'années. Vos chemins se croisent encore. Inlassablement, vous vous trouvez. Vos regards se rencontrent. S'entremêlent. Se comprennent. Ou s'éloignent. Pour finalement revenir l'un à l'autre. C'est une évidence à laquelle tu crois.
Bien que tu sais.
Que tout n'est que fragilité. Il suffit d'un rien. D'un simple mot en trop. Et le lien se brise. Parfois, il ne reste qu'un sentiment amer d'incompréhension. Mais tu te le promet. Ça n'arrivera pas. À cet instant précis, tu t'en fais une promesse. Tu iras le chercher s'il le faut. Tu iras le trouver. Pour savoir ce qu'il en est. S'il venait à se détourner, tu obtiendrais tes réponses. Pour ne pas tomber en poussière, ivre de remords. De doutes et de questions. Parce que tu te dois d'être forte. Fière. Magistral. Et ce, jusqu'au bout. Jusqu'à ton dernier souffle. Tu ne disparaîtras jamais dans la honte. Tu l'as si bien connue, la honte. Que tu ne désires plus t'entrelacer avec elle. Que tu ne désires plus te noircir à ses côtés. Peu importe vos routes, elles devront toujours s'épouser une énième fois. Voilà pourquoi, tu n'as pas peur. De te laisser aller. De remarquer ses changements d'humeurs. De percevoir ce sentiment chez lui, qui t'insuffle un malaise. Lorsqu'il prend des distances. Sans que tu ne sois réellement capable de le voir. Parce que dans tes songes obnubilés par toi-même, ce n'est qu'une impossibilité. Comment pourrait-il reculer pour t'échapper. Alors que tu es là. C'est impensable.

Te perdant profondément.
Dans cet instant présent.


« Pourtant il me semble t'avoir entendu émettre l'idée que si tu devrais craindre quelque chose, ce serait bien moi. Je ne crois pas avoir rêvée alors ne cherche pas soudainement à paraître plus imposant que tu ne l'es déjà, car, je te le dis en toute sincérité, tu n'en as pas besoin mon ami. Parce que je saisi déjà parfaitement ta grandeur. » Il y a toujours ce ton. Presque charmeur. Qui l'est en réalité. Sans contre-façon aucune. Tu es telle qu'il te connaît. Franche et sincère dans ta démarche. Bien qu'il soit toujours aveugle à plus que les simples compliments que tu pourrais lancer à son égard. Il loupe tant de choses que cela te désole. Mais tu croirais avoir touché un point sensible lorsqu'il se stop. Arrêtant ta course lente et mesurée. Pour poser un regard que tu ne lui connaissais guère jusqu'à présent. Qui fait vibrer les ardeurs envoûtantes qui suintent de tes lèvres. Ayant manquée l'instant où ses yeux avaient déviés. Où tu aurais pu remarquer sa retenue. Où tu aurais pu comprendre enfin. Pourquoi. Pourquoi il ne tombe jamais dans le piège affectueux que tu tentes désespérément de lui tendre. Il serait mensonger néanmoins, de dire que tu n'es pas touchée. Assez profondément pour être un brin interloquée. Presque choquée. Tu croirais avoir rêvée alors que vos pas reprennent. Naturellement.
Laissant un blanc.
Qui ne dure jamais vraiment. « Prétendriez vous mon cher qu'il serait simplement bon pour moi de le faire afin de trouver mes intuitions ? Où seriez vous autrement intéressé en vérité ? … Je ne te savais pas taquin cela dit, comme à ton ordinaire, tu m'étonnes à chaque fois. » tes questions résonnent taquine, elles aussi. Ne cherchant plus à trop en faire. Étrangement, tu aurais peur de le voir te délaisser. Lui rentrer dedans n'a jamais l'effet escompté en définitive. Alors peut être serait-il plus judicieux d'être moins intrusive. Et bien plus libre. D'autant plus inaccessible. Sans savoir que cela qu'il pense déjà de toi, Siska. « Suis-je majestueuse, Viktor ? … Cela étant dit, laisse moi te remercier profondément pour ce cadeau. Je l'exposerais dans un endroit de choix, c'est une promesse. » et une völva tient ses promesses.

Jusqu'au tréfonds de la mort.

Tout te semblait si plaisant. Errant. Taquinant. Libre être toi une nouvelle fois. Heureuse de retrouver un vieux camarade. Incapable de le laisser en paix. Tu croyais que rien ne pouvait altérer cet instant. Cependant, tu le ressens. Subitement. Comme une froideur. Un sentiment de malaise qui t'étreint. Si ton intuition n'est plus ce qu'il fut. Aiguisé et omniprésent. Il reste, néanmoins, assez affûté à ses côtés. Assez pour le sentir s'éloigner. Et cela te déplaît. C'est immuable, mais tu sais également que cela vient de toi. Que tu es allée trop loin dans son incompréhension. Décidément, rien ne se passe jamais comme tu l'entendrais avec cet homme. N'est-il pas simplement bien trop résistant pour toi. Après tant de siècles. Tu finirais par le croire. Si tu n'avais pas tant confiance en toi. Tellement. À tel point que tu en deviens vexée. C'est inévitable. Un cercle vicieux qui ne cesse de boucler. Auquel tu finiras par mettre un terme. Lassée et désabusée. Cherchant à retrouver un équilibre, tu iras chasser. Pleinement. Oubliant l'existence même de cette immense armure. Tu te crois assez brave, sans aucun doute, et assez forte pour y arriver.
Pour t'y tenir.
Mais encore une fois, ses mots laissent espérer. Qu'il y a une part de toi qui n'est pas en tort. Alors qu'il admet n'être ainsi que devant tes yeux. Et c'est plaisant. Il sait se rattraper sans même y songer. C'est fatiguant. Tu le lui feras payer autrement plus tard. Te délectant tout d'abord de cette petite victoire. « Tu m'en vois honorée. Je me sentirais presque spéciale à tes yeux mon cher. Tu devrais prendre garde à ce que tu oses dire à une femme, sais-tu qu'elles peuvent aisément se méprendre ? » laissant croire que toi, Siska, tu ne le fais jamais. Et pourtant, il ne cesse d'y arriver. À te méprendre. C'est éreintant quand tu y penses. Mais à quoi bon retourner le couteau dans la plaie. Il est plus intéressant de l'écouter conter son long discours sur lui-même. Toujours. Toujours il aime s'étendre sur sa personne et en cela, vous vous ressemblez encore une fois. Son ton. Sa voix. La force de ses mots. Il semble si passionné parce qu'il te dévoile que tu ne fais que réaliser plus encore qu'il ne se comporte jamais comme cela avec toi. Ne disant mot jusqu'à ce qu'il te retourne la question, relâchant simplement son bras. Pour t'éloigner de lui, toi aussi. « Je vois que ton chemin semble prendre celui d'une croisade. Je ne te savais pas autant remonté contre les nécromanciens, bien que cela ne me choque guère vu qu'ils sont responsables de ton état. Sache cependant que je suis certaine que tu feras cela très bien. Les zombies seront fier d'être à tes côtés mon cher. » un léger sourire.
Presque infime.
Un rien mystérieux.
Laissant ton regard s'égarer sur les lieux.

« Penses-tu qu'il me serait bénéfique d'avoir des nouvelles du nord ? Bien entendu, je ne renierais jamais mes terres et encore moins le village qui m'a vu naître, néanmoins... J'avoue n'avoir jamais remis les pieds là-bas, non pas par honte de ce que fut la fin de ma vie, ni même de ce que j'ai fais ensuite. J'estime qu'ils méritaient ce sort et bien plus encore, mais... Ma vie a pris une autre tournure et ma chasse n'est pas encore terminée. Tu es déterminé, Viktor. À faire payer les nécromanciens. Alors sache que je le suis tout autant. » et elle se voit si aisément. La colère qui ronge les tréfonds de ton âme meurtri. Il t'a volé. Un bien précieux. L'essence même de ta mort. « Je tuerais celui qui m'a offert mes crocs. Et ce, avant que je ne devienne poussière. » ton éclat s'éteint. Brièvement, ta légèreté se brise. Laissant apparaître si simplement la stature de la sorcière. De l'égal des dieux. Échappant pourtant un petit rire après que les secondes se soient éteintes. « Mis à part cela, je dois t'avouer que rien d'exaltant ne m'est arrivée. Si ce n'est une routine parfaitement bien organisée. Je suis bien navrée de te décevoir ainsi. Je pourrais bien évidemment te conter mon arrivée jusqu'à Tokyo, mais après tout... il n'y a rien eu de plus que ce que tu ne sais déjà de moi, je le crains. Cependant, je m'attends à bien des aventures ici prochainement, du moins je l'espère. Il me serait fort déplaisant de tomber en ruine sans n'avoir rien ressenti de plus. »

Parce qu'après tout, tu veux vivre.
Jusqu'au bout.
Par peur de te voir refuser le droit.
D'accéder au Valhalla.
Car qui sait, s'il te reste quelque chose après cela.


Croque-morts
Littéralement.

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#6
Terminé06.03.23 23:44



Ça vient vite le goût les rps longs en fait


ft. Siska le miel


Oh, il aurait pu danser, des siècles et encore, mais paut-être sa partenaire se lassait. Quelque part, les deux étaient partis sur un pied d'inégalité. Viktor était un titan, las et patient, une force inarrêtable mais mesurée, lente et froide. Quand son chemin se faisait clair, mieux valait s'en écarter, et rien d'autre n'en valait la peine. Il n'avait pas besoin de s'agiter en rage furieuse, de trembler comme une machine en surchauffe ou même de faire des efforts impensable le temps d'un instant. Tout lui tombait dans la main, tôt ou tard, parce qu'il faisait l'effort de la garder tendue jusqu'à s'en geler les os.

Siska était certes plus active, et c'était bien ce qui pouvait capter son attention. Elle ne voyait pas ses échecs comme des parties remises, mais comme des tâches sur son honneur à nettoyer au plus vite. Il aurait pu dire de quiconque ayant cette personnalité qu'il s'agissait d'un enfant capricieuse, mais pas d'elle. Siska se montrait impatiente, mais digne et sublime même dans sa rage. Son hystérie réfléchie, cette froideur détachée derrière le magma grondant dans ses tripes, voilà qui ne pouvait le laisser indifférent pour sûr. Patience et impatience, résignation et indignation, victoire et victoire: n'étaient-ils pas tant parfaits?

D'ailleurs, elle venait même le complimenter directement. Il ne répondait même pas, appréciait la flatterie et gonflait le torse inconsciemment. Il ne pouvait quand même pas annoncer qu'elle le terrifiait pour lui faire plaisir, parce qu'il avait prononcé la même chose sous le ton de la blague quelques minutes plus tôt. Oh, mais il savait que la vampire ne manquait pas de ressources pour sûr, ça n'était pas tant une confrontation physique qu'il redoutait, que n'importe quel coup fourré elle pouvait monter dans les ombres. Mais qu'importe! Ils s'entendaient si bien, que servait-il de penser au conflit déjà? Peut-être était-ce ancré dans son être, d'affronter ce qui ne s'est pas encore agenouillé.

Viktor savait ce qu'il ressentait pour Siska. Quelque chose de profond, d'ancien mais nouveau à la fois. Une affection plus puissante qu'envers ses protégés, quelque chose de plus grand et pur, de douloureux et grandiose à la fois. Ce qu'il avait voulu scéller et enfouir au plus profond de ses machineries mentales, comme un démon dont on ne saurait trouver le moyen de le tuer. Ce qu'il s'était juré de ne pas ressentir une fois encore, pensant il y a bien longtemps n'y avoir jamais droit. Elle, semblait se démener pour le rappeler à lui, lui faire comprendre que lui aussi pouvait être vulnérable. Si personne ne pouvait lui briser les os, le corrompre ou le faire douter de sa divinité, il lui restait un ennemi plus redoutable que tous ceux qu'il avait vaincu: lui-même. Ce qu'il ressentait, qui échappait à sa sagesse et le torturait, et pourquoi!? Lui faire regretter ce qu'il n'aurait jamais. Ou peut-être les vents tournaient enfin.

Tout lui revenait, et comme possédé par le Von Eisenhändler qui aurait pu être un millénaire plus tôt, lui échappaient des lèvres quelques mots incertains, comme déplacés dans ce contexte, mais pourtant si naturels.

"Oui, tu es majestueuse. Et quoi qu'en disent les idiots comme les génies. Je le vois, je le sais." Ne supportant certes pas le silence qui suivait ses propres paroles, il s'empressait de combler lui-même une tension qu'il ne maîtrisait pas: "Et comme les saisons passent sur la montagne, elles prennent les arbres pour en faire naître d'autres, mais la pierre millénaire dort en son coeur pour l'éternité. Je change et j'évolue en surface, aussi lentement soit-il, mais je ne cesse d'être moi."

Se vanter, voilà qui le ramenait dans une zone de confort. À ne pas penser à Siska, à ce qu'elle voulait ou non de lui, à tenter de déchiffrer ses desseins inexplicables. Il ne pensait jamais pouvoir la comprendre, ni elle ni tous ceux qui ne voulaient pas faire de lui un outil. Voilà qui était plaisabt avec les idiots se jouant de son égo: ils sont prévisibles, agréables à l'écoute, et punissables en temps et en heure. Elle non. Ses compliments étaient purs, et l'absence de malice dans leur substance les rendait plus inquiétants encore.

Mais elle le lâche. Malgré lui, il tend faiblement la main pour rattraper la sienne, mais se retient et la ramène à lui lentement. Il écoute cependant, avec une attention particulière, et s'amuse. Quelque part, il pensait comprendre -enfin, dirait la sorcière- ce qu'il se tramait sous ses yeux. C'était impensable certes, mais impossible? Vieux commes ils étaient, les deux savaient peser leurs mots, et les siens ne lui paraissaient pas tant dénués de sens. Oh, mais il restait joueur, et un sourire mystérieux lui déchirait le visage.

"Mais, Grande Athéna, c'est bien parce que tu peux te méprendre que je ne dis jamais que la vérité et sous sa forme la plus simple. Si je venais à parler en paraboles sans images et énigmes sans questions pour me rendre limpide, ne serait-ce pas pire, enfin? Peut-être cette leçon vous semblera floue, ou alors me suis-je mépris."

Et c'est là que la zombie la voyait sourire, à lui qui venait de lui montrer le pire de lui. Ces immensités profondes, ces cavernes d'eau stagnantes et putrides, ces crétures de colère et ressentiment qui poussaient son être entier à détruire ce qui l'avait amoché. Il l'avait vu, aussi fin soit-il, et l'avait ancré dans sa mémoire. Fuyant son regard, elle se replongeait dans le passé, lui contait cette sempiternelle quête de vengeance, le reste lui paraissait un peu plus vide de sens. Parce qu'elle parlait de ce qui la rongeait, de ce qui faisait qu'elle ne pouvait trouver vrai repos, de ces pensées qui viennent aux pires heures vous rappeler que la paix est un mensonge. Il se souvenait, se souvenait enfin, de pourquoi il voulait admirer son visage pour l'éternité et ce qui la suit.

Parce qu'ils se comprenaient. Ils se savaient horribles et violents, imbus d'eux mêmes et prenant chaque insulte pour une déclaration de guerre. Mais ils se soutenaient mutuellement, ils étaient de ceux dont on ne marche pas sur les pieds, de ceux que l'on écrase pas tant c'est impossible, de ceux qui sont grandioses simplement parce qu'ils incarnent leur propre existence. Il la rattrapait en deux enjambées, et posait sa lourde main sur son épaule frêle en comparaison, avec camaraderie, respect et plus encore.

"Puisque tu veux ressentir, écoute donc quelque chose que tu n'aurais jamais pensé entendre. Je t'admire, Siska, parce qu'après un millénaire, ta vengeance est toujours un brasier vif et consumant. Je suis un vieux cratère, et la chaleur qui me fait me mouvoir est en comparaison un résidu des laves qui coulaient dans mes veines. Je revis les batailles que j'ai déjà gagnées avec des ennemis nouveaux, j'ai l'impression parfois de fendre l'océan à coups d'épées, d'affronter des rats qui se reproduisent plus vite que je ne les chasse. Mais toi, tu as encore une cible et une volonté, aussi pure et indesctructible que le premier jour."

Ça n'était pas encore ce qu'elle voulait, mais une barrière venait d'être brisée. Le grand penseur avait, de son vivant jusqu'à maintenant, toujours été inspiré de contes de chevalerie et de noblesse d'armes. C'était le seul language qu'il parlait, et aussi hermétique soit-il à la modernité ou aux culture barbares des nordiques, il en respectait les traditions. Reprenant sa main pour lui pour la frapper avec puissance contre son torse, il déclamait avec gravité.

"Et puisque les dieux forment des panthéons pour châtier le mal, je serai à tes côtés jusqu'à la fin. J'ai vu le monde entier sous tous ses angles, je n'ai plus de raison de vagabonder, et mes affaires m'ancrent ici. Quand tu le retrouveras, lui ou un autre qui t'auras causé du tort, je tiens à être présent. Ce qui est important pour toi, l'est pour tous ceux qui se sont élevés par la force de leur volonté seule. Pour moi."

N'importe quel spectateur pourrait se moquer ou rire de ses voeux, mais ceux-là n'étaient pas nombreux au milieu de nulle part. Il n'y avait que leurs deux âmes pour témoigner de sa dévotion, de la faveur qu'il n'avait jamais accordée à personne d'autre en un millénaire d'âges et de visages ayant défilé sous ses yeux désinteressés.

Peut-être l'armure présentait enfin sa fissure.


Résumé



J'ai menti je fais aussi des rps longs « Au creux du silence. » ϟϟ Viktor 2951851294

Que Siska donne et demande directement des compliments met quand même la puce à l'oreille de Viki :dor: En vrai ça peut paraître rushé mais dans ma tête ça fait sens donc voilà dis-moi si il faut chager un truc si quelque chose te dérange ou quoi :dogecry:

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#7
Terminé08.03.23 1:05



J'effeuille les corolles de ce qu'on veut de la vie




Le temps semble infini.
Presque trop long.
Tant il est vide par instant.

Tant tu le laisses être si désinvolte. Si dérisoire. Jouant à chaque seconde. Comme si tout n'était que superficiel. Comme si tu tentais de paraître si naturelle. Comme si tu étais à l'aise en ce monde. Bridée et enchaînée. Jouant à ce petit jeu d'une vie ordinaire et lamentable. Au milieu de ces âmes que tu ne comprends plus à mesure que les années passent. Ils sont si vides à présent, tout ces gens. Ils n'ont plus de principes. Ils n'ont plus de grandes morales. Ils te paraissant bien inutiles. Et las. Ils meurent de petits soucis qu'il suffirait de surplomber avec panache. Ils n'ont plus la force que tu admires tant. Dont tu aimes te délecter. Que tu exaltes d'observer. Ils n'ont plus rien. Mais lui. Lui est toujours là pour toi. Pour tes beaux yeux. Pour éveiller tes instincts. Pour redonner vie à ton être. Tu te sens exister. Car chacune de tes pensées lui paraîtront justifiées. Car il se permet de te complimenter. Et ses compliments sonnent avec tant d'aplomb. Ce sera toujours différent. Si cela vient de lui. Alors qu'il te laisse croire, espérer, qu'il puisse répondre enfin à tes demandes incessantes d'attention.
« Dois-je donc en conclure qu'effectivement, tu souhaiterais réellement me voir dans mon plus simple appareil ? Moi qui suis donc si majestueuse. Continue de me flatter je te prie, cela me manquait. »
Que tu t'amuses malgré tout. Car il t'es bien impossible de ne rien rétorquer. Lorsqu'il semble s'approcher.

Bien qu'il ne comprenne rien.
Alors que tu ne cesses de l'approcher.
Avec des intentions presque enfantine.
Presque comme un simple caprice.
Alors qu'en es-t-il réellement.


Que cherches-tu encore, Siska. C'est une question qui erre. Se resserrant à mesure que les années s'étiolent. Un peu plus à chaque souffle qui passe tes lèvres. Ce qui est arrivé. Ce qui se passe. Et ce qui arrivera encore. Tout semble si long, en définitive. Il n'y a pas de paix en ces lieux. Jusque dans la mort, il n'y a pas de paix. Ce n'est pas le royaume tant espérée. Celui auquel tu aspirais. Celui-là même dont tu rêvais. Le repos des grands guerriers. Tu en rêvais. Jeune. Comme chaque membre de ton clan. Tu en rêvais. Adulte. Comme chaque âme qui a donnée d'elle-même. Pour surmonter les obstacles. Avec honneur et dignité. Vous avez été élevés pour régner. Pour dominer. Pour laisser vos traditions s'ancrer dans le temps. Vous avez poussés vos limites pour surpasser l'être humain. Vous avez été bénis. Et tu espérais, toi, qui a tenu ta promesse à tes Dieux, que cet au-delà te serait accessible. Que ses portes n'attendaient plus que toi.
Parce que tu as tenu bon.
Au milieu de l'orage. Sous l'amas de souffrance. Tu as tenu bon, Siska. Refusant de te soumettre à une volonté occidentale. De croire en une religion qui n'existe que dans leur tête vide. Tu voues une haine sans nom aux Chrétiens. Les faux croyants. Qui déglutissent des absurdités. Leur dieu unique est un mensonge. Une arme de pouvoir. Qui a pourtant réussie. À supplanter les tiens. Et cette rage. Cette colère n'a plus nulle part où se rendre. Pourtant, il t'illumine. De ses idées que l'ont pourrait croire farfelues. Absurdes et irréalisables. Il éclaires tes ténèbres profondes. Souhaitant tuer le moindre nécromanciens. Alors pourquoi pas. Pourquoi ne pas tuer chaque chrétien qui respire encore. Qui ose vénérer un dieu factice. Pourquoi pas, oui. Ici, tu peux le dire. Ici tu peux y songer. À ses côtés, rien ne te semble impossible. Oubliant presque d'où il vient. Qui il est.
Qui il était...
Comme s'il était ton unique exception dans tes sombres idées.

Vous êtes tous deux ce que l'on pourrait qualifier de fous.
De monstres.
Qui ne suivent que leur propre règles.
Parce que vous avez été privés d'un bien précieux.


Ici tu y penses. Parce que chacun de ses mots résonnent avec une violente tendresse à ton égard. Que tu t'en croirais digne d'être une âme damnée. Que tu te croirais, plus encore, dans tes pleins droits de détruire la vie. Renforçant ton narcissisme évident. Pendant un brève instant, tu ne te joues plus de lui. Dévorée par tes émotions de pleine puissance. Et de ce sentiment infecte d'être vexée. C'est un savant mélange qu'il tente d'apaiser. Encore. Il le fait toujours. Malgré lui ou non. Tu ne cherches plus à le comprendre. Plus maintenant. Plus pendant un instant. Réalisant quelque chose de plus immédiat. Que cherches-tu réellement de lui, Siska. Tu ne sais pas. Est-ce ton égo qui le quémande simplement. Celui d'une femme blessée qu'un homme puisse l'ignorer. Alors qu'elle se sait supérieure à bien du monde. Ou bien est-ce plus encore.
Un sentiment que tu ne connais plus.
Outrepassant ta haine de la religion qu'il a perpétuée pourtant...
Que tu n'as jamais connu. Une völva se doit d'être seule. Abandonnant famille et lignée. Voilà pourquoi elles étaient vieilles. Voilà pourquoi elles attendaient pour tout délaisser. Parce que ces femmes voulaient vivre avant d'être dévouée. Elles voulaient accomplir ce que l'on attendait d'elles. Mais toi. Oui toi, tu n'as jamais hésité. Croyant fermement que tu ne le regretterais jamais. Bien que tu aies ressassée ces doutes. Encore et encore. Il n'y a jamais eu une seule réponse. Et aujourd'hui encore, tu n'en as plus à donner. Parce que tu as choisi de tout léser. Sans te retourner.
Sans vaciller.
Mais il se tient là.

Et s'il tombait pour toi.
Que ferais-tu alors.
Toi qui ne connaît rien au fait d'aimer.
Plus que sa propre personne.


Tu t'en voudrais sûrement. Tu le regretterais alors. Incapable d'ignorer les faits. Tu y serais confrontée avec violence. Sans pouvoir t'en détourner comme si de rien n'était. Et tu t'en mordrais les doigts. De l'avoir blessé. Par fierté. Par égocentrisme. Tu t'en voudrais que ton ami se soit égaré. Bien que sa chaleur attire ton regard. Que tu te sentes épris à l'idée de l'accompagner dans les nuits froides. Que tu cherches sa grandeur et son honneur. Bien qu'il t'attire par sa stature puissante. Tu t'en voudrais. Comme si tu avais déjà à le faire. En te drapant dans ton ignorance. En te voilant la réalité. Qu'il y a peut être plus encore. Qu'il y a peut être un sentiment, une exaltation qui te manque tant. Juste là. À ses côtés.
Qui sait.
Tu n'y as jamais songé. Et tu ne te perdrais pas dans ses troubles si ses mots ne se déversaient pas à présent. Une main posée sur ton épaule. Ils te traversent. Avec toujours cette même violente douceur. Il accroche ton regard. Tes sourires et ce que les autres n'oseraient voir de toi, la vérité. Sur ce que tu es. Il accepte tout cela. Et se livre. Tu pourrais en rire. Si c'était n'importe qui, tu en rirais sans sourciller. Sans même y réfléchir à deux fois. Tu le ferais si c'était n'importe qui, oui. N'importe qui autre que lui. Mais il te seras toujours spécial, Viktor. Comme une âme qui complète la tienne. Qui l'épouse pour toujours mieux la comprendre. Ses vœux apaisent la frustration de ton égo déplacé d'avoir été ignoré. Cela en devient même risible. Tant ils se gravent. Ce qu'il te promet, n'est-ce pas la déclaration d'amour que tu souhaiterais. Si tu savais ce que cela signifiait.

Peu importe ce que c'est.
Ce sentiment qui semble errer.
Il pourrait avoir l'air stupide.
Tu oses une main vers lui.
Frôlant ses traits.
La bête vient de toucher la belle.


Parce qu'au-delà de ses compliments. Que tu ne pensais pas ignorer. Tant ton narcissisme en dépend. Ce qui te touche plus encore c'est sa pureté. Qu'il laisse glisser à présent. La pureté de son amitié ou plus encore à ton égard. Attisant ton affection à son encontre. Ça brûlerait presque tant il vient de s'engouffrer au travers de ta barrière volage. Qu'il ose se dévoiler de la sorte, tu ne t'y attendais plus. Après tant de siècles, l'armure s'ouvre à toi. Sur ce qu'il ressent à ton égard. Tu en aurais profité. Tu t'en serais délectée. Avec avidité. Mais tu restes plantée là, Siska. Ta main dévalant sa tempe pour se lover contre sa joue. N'est-ce pas ce qu'il y a de plus beau à voir. Un guerrier qui fait une promesse solennelle. Sans nul doute, éternelle. « Comment oserais-je mentir en te disant que ce n'est pas mon cas également. J'admire chaque guerrier, ils représentent l'honneur et la dignité et tu sais que cela comptait tant pour nous autres, les barbares du Nord. Et si l'on m'avait dit qu'un jour, j'admirerais plus encore un homme qui a servi un soi-disant Dieu qui m'a tout pris... N'est-ce pas ironique ? J'en viens à penser que tu pourrais avoir joué avec moi. Pour me piéger. Et il me serait difficile de ne pas devoir m'incliner si tel était le cas. Parce qu'alors, tu aurais piétiné jusqu'à l'essence même de mon âme. »
Tu pourrais en trembler.
De croire que cela pourrait être vrai. Tu n'avais pas oubliée, mais cela vient de te frapper. Comme un éclair pourrait te foudroyer. Tu n'avais pas oubliée, mais il ne parle jamais de lui. Il ne prononce jamais ce mot autre que pour lui-même. Alors quelque part, tu l'avais peut être omis. Rien qu'un instant. Et si la situation ne te semblait pas aussi solennelle, cela ne t'aurais pas traversée. Comme depuis des siècles, tu aurais continuée ton chemin avec lui. Comme si vos mondes étaient les mêmes.
Mais à présent que tu y songes pleinement.
N'as-tu pas souillée toi-même tes désirs de vengeances.
En restant si près de lui.
N'as-tu pas condamnée ta place aux côtés de tes ancêtres.
Et cette main se laisse retomber.

Tu semblerais déstabilisée. Si tu ne trouvais pas appuis contre un tronc dans ton dos. Pourquoi as-tu oubliée de te poser ces questions. Maintenant, n'est-il pas trop tard.
À présent que ses mots t'ont touchés.
« Nous sommes des vieilles âmes, Viktor. Si proche et pourtant si différentes. Je n'aurais jamais eu l'audace de croire que toi, tu me ferais une telle promesse. Mais je t'en supplie... rassure-moi. »

Et tu ne te serais jamais cru capable de te sentir ainsi. Si stupidement naïve.


Croque-morts
Littéralement.

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#8
Terminé08.03.23 23:23



Je vais blush IRL si ça continue


ft. Siska le miel


Le preux chevalier avait prononcé son voeu, droit dans ses bottes et solennel. Il avait peur d'en dire plus, ou trop, de s'élancer dans ce qui lui restait encore interdit. Il s'était fantasmé ce moment bien des fois, mais jamais de cette manière, la réalité dépassant toujours nos plans futiles pour nous prendre de court. Malgré le tumulte de ses idées, il restait immuable, ne laissant rien paraître de ses doutes. Le silence lui semblait interminable, il attendait désespérement une réponse, une preuve qu'il ne se faisait pas d'idées stupides et ne se secouait pas d'un espoir inutile.

Quand la succube le tentait pour la énième fois, c'en était trop, et ce qu'il contenait débordait enfin. Des années, des siècles à réprimer ses instincts bas et charnels, ses pulsions les plus naturelles, par conviction qu'il s'était privé de tout droit à y goûter le jour de sa zombification. Quelqu'un avait su voir par delà le pus et l'immondice, par dessus l'hostilité et l'irascibilité, plus haut que la montagne, et avait apprécié l'or enfoui. Il pouvait enfin le dire, lui dire ce qu'il avait toujours gardé secret, comblant par ailleurs ses demandes, comme envoûté et possédé.

"Oui, ton corps nu serait sans doute aucun le plus bel horizons que la planète puisse m'offrir. J'ai vu bien des amas de chair et des intimités déshinibées avec le temps, mais je m'en suis toujours désinteressé. Parce que l'on ne m'a offert que des vaisseaux insipides, des statues de papier, des peintures sans goût. Toi, tu seras belle. Cette scène que nous foulons ne se prette pas à tel spectacle, cependant, et je n'ai pas mes outils de dessin."

Il savait garder raison, après tout. Non pas qu'il soit pudique bien sûr, et il savait que la nordique l'était encore moins, mais le moment n'était simplement pas opportun. C'était presque adorable à son âge, mais il tenait à ce que l'instant soit sacré, marqué dans leurs esprits pour l'éternité. Qu'ils se découvrent pour se baigner dans le bassin le plus tranquille d'amazonie à l'écart de tous les grouillants mortels, qu'ils se libèrent des tissus pour fouler ensemble la plus haute pierre de la plus haute des montagnes et dominer le monde, voilà qui lui parlait. Il ne doutait pas un instant que Siska était tout à fait prête à sauter tête la première dans la rivière la plus proche à cet isntant même, mais lui ne comptait pas la rejoindre. Et puis, il n'avait nullement envie de laisser ses plus somptueuses friperies de lansquenet se salir par terre. Ce genre de costume coûtait une fortune, bon sang.

Il entendait ses questions, ses incertitudes, les comprenait que trop peu et se sentait presque insulté d'un tel manque de confiance. Viktor, un malin manipulateur? Une vipère des plus sournoises? Il lui venait en tête le temps interminable séparant chacune de leur rencontre pour justifier telle méfiance, mais ne pouvait pas de réagir instantanément. Lui qui n'avait jamais menti en un millénaire -préférant simplement répondre par un silence mortel aux questions dérangeantes- était profondément blessé. Comme pour ne pas lui en tenir rigueur, il se convainquait que ses activités quotidiennes la forçaient à prendre des pincettes dans n'importe quel échange, et répondait avec une indignation si puissante qu'elle le rendait authentique:

"Moi, un manipulateur? Viktor Von Eisenhändler, l'invaincu, le démiurge de tout ce qui est chromé et beau, celui-là aurait recours à des fourberies et des manipulations!? Mais Siska, scheiße, suis-je venu avec le corps d'un rat pour mériter tel irrespect? Je n'ai rien à tirer du mensonge et des tromperies, je suis absolu. Ce que je veux du monde, je l'obtiens, et ce que je veux des gens, je le leur réclame. Et tu sais pourquoi." Il se mettait à fixer le ciel, ses yeux semblant fouiller parmi les nuages pour trouver celui dont il n'évoquait le nom plus qu'avec mépris et défiance, le visage fermé et certain. "Parce que Dieu m'a tout interdit, de mon vivant et après ma mort. Mais je suis plus fort que lui, et que tous ceux qui ont eu un nom, et tu l'es aussi. Nous sommes l'incarnation métaphysique de ce qui veut, de ce qui désire, la matière et l'énergie se plient à notre volonté parce que c'est ça, vivre. Nous tordons ce qui existe pour notre égoïste plaisir. Que le créateur, maudit soit son nom, se fasse petit s'il me regarde. Je l'ai vaincu, je suis heureux envers et contre tout."

On pouvait sentir à ses mots incertains et au manque de cohérence du propos qu'il était on ne peut plus sincère et brûlant, le sujet lui occupait encore quotidiennement l'esprit de toute évidence. Mais qu'importe, il avait devant lui une déesse, et revenait planter son propre regard dans le sien. Presque mécaniquement, il prenait en main son couvre-chef coloré et le portait à son torse, calmant son verbe pour se recentrer sur ce qui importait réellement.

"Si j'avais su à l'époque que je t'avait tant impressionée, je n'aurais pas perdu une seconde, mais je me suis toujours convaincu que j'affronterais les tourments de l'existence seul tant je suis repoussant pour le commun des mortels. Je m'en excuse sincèrement, et je veux aujourd'hui rattraper le temps perdu."

Il remettait son chapeau à plumes, s'éclaircissait la gorge, et se reprenait à deux fois avant d'enfin déclarer ce qui devait être déclaré. De bêtes mots, entendus et prononcés milles fois par d'autres, mais remués pour la première fois dans sa gorge tremblante. Lui les disait avec conviction, une pureté nouvelle, un sens véritable.

"Je t'aime, Siska. Je veux vivre le peu de temps qu'il nous reste avec toi à mes côtés, et quoi qu'il puisse nous attendre encore après cette nouvelle mort, je sais que nos âmes immortelles le conquéreront, comme tout le reste. Je n'ai jamais placé rien ni personne au dessus de moi-même jusqu'à maintenant, mais je pourrais me sacrifier pour toi, pour toi et personne d'autre."

Il attendait sa réaction, anxieux. Craignant d'être tiré d'un rêve, ou de le voir se transformer en cauchemard, mais savant au fond qu'il ne subissait pas son imagination après s'être endormi. ses doigts s'agitaient un peu, comme pour affirmer sa nervosité. Aussi armuré et armé qu'il était, fort comme cent hommes et rendu invincible par l'expérience, il se sentait tant vulnérable. À sa merci, un vulgaire pantin qu'elle pourrait décapiter par de simples mots, ou sublimer.

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VOILA C'EST DIT cass

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#9
Terminé15.03.23 17:17



J'effeuille les corolles de ce qu'on veut de la vie




La peur est un sentiment sombre.
Rongeant par mégarde même les plus puissants.


La force est une quête infinie. Pour tout guerrier qui se doit. Pour tout être humain qui se place au-dessus du monde. La force est le symbole même de la puissance. Et elle peut se montrer si fragile parfois. S'égarant en un instant. En un songe. Un doute raisonnable survient et la force se tait. Sombrant sous les épais amas des sentiments que l'on juge faibles. Pendant une brève seconde, tu te sentais faible, Siska. Rongée par un doute insupportable. Patientant une réponse qui aurait pu détruire votre amitié. Oubliant un bref moment à qui tu t'adressais. Évidemment. Viktor est toujours si droit. Toujours si imposant. Comme dans son habitude, sa voix résonne avec force et conviction. N'est-ce pas pour cela que tu l'apprécies tant. C'est si plaisant de le voir. Bien que tu puisses y déceler l'injustice que tu viens de lui faire. Ressentant un sentiment passager que l'on nommerait le remord. Il est vrai, toi, tu as doutée. La grande Siska. La déesse. Tu as doutée de quelqu'un de si proche de toi. Mais ne dit-on pas qu'il faut aussi se méfier de ses amis. Les grands ne sont jamais à l'abri d'un couteau aiguisé. Caché dans les poches de ceux qui leur sont les plus proches.
Une trahison infâme.
Que tu connais bien. Malgré toi, le souvenir perdure à ce jour. Revoyant des visages qui avaient l'habitude de te sourire. Des voix qui avaient l'habitude de t'appeler avec tendresse. Qui n'ont pas hésité à te trahir sans sourciller. Il est si aisé de se laisser berner. Et pendant une brève seconde, tu as eu peur. Que cela soit arrivé. Mais il est différent. De tout ce que tu as connue un jour. De tout ce que tu connaîtras encore. Clamant haut et fort que c'est blessant d'oser le soupçonner. Laissant un sourire armer tes lèvres. Alors qu'il a osé, quelque instants auparavant, te séduire. Du moins, tu le crois. Ses mots laissaient à croire qu'il te désirait. Satisfaisant la reine qui ne cessait de se languir. Apaisant cette sensation acerbe d'être vexée. Ce qui ne t'empêche pas pourtant de poser telle question ensuite. Dévorant avec avidité ses dires à présent. C'est si plaisant.
Si plaisant.

Agenouille-toi face à la reine.
Offre-lui tout de toi.
Corps et âme, jure-lui d'être fidèle.


Sa tirade n'a de cesse de soulever ton égo. Acquérant un regard tendre de ta part. Le laissant transparaître ton impression de supériorité. Il t'offre un trône. C'est l'effet qui se grave en toi. Une main cherchant à prendre la sienne, mais soudainement, tu t'arrêtes. Je t'aime. Qui n'a jamais prononcé cela ? Probablement la quasi-totalité de l'humanité, sauf des exceptions, dont toi. Des mots que tu n'as jamais songé à prononcer une seule fois. Des mots que tu n'as jamais espérée entendre, également. Viktor te semblait stupide ou désintéressé de ta personne, mais qu'il puisse dire cela. Subitement. Est-ce un mensonge. Ou est-ce de l'amitié. Il est difficile d'en juger, mais tu jures de ne plus l'offenser. Cela ne peut être un mensonge alors qu'il s'obstine à être sincère. Est-ce de l'amitié alors. Rien de tout ceci quand sa voix continue de résonner. Quand tes yeux orangés peuvent apercevoir la nervosité dans ses mains maintenant qu'il a terminé.
Il t'aime.
Comme l'on aime une femme. Comme l'on désespère de l'absence de son être aimé. Il t'aime comme l'on jure de tout donner à l'autre. Liant deux âmes entre elles. Jusqu'à l'éternité selon certaines croyances. Il t'aime de cette façon-là, Siska. Te laissant silencieuse à présent. Vraisemblablement plongée dans une réflexion intense. Tu cherchais son attention. Son regard. Le désir naturel de tout homme qui pose les yeux sur toi. Tu cherchais à flatter ton égo de l'intérêt d'un grand guerrier. L'amour est une chose que l'on a déjà évoquée en parlant de toi. Il y a longtemps. N'hésitant pas un seul instant à réprimer les élans de cet homme. Alors pourquoi ne dis-tu rien maintenant. Incapable de le repousser comme tu l'as déjà fait. Ce n'est pas la peur de le voir s'éloigner. Puisque tu as eu ce que tu désirais ; son intérêt. Ce n'est pas charnel puisqu'il ne serait pas le seul disposé à t'offrir son corps. Et la réponse que tu cherches tant maintenant, n'apparaît pas naturellement. « Laisse-moi d'abord m'excuser d'avoir songé un seul instant que tu puisses te jouer de moi, mais comprends que la trahison vient parfois de plus proche que l'on ne le croit. J'imagine que tu le sais parfaitement, toi aussi, n'est-ce pas ? Mais j'en serais navrée si j'ai pu te blesser. » que tu commences par exprimer simplement. Attrapant l'une de ses mains. C'est le plus simple à dire tout d'abord.

Ensevelit par les questions.
Cherchant réponse à ce regard que tu lui portes.
À ce sourire qui se dessine sur tes lèvres maintenant.
À la chaleur qui erre au fond de ta poitrine.


Est-ce seulement une satisfaction telle que tu te sentes si bien. T'offre t-il l'ultime allégresse que tu puisses connaître. Ou bien est-ce plus profond que cela. Tu n'arrives à aucune conclusion digne de cela, mais incapable de te résoudre à le rejeter, tu tiens à le garder près de toi. Laissant la sincérité s'exprimer à la place de ta pensée. « Ne te sacrifie pas pour moi, Viktor. À la place, jure-moi de rester avec moi jusqu'à la fin de cette mort. Jure-moi que s'il y a un après cet au-delà, tu reviendras à moi. Pour continuer d'honorer le serment que tu viens de me faire. Promet-moi que si nous devons encore conquérir après tout cela, nous le ferons ensemble cette fois. Promet-moi que tu seras là. Bien que je n'ai aucunement besoin de protection, jure-moi tout de même de le faire. » est-ce de l'amour. Tu te le demandes à présent. Pourtant, tu as besoin d'y réfléchir posément. D'un temps précieux pour trouver cette réponse toi-même. Bien qu'il te soit difficile de nier ce sentiment étranger. Laissant tes envies parler pour toi alors que tu entrelaces tes doigts aux siens. Te hissant sur la pointe des pieds.
Pour lui octroyer un baiser.
Comme pour sceller vos destins. Te sentant obligée de soumettre tes pensées. Te sentant obligée d'être juste avec lui alors que tu viens déjà de le blesser par des affreux doutes. Tu ne veux pas le laisser en silence ce je t'aime qu'il te donne avec tant d'honnêteté. « Je ne pourrais te dire si mes mots sont de l'amour. En vérité, je ne peux répondre à cela, mais laisse-moi le temps d'y songer. Parce que je le ferais. Tu te doutes bien que ce n'est pas la première déclaration que je reçois, mais sache que c'est la première fois en revanche que je n'ai pas envie d’éconduire l'homme qui prononce ces mots. Je te pensais désintéressé de ma personne, voilà pourquoi je n'ai cessé de te taquiner mon cher. Je ne m'attendais pas à de tels sentiments de ta part à mon égard. Alors... me laisseras-tu le temps ? » une si longue vie. Une si longue existence. Tu as tant de connaissances. Tant de capacités. Et tant d'estime de toi-même, mais ce seul sentiment fait défaut à ton monde. Restant la seule interrogation encore. Tu as connue la famille. D'être heureuse. La supériorité. Le sentiment incroyable d'être irremplaçable. La liberté. Le renouveau. La défaite. La honte. La colère. La haine. Tu as connue tant de choses, Siska, mais jamais ce qu'il cherche à t'offrir à présent. « Si je ne dois connaître l'amour qu'une seule fois. Si je suis capable d'éprouver un tel sentiment. Il faut que ce soit toi... En attendant que je puisse te donner une réponse, accepteras-tu tout de même mon désir ? »

Il est impossible de perdre le Nord.
Même en pleine tempête.
Il reste la rencontre charnelle.
Pour se découvrir.


Parfois il faut se saisir du corps pour approcher le cœur.


Croque-morts
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Terminé17.03.23 13:23



Je vais blush IRL si ça continue


ft. Siska le miel


Le titan s'était lancé, du haut de la plus haute falaise vers des abysses insondables. Il n'avait rien pour se raccrocher, rien pour arrêter sa chute, sinon sa propre foi en lui-même et en sa grandeur. Il l'avait compris sans le comprendre, ressenti malgré l'engourdissement émotionnel, les deux étaient rassemblés par une étoile bienveillante, le hasard n'avait rien à y faire.

Il espérait seulement qu'elle comprenne la profondeur de ses mots. Son verbe n'est pas celui d'un autre, le sien est incarné et puissant, sa volonté est éternelle sinon changeante, chaque parole est une promesse gravée dans le marbre. Sa déclaration avait à ses yeux plus de poids et de valeur que l'or, parce qu'elle ne venait pas d'un coup de foudre ou d'une fausse amourette comme il voyait les grouillants se faire. C'était l'amour le plus noble, pur, celui qui survit au temps et aux défauts, aux apparâts abandonnés et au coeur à nu de la déesse. Il l'aimait pour ce qu'elle était en entier, ses masques autant que ce qu'ils cachaient, et pour sa majesté.

Il laisse couler les excuses, laisse sa main se faire happer avec interêt, ce n'est pas ce qu'il attend. Lui était auapravant empli de certitudes, mais tout ne pouvait manifestement pas être réciproque. Il nageait dans le doute, et le sourire de Siska ne suffisait pas à le rassurer. Était-ce trop tôt, ou déplacé? Il n'était même pas blessé ou desespéré, seulement perdu. Un millénaire de solitude avait durci son coeur, tous les sujets de l'amour lui ayant paru inaccessible jusque là, il se croyait imperturpable. Il se résignait au rejet, au retour à la forge, au travail.

Il avait cependant parlé, et devait jurer encore. Oh, le preux chevalier n'allait rien retirer ni rien regretter. Être à ses côtés était une récompense suffisante, respirer son air demeurait un privilège, loger dans son esprit était une récompense. Il prenait une voix grave et solennelle, comme il savait le faire mieux que quiconque, et faisait trembler la terre.

"Si telle est ta volonté, je m'y plierais à jamais. Que ce qui vit et grouille autour de nous en soit témoin éternel. Ma parole est loi, mes phrases sont décrets, qu'il en soit ainsi."

C'était bien des airs pompeux et grandioses pour un serment inofficiel, mais Viktor avait toujours tout su faire en grand. Il était même récompensé, appréciait chaque instant, et gravait dans sa mémoire la sensation pour l'eternité. Il ne disait mot, se perdait en passion, créait un moment mémorable à chérir durant les longues nuits froides sans sa compagnie. Il ne comprenait pas tout à fait les impulsions indéchiffrables de la dame, mais les suivait volontiers. Il ne croyait plus à la logique et à l'ordre, le chaos et l'entropie étant les seules choses vraies et éternelles.

Et il était rassuré pour sûr. Lui demander de patienter encore, quel effort pouvait-ce être? Lui qui approchait de son millénaire avait su se faire ami du temps qui passe. Il n'avait pas tant de mots à lui répondre, tout était limpide à ses yeux, tout faisait enfin sens, et la psychée de sa nymphe lui semblait enfin perceptible. Un voil s'était levé, il naviguait en eaux connues et n'avait plus à craindre quelque monstre marin. Remarquez, il craignait encore que son amour cache d'innombrables tentacules ou écailles, tout demeurait possible avec les chimères. Lui venait une simple réponse, auto-suffisante.

"Prend le temps qu'il faudra, je pourrais attendre milles années encore pour toi."

Et il aurait cru que cette question serait laissée aux rivières du temps, pour revenir plus tard, la conversation partant vers de nouveaux horizons. Ah, l'innocence d'un démon fier et violent. Pour la première fois en toutes ses années, de son vivant et de tous les siècles qui ont suivi, une femme s'offrait à lui. Pour sûr, il était flatté, Siska s'était peut-être sentie pousser des ailes. Viktor ne doutait pas un instant qu'elle puisse avoir à ses pieds quiconque elle regardait, cependant ça ne rpenait simplement sur telle tête de mule. Icare devait tomber un jour.

"La proposition me plaît enormément, mais le lieu et le moment ne s'y prêtent pas. Un peu de sérieux, très chère, j'ai l'impression que tu perds la raison."

Il se rendait certes compte à posteriori que ça pouvait sembler très sec, mais espérait que sa nature stoïque suffisait à faire comprendre que c'était dit sans désinterêt ni cruauté. Son air ahuri et incrédule devait aider, pour sûr. Peut-être n'avait-il rien à penser de l'acte, ou alors cachait-il qu'il n'était simplement pas préparé, peut-être même intimidé? Lui seul savait pour sûr, ses secrets enterrés et cachés derrière milles barricades, mais il enchaînait.

"L'idée de nous abandonner à la chair et aux instincts en pleine nature est parfaite à mes yeux, mais il est des natures sauvages plus belles que d'autres. Je connais un bassin magnifique à pied de cascade modeste au Mexique dont je crois être le seul à avoir le secret, perdu au milieu de nulle part et inconnu des âmes néfastes. Ne serait-ce pas bien plus approprié? Je me dois de rendre l'occasion spéciale, tout de même..."

Il revoyait déjà l'endroit dans son esprit, les bains de minuit auprès des plus grands penseurs qu'il aie connu et les discussions d'une profondeur inimaginable qu'il avait eu la bas, et son visage s'illuminait d'un sourir empli de toutes les bonnes mémoires qui revenaient à son esprit. Lui venait cependant une autre excuse pour s'esquiver à la proposition, plus terre-à-terre, possiblement incompréhensible pour la succube, peut-être était-ce même une blague.

"Et puis, je ne veux pas salir mes plus beaux habits en les posant à même le sol."

Le grand fou.

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Bon bah Vik prend pas la mouche en vrai, attendre il sait faire que ça :dor: MAIS REJETTE LES AVANCES DE SISKA PARCE QUE MERDE IL VEUT PAS TÂCHER SES FRINGUES VOILA C'EST FAIT :heh::heh::heh:

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